Écrans, hygiène du sommeil et santé mentale: Trouver l’équilibre à l’ère du numérique

Imaginez un instant vos soirées d’étudiant : vous, vos notes de cours et le bourdonnement de votre environnement numérique. Votre routine se déroule sous la douce lueur des devoirs à l’écran que vous devez rendre, du contenu théorique que vous devez préparer pour vos examens, des textos et des courriels, des recherches sur Internet et des vidéos qui interrompent la soirée. Vous voilà en plein dans votre zone de confort et votre échappatoire à la réalité. Et si ce rendez-vous numérique nocturne était plus qu’une simple séance d’étude ? Et si cette habitude jouait un rôle fondamental dans votre santé mentale ?

Les écrans (télés, ordis, cellulaires, tablettes, jeux vidéo) sont devenus omniprésents dans nos activités et obligations quotidiennes. C’est pour cette même raison qu’ils sont devenus un élément naturel de la vie étudiante et professionnelle. Si on ajoute le temps qu’on passe à jouer à des jeux vidéo, à regarder des films et des émissions de télé, et à utiliser les médias sociaux, il est évident qu’on passe de nombreuses heures devant un écran. Je soupçonne qu’on passe davantage de temps à les utiliser qu’on ne le pense !

Or, ce n’est un secret pour personne que de nombreux pays connaissent des crises majeures en matière de santé mentale, notamment en raison de la pandémie de COVID-191. Il n’est pas surprenant que les cas d’anxiété, de dépression, de troubles obsessionnels compulsifs et de paranoïa aient augmenté – et le continueront probablement – en raison des caractéristiques du monde dans lequel nous vivons. Selon les dernières recherches2, les groupes les plus vulnérables à cet égard sont les ados et les étudiants.

Au cours des dernières années, les centres de conseil des établissements d’enseignement supérieur ont signalé une augmentation constante du nombre d’étudiants souffrant de maladies psychiatriques. Les taux de dépression, d’anxiété, de toxicomanie et de comportement suicidaire atteignent des niveaux sans précédent3.

Mais peut-on séparer la santé physique de la santé mentale, de la santé émotionnelle et même de la santé spirituelle ? Examinons ensemble ce que disent les experts.

Au printemps 2022, l’American College Health Association (ACHA) a mené un sondage sur la santé mentale auprès de 54 202 étudiants de premier cycle aux États-Unis4. Les résultats de ce sondage ont révélé que 76,6 pour cent des personnes interrogées souffraient d’une détresse psychologique modérée à sévère, que 29,5 pour cent répondaient aux critères d’idéation suicidaire, que 12 pour cent s’étaient intentionnellement mutilés au cours de l’année écoulée, et que 2,9 pour cent avaient tenté de se suicider au cours de l’année écoulée.

Le sondage en ligne Healthy Minds – l’une des études en cours les plus renommées au monde sur la santé mentale des étudiants – a analysé 96 000 étudiants de 133 campus américains au cours de l’année universitaire 2021-2022. Les résultats de ce sondage ont révélé que 44 pour cent des étudiants ont signalé des symptômes de dépression majeure ou modérée, 38 pour cent souffraient de troubles anxieux, et 15 pour cent avaient sérieusement pensé au suicide au cours de l’année écoulée – les taux les plus élevés enregistrés dans l’histoire du sondage5.

Dans leur sondage conjoint de 2022, « Stress et décrochage : la crise de la santé mentale dans l’enseignement supérieur », Gallup, une société d’analyse bien connue, et la Lumina Foundation, une organisation privée indépendante axée sur la création d’occasions accessibles pour l’apprentissage postsecondaire, ont constaté que 48 pour cent des étudiants en licence déclaraient ressentir « fréquemment » un stress émotionnel, et que 36 pour cent des étudiants en licence et 44 pour cent des étudiants en master avaient envisagé d’abandonner leurs études au cours des six derniers mois en raison du stress émotionnel et de la nécessité d’accorder la priorité à la santé mentale personnelle6.

Compte tenu de l’urgence révélée par ces études, il convient d’examiner certaines recherches portant sur les habitudes liées au sommeil et sur le temps que les étudiants passent devant divers écrans en relation avec la santé mentale.

Une étude menée de 2015 à 2017 auprès de 7 626 étudiants universitaires américains a révélé que 27 pour cent d’entre eux qualifiaient la qualité de leur sommeil de mauvaise, 36 pour cent déclaraient dormir moins de sept heures par nuit, et 43 pour cent indiquaient qu’au moins une fois par semaine, il leur fallait plus de 30 minutes pour s’endormir7. Une étude publiée en 2019 dans le journal NPJ Science of Learning a noté qu’en moyenne, les étudiants universitaires ont tendance à se mettre au lit à 2 heures du matin et à se réveiller à 9 heures8. Vous reconnaissez-vous dans ces résultats ?

Il est intéressant de noter que les études menées dans d’autres pays révèlent des résultats similaires à ceux obtenus auprès d’étudiants résidant aux États-Unis. Une étude publiée en 2016 et portant sur 1 040 étudiants de huit facultés de médecine au Pérou a révélé que 77,69 pour cent des personnes interrogées souffraient de problèmes de sommeil, et qu’il existait un lien entre la mauvaise qualité du sommeil, le stress et l’anxiété9. Une autre étude, portant sur des étudiants en médecine norvégiens consultant leur médecin traitant, a conclu que la prévalence de l’insomnie chronique était de 48,3 pour cent, tandis que 46,9 pour cent déclaraient souffrir de problèmes de sommeil chroniques d’une durée de plus de trois mois, et que 17,8 pour cent déclaraient avoir eu recours à des hypnotiques10.

L’utilisation inconsidérée des écrans et l’exposition à ceux-ci ont été associées à un mauvais sommeil et, à son tour, à une plus grande vulnérabilité aux troubles de l’humeur et à une baisse des résultats scolaires. Mais quel est le rapport entre les deux ? Comment les écrans affectent-ils le fonctionnement de notre cerveau et, par conséquent, notre capacité à nous reposer et à améliorer notre santé mentale ? Pour répondre à cette question, il faut comprendre l’organe – mon préféré – qui coordonne et supervise chacune des fonctions de notre corps : le cerveau humain.

Dans 1 Corinthiens 6.19, l’apôtre Paul dit : « Ne savezvous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes11 ? » En tenant compte de cette question, j’aimerais que vous pensiez à ce temple et que vous imaginiez que le bureau principal ou le siège de cette structure est votre cerveau. Si ce bureau n’est pas bien géré – s’il n’est pas organisé et propre – il ne fonctionnera pas correctement, et le reste du temple ne fonctionnera pas bien non plus. En d’autres termes, tout ce qui se passe dans le cerveau affecte le fonctionnement du reste du corps : comment on se sent, si on a froid ou chaud, si on arrive à mémoriser un texte, si on est attentif en classe12. Par conséquent, la clé d’une bonne santé mentale, c’est de savoir comment fonctionne le cerveau et de comprendre ce dont il a besoin pour fonctionner de manière optimale. Tout comme une voiture performante a besoin d’un carburant de qualité pour fonctionner correctement, notre cerveau a besoin d’être nourri et soigné correctement. L’exercice physique quotidien, une alimentation équilibrée et riche en nutriments essentiels, l’établissement de relations saines avec les autres, et un sommeil suffisant contribuent à alimenter le cerveau et à favoriser le bien-être mental. En donnant la priorité à ces facteurs, les individus peuvent cultiver un esprit résilient, et bénéficier d’une meilleure santé mentale globale et d’un plus grand bonheur.

Primo : vous avez moins de 28 ans ? Super ! Votre cerveau est encore en cours de développement13. Contrairement à ce qu’on pensait il y a quelques années – bref, avant qu’on ne dispose de la technologie actuelle – le cerveau humain ne finit pas de se développer à l’âge de 18 ou 21 ans. Aujourd’hui, on sait que le processus de développement neurologique est une progression complexe qui s’achève entre 27 et 28 ans. On a aussi appris qu’au cours de ce processus, le cerveau est extrêmement perméable à chacun des stimuli qu’il enregistre.

Qu’est-ce que ça veut dire ? Tout simplement que tout ce que vous faites – le type d’amis dont vous vous entourez, ce que vous mangez et buvez, ce que vous lisez ou regardez sur Netflix ou YouTube, les musiques que vous écoutez, les comptes TikTok que vous suivez, le nombre d’heures que vous dormez et le moment où vous trouvez ce sommeil – crée des stimuli qui auront un effet à long terme sur votre cerveau14.

La plupart des gens s’accordent à dire que peu de choses sont plus bénéfiques pour le corps et l’esprit qu’une bonne nuit de repos. En effet, le sommeil est essentiel à la santé physique et mentale. Le sommeil est étroitement lié au rythme circadien – l’un des quatre cycles biologiques de l’organisme. Ce cycle est chargé de dire à l’organisme quand dormir, se réveiller, et manger en fonction des cycles de lumière et d’obscurité. Presque tous les organismes vivants ont des rythmes circadiens : les plantes, les animaux, et même les micro-organismes15 !

Située dans le noyau suprachiasmatique de l’hypothalamus (lequel se trouve au centre du cerveau), l’horloge qui maintient le rythme circadien reçoit des signaux lumineux de la rétine de l’œil et transmet ces informations à différentes parties du cerveau. Une zone importante qui reçoit ces signaux est la glande pinéale, laquelle libère la mélatonine (l’hormone du sommeil). Ces signaux varient tout au long de la journée, ce qui signifie que le rythme circadien suit généralement le cycle du soleil. La nuit, notre système nerveux central reçoit des signaux indiquant que notre environnement est sombre. Cela envoie un message au cerveau, message qui l’incite à libérer de la mélatonine, ce qui nous rend somnolents. Le contraire se produit pendant la journée, car l’exposition à la lumière supprime la production de mélatonine16.

Vous avez du mal à dormir ou vous vous réveillez fatigué même après avoir dormi ? Il est presque certain que cela est lié à votre hygiène du sommeil. Lorsque vous entendez le mot hygiène, la première chose qui vous vient à l’esprit est peut-être l’hygiène bucco-dentaire (se brosser les dents et utiliser le fil dentaire) ou l’hygiène personnelle (prendre une douche, faire sa toilette, etc.). L’hygiène du sommeil, bien que différente, est tout aussi importante que ces autres pratiques quotidiennes. L’hygiène du sommeil est une autre façon de décrire les habitudes de sommeil, c’est-àdire les conditions que vous choisissez pour améliorer votre sommeil. Lorsque de bonnes habitudes sont mises en pratique de façon régulière, on s’endort plus rapidement, on reste endormi plus longtemps et on bénéficie d’un sommeil plus profond et plus réparateur17. Le sommeil jouant un rôle crucial dans le fonctionnement des êtres humains, le manque d’hygiène du sommeil peut entraîner une série de conséquences qui affectent le comportement, la mémoire, la gestion des émotions et la capacité d’apprentissage lorsqu’on est réveillé. Ces conséquences peuvent inclure un manque d’attention, de l’irritabilité, de l’hyperactivité ou de l’hypoactivité, un mauvais contrôle des impulsions, des troubles de la mémoire, des sautes d’humeur et, dans les cas extrêmes, des hallucinations18.

Que pouvez-vous faire pour mieux dormir et, par conséquent, pour que votre cerveau fonctionne mieux ? Voici quelques conseils pour améliorer votre santé et vos fonctions cognitives.

      1. Rappelez-vous que votre cycle de sommeil commence le matin.

    Levezvous tôt et exposez-vous au soleil de 15 à 20 minutes, sans écran solaire ni lunettes de soleil (évitez de regarder directement le soleil). Exposez-vous de nouveau au soleil dans l’après-midi, en portant le moins de vêtements possible (un short et un tee-shirt, par exemple). Cela permettra de « réinitialiser » votre système nerveux, de stimuler la production de vitamine D par votre corps, et de vous assurer que vous produisez des niveaux adéquats de mélatonine au bon moment

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      1. .

      2. Établissez un horaire de sommeil.

    Essayez de vous coucher et de vous réveiller à la même heure tous les jours, même le week-end. Cela aidera votre horloge biologique à devenir plus régulière et améliorera la qualité de votre repos.

      1. Créez une atmosphère propice au sommeil.

    Veillez à ce que votre chambre à coucher soit complètement obscure (si possible, éliminez même les lumières des appareils, des télés et des rallonges électriques), qu’elle soit bien ventilée (même en hiver), et que sa température se situe entre 15,6 et 20°C20.

      1. Limitez l’exposition aux appareils électroniques au moins deux à trois heures avant le coucher.

    La lumière bleue émise par les cellulaires, les tablettes et les ordis peut interférer avec la production de mélatonine, même si vous utilisez un filtre pour ce type de lumière

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      1. .

      2. Limitez les siestes en nombre et en durée.

    Si vous ressentez le besoin de faire une sieste, limitez-la à 20 ou 30 minutes. Les longues siestes, ou celles qui sont faites en fin de journée, peuvent interférer avec le sommeil nocturne et ne remplacent pas les heures manquées pendant la nuit.

      1. Rappelez-vous que la qualité de votre repos est aussi importante que le nombre d’heures de sommeil.

    La National Sleep Foundation recommande aux jeunes adultes et aux adultes de dormir entre sept et neuf heures par jour

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    1. , commençant idéalement entre 22 et 23 heures

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    1. . Organisez votre semaine de manière à pouvoir éteindre les lumières avant 22 heures et à vous mettre au lit à une heure raisonnable afin de donner à votre cerveau (et à votre corps) le repos dont il a besoin

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    .

Voilà ! Vous connaissez maintenant la réalité de la santé mentale, du repos et de l’utilisation des écrans. Vous connaissez l’impact d’un manque d’hygiène du sommeil sur votre cerveau, et vous êtes informé des recommandations faites par ceux qui étudient le cerveau. Un nouveau défi vous est lancé : à partir d’aujourd’hui, vous pouvez faire des choix concernant votre santé mentale en vous basant sur des preuves issues de la recherche, et non sur des opinions ou des habitudes personnelles.

Et n’oubliez pas : si à un moment donné vous pensez que vous en êtes incapables – que vous n’avez pas la motivation ou la volonté de commencer à changer vos habitudes – rappelez-vous cette promesse de la Parole de Dieu : « Car ce n’est pas un esprit de peur que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de maîtrise de soi. » (2 Tm 1.7, TOB)

Cynthia Hurtado-Müller Titulaire d’un master en neuropsychologie de l’université d’Alcalá, en Espagne, enseigne dans plusieurs universités de l’Amérique latine, est consultante en neurosciences appliquées et a fondé la plateforme Neurofy. Son courriel : neurofyok@gmail.com.

Citation recommandée

HURTADO-MüLLER Cynthia, « Écrans, hygiène du sommeil et santé mentale: Trouver l’équilibre à l’ère du numérique », Dialogue 36 (2024/1), p. 5-9

NOTES ET RÉFÉRENCES

  1. Collaborateurs pour les troubles mentaux de la COVID-19, « Global Prevalence and Burden of Depressive and Anxiety Disorders in 204 Countries and Territories in 2020 Due to the COVID-19 Pandemic », The Lancet 398:10312, 2021, P1700–P1712. https://doi.org/10.1016/ S0140-6736(21)02143- ; Vasiliki Yotsidi et al., « Mental Distress and Well-being of University Students Amid COVID-19 Pandemic: Findings From an Online Integrative Intervention for Psychology Trainees », Frontiers in Psychology 14, 2023, 1171225. https://doi.org/10.3389/fpsyg.2023.1171225.
  2. Manuel Reiriz et al., « Impact of COVID-19 Confinement on Mental Health in Youth and Vulnerable Populations: An Extensive Narrative Review », Sustainability 15:4, 2023, 3,087. https://doi.org/10.3390/su15043087 ; Ronja Kleine et al., « Impact of the COVID-19 Pandemic on Young People With and Without Pre-Existing Mental Health Problems », Scientific Reports 13: 6111, 14 avril 2023, https://doi.org/10.1038/s41598-023-32918-5.
  3. Sarah Ketchen Lipson et al., « Trends in College Student Mental Health and Help-Seeking by Race/Ethnicity: Findings From the National Healthy Minds Study, 2013–2021 », Journal of Affective Disorders 306, juin 2022, p. 138-147, http://doi.org/10.1016/j.jad.2022.03.038; Vasiliki Yotsidi et al., « Mental Distress and Wellbeing of University Students Amid COVID-19 Pandemic: Findings From an Online Integrative Intervention for Psychology Trainees », Frontiers in Psychology 14, 12 juillet 2023, 1171225, https://doi.org/10.3389/fpsyg.2023.1171225; Jason Bantjes, Xanthe Hunt, et Dan J. Stein, « Anxious, Depressed, and Suicidal: Crisis Narratives in University Student Mental Health and the Need for a Balanced Approach to Student Wellness », International Journal of Environmental Research and Public Health 20:6, 2023, 4859, https://doi.org/10.3390/ijerph20064859.
  4. American College Health Association, National College Health Assessment III, Undergraduate Student Reference Executive Study, printemps 2022, https://www.acha.org/documents/ncha/ NCHA-III_SPRING_2022_UNDERGRAD_REFERENCE_GROUP_ EXECUTIVE_SUMMARY.pdf.
  5. Daniel Eisenberg et al., The Healthy Minds Study: National Report 2021–2022, The Healthy Minds Network, 2022, https://healthymindsnetwork.org/wp-content/uploads/2023/03/HMS_ national_print-6-1.pdf; National Center on Safe Supportive Environments, « Student Mental Health Worsens, but More Are Seeking Help », 17 mars 2023), https://safesupportivelearning. ed.gov/news/student-mental-health-worsens-more-areseeking-help#:~:text=In%20the%20annual%20survey%2C%20 which,the%20survey’s%2015%2Dyear%20history ; University of Michigan School of Public Health, « College Students’ Anxiety, Depression Higher Than Ever, but So Are Efforts to Receive Care », 9 mars 2023, https://sph.umich.edu/news/2023posts/ college-students-anxiety-depression-higher-than-ever-but-soare-efforts-to-receive-care.html.
  6. Gallup, Public Sector/Lumina Foundation, « Stressed Out and Stopping Out: The Mental Health Crisis in Higher Education », 2023, https://www.gallup.com/analytics/468986/state-ofhigher-education.aspx, donnée recueillie en automne 2022.
  7. Stephen P. Becker et al., « Sleep in a Large, Multi-university Sample of College Students: Sleep Problem Prevalence, Sex Differences, and Mental Health Correlates », Sleep Health, 4:2, avril 2018, p. 174–181, https://doi.org/10.1016/j.sleh.2018.01.001.
  8. Kana Okano et al., « Sleep Quality, Duration, and Consistency Are Associated With Better Academic Performance in College Students », NPJ Science of Learning 16, 2019, https://doi. org/10.1038/s41539-019-0055-z.
  9. Jennifer Vilchez-Cornejo et al., « Salud mental y calidad de sueño en estudiantes de ocho facultades de medicina humana del Perú [Mental Health and Sleep Quality in Students From Eight Faculties of Human Medicine in Peru] », Revista chilena de neuro-psiquiatría [Chilean Journal of Neuro-Psychiatry], 54:4, décembre 2016, p. 272-281, https://www.scielo.cl/scielo. php?script=sci_arttext&pid=S0717-92272016000400002&lng= en&nrm=iso&tlng=en.
  10. Sunniva Torsvik et al., « Prevalence of Insomnia and Hypnotic Use in Norwegian Patients Visiting Their General Practitioner », Family Practice, 40:2, avril 2023, p. 352-359, https://doi.org/10.1093/fampra/cmac103, étude menée en 2020.
  11. Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Louis Segond 1910.
  12. Marc Dingman, Your Brain, Explained: What Neuroscience Reveals About Your Brain and Its Quirks, Londres, Nicholas Brealey Publishing, 2022 ; Stina Oftedal et al., « Changes in Physical Activity, Diet, Sleep, and Mental Well-Being When Starting University: A Qualitative Exploration of Australian Student Experiences », Journal of American College Health, 4 avril 2023, p. 1-10, https://doi.org/10.1080/07448481.2023.2 194426 ; J. Douglas Bremner et al., « Diet, Stress and Mental Health », Nutrients 12:8, 13 août 2020, 2428, https://doi.org/10.3390/nu12082428.
  13. R. A. I. Bethlehem et al., « Brain Charts for the Human Lifespan », Nature 604, 2022, p. 525-533. https://doi.org/10.1038/s41586-02204554-y.
  14. Ecler Jaqua et al., « The Impact of the Six Pillars of Lifestyle Medicine on Brain Health », Cureus, 15:2, 3 février 2023, e34605, https://doi.org/10.7759/cureus.34605; Zainab Alimoradi et al., « Binge-Watching and Mental Health Problems: A Systematic Review and Meta-Analysis », International Journal of Environmental Research and Public Health, 19:15, 6 août 2022, 9,707, https://doi.org/10.3390/ijerph19159707; Laura Ferreri et al., « Dopamine Modulates the Reward Experiences Elicited by Music », Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, 116:9, 22 janvier 2019, 3,793–3,798, https://doi.org/10.1073/pnas.1811878116; Luke Balcombe and Diego De Leo, « The Impact of YouTube on Loneliness and Mental Health », Informatics, 10:2, 20 avril 2023, p. 39, https://doi.org/10.3390/informatics10020039.
  15. National Institute of General Medical Sciences, « Circadian Rhythms », contenu révisé en septembre 2023, https://www.nigms.nih.gov/education/fact-sheets/Pages/circadian-rhythms.aspx.
  16. Clayton Vasey, Jennifer McBride, et Kayla Penta, « Circadian Rhythm Dysregulation and Restoration: The Role of Melatonin », Nutrients, 13:10, 2021, 3,480, https://doi.org/10.3390/nu13103480.
  17. Eric Suni et Nylong Vyas, « Mastering Sleep Hygiene: Your Path to Quality Sleep », Sleep Foundation, mis à jour le 8 décembre 2023, https://www.sleepfoundation.org/sleep-hygiene.
  18. Zahid Saghir et al., « The Amygdala, Sleep Debt, Sleep Deprivation, et the Emotion of Anger: A Possible Connection? », Cureus, 10:7, 2 juillet 2018, e2912, https://doi.org/10.7759/cureus.2912 ; Jennifer E. Ashton et al., « Sleep Deprivation Induces Fragmented Memory Loss », Learning & Memory 27, 2020, p. 130-135, https://doi.org/10.1101/lm.050757.119; Flavie Waters et al., « Severe Sleep Deprivation Causes Hallucinations and a Gradual Progression Toward Psychosis With Increasing Time Awake », Frontiers in Psychiatry 9, 9 juillet 2018, https://doi.org/10.3389/fpsyt.2018.00303 ; Charles M. Morin et al., « Insomnia, Anxiety, and Depression During the COVID-19 Pandemic: An International Collaborative Study », Sleep Medicine 87, novembre 2021, p. 38-45, https://doi.org/10.1016/j.sleep.2021.07.035.
  19. Andrew Huberman, Neural Network Newsletter, « Using Light for Health », 24 janvier 2023, http://hubermanlab.com/ newsletter/using-light-for-health ; Sneha Baxi Srivastavam, Vitamin D: Do We Need More Than Sunshine? », American Journal of Lifestyle Medicine, 15:4, juillet-août 2021, p. 397-401. https://doi.org/10.1177/15598276211005689.
  20. Suni et Vyas, « Mastering Sleep Hygiene: Your Path to Quality Sleep » ; Danielle Pacheco and Heather Wright, Sleep Foundation, « Best Temperature for Sleep », mis à jour le 8 novembre 2023, https://www.sleepfoundation.org/bedroomenvironment/best-temperature-for-sleep#:~:text=The%20 best%20room%20temperature%20for,for%20the%20most%20comfortable%20sleep.
  21. Rob Newsom et Abhinav Singh, « Blue Light: What It Is and How It Affects Sleep », Sleep Foundation, mis à jour le 12 janvier 2024, https://www.sleepfoundation.org/bedroomenvironment/blue-light.
  22. Max Hirshkowitz et al., « National Sleep Foundation’s Sleep Time Duration Recommendations: Methodology and Results Summary », Sleep Health, 1:1, mars 2015, p. 40-43, https://doi.org/10.1016/j.sleh.2014.12.010.
  23. Sharam Nikbakhtian et al., « Accelerometer-derived Sleep Onset Timing and Cardiovascular Disease Incidence: A UK Biobank Cohort Study,” European Heart Journal – Digital Health 2:4, décembre 2021, p. 658–666, https://doi.org/10.1093/ehjdh/ztab088.
  24. Mandy Erickson, Stanford Medicine Scope, « Setting Your Biological Clock, Reducing Stress While Sheltering in Place », 3 juillet 2020, https://scopeblog.stanford.edu/2020/06/03/setting-your-biological-clock-reducing-stress-while-shelteringin-place/.

Source: © Comité pour les étudiants et diplômés universitaires adventistes (CEDUA), 2014 – 2024   |   Confidentialité

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