Conseil sur la Nutrition et l’Alimentation: « SECTION IX Régularité dans les repas »

Par Ellen G. White

I.  NOMBRE DE REPAS

L’estomac demande du repos

Lettre 73a, 1896

  1. L’estomac requiert une attention particulière. Il ne doit pas travailler sans arrêt. Il faut assurer un peu de paix, de tranquillité et de repos à cet organe dont on abuse généralement. Après avoir digéré le contenu d’un repas, il ne doit pas se livrer à un nouvel effort avant qu’il ait pu se reposer et qu’il ait pu produire suffisamment de suc gastrique pour le repas Il devrait au moins s’écouler cinq heures entre chaque repas. Souvenez-vous que si vous vouliez en faire l’essai, vous verriez que deux repas valent mieux que trois.

Prenez un petit déjeuner substantiel

Lettre 3, 1884

  1. L’habitude générale est de se contenter d’un petit déjeuner léger. Ce n’est pas la meilleure manière de prendre soin de l’estomac qui, à ce moment de la journée, supporte plus facilement d’absorber davantage de nourriture qu’au deuxième ou au troisième repas. La coutume de manger peu au petit déjeuner et beaucoup au déjeuner constitue une Faites de votre petit déjeuner le repas le plus copieux de la journée.

Les dîners tardifs

(1905) R.S., 94

  1. Les soupers pris tard dans la nuit sont particulièrement nuisibles aux personnes sédentaires. Les troubles qu’ils engendrent sont souvent à l’origine d’une maladie mortelle.

Dans bien des cas, la faiblesse qui provoque le désir de manger avant de se coucher provient de ce que les organes digestifs ont été surmenés pendant la journée. Après avoir digéré un repas, ils ont besoin de repos. Cinq ou six heures au moins devraient s’écouler entre les repas. D’ailleurs, bien des personnes, après en avoir fait l’essai, trouvent que deux repas par jour valent mieux que trois.

(1865) H. to L., ch. 1, p. 55-57

  1. Beaucoup de gens prennent la pernicieuse habitude de manger immédiatement avant de se Ils ont eu leurs trois repas réguliers ; cependant, ils se sentent faibles, éprouvent une sensation de faim et, de ce fait, consomment un quatrième repas. A la longue, cette façon d’agir devient une habitude, et ils en arrivent à croire qu’ils ne pourraient s’endormir sans avoir mangé. Dans bien des cas, la sensation de faiblesse provient du fait que les organes digestifs ont     été surchargés durant la journée en s’efforçant de digérer une nourriture malsaine absorbée coup sur coup et en trop grande quantité. Mis à l’épreuve, les organes digestifs s’affaiblissent et, pour recouvrer leurs énergies épuisées, ils ont besoin d’un temps de repos complet. Il ne faudrait jamais consommer un deuxième repas avant que l’estomac ait eu le temps de se reposer du travail de digestion nécessité par le repas précédent. Si l’on absorbe un troisième repas, celui-ci devrait être léger et pris plusieurs heures avant le coucher.

Mais chez beaucoup de gens, l’estomac fatigué se plaint vainement de sa lassitude. Ils lui imposent une nouvelle quantité de nourriture, qui remet en mouvement les organes digestifs, les obligeant à travailler durant les heures de la nuit. Leur sommeil est généralement perturbé par des rêves désagréables et, le matin, ils se réveillent insuffisamment reposés. Ils en ressentent une sorte de langueur accompagnée d’une perte d’appétit. L’organisme tout entier se trouve vidé de son énergie. Très rapidement, les organes digestifs s’usent car ils n’ont pas le temps de se reposer normalement. Et ces gens deviennent de misérables dyspeptiques, se demandant ce qui les a rendus tels. La cause a produit son inévitable effet. Si une telle habitude se prolonge longtemps, la santé s’altérera sérieusement. Le sang perdra sa pureté, le teint deviendra jaunâtre et des éruptions apparaîtront fréquemment. Vous entendrez souvent ces personnes se plaindre de tels symptômes, ainsi que de douleurs dans  la région de l’estomac ; elles sont d’ailleurs obligées de cesser leur travail et de se reposer pendant le temps de digestion en raison d’une grande fatigue de l’estomac. Elles semblent ne pas pouvoir s’expliquer un tel état de choses, car, en dehors de ces troubles, elles paraissent en santé.

CAUSE ET TRAITEMENT DE LA SENSATION D’EPUISEMENT

Ceux qui passent de trois repas par jour à deux se sentiront incommodés au début par une sensation plus ou moins accentuée de faiblesse, en particulier à l’heure où ils avaient l’habitude de prendre leur troisième repas. Mais s’ils persévèrent, cette sensation disparaîtra rapidement.

Lorsque nous nous couchons, l’estomac devrait avoir terminé son travail, de manière à pouvoir bénéficier du repos, comme tous les autres organes du corps. Le travail de la digestion ne devrait pas s’effectuer au cours d’un moment quelconque appartenant à la période du sommeil. S’il a été surchargé, l’estomac est épuisé après avoir terminé son travail de digestion, ce qui entraîne une faiblesse générale. Face à ces symptômes, bien des gens se trompent en les attribuant à un manque de nourriture, et sans laisser à l’estomac le temps de se reposer, ils se remettent à manger, ce qui fait momentanément disparaître la sensation de faiblesse. Plus on a tendance à céder à l’appétit, plus celui-ci affirme ses exigences. Cette faiblesse est généralement due soit à l’alimentation carnée, soit au fait qu’on mange trop souvent et trop. L’estomac s’affaiblit lorsqu’il est constamment obligé de travailler, en particulier à la digestion d’aliments malsains. N’ayant pas le temps de se reposer, les organes digestifs se débilitent, de là cette sensation d’épuisement et cette envie de manger. Le remède consiste à manger moins et moins souvent, et à se satisfaire d’une nourriture simple et saine, à prendre deux repas ou, au plus, trois repas par jour. L’estomac doit pouvoir disposer d’un temps suffisant pour travailler et se reposer ; manger d’une façon irrégulière et entre les repas représente donc une transgression pernicieuse des lois de la santé. S’il bénéficie d’habitudes régulières et reçoit une nourriture appropriée, l’estomac recouvrera graduellement la santé.

The Review and Herald, 8 mai 1883

  1. L’estomac peut être éduqué de telle manière qu’il demandera de la nourriture huit fois par jour, et se sentira défaillir s’il n’est pas satisfait. Mais ce n’est pas un argument en faveur d’une telle multiplicité de de repas.

[Réveil avec une haleine fétide et une langue chargée—245]

Le plan des deux repas

(1903) Education, 209

  1. Dans bien des cas, deux repas par jour valent mieux que Le dîner pris de bonne heure entrave la digestion du repas précédent. Lorsqu’il est pris trop tard, il n’est pas digéré avant l’heure du sommeil. Ainsi, l’estomac est privé du repos qui lui est nécessaire, le sommeil est troublé, le cerveau et les nerfs sont fatigués, on déjeune sans appétit, l’organisme tout entier n’est pas restauré et n’est pas prêt pour la tâche journalière. [Le plan des deux repas pour les enfants—343, 344]

(1905) R.S., 107

  1. La méthode de prendre deux repas par jour est généralement favorable à la santé. Cependant, certaines personnes ont besoin d’un troisième repas. Celui-ci devrait être très léger. Les biscuits secs, les biscottes, les fruits ou le café de céréales torréfiées sont les meilleurs aliments pour le repas du soir.

Christian Temperance and Bible Hygiene, 58 (1890) Counsels on Health, 156

  1. La plupart des gens se portent mieux en prenant deux repas par jour au lieu de trois ; d’autres, en raison des circonstances propres à leur existence, éprouvent le besoin de faire un repas le soir, mais celui-ci doit être très léger. Que personne ne cherche à s’ériger en critère pour tous, exigeant de chacun qu’il se soumette à sa manière de faire.

Ne privez jamais l’estomac des éléments qui sont nécessaires à la santé, et ne lui imposez pas un fardeau qu’il est incapable de porter. Cherchez à posséder la maîtrise de vous-mêmes. Refrénez votre appétit ; maintenez-le sous le contrôle de la raison. Ne vous croyez pas tenus de charger votre table d’aliments malsains quand vous recevez des visiteurs. Vous devez vous soucier de la santé de votre famille et de l’influence que vous exercez sur vos enfants, ainsi que des habitudes et des goûts de vos hôtes.

(1881) Testimonies for the Church 4 :574

  1. Pour certains, c’est une tentation trop forte à laquelle ils ne peuvent résister de voir les autres faire un troisième repas ; et ils s’imaginent qu’ils ont faim, alors que cette sensation ne vient pas de l’estomac mais de l’esprit, qui n’a pas été fortifié par de fermes principes et entraîné au renoncement.

[Pour le contexte, voir 260]

En tant que remède à l’irritabilité

(1880) Testimonies for the Church 4 :501, 502

  1. Le comportement de frère n’a pas été ce qu’il aurait dû être. Ses amitiés et ses aversions sont très prononcées et il n’a pas gardé ses propres sentiments sous le contrôle de la raison. Frère H., votre santé a été sérieusement ébranlée par les excès alimentaires et par les repas pris à des heures irrégulières. Il en est résulté un apport excessif de sang au cerveau. L’esprit en est rendu confus, et vous ne conservez pas le contrôle de vous-même. Vous paraissez être un homme dont les facultés mentales sont déséquilibrées. Vous faites des gestes brusques, vous vous irritez facilement, et vous jugez les choses selon une optique exagérée et fausse. Une bonne mesure d’exercice en plein air et une alimentation modérée sont indispensables à votre santé. Vous ne devez pas prendre plus de deux repas par jour. Si vous éprouvez le besoin de manger la nuit, buvez un verre d’eau froide et le matin vous vous sentirez beaucoup mieux que si vous aviez mangé.

Ne forcez personne à renoncer au troisième repas

Lettre 145, 1901

  1. En ce qui concerne le régime alimentaire, il convient d’agir avec une telle sagesse que nulle tendance à la tyrannie ne se manifestera. Il est nécessaire de montrer que deux repas par jour doivent être préférés à trois, mais ce point de vue ne doit pas être imposé. Aucune personne rattachée à l’institution médicale ne doit être obligée d’adopter le système de deux repas quotidiens. La persuasion vaut mieux que la force. …

Les jours raccourcissent, et c’est le moment de parler de ces choses. Que le déjeuner soit pris un peu plus tard, et le troisième repas ne paraîtra plus nécessaire.

Lettre 200, 1902

  1. Au sujet du problème du troisième repas, n’obligez personne à ne consommer que deux repas. Certains feront bien, pour leur santé, de prendre trois repas légers, car s’ils se limitent à deux repas, ils supportent difficilement le changement.

[Dans nos institutions médicales, l’abandon du troisième repas peut engendrer des troubles—424]

Ce n’est pas un test

Lettre 30, 1903

  1. Je ne prends que deux repas par Mais je ne pense pas que le nombre de repas doive constituer un test. S’il y en a dont la santé exige qu’ils prennent trois repas, c’est leur privilège d’en consommer trois. J’ai opté pour deux repas. Pendant trente-cinq ans, je me suis conformée au système des deux repas.

L’obligation de pratiquer le plan des deux repas dans nos écoles amène des résultats préjudiciables

Lettre 141, 1899

  1. Plusieurs personnes ont le sentiment que la question alimentaire aboutit ici (Avondale) à des vues extrémistes. Lorsque les étudiants harmonisent les efforts physiques et intellectuels, comme ils le font dans cette école, l’opposition au troisième repas est dans une grande mesure éliminée. Personne, dans ce cas, ne doit se sentir lésé. Ceux qui, consciencieusement, s’en tiennent aux deux repas n’ont d’ailleurs pas à modifier leur habitude. …

Le fait que certains, professeurs et élèves, usent du privilège de manger dans leur chambre, n’exerce pas une influence bénéfique. Il doit y avoir unité d’action dans l’organisation des repas. Si ceux qui suivent le plan de deux repas ont l’idée qu’au deuxième repas ils doivent manger suffisamment pour y inclure en quelque sorte un troisième repas, ils vont porter préjudice à leurs organes digestifs. Que les étudiants aient la possibilité de prendre un troisième repas, préparé sans légumes, avec des aliments sains et simples, tels que des fruits et du pain.

[Pour les prédicateurs, deux repas conviennent mieux à la santé physique et spirituelle—227]

[Le plan des deux repas appliqué par E. G. White—Appendice 1 :4, 5, 20, 22, 23]

[La table d’E. G. White dressée deux fois par jour—Appendice 1 :27]

II.   MANGER ENTRE LES REPAS

L’importance de la régularité

MS, 1, 1876

  1. Après un repas habituel, l’estomac devrait pouvoir se reposer pendant cinq Aucune parcelle de nourriture ne devrait y être introduite jusqu’au repas suivant. Durant cet intervalle, l’estomac peut normalement accomplir son travail, et se préparer à recevoir à nouveau des aliments.

Les repas ne devraient en aucun cas être pris irrégulièrement. Si le déjeuner est absorbé une heure ou deux avant le moment habituel, l’estomac n’est pas prêt à recevoir un nouveau repas, car il n’a pas terminé la digestion des aliments absorbés au repas précédent, et il n’a pas de force à dépenser pour un nouvel effort. Ainsi le système digestif est surchargé.

Les repas ne doivent pas non plus être pris une ou deux heures après le moment habituel, en raison de circonstances spéciales ou pour suivre un certain programme de travail. L’estomac demande la nourriture au moment où il a l’habitude de la recevoir. Si ce moment est dépassé, la vitalité du système digestif décroît et descend à un niveau si bas que l’appétit s’en va. Si l’on mange à cette heure-là, l’estomac ne peut normalement digérer cette nourriture qui, de ce fait, ne peut être transformée en sang de qualité.

Si tous s’efforçaient de manger à des moments réguliers, sans prendre aucune nourriture entre les repas, ils se trouveraient préparés aux heures des repas et éprouveraient à manger un plaisir qui les récompenserait de leur effort.

(1905) R.S., 93

  1. Il est d’une importance capitale de prendre les repas à des heures régulières. Le repas terminé, on ne doit plus rien prendre jusqu’au suivant. Beaucoup mangent lorsque leur organisme n’a pas besoin de nourriture, à des intervalles irréguliers, ou entre les repas, parce qu’ils n’ont pas la force de volonté suffisante pour résister à cette inclination. Certaines personnes, lorsqu’elles voyagent, grignotent constamment quelque nourriture, ce qui est très préjudiciable à leur santé. Si, au contraire, elles prenaient régulièrement des aliments simples et nourrissants, elles ne se sentiraient pas si lasses et seraient moins souvent

(1905) R.S., 42

  1. On doit manger à intervalles réguliers et ne rien prendre entre les repas : ni pâtisserie, ni fruits, ni nourriture d’aucune sorte. L’irrégularité est préjudiciable au bon fonctionnement des organes digestifs, et altère la santé et la bonne En outre, les enfants se mettent à table sans appétit pour les aliments sains, et manifestent des préférences pour ce qui leur fait du mal.

(1870) Testimonies for the Church 2 :485

  1. Dans cette famille, des erreurs ont été commises dans l’alimentation, où la régularité n’a pas été observée. Il aurait fallu prendre chaque repas à un moment bien déterminé, et la nourriture aurait dû être préparée simplement, sans graisse ; il aurait fallu se donner de la peine pour rendre celle-ci saine, nourrissante et appétissante. Dans cette famille, comme dans beaucoup d’autres, on a recherché les apparences pour influencer les visiteurs : de nombreux plats et souvent trop riches, ce qui incitait les participants à manger avec excès. Mais en l’absence de visiteurs, s’opérait une réaction sous forme de négligence dans la préparation des Le régime était maigre, carencé en principes nutritifs, pauvrement constitué, “tout juste bon pour nous”. Les repas étaient fréquemment grignotés, pris à des heures irrégulières. Chaque membre de la famille se trouvait lésé par un tel arrangement. C’est commettre un péché de la part de nos sœurs que de préparer des repas luxueux pour les visiteurs et de soumettre leurs propres familles à un régime carencé qui ne nourrit pas suffisamment l’organisme.

(1869) Testimonies for the Church 2 :373

  1. Je suis étonnée d’apprendre, après toutes les lumières qui ont été données à ce sujet dans cet endroit, que plusieurs d’entre vous mangent entre les Vous ne devriez pas vous permettre d’absorber la moindre parcelle de nourriture entre vos repas réguliers. Mangez suivant vos besoins, mais au cours d’un seul repas, puis attendez l’heure du repas suivant.

Christian Temperance and Bible Hygiene, 50 (1890) Counsels on Health, 118

  1. Beaucoup de gens se détournent de la lumière et de la connaissance pour sacrifier les principes à la satisfaction de leur goût. Ils mangent quand l’organisme n’a pas besoin de nourriture ou à des intervalles irréguliers, parce qu’ils n’ont pas la volonté de résister à leurs inclinations. Alors, l’estomac se met à protester et la douleur apparaît. La régularité dans les repas est un facteur important pour la santé du corps et la sérénité de l’esprit. Aucune parcelle de nourriture ne devrait jamais être absorbée entre les repas.

(1869) Testimonies for the Church 2 :374

  1. Et celui qui est dyspeptique l’est devenu pour avoir cédé à la Au lieu d’avoir observé la régularité, il s’est laissé dominer par l’appétit et a pris l’habitude de manger entre les repas.

The Health Reformer, mai 1877

  1. Les enfants ne sont généralement pas informés du fait qu’il est important de savoir quand, comment et que manger. Ils sont autorisés à suivre librement leur goût, à manger à n’importe quelle heure, à se servir du fruit défendu dès qu’il tente leurs regards, c’est-à-dire sous forme de tartes, gâteaux, pain, beurre et sucreries grignotés à tout instant, ce qui entretient leur gourmandise et les rend Semblables à un moulin qui ne s’arrête jamais, les organes digestifs s’affaiblissent, l’énergie vitale est détournée du cerveau et acheminée vers l’estomac pour l’aider à disposer de sa surcharge et, de ce fait, les facultés mentales se trouvent débilitées. L’excitation des forces vitales et leur affaiblissement les rend nerveux, impatients, obstinés et irritables.

[Régularité des repas pour les enfants—343-348]

(1875) Testimonies for the Church 3 :564

  1. De nombreux parents, pour se soustraire au devoir de former chez leurs enfants des habitudes de renoncement, et de les enseigner à faire un bon usage de toutes les bénédictions divines, les autorisent à manger et à boire quand il leur plaît. A moins d’être énergiquement refrénés, l’appétit et l’égoïsme vont se développer et se fortifier avec l’organisme.

[Pour le contexte, voir 347]

The Review and Herald, 29 juillet 1884

  1. Il est courant chez les gens du monde de manger trois fois par jour et, de plus, entre les repas, à des intervalles très irréguliers ; et généralement le dernier repas est le plus substantiel et il est souvent pris juste avant d’aller dormir, ce qui est contraire à l’ordre naturel : un repas aussi substantiel ne doit jamais être pris aussi tardivement. Si ces personnes changeaient leurs habitudes, et se contentaient de deux repas par jour, sans rien manger entre les repas, pas même une pomme, une noix ou un fruit quelconque, les conséquences se manifesteraient par un regain d’appétit et une santé nettement

The Review and Herald, 29 juillet 1884

  1. Pendant qu’ils voyagent, beaucoup de gens sont toujours en train de grignoter ce qui leur tombe sous la main. C’est une habitude très funeste. Les animaux, qui ne sont pas doués de raison et qui n’ont pas de besoins intellectuels, peuvent agir ainsi sans en subir d’inconvénients, mais ils ne doivent pas constituer un critère pour des êtres raisonnables, qui possèdent des facultés mentales destinées à être mises au service de Dieu et de l’humanité.

The Health Reformer, juin 1878

  1. Les goinfreries, ainsi que toute nourriture introduite dans l’estomac à des heures qui ne conviennent pas, exercent une influence sur chaque fibre de l’organisme.

(1892) Gospel Workers, 174, anc. édition

  1. Beaucoup de gens mangent à toute heure, au mépris des  lois  de  la santé. Leur esprit s’en trouve obnubilé. Comment pourraient-ils être honorés d’une illumination divine, alors qu’ils sont si insouciants dans leurs habitudes, si inattentifs à l’égard des lumières que Dieu a données au sujet de toutes ces choses ? Frères, n’est-ce pas le moment pour vous de vous convertir en ce qui concerne la satisfaction de vos propres appétits ?

The Review and Herald, 8 mai 1883

  1. Trois repas par jour et rien entre les repas—même pas une pomme—c’est absolument tout ce que vous pouvez vous permettre. Ceux qui vont au-delà transgressent la loi naturelle et devront en supporter la la peine.

[Prédicateurs qui transgressent cette règle—227]

[Manger entre les repas pendant les camp-meetings—124]

[Les enfants ne devraient pas manger de sucreries, de fruits, d’oléagineux ou quoi que ce soit d’autre entre les repas—344]

[Sur la permission donnée aux enfants de manger à toute heure—348, 355, 361] [Conséquences chez les étudiants—246]

 

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