Conseil sur la Nutrition et l’Alimentation: « SECTION XXIII Viandes (suite des protides)

Par Ellen G. White

Viandes (suite des protides)

Régime carné—une recrudescence du péché

(1864) Spiritual Gifts 4 :120, 121

  1. Dieu donna à nos premiers parents la nourriture qu’il avait choisie pour la race humaine. Il était contraire à son plan que la vie d’aucune de ses créatures fût enlevée. La mort ne devait pas entrer en Eden. Le fruit des arbres du jardin constituait la nourriture qui répondait aux besoins de l’homme. Ce n’est qu’après le déluge que Dieu donna à l’homme la permission de manger de la viande.

Tout ce qui aurait pu servir de subsistance à l’homme avait été détruit, c’est pourquoi Dieu permit à Noé de manger de la chair des animaux purs qu’il avait introduits dans l’arche. Mais la viande ne constituait pas pour l’homme l’aliment le plus sain.

Les hommes qui vivaient avant le déluge mangeaient des aliments carnés, et satisfaisaient leurs appétits jusqu’à ce que la coupe de leur iniquité fût pleine,       et Dieu purifia alors la terre de cette corruption morale par un déluge. Alors, la troisième malédiction déferla sur la terre. La première malédiction fut prononcée sur la postérité d’Adam et sur la terre comme conséquence de la désobéissance. La deuxième malédiction qui frappa la terre survint à la suite du meurtre d’Abel par Caïn. La troisième malédiction prononcée par Dieu, plus terrible encore que les autres, se déchaîna sur la terre par le déluge.

Après le déluge, les hommes se mirent à manger de la viande librement. Dieu vit que leurs vies s’étaient corrompues et qu’ils cherchaient à s’élever orgueilleusement contre leur Créateur et à obéir aux inclinations de leurs cœurs. Il leur permit alors de se nourrir de viande en vue de raccourcir leur existence de pécheurs. Très tôt après le déluge, la race humaine fut frappée par la dégénérescence à la fois dans sa taille et dans la durée de sa vie.

La dépravation antédiluvienne

(1865) H. to L., ch. 1 :52

  1. Les antédiluviens étaient intempérants dans le manger et dans le boire. Ils désiraient se nourrir d’aliments carnés bien que Dieu ne leur eût pas donné la permission de manger de la viande. Ils mangeaient et buvaient exagérément, et donnaient libre cours à leurs appétits dépravés. Ils se livraient à une abominable idolâtrie. Ils devinrent violents et féroces, et se corrompirent au point que Dieu se refusa de les supporter plus longtemps. La coupe de l’iniquité fut pleine, et Dieu purifia la terre de sa souillure morale par un déluge. Les hommes s’étant multipliés sur la face de la terre après le déluge, ils oublièrent Dieu et se livrèrent à la corruption devant L’intempérance sous toutes ses formes se développa dans une très grande mesure.

L’échec d’Israël et son déclin spirituel

(1905) R.S., 99, 100

  1. A l’origine, l’alimentation prescrite à l’homme ne comportait pas de viande. Ce n’est qu’après le déluge, alors que toute végétation était détruite, que l’homme reçut la permission d’en faire usage.

En assignant à Adam sa nourriture en Eden, Dieu lui indiquait le régime qui  lui convenait le mieux. Plus tard, il donna dans le désert une leçon semblable au peuple d’Israël. Lorsqu’il le fit sortir du pays d’Egypte, son dessein était d’en faire un peuple particulier. Pour que celui-ci fût en exemple et en bénédiction au monde, il lui fournit l’aliment le mieux adapté au but à atteindre : non pas la viande, mais la manne, le “pain du ciel”. C’est à cause des regrets des Israélites à l’égard des “potées de viande” d’Egypte, et de leurs murmures, que la nourriture animale leur fut accordée. Mais pour très peu de temps seulement, car son usage amena parmi eux la maladie et la mort. Cependant, l’alimentation non carnée ne fut jamais acceptée de bon cœur. Elle continua à provoquer des plaintes, ouvertes ou cachées, et ne fut pas maintenue de façon permanente.

Une fois en Canaan, les Israélites reçurent la permission de manger de la viande, mais avec des restrictions pour en diminuer les conséquences fâcheuses. Le porc fut interdit ainsi que d’autres mammifères, oiseaux et poissons, déclarés impurs. La graisse et le sang furent aussi strictement défendus.

Les bêtes dont il était permis de consommer la chair devaient être saines. Aucun animal déchiré, aucun animal ayant péri de mort naturelle ou qui n’avait pas été vidé entièrement de son sang ne pouvait servir de nourriture.

En s’écartant des directives divines touchant leur manière de se nourrir, les Israélites s’exposèrent à de sérieux préjudices. Ayant désiré une alimentation carnée, ils durent en subir les conséquences. Ils ne parvinrent pas au caractère idéal que Dieu leur avait proposé, et n’accomplirent pas ses desseins. Le Seigneur “accorda ce qu’ils demandaient ; puis il envoya le dépérissement dans leur corps”. Psaumes 106 :15. Ils firent passer les choses terrestres avant les choses spirituelles, et n’arrivèrent pas à la prééminence sacrée que Dieu voulait leur accorder.

Un régime non carné modifie les dispositions mentales

MS, 38, 1898

  1. Le Seigneur déclara d’une façon précise à son peuple qu’il recevrait les plus riches bénédictions s’il observait ses commandements et acceptait d’être un peuple Par Moïse, il l’exhorta dans le désert, insistant sur le fait que la santé lui serait accordée en récompense à son obéissance. L’état mental dépend largement de la santé du corps, et spécialement de la condition des organes digestifs. En principe, le Seigneur n’accorda pas un régime carné à son peuple dans le désert, parce qu’il savait qu’un tel régime amènerait la maladie et créerait un état d’insubordination. En vue d’améliorer les dispositions mentales et de permettre aux plus hautes facultés spirituelles de s’exercer, il écarta le régime carné, et lui donna le pain des anges, la manne du ciel.

La révolte et sa punition

(1864) Spiritual Gifts 4 :15-18

  1. Dieu continuait à nourrir les Israélites avec le pain descendu du ciel ; mais ils n’étaient pas satisfaits. Leurs appétits dépravés réclamaient de la viande, que Dieu, dans sa sagesse, avait presque complètement écartée du régime. Satan, l’auteur de toute maladie et de toute misère, s’attaquera au peuple de Dieu dans   le domaine où il peut espérer obtenir les meilleurs résultats. A partir de sa tentative fructueuse auprès d’Eve, lorsqu’il l’amena à manger du fruit défendu, il a exercé son contrôle sur l’appétit des êtres humains. En l’occurrence, il s’adressa d’abord aux Egyptiens croyants qui faisaient partie de la foule des Israélites en les poussant à murmurer. Ils ne se contentaient pas de la nourriture saine que Dieu leur avait réservée. Leurs appétits dépravés aspiraient à un régime plus varié, en particulier à des aliments carnés.

Ces murmures gagnèrent bientôt la grande majorité du peuple d’Israël. D’emblée, Dieu refusa de satisfaire leurs convoitises, il fit descendre ses jugements sur eux, et la foudre consuma les plus coupables. Loin d’inciter le peuple à s’humilier, ce châtiment le porta à redoubler ses murmures. Lorsque Moïse entendit le peuple se lamenter et pleurer, il fut très mécontent. Il exposa toute la situation à Dieu, en insistant sur l’esprit d’insubordination des Israélites, et sur l’inconfortable position dans laquelle Dieu lui-même l’avait placé face au peuple—celle d’un père nourricier, qui devait partager les souffrances du peuple jusqu’à les faire siennes. …

L’Eternel demanda à Moïse de rassembler soixante-dix hommes des anciens d’Israël, de ceux qu’il connaissait comme anciens du peuple. Ils ne devaient pas se distinguer uniquement par l’âge, mais surtout par la dignité, par le discernement et par l’expérience, ce qui les qualifiait pour être des juges, des officiers. “Amène-les à la tente d’assignation, et qu’ils s’y présentent avec toi. Je descendrai, et là je te parlerai ; je prendrai de l’esprit qui est sur toi, et je le mettrai sur eux, afin qu’ils portent avec toi la charge du peuple, et que tu ne la portes pas à toi seul.

”Tu diras au peuple : Sanctifiez-vous pour demain, et vous mangerez de la viande, puisque vous avez pleuré aux oreilles de l’Eternel, en disant : Qui nous fera manger de la viande ? Car nous étions bien en Egypte. L’Eternel vous donnera de la viande, et vous en mangerez. Vous en mangerez, non pas un jour, ni deux jours, ni cinq jours, ni dix jours, ni vingt jours, mais un mois entier, jusqu’à ce qu’elle vous sorte par les narines et que vous en ayez du dégoût, parce que vous avez rejeté l’Eternel qui est au milieu de vous, et parce que vous avez pleuré devant lui, en disant : Pourquoi donc sommes-nous sortis d’Egypte ?

”Moïse dit : Six cent mille hommes de pied forment le peuple au milieu duquel je suis, et tu dis : Je leur donnerai *de la viande, et ils en mangeront un mois entier ! Egorgerat-on pour eux des brebis et des bœufs, en sorte qu’ils en aient assez ? ou rassemblera-t-on pour eux tous les poissons de la mer, en sorte qu’ils en aient assez ? L’Eternel répondit à Moïse : La main de l’Eternel serait-elle trop courte ? Tu verras maintenant si ce que je t’ai dit arrivera ou non. …

”L’Eternel fit souffler de la mer un vent, qui amena des cailles, et les répandit sur le camp, environ une journée de chemin d’un côté et environ une journée de chemin de l’autre côté, autour du camp. Il y en avait près de deux coudées au-dessus de la surface de la terre. Pendant tout ce jour et toute la nuit, et pendant toute la journée du lendemain, le peuple se leva et ramassa les cailles ; celui qui en avait ramassé le moins en avait dix homers. Ils les étendirent pour eux autour du camp. Comme    la chair était encore entre leurs dents, sans être mâchée, la colère de l’Eternel s’enflamma contre le peuple, et l’Eternel frappa le peuple d’une très grande plaie.” Nombres 11 :16-35.

Dans cet exemple, c’est pour répondre au souhait du peuple que le Seigneur lui accorda ce qui ne pouvait contribuer à son bien. Le peuple s’était élevé contre Moïse et contre Dieu par des murmures séditieux, du fait qu’ils ne recevaient pas les choses mêmes dont la possession leur ferait du mal. Leurs appétits dépravés les dominaient, et Dieu leur donna de la viande, conformément à leur désir, mais en leur faisant supporter les douloureuses conséquences de la satisfaction de leurs convoitises.  Beaucoup de gens succombèrent à des fièvres intenses. Ceux qui s’étaient rendus coupables en murmurant furent frappés dès qu’ils se mirent à manger la viande qu’ils avaient convoitée. S’ils avaient accepté la nourriture que Dieu avait préparée pour eux, et s’étaient montrés satisfaits et reconnaissants pour ce régime dont ils pouvaient user librement, ils n’auraient pas perdu la faveur de Dieu, et n’auraient pas été punis, et, pour un grand nombre d’entre eux, exterminés, en conséquence de leurs murmures séditieux.

Le plan de Dieu pour Israël

(1890) Christian Temperance and Bible Hygiene, 118, 119

  1. Lorsque Dieu fit sortir les enfants d’Israël du pays d’Egypte, son intention était de les établir dans le pays de Canaan comme un peuple pur, heureux et sain. Considérons les moyens dont il s’est servi pour parvenir à ses Il les soumit à une discipline qui, joyeusement acceptée, eût assuré leur bonheur aussi bien que celui de leur postérité. Il les priva presque totalement de viande. Peu avant leur arrivée au Sinaï, en réponse à leurs murmures, il leur avait procuré de la viande, mais pour un jour seulement. Il lui eût été aussi facile de leur donner de la viande que de la manne, mais c’est pour le bien du peuple que Dieu lui refusa la viande. Il désirait donner à son peuple une nourriture mieux adaptée aux besoins de l’organisme que celle à laquelle plusieurs s’étaient habitués en Egypte. L’appétit perverti devait être ramené à un état normal, afin que chacun pût trouver une saveur agréable aux aliments qui avaient été donnés à l’homme à l’origine,—les fruits de la terre, que Dieu avait accordés à Adam et à Eve dans le jardin d’Eden.

Si les enfants d’Israël avaient consenti à surmonter leur appétit, conformément aux restrictions indiquées par Dieu, la faiblesse et la maladie eussent été inconnues parmi eux. Leur descendance eut possédé une grande vigueur physique et mentale. Ils fussent parvenus à une perception claire de la vérité et du devoir, à un jugement sain et à un discernement aigu. Mais ce n’est qu’à regret que le peuple se soumettait au Seigneur, aussi n’atteignit-il pas l’idéal qui lui avait été proposé, et se priva-t-il des bénédictions qui étaient à sa portée. Il murmura au sujet des restrictions que Dieu imposait à son appétit, et se prit à regretter les viandes d’Egypte. Dieu lui accorda la viande qu’il convoitait, mais il en résulta pour lui une malédiction.

“Pour notre instruction”

1 Corinthiens 10 :6, 11

  1. “Ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont” “Ces choses leur sont arrivées pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles.”

(1873) Testimonies for the Church 3 :171, 172

  1. En général, les membres de l’église de Battle Creek n’ont pas soutenu l’Institution par leur Ils n’ont pas honoré la lumière de la réforme sanitaire en la faisant resplendir dans leurs propres familles. La maladie qui s’est abattue sur plusieurs familles à Battle Creek n’aurait jamais dû s’y manifester s’ils avaient suivi la lumière que Dieu leur avait donnée. Comme les anciens Israélites, ils ont méprisé la lumière et, comme eux, ils n’ont pas vu la nécessité de restreindre leur appétit. Les enfants d’Israël voulaient de la viande et déclaraient, comme beaucoup de gens le font encore de nos jours : Nous mourrons si nous n’avons pas de viande. Dieu donna de la viande à Israël en révolte, mais sa malédiction l’accompagnait. Des milliers d’entre eux moururent alors que cette viande était encore entre leurs dents. Nous avons l’exemple de l’ancien Israël, et l’on nous met en garde de ne pas agir comme ils l’ont fait. L’histoire de leur incrédulité et de leur rébellion nous est rapportée pour nous servir d’avertissement afin que nous ne suivions pas leur exemple en murmurant contre les exigences de Dieu. Comment pouvons-nous être si indifférents, choisissant notre propre voie, marchant selon la convoitise des yeux, et nous éloignant toujours plus de Dieu, ainsi que le firent les Hébreux ? C’est à cause de la dureté de leur cœur et de leur incrédulité coupable que Dieu ne peut accomplir de grandes choses pour ses enfants.

Dieu ne fait acception de personnes. Mais, dans toutes les générations, ceux qui craignent le Seigneur et agissent avec justice sont agréés par lui ; tandis que ceux qui murmurent, qui doutent et se révoltent n’obtiennent ni sa grâce, ni les bénédictions promises à ceux qui aiment la vérité et qui y marchent. Ceux qui ont la lumière et ne la suivent pas, mais méprisent les exigences de Dieu, verront leurs bénédictions se changer en malédictions, et leur grâce en jugement. Dieu aurait voulu que nous apprissions l’humilité et l’obéissance par la lecture de l’histoire de l’ancien Israël, qui fut son peuple élu et mis à part, mais qui fut aussi l’agent de sa propre destruction, parce qu’il avait suivi sa propre voie.

(1900) Testimonies for the Church 6 :372 647. Nos habitudes dans le manger et dans le boire montrent si nous sommes du monde ou si nous faisons partie de ceux que le Seigneur, par sa vérité claire et puissante, a séparés du monde. Il s’agit d’un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres. Dieu a parlé dans sa Parole. Dans l’histoire de Daniel et de ses trois compagnons se trouvent des sermons sur la réforme sanitaire. Dieu a aussi parlé dans l’histoire des enfants d’Israël, qu’il a cherché, pour leur bien, à priver de viande. Il les a nourris du pain du ciel, “du pain des grands”. Mais ils ont complaisamment servi leurs appétits charnels ; et plus ils pensaient aux potées de viande d’Egypte, plus ils détestaient la nourriture que Dieu leur donnait pour les maintenir en santé physique, mentale et morale. En désirant les potées de viande, ils faisaient exactement ce que font encore aujourd’hui un grand nombre de personnes. [D’autres déclarations sur l’usage de la viande par les antédiluviens et les Israélites—231, 233]

Revenir au régime originel

Christian Temperance and Bible Hygiene, 119 (1890) Counsels on Health, 450

  1. Il m’a été montré à maintes reprises que Dieu cherche à nous ramener, étape par étape, à son dessein originel, à savoir que l’homme doit se nourrir des produits naturels de la terre.

MS, 115, 1903

  1. Notre régime devrait être composé de légumes, de fruits et de céréales. Pas un seul morceau de viande ne devrait entrer dans nos L’usage de la viande est contre nature. Nous devons revenir au dessein originel de Dieu à la création de l’homme.

(1905) R.S., 103, 104

  1. Le temps n’est-il pas venu où chacun devrait se passer de viande ? Comment ceux qui aspirent à la pureté et à la sainteté, afin de vivre un jour en la compagnie des anges du ciel, peuvent-ils continuer à se nourrir d’un aliment qui exerce sur l’esprit et sur le corps un effet aussi pernicieux ? Comment peuvent-ils ôter la vie à des créatures de Dieu pour se délecter de leur chair ? Qu’ils reviennent plutôt aux aliments sains et délicieux donnés à nos premiers parents, qu’ils pratiquent la compassion envers les animaux que le Seigneur a créés et placés sous la domination de l’homme, et qu’ils enseignent à leurs enfants à faire de même.

Préparation pour la translation

(1890) Christian Temperance and Bible Hygiene, 119

  1. Parmi ceux qui attendent le retour du Seigneur, l’usage de la viande sera délaissé ; la viande cessera de faire partie de leur régime. Nous ne devrions pas perdre de vue ce but, et nous devrions nous efforcer d’y atteindre. Je ne crois pas qu’en faisant usage de viande nous agissions conformément à la lumière que Dieu a jugé à propos de faire briller sur notre Tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, travaillent dans nos institutions médicales devraient s’habituer à se nourrir uniquement de fruits, de céréales et de légumes. Si, dans ces choses, nous nous inspirons de bons principes ; si, en tant que chrétiens et réformateurs, nous éduquons notre goût et conformons notre régime alimentaire aux directions divines, nous exercerons sur notre entourage une influence qui sera agréable à Dieu.

Christian Temperance and Bible Hygiene, 48 (1890) Counsels on Health, 116

  1. Le but principal de l’homme n’est pas de satisfaire son appétit. Il y a des besoins physiques qu’il faut considérer, mais est-ce une raison pour que l’homme se laisse gouverner par l’appétit ? Ceux qui recherchent la sainteté et la pureté afin d’être introduits un jour dans la société des anges du ciel, continueront-ils à ôter la vie des créatures de Dieu pour se délecter de leur chair ? D’après ce que Dieu m’a révélé, cet état de choses doit changer, car le peuple particulier de Dieu doit pratiquer la tempérance en toutes choses.

(1909) Témoignages pour l’Église 3 :422

  1. Tous ceux qui ont compris les dangers de l’usage de la viande, du thé et du café, ainsi que d’aliments trop riches ou préparés d’une mauvaise manière, et qui sont décidés à contracter une alliance avec Dieu par le sacrifice, banniront de leur régime tout ce qu’ils savent être antihygiénique. Dieu exige que les appétits soient purifiés, et que l’on renonce à ce qui peut nuire à la santé. C’est ainsi que nous pourrons être à ses yeux un peuple parfait.

MS, 71, 1908

  1. C’est pour son bien que le Seigneur conseille à l’Eglise du reste d’écarter l’usage de la viande, du thé, du café et d’autres aliments Il existe une foule d’autres choses, qui sont à la fois appétissantes et saines, qui nous permettent d’être nourris.

Une sainteté qui rend parfait

[The Review and Herald, 27 mai 1902] Counsels on Health, 575, 576

  1. On devrait constater des réformes plus grandes parmi la communauté qui prétend attendre le prochain avènement du Christ. La réforme sanitaire doit  accomplir au sein de notre communauté une  œuvre  qui  n’a  pas  encore  été  Parmi tous ceux qui devraient être attentifs aux dangers de l’usage de la viande, il y en a beaucoup qui en consomment encore, exposant ainsi leur santé physique, mentale et spirituelle. Plusieurs qui, à l’heure actuelle, ne sont qu’à moitié convaincus au sujet de la consommation de la viande, s’éloigneront du peuple de Dieu et cesseront de marcher dans la même voie.

Dans toute notre activité, nous devons obéir aux lois que Dieu nous a données, afin que les énergies physiques et spirituelles puissent collaborer harmonieusement. Des hommes peuvent avoir une apparence de piété, ils peuvent même prêcher l’Evangile, et cependant n’être ni purs ni sanctifiés. Les prédicateurs devraient pratiquer une tempérance stricte dans le manger et le boire, de peur de s’engager dans des sentiers tortueux et de détourner les boiteux, les faibles dans la foi, de la vraie voie. Si, tout en proclamant le message le plus solennel et le plus important que Dieu ait jamais confié, des hommes combattent la vérité par de mauvaises habitudes dans le manger et le boire, ils enlèvent toute force au message qu’ils prêchent.

Ceux qui s’adonnent à la viande, au thé et à la gloutonnerie sèment pour récolter la souffrance et la mort. Une nourriture malsaine fortifie les appétits qui font la guerre à l’âme, et développe les basses inclinations. Le régime carné mène à l’animalité, amoindrit les facultés spirituelles et affaiblit la raison au point de la rendre incapable de discerner la vérité.

La Parole de Dieu nous avertit clairement qu’à moins de nous abstenir des convoitises charnelles, notre nature physique entrera en conflit avec notre nature spirituelle. La gloutonnerie s’oppose à la santé et à la paix. Il s’établit ainsi un combat chez l’homme entre ses facultés supérieures et ses facultés inférieures. Les basses inclinations, lorsqu’elles sont fortes et actives, oppriment l’âme. Les intérêts supérieurs de l’être sont mis en péril par l’entretien d’appétits que le ciel ne peut approuver.

Lettre 48, 1902

  1. Ceux qui prétendent croire à la vérité doivent tenir en bride les énergies du corps et de l’esprit, afin que Dieu et sa cause ne soient jamais déshonorés par leurs paroles ou par leurs Les habitudes et les façons de faire doivent être soumises à la volonté de Dieu. Nous devons accorder une attention toute particulière à notre régime. Il m’a été clairement présenté que les enfants de Dieu devaient refuser fermement de manger de la viande. Dieu aurait-il rappelé à son peuple pendant trente ans qu’il devait abandonner l’usage de la viande s’il voulait avoir un sang pur et un esprit clair, si ce n’était pas pour le rendre attentif à ce message ? L’usage de la viande renforce la nature animale et affaiblit la nature spirituelle.

(1905) R.S., 102

  1. Les méfaits de la viande ne sont pas moindres au point de vue moral que physique. Tout ce qui nuit au corps nuit également à l’esprit et à l’âme. Pensez à la cruauté envers les animaux qu’implique l’usage de la viande, à ses effets sur ceux qui l’infligent et sur ceux qui en sont témoins. Qu’advient-il de la tendresse que nous devrions avoir pour ces créatures de Dieu ?

MS, 22, 1887

  1. La consommation régulière de la chair d’animaux morts a eu une influence affaiblissante sur la constitution morale aussi bien que physique. Si l’on pouvait remonter de l’effet à la cause, on s’apercevrait que les différentes manifestations de la maladie ont pour origine la consommation de viande.

Rapport de l’Union du Pacifique, 9 octobre 1902

  1. Ceux qui mangent de la viande méprisent tous les avertissements que Dieu nous a donnés sur cette question. Ils n’ont pas la preuve qu’ils marchent sur un chemin sûr. Ils n’ont pas la moindre excuse pour consommer de la chair d’animaux morts. La malédiction de Dieu repose sur la création animale. La plupart du temps, la viande consommée se gâte dans l’estomac et engendre la maladie. Cancers, tumeurs et maladies pulmonaires sont souvent causés par l’usage de la viande.

MS, 3, 1897

  1. Oh ! si chacun pouvait discerner ces choses telles qu’elles m’ont été présentées, ceux qui sont maintenant si négligents, si indifférents en ce qui concerne l’élaboration de leur caractère, et qui demandent l’indulgence pour un régime carné, n’ouvriraient jamais la bouche afin de justifier leur appétit pour la chair d’animaux morts. Un tel régime contamine le sang qui coule dans leurs veines, et stimule les passions charnelles les plus basses. Il obnubile une perception aiguë et la vigueur de la pensée en ce qui concerne la notion de Dieu et de la vérité, et la connaissance de soi.

L’usage de la viande est particulièrement dangereux aujourd’hui

(1905) R.S., 101

  1. La viande n’a jamais été le meilleur aliment, mais elle est doublement sujette à caution depuis que la maladie chez les animaux est devenue si fréquente.

(1902) Témoignages pour l’Église 3 :152

  1. Les animaux deviennent de plus en plus malades, et avant longtemps la viande sera mise de côté par beaucoup de gens autres que les Adventistes du Septième Des aliments sains et nourrissants doivent être préparés de telle manière que l’on n’ait plus besoin de manger de la viande.

MS, 133, 1902

  1. Quand ceux qui connaissent la vérité prendront-ils position en faveur des sages principes pour le temps et pour l’éternité ? Quand seront-ils sincères à l’égard des principes de la réforme sanitaire ? Quand apprendront-ils qu’il est dangereux de consommer de la viande ? J’ai reçu l’ordre de dire que s’il y eut un temps où l’on pouvait manger de la viande sans danger, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Rapport de l’Assemblée de l’Union (Australasie), 28 juillet 1899

  1. Il m’a été révélé qu’avant bien longtemps nous devrons renoncer à toute nourriture animale. Nous devrons même écarter le lait. La maladie se répand La malédiction divine frappe la terre, provoquée par le péché de l’homme. Les habitudes et les façons de faire des hommes ont amené la terre à une telle condition que la famille humaine doit substituer au régime carné un régime tout différent. La viande ne nous est pas du tout indispensable. Dieu peut nous offrir une nourriture tout autre.

(1870) Testimonies for the Church 2 :404, 405

  1. Si vous pouviez savoir quelle est au juste la viande que vous mangez, si vous pouviez voir vivants les animaux desquels on prélève la chair lorsqu’ils sont morts, vous vous détourneriez avec dégoût de vos plats de viande. La plupart des animaux dont vous consommez la chair sont tellement malades que si on ne les tuait pas, ils mourraient d’eux-mêmes ; mais, tandis qu’il leur reste encore le moindre souffle de vie, on les tue et on les vend sur le marché. Vous introduisez directement dans votre organisme des humeurs et des poisons de la pire espèce, et vous ne vous en rendez pas compte.

Les effets que produisent les souffrances des animaux

(1905) R.S., 101

  1. Il arrive fréquemment que le propriétaire d’animaux malades, craignant de les perdre s’il les garde plus longtemps, les conduise au marché où ils sont vendus pour la C’est parfois le moyen employé pour engraisser ces animaux qui les rend malades. Privés à la fois de lumière et d’air pur, respirant l’atmosphère empestée des étables, nourris peut-être d’aliments en décomposition, ils ne tardent pas à être contaminés dans tout leur organisme.

Souvent, les animaux sont amenés de loin au marché et souffrent le martyre avant d’y arriver. Pris dans de verts pâturages, ils sont entassés dans des wagons et privés d’eau et de nourriture pendant de longues heures. Enfiévrées, épuisées, ces pauvres bêtes sont conduites à la mort, et les hommes se régalent de leur cadavre.

(1864) Spiritual Gifts 4 :147, 148 667. Beaucoup de gens meurent de maladies causées uniquement par l’usage de la viande ; et cependant le monde ne semble pas être plus sage. Souvent les animaux sont tués après avoir parcouru une longue distance qui les sépare de l’abattoir. Leur sang s’est échauffé. Ils sont engraissés et ont été privés d’exercice, et, lorsqu’ils doivent voyager loin, ils sont épuisés et ivres de fatigue, et c’est dans ces conditions qu’ils sont tués pour être vendus. Leur sang est très enflammé, et ceux qui consomment leur chair mangent du poison. Certains n’en sont pas immédiatement affectés, tandis que d’autres en ressentent de vives souffrances et meurent de fièvre, du choléra ou de quelque autre maladie inconnue.

Enormément d’animaux sont vendus pour les marchés des villes en étant reconnus malades par ceux qui les ont vendus, et ceux qui les achètent ne l’ignorent pas toujours. Dans les grandes villes, tout particulièrement, cela se fait sur une grande échelle, et les mangeurs de viande ne savent pas qu’ils se nourrissent d’animaux malades.

Certains animaux emmenés vers l’abattoir semblent se rendre compte instinctivement de quoi il s’agit, et ils deviennent furieux et réellement enragés.  Ils sont tués dans cet état, et leur viande est livrée à la boucherie. Cette viande est du poison et elle produit, chez ceux qui la consomment, des crampes, des convulsions, l’apoplexie et une mort soudaine. Et cependant, la cause de toutes ces souffrances n’est pas attribuée à la viande.

Certains animaux sont traités d’une manière inhumaine tandis qu’ils sont emmenés à l’abattoir. Ils sont littéralement torturés, et après avoir enduré plusieurs heures de vives souffrances, ils sont égorgés. Des porcs ont été préparés pour        la boucherie alors qu’ils étaient atteints de certaines épizooties, et leur viande empoisonnée a provoqué l’apparition de maladies contagieuses, suivies d’une mortalité importante.

Le régime carné accroît les risques de maladie et de mort subite

(1868) Témoignages pour l’Église 1 :220 668. Les risques de maladies sont augmentés dix fois par l’usage de la viande.

Lettre 83, 1901

  1. Les médecins du monde ne peuvent expliquer le rapide accroissement des maladies qui frappent la famille humaine. Mais nous savons qu’une grande partie de cette souffrance est causée par la consommation de la viande.

(1896) E. from U.T., 8

  1. Les animaux sont malades, et en consommant leur chair, nous introduisons les germes de la maladie dans nos tissus et dans notre sang. Lorsque nous sommes soumis aux variations d’un climat malsain, ces germes sont encore plus actifs ; de même, lorsque nous sommes exposés aux épidémies et aux maladies contagieuses, notre organisme n’est pas dans les conditions requises pour résister à la maladie.

(1868) Testimonies for the Church 2 :61 671. Vous avez de la viande, mais ce n’est pas un bon aliment. Cette abondance de viande vous est préjudiciable. Si chacun de vous voulait revenir à un régime plus frugal, ce qui vous ferait perdre de douze à quinze kilos, vous seriez beaucoup moins exposés à la maladie. L’usage des aliments carnés a eu pour conséquence une mauvaise qualité du sang et des muscles. Vos différents systèmes sont enflammés, sur le point de tomber malades. Vous  pourriez être sujets à des attaques aiguës et  à une mort soudaine, parce que vous ne possédez pas une constitution assez forte pour narguer la maladie et y résister. Il viendra un temps où la force et la santé que vous vous flattez de posséder maintenant révéleront leurs points faibles.

Un sang impur

(1896) E. from U.T., 4

  1. L’Esprit de Dieu m’a pressée de faire remarquer à certains que leurs souffrances et leurs maladies étaient causées par leur mépris envers la lumière qui leur a été donnée au sujet de la réforme sanitaire. Je leur ai montré que leur régime carné, qu’ils supposaient être indispensable, n’était pas nécessaire, et que, comme ils sont faits de ce qu’ils mangent, cerveau, os et muscles étaient en mauvaise condition, parce qu’ils vivaient de la chair des animaux morts ; que leur sang avait été corrompu par ce régime malsain ; que la viande qu’ils mangeaient était impure, et que leur organisme tout entier était devenu grossier et corrompu.

(1870) Testimonies for the Church 2 :368

  1. La viande appauvrit le sang. Cuite avec des épices, accompagnée de cakes et de tartes, elle donne un sang de mauvaise qualité. Avec cette sorte de nourriture, l’organisme est trop lourdement chargé. Les pâtés d’émincé et les pickles fournissent également un sang de mauvaise qualité ; ils ne devraient jamais être introduits dans l’estomac. Une nourriture malsaine, mal préparée et consommée en quantité insuffisante, ne peut pas produire un sang de bonne qualité. Un régime carencé aboutit ainsi aux mêmes résultats que la viande et une alimentation trop riche.

(1896) E. from U.T., 7

  1. Les cancers et autres tumeurs, ainsi que tous les états inflammatoires, sont largement dus à la consommation de la viande.

D’après la lumière que Dieu m’a donnée, la prolifération des cancers et autres tumeurs a pour cause principale l’habitude de consommer de la viande.

Cancer, tuberculose, tumeurs

MS, 3, 1897

  1. Le régime carné pose un grand problème. Les êtres humains vivront-ils de la chair d’animaux morts ? La réponse, d’après la lumière que Dieu nous a donnée, est : Non, certainement Les institutions de la réforme sanitaire devraient éduquer les gens sur cette question. Les médecins qui prétendent comprendre le fonctionnement du corps humain ne devraient pas encourager leurs patients à se nourrir de  la  chair d’animaux morts. Ils devraient faire remarquer l’accroissement de la maladie dans le règne animal. Les rapports de ceux gui les examinent déclarent que très peu d’animaux sont parfaitement sains, et que l’habitude de manger largement     de la viande provoque des maladies de toutes sortes : cancers, tumeurs, scrofule, tuberculose, et bien d’autres affections semblables.

(1905) R.S., 101

  1. Ceux qui suivent un régime carné ne se rendent pas compte de ce qu’ils mangent. S’ils pouvaient voir l’animal vivant et connaître la qualité de sa chair, ils s’en détourneraient souvent avec dégoût. C’est en consommant de la viande, remplie de germes de la tuberculose et du cancer, que ces maladies, et d’autres également dangereuses, se contractent.

(1875) Testimonies for the Church 3 :563

  1. La table de beaucoup de mères chrétiennes est fournie continuellement d’une variété de plats qui irritent l’estomac et enfièvrent l’organisme. Dans certaines familles, la viande constitue la nourriture principale, et elle finit par charger le sang d’humeurs cancéreuses et scrofuleuses. Le corps de ces personnes est fait de ce qu’elles mangent, mais lorsque la souffrance et la maladie l’atteignent, elles les considèrent comme des afflictions envoyées par la Providence.

La viande amoindrit la vigueur mentale

Christian Temperance and Bible Hygiene, 47 (1890) Counsels on Health, 115

  1. Ceux qui font grand usage de nourriture carnée n’ont pas toujours le cerveau bien lucide, ni l’intelligence active, parce que l’usage de la viande tend à rendre les tissus impurs au détriment des facultés intellectuelles.

Bulletin de la Conférence Générale, 12 avril 1901

  1. Dieu veut que les facultés de perception de son peuple soient claires et capables d’une activité Mais si vous suivez un régime carné, vous ne pouvez vous attendre à ce que votre intelligence soit féconde. Les pensées doivent être purifiées ; alors seulement la bénédiction divine pourra reposer sur son peuple.

(1868) Témoignages pour l’Église 1 :219 680. Il est impossible d’avoir un esprit actif et une intelligence claire lorsqu’on consomme en toute liberté de la viande.

(1896) E. from U.T., 4

  1. On constate une alarmante léthargie en ce qui concerne la question du sensualisme inconscient. On a pris l’habitude de consommer de la viande. Or, celle-ci excite les passions inférieures de l’organisme humain.

(1896) E. from U.T., 7

  1. Un régime carné change les dispositions et renforce l’animalité. Nous sommes faits de ce que nous mangeons, et une large consommation de viande diminue l’activité intellectuelle. Les étudiants réussiraient beaucoup mieux dans leurs études s’ils  ne  touchaient  jamais  à  la    Lorsque  le  côté  animal  de la nature humaine est favorisé par la consommation de viande, les facultés intellectuelles diminuent dans la même proportion. Une vie spirituelle est plus facilement acquise et entretenue si la viande est écartée, car ce régime favorise l’activité intense des tendances à la sensualité, et affaiblit la nature morale et spirituelle. “La chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair.” Galates 5 :17.

La viande fortifie les passions inférieures

(1869) Témoignages pour l’Église 1 :298

  1. Si jamais il y eut une époque où le régime doit être le plus simple possible, c’est bien maintenant. On ne devrait pas donner de viande aux enfants, car c’est un excitant des passions les plus basses et une nourriture qui diminue la force morale.

MS, 50, 1904

  1. Il m’a été montré que l’usage des aliments carnés a une tendance à animaliser la nature, et à empêcher hommes et femmes de ressentir l’amour et la sympathie qu’ils devraient éprouver pour Nous sommes faits de ce que nous mangeons, et ceux dont le régime est composé en grande partie d’aliments carnés sont placés dans de telles conditions qu’ils permettent aux passions les plus basses de contrôler les plus nobles facultés de leur être. …

Nous n’indiquons pas une ligne précise pour le régime à suivre. Il y a de nombreuses catégories d’aliments sains. Mais nous disons que les aliments carnés ne constituent pas la nourriture la meilleure pour le peuple de Dieu. Ils animalisent l’être humain. Dans un pays tel que celui-ci, où les fruits, les céréales et les oléagineux poussent en abondance, comment quelqu’un pourrait-il penser qu’il doit manger la chair d’animaux morts ?

Lettre 200, 1903

  1. Si les choses étaient telles qu’elles doivent être dans les foyers qui composent nos églises, nous pourrions apporter un service deux fois plus important au Seigneur. La lumière que j’ai reçue me montre qu’un message plus résolu doit être donné au sujet de la réforme Ceux qui mangent de la viande renforcent leurs instincts les plus bas et préparent le chemin à la maladie qui fondra sur eux.

(1868) Testimonies for the Church 2 :60, 61

  1. Votre famille a consommé une grande quantité d’aliments carnés, et les passions animales ont été renforcées, tandis que les facultés intellectuelles ont été Nous sommes faits de ce que nous mangeons, et si nous cherchons notre subsistance surtout dans la chair d’animaux morts, nous partagerons leur nature. Vous avez favorisé les instincts les plus grossiers de votre nature, alors que les facultés les plus nobles ont été négligées.

Bulletin de la Conférence Générale, 12 avril 1901

  1. Nous souhaitons que la vérité de la Parole de Dieu prenne possession de chacun de vous avant la fin de cette session. Nous désirons que tous comprennent que la chair des animaux ne constitue pas pour eux la meilleure nourriture. Un tel régime entretient en eux et en leurs enfants les passions animales. Dieu nous demande d’instruire nos enfants afin qu’ils acquièrent de bonnes habitudes dans le manger, le travail et la façon de se vêtir. Il attend de nous que nous fassions tout ce qui est en notre pouvoir pour réparer le mécanisme abîmé.

[Effet de la viande et d’une nourriture substantielle sur les enfants—348, 350, 356, 357, 361, 578, 621, 711]

La manière la plus sûre

(1868) Témoignages pour l’Église 1 :220

  1. L’habitude de manger de la viande diminue les forces physiques, intellectuelles et morales. Elle introduit le déséquilibre dans l’organisme, obscurcit l’esprit et émousse le sens Nous vous assurons, cher frère et chère sœur, que la manière la plus sûre de conserver la santé tant morale que physique est d’écarter la viande.

La vraie cause méconnue

(1905) R.S., 102

  1. Les effets de l’usage de la viande peuvent ne pas apparaître immédiatement, mais ce n’est pas une preuve de la non-toxicité de l’alimentation carnée. Bien peu de personnes en arrivent à croire que la viande qu’ils ont consommée a vicié leur sang et causé leurs souffrances.

(1896) E. from U.T., 8

  1. Ce sujet m’a été présenté sous ses divers aspects. On ne se rend pas compte de la mortalité due à la consommation de viande ; si tel était le cas, nous n’entendrions plus les arguments et les excuses invoqués en faveur de la satisfaction de l’appétit pour les aliments carnés. Nous avons suffisamment de bons aliments à notre disposition sans avoir à mettre du cadavre sur nos tables pour composer le menu.

Christian Temperance and Bible Hygiene, 48 (1890) Counsels on Health, 115

  1. Bien des gens meurent de maladies causées uniquement par la viande, sans que ni eux-mêmes, ni les autres s’en doutent. Chez certains, les mauvais effets ne se font pas sentir immédiatement, mais cela ne prouve pas que la viande ne leur soit pas Elle agit sûrement sur l’organisme, mais sur le moment la victime n’en a pas conscience.

(1868) Testimonies for the Church 2 :61

  1. Pour justifier votre tendance à manger de la viande, vous n’avez cessé de répéter : “Quel que soit son degré de nocivité pour autrui, la viande n’est pas nuisible pour moi, car j’en ai consommé toute ma ” Mais vous ne savez pas dans quelle mesure vous auriez amélioré votre état de santé si vous aviez écarté de votre régime les aliments carnés.

Le porc tout spécialement condamné

(1868) Testimonies for the Church 2 :96

  1. Dieu vous a donné la lumière et la connaissance, que vous affirmez croire comme venant directement de lui, vous enseignant à vaincre l’appétit. Vous savez que l’usage de la viande de porc est expressément condamné par son commandement, donné non parce qu’il voulait tout spécialement manifester son autorité, mais parce que la viande de porc est nuisible pour tous ceux qui la consomment. Son usage rend le sang impur, de telle sorte que la scrofule et autres humeurs corrompent l’organisme, qui en souffrira dans son Ce sont les nerfs délicats et sensibles du cerveau qui seront principalement affaiblis et obnubilés, de telle manière que les choses sacrées ne seront plus discernées mais placées au même niveau que les choses les plus communes.

(1905) R.S., 101

  1. Les tissus du porc fourmillent de Dieu dit de cet animal : “Vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de [sa] chair, et vous ne toucherez pas [son] corps mort.” Deutéronome 14 :8. Ce commandement fut donné parce que la viande de porc est impropre à l’alimentation. Les porcs ont été créés pour nous débarrasser des immondices. Leur viande n’a jamais été destinée à servir de nourriture à l’homme.

(1865) H. to L., ch. 1 :58

  1. Le porc, bien qu’il soit un article courant de consommation, est un des aliments les plus nuisibles. Dieu n’a pas défendu aux Hébreux de manger la chair du porc uniquement pour leur manifester son autorité, mais parce que ce n’était pas un aliment convenant à la nourriture de l’homme. Elle remplit l’organisme de scrofule, et, spécialement dans les pays chauds, elle provoque la lèpre et toutes sortes de maladies. Son influence sous ce climat est beaucoup plus nuisible que sous un climat plus tempéré. Mais Dieu n’a jamais autorisé l’usage de la viande de porc dans aucune circonstance. Les païens mangeaient du porc, et les Américains en ont fait un important article d’alimentation. La viande de porc ne serait pas agréable au palais dans son état Elle est rendue plus appétissante par un assaisonnement très relevé, ce qui accroît la nocivité d’une chose déjà malsaine. La viande de porc plus que toute autre viande rend le sang impur. Ceux qui mangent beaucoup de porc ne peuvent que devenir malades. Ceux qui prennent beaucoup d’exercice physique au grand air ne ressentent pas autant les effets désastreux de l’usage du porc que ceux qui vivent plutôt à l’intérieur, dont les habitudes sont sédentaires et dont le travail est intellectuel.

Mais ce n’est pas la santé physique seulement qui est atteinte par l’usage du porc. L’esprit est affecté, et la finesse de la sensibilité est obnubilée par la consommation de cette nourriture grossière. Il est impossible que la chair de n’importe quelle créature soit saine lorsque la saleté est son élément naturel et lorsqu’elle se nourrit de toutes sortes de détritus. La chair du porc est composée de ce qu’il mange. Si l’être humain consomme sa viande, son sang et sa chair seront corrompus par les impuretés qu’elle leur transmettra.

L’usage du porc a produit la scrofule, la lèpre et les tumeurs cancéreuses. Il provoque aussi les souffrances les plus intenses de la race humaine.

[Attitude de Daniel à l’égard de la viande de porc—34]

La graisse et le sang des animaux

(1868) Testimonies for the Church 2 :61

  1. En tant que famille, vous êtes loin d’être exempts de maladie. Vous avez employé la graisse animale que Dieu, dans sa Parole, a expressément interdite : “C’est ici une loi perpétuelle pour vos descendants, dans tous les lieux où vous habiterez : vous ne mangerez ni graisse, ni ” Lévitique 3 :17. “Vous ne mangerez point de sang, ni d’oiseau, ni de bétail, dans tous les lieux où vous habiterez. Celui qui mangera du sang d’une espèce quelconque, celui-là sera retranché de son peuple.” Lévitique 7 :26, 27.

Lettre 102, 1896

  1. La viande est servie cuite dans la graisse parce que, sous cette forme, elle satisfait le goût perverti. Le sang et la graisse des animaux sont considérés comme des mets de luxe. Mais le Seigneur a tout spécialement interdit leur usage. Pourquoi ? Parce que leur consommation provoquerait une circulation de sang malsain dans l’organisme humain. Le mépris envers ces instructions spéciales de Dieu a créé de nombreuses difficultés et entraîné de graves maladies pour les êtres     S’ils introduisent dans leur corps ce qui ne peut produire un sang et une chair de bonne qualité, ils devront supporter la conséquence de leur mépris de la Parole de Dieu.

Les poissons fréquemment contaminés

(1905) R.S., 101, 102

  1. En maints endroits, les poissons vivant dans une eau polluée par les égouts des grandes villes deviennent, pour ceux qui les consomment, une cause de Même s’ils se rendent plus loin et sont pêchés en eau pure, ils risquent de rendre malade et de causer la mort de gens qui ne suspectent pas le danger.

Il existe des cas d’urgence

(1890) Christian Temperance and Bible Hygiene, 117, 118

  1. Là où l’on peut se procurer suffisamment de bon lait et de fruits, celui qui mange de la viande est rarement excusable ; il n’est pas nécessaire d’ôter la  vie à n’importe quelle créature de Dieu pour subvenir aux besoins ordinaires de l’existence. Dans certains cas de maladie ou d’épuisement, on peut penser devoir faire usage de viande ; mais il faut alors prendre de grandes précautions pour se procurer une viande provenant d’animaux sains. Il faut même sérieusement se demander s’il est sage, dans les temps où nous vivons, de consommer la moindre parcelle de Il vaudrait mieux ne jamais toucher à la viande que de s’exposer à en consommer qui provienne d’animaux malades. J’ai quelquefois mangé de la viande lorsque je ne trouvais pas la nourriture dont j’avais besoin ; mais j’en ai de plus en plus peur.

[Ellen G. White, contrainte, dans certaines circonstances, à consommer un peu de viande—Appendice 1 :10]

The Youth’s Instructor, 31 mai 1894

  1. Certaines personnes croient sincèrement qu’une alimentation rationnelle consiste principalement en porridge. Pourtant, le fait d’en consommer en grande quantité ne convient pas aux organes digestifs, car c’est une nourriture trop Recommandez plutôt les fruits, les légumes et le pain. Un régime carné n’est pas des plus sains, cependant je ne voudrais pas soutenir que chacun doive écarter la viande. Ceux dont les organes digestifs sont faibles peuvent souvent consommer de la viande, du moment qu’ils ne supportent ni les légumes, ni les fruits, ni le porridge. Même dans les cas où la santé est parfaite et qu’on veuille la préserver, nous devrions éviter de manger des légumes et des fruits au même repas. Si l’estomac est faible, il en résultera un véritable malaise ; le cerveau sera obscurci et incapable de fournir un effort. Prenez du fruit à un repas, et des légumes à un autre. …

Les gâteaux sucrés, les puddings sucrés et les flans portent préjudice aux organes digestifs ; et pourquoi tenterions-nous ceux qui sont à table en plaçant devant eux de tels articles ? Plus il entre de viande dans le régime des maîtres et des élèves, moins l’esprit est capable de comprendre les choses spirituelles. Les inclinations animales sont fortifiées et la délicate sensibilité de l’esprit est émoussée. Ce n’est pas l’étude intense qui représente la principale cause de la baisse des facultés mentales, c’est plutôt un régime impropre, avec des repas irréguliers, et un manque d’exercice physique.

L’irrégularité dans les heures de repas et de sommeil sape les forces nerveuses.

[En 1844, on n’était pas prêt dans nos institutions médicales à écarter la viande, bien que l’on eût été disposé à franchir le pas—720]

[L’usage de viande saine préférable à celui d’une grande quantité de lait et de sucre—527, 533]

[Les médecins doivent conseiller d’écarter la viande, sans faire de prescriptions pour l’interdire—434, 438]

[Il n’est éventuellement pas sage de changer le régime carné des personnes mourant de tuberculose—435]

[Les aliments carnés ne doivent pas être condamnés lorsqu’on ne peut les remplacer par un autre régime—796]

[Le régime carné ne doit pas constituer la nourriture du peuple de Dieu là      où il est possible de se procurer en abondance des fruits, des céréales et des oléagineux—719]

[De la viande servie dans les chambres des patients dans les institutions médicales—437]

Le régime sans viande est le meilleur

The Review and Herald, 8 mai 1883

  1. La viande n’est pas indispensable à la santé et à la production d’énergie, sinon Dieu se serait trompé dans le choix du régime destiné à Adam et Eve avant la Tous les éléments de la nutrition sont contenus dans les fruits, les légumes et les céréales.

(1905) R.S., 102, 103

  1. C’est une erreur de croire que la force musculaire dépend de la Les besoins de l’organisme seront mieux satisfaits, on jouira d’une meilleure santé sans en faire usage. Les céréales, les fruits et les légumes contiennent tous les éléments nutritifs nécessaires à la formation d’un sang généreux.

Ces éléments ne se trouvent pas d’une façon aussi complète ni aussi abondante dans le régime carné. Si la viande donnait la force et la santé, la chair des animaux aurait été incluse dans le régime donné à l’homme aux origines.

[La viande non recommandée dans le cas d’un régime appauvri—319]

Pourquoi user d’aliments de seconde main

Lettre 72, 1896

  1. Les animaux se nourrissent de céréales et d’autres végétaux. Faut-il donc “animaliser” les végétaux, faut-il les faire passer dans l’organisme des animaux avant de les utiliser ? Devons-nous recevoir nos végétaux en consommant la chair d’animaux morts ? Dieu a donné à nos premiers parents des fruits dans leur état Il a chargé Adam de garder le jardin d’Eden, de le cultiver et d’en prendre soin. Il lui dit : “Ce sera votre nourriture.” Un animal ne devait pas en détruire un autre pour produire de la nourriture.

(1905) R.S., 100

  1. Ceux qui consomment de la viande absorbent en réalité—mais de seconde main—les éléments contenus dans les céréales et les légumes, puisque l’animal s’en La vie des céréales et des légumes passe dans l’animal, et nous la recevons en mangeant la chair de l’animal. Ne serait-il pas préférable de prendre directement cette vie dans les aliments que Dieu nous a destinés ?

La viande est un stimulant typique

(1905) R.S., 103

  1. Lorsqu’on abandonne l’usage de la viande, on éprouve souvent un sentiment de faiblesse. Beaucoup voient là une indication de l’absolue nécessité d’une alimentation carnée ; mais c’est bien plutôt la preuve que la viande est un stimulant, qu’elle enfièvre le sang et excite les nerfs. Il est aussi difficile à certains d’abandonner son usage qu’il ne l’est au buveur de délaisser son petit verre ; mais en persévérant, ils verront que ce changement est pour leur bien.

[Voir aussi 61]

(1903) Education, 206

  1. La viande est nuisible, elle aussi ; ses effets stimulants devraient suffire à la proscrire, et les maladies si répandues des animaux en rendent l’usage doublement prohibitif. Elle irrite les nerfs, excite les passions, et accorde aux basses inclinations la prépondérance sur les instincts nobles.

Lettre 73a, 1896

  1. Je fus quelque peu étonnée par votre argument cherchant à établir pourquoi un régime carné vous donne de la vigueur, car, si vous vous tenez vous-même en dehors de la question, votre raison vous démontrera qu’un tel régime ne présente pas tous les avantages que vous supposez. Vous savez ce que vous répondriez à un adepte du tabac si, pour se justifier de fumer, il alléguait les mêmes arguments que ceux que vous avez avancés pour justifier le fait que vous continuiez à prendre pour nourriture la chair d’animaux

La faiblesse que vous ressentez lorsque vous vous abstenez de viande est un des arguments les plus puissants que je puisse vous présenter pour vous persuader d’en supprimer l’usage. Ceux qui mangent de la viande se sentent stimulés après l’avoir consommée, et ils en concluent qu’ils sont plus forts. Lorsque quelqu’un cesse de manger de la viande, il peut, pendant un certain temps, ressentir de la faiblesse, mais lorsque son organisme s’est purifié des effets de ce régime, il ne la ressent plus, et il cesse de désirer ce qu’il a considéré jusqu’alors comme étant indispensable à sa santé.

[Faiblesse ressentie par E. G. White après un régime carné important—Appendice 1 :4, 5, 10]

[Le combat d’Ellen G. White pour se débarrasser du régime carné—Appendice 1 :4, 5]

Trouver des aliments de remplacement

(1905) R.S., 103

  1. Lorsqu’on renonce à la viande, il  faut  la  remplacer  par  une  variété  de céréales, de légumes et de fruits nourrissants et appétissants. Cela est particulièrement nécessaire pour les personnes faibles ou surmenées. Dans certaines contrées pauvres, la viande est l’aliment le meilleur marché. Un changement d’habitudes y sera donc plus difficile, mais non impossible. Il faut toutefois avoir égard à la situation des gens et à la force d’une habitude qui a duré toute une vie, et se garder d’insister sur une idée, si juste soit-elle. Nul ne doit être sollicité de changer de régime Il faut pouvoir remplacer la viande par des aliments sains et d’un prix modique. C’est de la cuisinière que dépend, en grande partie, la solution du problème. Avec application et adresse, elle peut préparer des mets nutritifs et appétissants, remplaçant facilement la viande.

Dans tous les cas, l’éducation de la conscience, l’affermissement de la volonté, l’emploi d’aliments sains et savoureux opéreront le changement sans peine et feront disparaître le besoin de se nourrir de chair.

Lettre 60a, 1896

  1. La manière convenable d’accommoder les aliments est une question très Tout spécialement lorsque la viande ne constitue pas un élément essentiel du régime, il est indispensable que la cuisine soit bien faite. On doit préparer quelque chose qui remplacera la viande, et ces aliments de remplacement doivent être bien apprêtés, de telle manière que l’on ne désire plus manger de viande.

[Faire des changements d’une façon inconsidérée—320, 380]

[Un régime approprié requis lorsqu’on abandonne la viande—320]

[Dieu donnera le savoir-faire pour préparer des produits de régime qui remplaceront les aliments carnés—376, 400, 401, 404]

[Un régime composé de fruits, de céréales, d’oléagineux et de légumes pour remplacer la viande—472, 483, 484, 513]

Excuses illogiques

(1870) Testimonies for the Church 2 :486, 487

  1. Lorsque Satan prend possession de l’esprit, combien rapidement se fanent et perdent leur puissance la lumière et l’instruction que Dieu nous a gratuitement accordées. Combien se cherchent des excuses et inventent des besoins qui n’existent pas pour les soutenir dans leur mauvaise voie, mettant de côté la lumière et la foulant aux pieds. Je parle avec assurance. Le plus grand obstacle à la réforme sanitaire est que nos membres ne la mettent pas en pratique ; et tous prétendent gravement qu’ils ne peuvent vivre selon la réforme sanitaire et préserver leurs forces.

Nous trouvons, dans chacune de ces phrases, une bonne raison pour laquelle ils ne peuvent mettre en pratique la réforme sanitaire. Ils ne l’ont jamais vécue     ni suivie d’une façon stricte, c’est pourquoi ils ne peuvent en bénéficier. Certains commettent l’erreur de croire que parce qu’ils ont écarté la viande, ils n’ont pas besoin de la remplacer par les meilleurs fruits et les meilleurs légumes, préparés dans leur état naturel, exempts d’épices et de graisse. S’ils voulaient seulement accommoder habilement les merveilles dont le Créateur les a pourvus, parents et enfants, lucidement unis et engagés dans l’œuvre, se contenteraient d’une nourriture simple, et seraient alors capables de parler d’une façon sensée de la réforme sanitaire. Ceux qui n’ont pas encore été convertis à la réforme sanitaire et qui ne l’ont jamais adoptée entièrement, ne peuvent juger de ses avantages. Ceux qui s’en écartent à l’occasion, pour satisfaire leur goût en mangeant une dinde bien grasse ou quelque autre plat de viande, pervertissent leur appétit, et ne sont pas à même de juger des bienfaits du système de la réforme sanitaire. Ils sont assujettis à leur goût et non aux principes.

Appels pressants à la réforme

MS, 133, 1902

  1. Beaucoup de parents agissent comme s’ils étaient privés de raison. Ils sont dans une sorte de léthargie, paralysés par la gourmandise et les passions Nos pasteurs, qui connaissent la vérité, devraient secouer le peuple de sa tiédeur, et l’amener à délaisser tout ce qui provoque le désir de consommer des aliments carnés. S’ils négligent cette réforme, ils perdront leur puissance spirituelle, et deviendront de plus en plus corrompus à cause de leur indulgence coupable. Des habitudes qui sont un sujet de dégoût pour l’univers céleste, des habitudes qui dégradent l’être humain jusqu’à un rang inférieur à celui des bêtes, sont pratiquées dans beaucoup de foyers. Que tous ceux qui connaissent maintenant la vérité disent : Fuyez “les convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme”.

Qu’aucun de nos pasteurs ne montre le mauvais exemple en consommant de  la viande. Qu’eux-mêmes et leur famille vivent selon les principes de la réforme. Que nos pasteurs n’orientent pas leur propre nature ni celle de leurs enfants vers les inclinations animales. Les enfants dont les envies n’ont jamais été restreintes ne sont pas seulement tentés de se complaire dans les habitudes communes de l’intempérance, mais de laisser la bride sur le cou à leurs passions les plus basses, et de mépriser la pureté et la vertu. Ceux-là sont conduits par Satan non seulement à corrompre leurs propres corps, mais à communiquer aux autres leurs mauvaises habitudes. Si les parents sont aveuglés par le péché, il leur arrivera souvent de ne pas distinguer ces choses.

Aux parents qui vivent dans les villes, le Seigneur adresse un cri d’alarme : Gardez vos enfants chez vous ; tenez-les éloignés de ceux qui méprisent les commandements de Dieu, qui enseignent et pratiquent le mal. Fuyez les villes aussi vite que possible.

Les parents peuvent se procurer de petites maisons à la campagne, avec un terrain à cultiver, où ils peuvent avoir un verger et faire pousser des légumes et   de petits fruits, destinés à remplacer la viande qui corrompt le sang qui coule dans les veines.

Le jeûne et la prière procurent la force nécessaire pour résister

Lettre 73, 1896

  1. Si nos appétits nous portent vers la chair d’animaux morts, il est nécessaire que nous jeûnions et priions afin que le Seigneur nous accorde sa grâce capable de nous faire renoncer aux convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme.

[Le jeûne est utile à l’abandon d’une alimentation riche et carnée—312]

Lorsque la prière en faveur de la guérison devient inopérante

Lettre 200, 1903

  1. Certains Adventistes du Septième Jour ne prennent pas garde à la lumière qui leur a été donnée sur cette question. Ils introduisent la viande dans leur régime. La maladie et la souffrance viennent alors les accabler du fait de leurs erreurs, et ils demandent aux serviteurs de Dieu de prier pour Mais comment le Seigneur peut-il intervenir en leur faveur lorsqu’ils refusent d’accomplir sa volonté, et qu’ils ne prennent pas garde à ses enseignements relatifs à la réforme sanitaire ?

Pendant trente ans la lumière de la réforme sanitaire a été déversée sur le peuple de Dieu, mais beaucoup en ont fait un sujet de plaisanterie. Ils ont persisté dans l’usage du thé, du café, des épices et des aliments carnés. Leurs corps sont devenus le siège de toutes sortes d’affections. Je me demande comment nous pouvons implorer le Seigneur d’intervenir en faveur de tels cas ?

(Ecrit en 1884) E. from U.T., 2

  1. Les petits pains chauds et les aliments carnés sont en inharmonie totale avec les principes de la réforme Si nous permettions à la raison de se substituer aux impulsions et aux inclinations charnelles, nous ne ferions pas usage de la chair d’animaux morts. Y a-t-il quelque chose de plus repoussant pour le sens de l’odorat qu’un étal de boucher ? L’odeur de la viande crue est désagréable à toute personne dont les sens n’ont pas été dépravés par l’entretien d’appétits dénaturés. Y a-t-il un spectacle plus déplaisant pour un esprit réfléchi que celui d’animaux abattus dans le but d’être consommés ? Si la lumière que Dieu nous a donnée au sujet de la réforme sanitaire est méprisée, il n’accomplira pas de miracle pour rendre la santé à ceux dont la conduite est une cause directe de maladie.

Les conducteurs en matière de réforme

Lettre 48, 1902

  1. Bien que nous ne fassions pas de l’usage de la viande un test déterminant, et que nous ne voulions contraindre personne à l’abandonner, il est cependant de notre devoir de demander qu’aucun prédicateur de la Fédération n’ignore le message de réforme sur cette question, ou s’y oppose. Si, en présence de la lumière que Dieu a donnée au sujet des effets de la consommation de la viande sur l’organisme, vous persistez à en manger, vous devez en supporter les conséquences. Mais, face aux membres d’église, ne prenez pas une attitude qui les inciterait à penser qu’il n’est pas nécessaire d’opérer une réforme au sujet de la consommation de la viande ; car le Seigneur demande que cette réforme se fasse. Le Seigneur nous a confié l’œuvre de la proclamation du message de la réforme sanitaire, et si vous ne pouvez pas marcher dans les rangs de ceux qui diffusent ce message, il ne vous est pas possible de lui donner l’importance voulue. En contrecarrant les efforts de vos collaborateurs, qui enseignent la réforme sanitaire, vous sortez des rangs et vous travaillez du mauvais côté.

[L’œuvre de la réforme sanitaire ira de l’avant ; gardez-vous de vous y  opposer—42]

Rapport de l’Union du Pacifique, 9 octobre 1902

  1. En qualité de messagers du Seigneur, ne donnerons-nous pas un témoignage résolu contre l’entretien d’appétits pervertis ? … Dieu a donné en abondance des fruits et des céréales, qu’il est possible d’apprêter de façon saine et de consommer en quantités rationnelles. Pourquoi, alors, les hommes persistent-ils à préférer les aliments carnés ? Pouvons-nous vraiment avoir confiance en des prédicateurs qui, lorsque la viande fait partie du menu, se joignent aux autres pour en consommer ? …

“Vous observerez [soigneusement] les commandements de l’Eternel, votre Dieu.” Tous ceux qui transgressent les lois de la santé auront à subir le courroux  de Dieu. Quelle mesure du Saint-Esprit n’aurions-nous pas chaque jour si nous marchions avec circonspection, renonçant à nous-mêmes et imitant les vertus du caractère du Christ ! *MS, 113, 1901

  1. Que nos prédicateurs et nos colporteurs évangélistes marchent sous la bannière d’une tempérance totale. N’éprouvez jamais de honte à dire : “Non merci, je ne mange pas de viande. J’ai de bonnes raisons de ne pas consommer la chair d’animaux ” Si l’on vous offre du thé, refusez-le, en présentant les raisons de votre attitude. Montrez qu’il est nocif et que son effet stimulant est de courte durée, et qu’il est suivi d’un effet dépressif correspondant.

Lettre 135, 1902

  1. Pour ce qui concerne la viande, nous pouvons tous dire : laissons-la de côté. Et nous devrions tous témoigner contre le thé et le café, et ne jamais en Ce sont des narcotiques préjudiciables à la fois au cerveau et aux autres organes du corps. Le temps n’est pas encore venu pour que je dise qu’il faut éliminer complètement le lait et les œufs. D’ailleurs, le lait et les œufs ne doivent pas être classés avec les aliments carnés. Associés à certains aliments, les œufs peuvent être très profitables.

Que les membres de nos églises renoncent à tout appétit égoïste. Chaque centime dépensé pour du thé, du café ou des aliments carnés est plus que perdu ; car ces choses s’opposent au développement des facultés physiques, mentales et spirituelles.

[Les aliments carnés non servis dans la maison d’Ellen G. White, ni consommés par elle—Appendice 1 :4, 5, 8, 10, 14, 15, 16, 17, 18, 21, 23]

[Les aliments carnés bannis de la table d’Ellen G. White—Appendice 1 :12, 13]

Un résumé

(1909) Témoignages pour l’Église 3 :424-428 719. Si nous pouvions tirer quelque profit de l’usage de la viande, je ne vous

adresserais pas cet appel ; mais je sais qu’il n’en est pas ainsi. Les aliments carnés nuisent à l’organisme, et il faut apprendre à s’en passer. Ceux qui peuvent suivre un régime végétarien et qui préfèrent satisfaire leurs propres goûts à cet égard, mangeant et buvant à leur guise, négligeront graduellement les instructions que le Seigneur a données concernant d’autres aspects de la vérité présente. Ils perdront la faculté de la percevoir et moissonneront certainement ce qu’ils auront semé.

Il m’a été montré qu’on ne devrait pas servir aux élèves de nos écoles de la viande ou des aliments reconnus antihygiéniques. Tout ce qui pourrait faire naître des désirs pour des stimulants doit être banni de la table. Je fais appel aux jeunes, aux personnes d’âge mûr et aux vieillards. Renoncez aux choses qui vous font du mal. Servez le Seigneur par le sacrifice.

Que les enfants participent d’une manière intelligente à cette œuvre. Nous sommes tous membres de la famille céleste, et le Seigneur aimerait que les croyants, jeunes et vieux, soient décidés à dominer leurs appétits et à économiser l’argent nécessaire à la construction de chapelles et à l’entretien de missionnaires.

Je suis chargée de dire aux parents : Placez-vous, corps, âme et esprit, du côté du Seigneur. N’oubliez jamais, pendant les jours de grâce qui vous sont accordés, que vous êtes à l’épreuve devant le Maître de l’univers. Ne voulez-vous pas abandonner vos mauvaises habitudes ? Les paroles coûtent peu. Que vos actes témoignent que vous voulez obéir aux ordres divins. Vous pourrez ainsi apporter au trésor une partie de l’argent que vous aurez économisé, et alors il sera possible de poursuivre l’œuvre de Dieu.

Il en est qui croient ne pas pouvoir se passer de viande. Si ces personnes voulaient se placer du côté du Seigneur, et suivre résolument le chemin où il nous conduit, elles recevraient force et sagesse comme Daniel et ses compagnons. Elles se rendraient compte que le Seigneur leur donne un jugement sain. Beaucoup seraient étonnées de voir tout ce qu’elles pourraient mettre de côté pour la cause de Dieu. Les petites sommes économisées en faisant des sacrifices contribueraient davantage à soutenir l’œuvre du Seigneur que des dons plus importants, mais qui n’ont pas exigé de renoncement.

Les Adventistes du Septième Jour possèdent des vérités de la plus haute importance. Il y a plus de quarante ans  (Ceci a été écrit en 1909) que le Seigneur nous a communiqué    des lumières particulières sur la  réforme  sanitaire.  Qu’en  faisons-nous ?  Ils  sont nombreux ceux qui ont refusé de suivre les instructions que le Seigneur    nous a données. En tant qu’adventistes, efforçons-nous de réaliser des progrès proportionnés à la lumière reçue. Il est de notre devoir de comprendre et de respecter les principes de la réforme sanitaire. En ce qui concerne la tempérance, nous devrions être en avance sur tous les autres. Cependant, il y a parmi nous des membres d’église qui ont été bien instruits à cet égard, et même des prédicateurs, qui manquent de respect à la lumière que le Seigneur nous a donnée. Ils mangent selon leurs goûts et font ce qui leur plaît. …

Nous n’avons pas de régime précis à prescrire. Mais nous disons que dans    les pays où abondent les fruits et les céréales, la viande n’est pas l’aliment qui convient au peuple de Dieu. Il m’a été montré que celle-ci tend à abrutir le corps,  à priver hommes et femmes de l’amour et de la sympathie qu’ils doivent éprouver les uns pour les autres, et à soumettre leurs facultés les plus nobles aux passions inférieures. Si l’usage de la viande a jamais été sain, il ne l’est plus aujourd’hui. Le cancer, les tumeurs et les maladies pulmonaires sont en grande partie causés par la consommation de la viande.

Il ne faut cependant pas faire du végétarisme une question d’entrée dans l’église, mais nous devrions tenir compte de l’influence qu’exercent sur les autres les croyants de profession faisant usage de viande. En tant que messagers du Seigneur, ne dirons-nous pas à tous : “Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu” ? 1 Corinthiens 10 :31. Ne devons-nous pas nous déclarer nettement contre la satisfaction des appétits ? Un prédicateur de l’Evangile, proclamant la vérité la plus solennelle qui ait jamais été confiée aux mortels, donnera-t-il le mauvais exemple en retournant aux potées de viande d’Egypte ? Est-il possible que ceux qui sont soutenus par les dîmes provenant du trésor de Dieu consentent, par une complaisance coupable, à empoisonner le courant vivifiant qui circule dans leurs veines ? Mépriseront-ils la lumière et les avertissements que le Seigneur leur a donnés ? La santé du corps doit être considérée comme essentielle à la croissance et à la formation d’un caractère normal. Si l’estomac ne reçoit pas les soins nécessaires, la formation de ce caractère en sera entravée. Le cerveau et les nerfs sont en étroite relation avec l’estomac. Des erreurs dans le manger et le boire en entraînent d’autres dans la pensée et dans les actes.

Aujourd’hui, nous sommes tous mis à l’épreuve. Nous avons été baptisés en Christ. Si nous voulons éviter tout ce qui tend à nous affaiblir et à nous rendre impropres à notre tâche, nous recevrons la force nécessaire pour croître dans le Christ, notre chef, et nous verrons le salut de Dieu.

POUR UNE REFORME DIETETIQUE PROGRESSIVE DANS LES INSTITUTIONS ADVENTISTES

[Note—C’est un fait établi par l’histoire qu’à l’origine, dans les institutions médicales des Adventistes du Septième Jour, on servait, dans une certaine mesure, plus ou moins grande, des aliments carnés aux patients et aux employés. Dans cette phase du mode de vie, la réforme a été progressive. Après de longs débats, dans les institutions les plus anciennes, la viande ne parut plus sur aucune table. Une telle décision fut prise au sanatorium de Battle Creek en 1898, principalement en réponse au conseil écrit de madame White, que l’on trouve dans ce chapitre (722). Au sanatorium de St. Helena, ce changement se fit en 1903. Dès cette époque, les instructions relatives à une alimentation végétarienne avaient déjà largement été répandues, et il était devenu moins difficile qu’auparavant d’écarter la viande dans le régime des patients. Les directeurs des institutions les plus anciennes apprirent avec joie que dans toute nouvelle institution qui venait de s’ouvrir, on ne servait pas de viande aux patients.

Les conseils sur le sujet de la viande ne seraient pas complets si l’on n’y ajoutait un aperçu des difficultés qui surgirent au moment où l’on décida de la supprimer dans nos institutions, tel qu’il peut être dégagé de nombreuses déclarations de madame White, ainsi que l’ensemble des recommandations réclamant avec force une réforme progressive dans l’alimentation. Il est indispensable que le lecteur    se souvienne de ces faits ainsi que de l’époque où toutes ces déclarations ont      été données, alors qu’il considère cet aspect du problème de la viande.—Les compilateurs.]

Appels en faveur d’un régime non carné dans les anciennes institutions médicales (1884)

Lettre 3, 1884

  1. Ce matin, je me suis levée à quatre heures pour vous écrire quelques lignes. J’ai longuement réfléchi, ces jours-ci, quant à la façon dont l’institution que vous dirigez pourrait arriver à être ce que Dieu souhaite qu’elle soit, et j’ai quelques suggestions à vous faire.

Nous sommes des réformateurs dans le domaine de la santé, cherchant à revenir autant que possible au plan originel du Seigneur en matière de tempérance. Celle-ci ne consiste pas uniquement à s’abstenir de boissons alcoolisées et de tabac ; ses exigences sont plus importantes. Elle nous guide aussi dans le choix de nos aliments. Vous avez tous connaissance des lumières reçues quant au sujet de la réforme sanitaire. Mais quand je me rends à l’institution “Retraite de santé”, je constate qu’on s’écarte résolument de la réforme sanitaire en ce qui concerne la consommation de la viande, et j’ai la conviction qu’un changement doit être opéré immédiatement. Votre régime est largement composé d’aliments carnés. Ce n’est pas Dieu qui vous oriente dans cette direction ; l’ennemi s’efforce de placer le problème de l’alimentation sur une base fausse en amenant ceux qui ont la charge de l’institution à adapter le régime au goût des patients.

Lorsque l’Eternel fit sortir d’Egypte les enfants d’Israël, il se proposa de les établir en Canaan pour en faire un peuple pur, sain et heureux. Etudions ce plan divin et voyons de quelle manière il se réalisa. Dieu introduisit des restrictions dans leur régime. Dans une large mesure, il leur supprima la viande. Mais ils soupirèrent après les potées d’Egypte, et Dieu leur donna la viande souhaitée, accompagnée des conséquences de son usage.

L’institution de santé a été établie à grands frais en vue de soigner  les  malades sans drogues. Elle devrait être dirigée d’après des principes d’hygiène. La médication par les drogues devrait être progressivement délaissée dès maintenant et être finalement entièrement abandonnée. Il faudrait apporter un enseignement sur l’alimentation qui convient, la manière de se vêtir et l’exercice. Et cet enseignement devrait être donné non seulement à nos membres, mais aussi à tous ceux qui n’ont pas bénéficié de la lumière relative à la réforme sanitaire et qu’il faut instruire    sur la manière de vivre sainement, suivant les directives divines. Mais si nous ne nous conformons pas nous-mêmes aux principes dans ce domaine, à quoi sert-il   de dépenser tant d’argent dans l’établissement d’une institution de santé ? Où la réforme peut-elle s’introduire ?

Je ne peux croire que nous nous conformons aux ordres de Dieu. Nous devons modifier cet état de choses, ou alors abandonner le nom de “Retraite de santé”, qui n’est plus approprié du tout. Le Seigneur m’a montré que l’institution de santé ne devait pas se plier aux appétits ou aux vues personnelles de qui que ce soit. Je me rends compte du fait que le prétexte pour permettre la consommation de viande dans l’institution a été fourni par certains patients, avides de satisfaire leurs goûts, qui ne pouvaient se contenter d’un autre régime. Laissons-les aller où ils pourront obtenir ce qu’ils désirent. Lorsque l’institution ne peut plus être dirigée même pour les patients, selon des principes justes, elle doit abandonner le nom qui lui a été donné. Mais actuellement, l’excuse invoquée ne peut plus être mentionnée, car le nombre des patients venus d’autres milieux a beaucoup diminué.

Un régime carné continu cause un grave préjudice à l’organisme. Seul un appétit dépravé, perverti, peut lui servir d’excuse. Vous pouvez poser la question : Suggérez-vous que l’usage de la viande soit complètement abandonné ? Je réponds : Il faudra que nous arrivions à ce résultat, mais nous ne sommes pas encore prêts à faire le pas. L’usage de la viande sera certainement écarté. La viande n’entrera plus longtemps dans la composition de notre régime, et nous ne pourrons plus passer devant l’étal d’un boucher sans en éprouver du dégoût. …

Nous sommes faits de ce que nous mangeons. Allons-nous renforcer les passions animales en mangeant de la viande ? Au lieu d’entretenir le goût pour cet aliment grossier, il est grand temps que nous apprenions à subsister de fruits, de céréales  et de légumes. C’est la tâche qui incombe à tous ceux qui travaillent dans nos institutions. Employez de moins en moins de viande, jusqu’à ce qu’elle soit totalement écartée. Si la viande est éliminée, si le goût n’est plus orienté vers les aliments carnés, et si la tendance vers les fruits et les céréales est encouragée,     on arrivera rapidement au régime institué par Dieu à l’origine. Son peuple ne consommera plus de viande.

Si vous cessez d’utiliser la viande comme vous l’avez fait, vous vous initierez à la vraie cuisine et vous apprendrez à remplacer la viande par quelque autre aliment. Il est possible de préparer de nombreux plats sans utiliser de la graisse ou de la chair d’animaux morts. On peut confectionner un grand nombre de mets simples, sains et nourrissants sans faire appel à la viande. Les hommes vigoureux doivent consommer beaucoup de légumes, de fruits et de céréales. A l’occasion seulement on peut donner un peu de viande à des patients dont le goût a été éduqué de manière à leur laisser croire qu’ils ne peuvent conserver leurs forces à moins de manger de la viande. Pourtant, ils seront beaucoup plus endurants s’ils s’abstiennent de viande que s’ils en font leur aliment de base.

La principale objection à surmonter chez les médecins et les employés de l’institution “Retraite de santé” pour les amener à écarter le régime carné est constituée par le fait qu’ils tiennent à la viande et qu’ils prétendent en avoir  besoin. Il en résulte qu’ils encouragent son usage. Mais Dieu ne veut pas que   ceux qui viennent à l’institution soient instruits à user d’un régime carné. Par des entretiens et par l’exemple ils doivent être orientés vers une autre direction. Il faudra beaucoup de savoir-faire pour préparer un régime exempt de viande. Cela exigera aussi davantage de travail, mais cette réforme doit néanmoins être progressivement réalisée. Consommez moins de viande. Que ceux qui s’occupent de la cuisine et ceux qui assument la responsabilité de la direction rééduquent leur goût et changent leurs habitudes alimentaires en harmonie avec les lois de la santé.

Nous sommes retournés en Egypte au lieu de nous avancer vers le pays de Canaan. N’allons-nous pas inverser l’ordre des choses ? Ne voulons-nous pas mettre sur nos tables une nourriture simple et saine ? N’allons-nous pas nous passer de petits pains chauds, qui ne causent pas seulement de la dyspepsie ? Ceux qui placent leur idéal aussi près que possible des exigences divines, en harmonie avec la lumière que Dieu leur a donnée par sa Parole et par les témoignages de son Esprit, ne changeront pas leur façon d’agir pour répondre aux souhaits de leurs amis ou de leur parenté, quel qu’en soit le nombre, qui vivent contrairement aux sages dispositions de Dieu. Si, dans ces choses, nous agissons conformément aux principes et observons strictement les règles de la diététique, si, en tant que chrétiens, nous éduquons nos goûts en nous inspirant du plan divin, nous exercerons une influence qui recevra l’approbation de Dieu. La question qui se pose est la suivante : “Sommes-nous désireux d’être de vrais réformateurs de santé ?”

Il est essentiel que les mêmes plats ne reviennent pas constamment. La variété dans les menus favorisera grandement l’appétit. Mais il faut rechercher une certaine uniformité. N’ayez pas à un repas un large assortiment de plats et au repas suivant aucune variété. En cette matière, il faut user d’économie. Laissons aux patients la faculté de se plaindre. Permettons-leur de signaler les erreurs s’ils ne trouvent pas de quoi être satisfaits. Les Israélites ne cessaient de murmurer contre Moïse et contre Dieu. C’est votre devoir de maintenir bien haut l’étendard de la réforme sanitaire. On peut faire davantage en faveur des malades en réformant leur régime que par tous les bains qui pourraient leur être offerts.

Que la somme d’argent employée à se procurer de la viande soit utilisée pour l’achat de fruits. Enseignez aux gens le véritable mode de vie. Si cela avait été fait dès le début à l’institution de                                                                                   , le Seigneur en aurait éprouvé du contentement et aurait approuvé l’effort. …

Il faut apporter beaucoup de soin et de savoir-faire à la préparation de la nourriture. J’espère que la doctoresse                                                            saura s’acquitter de la tâche qui lui a été confiée, qu’elle s’efforcera de s’entendre avec la cuisinière, de manière que la nourriture placée sur les tables de “Retraite de santé” soit conforme à la réforme sanitaire. Le fait qu’une personne est tentée de satisfaire son appétit ne doit pas l’autoriser à prétendre que sa façon de faire représente le véritable mode de vie ; par sa conduite, elle ne doit pas chercher à entraîner l’institution à se conformer à ses goûts et à ses habitudes. Ceux qui assument la direction de l’institution devraient souvent se consulter entre eux. Ils devraient agir en parfaite harmonie.

Je vous en supplie, ne prétendez pas qu’il soit rationnel de consommer de la viande parce que telle ou telle personne, qui est esclave de son appétit, a déclaré qu’elle ne pourrait pas vivre à “Retraite de santé” sans consommer de viande. En subsistant de la chair d’animaux morts, on accepte un mode de vie grossier. En tant que dénomination, nous devons susciter une réforme, en apprenant aux gens qu’en écartant la viande ils peuvent disposer de préparations diététiques saines qui leur procureront davantage de forces et préserveront mieux leur santé.

Le péché de ce siècle est la gloutonnerie. La satisfaction des appétits est        un dieu que beaucoup de gens adorent. Ceux qui travaillent dans l’institution médicale doivent montrer le bon exemple dans ces choses. Ils doivent agir consciencieusement dans la crainte de Dieu, et ne pas se laisser dominer par un goût perverti. Ils doivent être totalement éclairés sur les principes de la réforme sanitaire, et en toutes circonstances se ranger sous sa bannière.

Docteur                                  , j’espère que vous apprendrez de mieux en mieux à faire une cuisine saine. Procurez-vous en abondance une nourriture saine et appétissante. En ce domaine, n’usez pas d’économie. Réduisez vos achats de viande, mais disposez de grandes quantités de bons fruits et de légumes, et vous vous réjouirez de voir avec quel appétit chacun goûtera à vos préparations. Ne croyez jamais que se perde la moindre parcelle d’une nourriture qui est bonne et saine. Une telle nourriture produit du sang et du muscle, et procure des forces pour les travaux quotidiens.

[La manière de préparer des aliments carnés ne doit pas être enseignée dans nos écoles—817]

[Les médecins qui consomment régulièrement de la viande ne doivent pas être employés dans nos institutions médicales—433]

Lettre 2, 1884 721. J’ai beaucoup pensé à l’institution médicale de                                     .

De nombreuses réflexions me viennent à l’esprit, et je souhaite vous faire part de quelques-unes d’entre elles.

J’ai été appelée à rendre explicite la lumière que Dieu m’a donnée, et pour vous par mon intermédiaire, sur la réforme sanitaire. Vous êtes-vous donné la peine,  dans un esprit de prière, de rechercher quelle pouvait être la volonté de Dieu à    cet égard ? On a pris pour excuse le fait que des patients, venus de l’extérieur, exigeaient un régime carné, mais même s’ils reçoivent parfois un peu de viande,  je sais que, avec un peu de bonne volonté et de savoir-faire, des plats peuvent être apprêtés qui remplaceront la viande dans une large mesure, et en peu de temps ils pourraient être préparés à se passer complètement de la chair d’animaux morts.  Mais si quelqu’un fait une cuisine dont l’élément essentiel est la viande, il en encouragera la consommation, et les appétits dépravés trouveront une bonne excuse pour conserver un pareil régime.

Quand je vois comment vont les choses,—que si                              n’avait pas de viande à cuire, elle ne saurait par quoi la remplacer, et que cette viande est l’élément principal du régime—, je pense que cela doit changer tout de suite. Il se peut que certains malades très faibles réclament de la viande, mais servez-la leur dans leur chambre, et ne soyez pas une cause de tentation pour l’appétit déjà perverti de ceux qui n’en mangeraient pas.      Vous  pensez peut-être que vous ne pouvez rien  faire

sans viande. J’ai cru cela aussi, mais je sais que dans son plan originel Dieu n’avait pas prévu que la chair d’animaux morts entrât dans le régime destiné à l’homme. Seul un goût grossier et perverti se régale d’une telle nourriture.     Et le fait que

la viande est généralement malsaine devrait nous amener à faire de sérieux efforts pour l’écarter définitivement. Ma position actuelle est de délaisser complètement la viande. Cela sera pénible pour certains, aussi pénible que ne l’est pour un buveur d’alcool l’abandon de sa drogue ; mais ils y gagneront au change.

Examiner franchement la question

Lettre 59, 1898

  1. L’institution médicale fait du bon Mais nous en sommes arrivés à la question épineuse de la viande. Ceux qui fréquentent nos institutions ne devraient-ils pas d’abord recevoir de la viande et apprendre peu à peu à s’en passer ? … Il y a quelques années, il m’a été révélé qu’il ne fallait pas écarter fermement toute viande, car dans certains cas elle était moins nocive que les desserts et les mets composés de sucreries. Il est certain que ceux-ci provoquent des malaises. C’est le mélange de viande, légumes, fruits, vin, thé, café, gâteaux sucrés et tartes substantielles qui abîme l’estomac, et place les êtres humains dans une position qui fait d’eux des invalides, avec tous les effets déplaisants de la maladie. …

Je présente la parole du Seigneur, Dieu d’Israël. A cause du péché, la malédiction de Dieu s’est étendue sur la terre elle-même, et sur les troupeaux, et sur toute chair. Les êtres humains subissent les conséquences de leur abandon des commandements de Dieu. Le bétail aussi souffre de cette malédiction.

Aucun médecin, parmi ceux qui comprennent ces choses, ne devrait prescrire de viande aux malades. Le fait que le bétail est malade rend dangereuse la consommation de viande. La malédiction de Dieu repose sur la terre, sur l’homme, sur les animaux, sur les poissons de la mer ; et comme le péché est universel, la malédiction sera aussi étendue et aussi profonde que la transgression elle-même. On contracte des maladies en mangeant de la viande. La chair malsaine des animaux malades est vendue sur les marchés, et la maladie parmi les hommes en est la conséquence certaine.

Le Seigneur voudrait amener son peuple à ne plus toucher ni consommer de    la chair d’animaux morts. Qu’aucune de ces choses ne soit alors prescrite par les médecins qui ont connaissance de la vérité pour notre temps. Il n’y a aucune sécurité à manger la chair d’animaux morts, et, dans peu de temps, le lait de vache devra également être exclu du régime de ceux qui gardent les commandements de Dieu. Dans peu de temps, on ne pourra plus consommer aucune chose qui provienne de la création animale. Ceux qui prennent Dieu au mot et obéissent à ses commandements de tout leur cœur seront bénis. Il sera leur bouclier. Mais on ne se moquera pas du Seigneur. L’infidélité, la désobéissance, le détournement de la volonté et de la voie de Dieu mettront le pécheur dans une situation telle que le Seigneur ne pourra lui venir en aide. …

Je dois encore revenir à la question du régime. Nous ne pouvons plus faire maintenant ce que nous avons fait dans le passé en ce qui concerne la consommation de la viande. Une telle habitude a toujours constitué une malédiction pour la famille humaine, mais il en est tout particulièrement ainsi aujourd’hui en raison de la malédiction que Dieu a prononcée sur les troupeaux des champs, du fait du péché de l’homme. La maladie parmi les animaux se répand de plus en plus, et notre unique sauvegarde est de laisser la viande complètement de côté. Les maladies les plus graves prévalent actuellement, et la dernière chose que devraient faire les médecins qui ont reçu la lumière est de conseiller aux patients de manger de la viande. On mange tellement de viande dans ce pays qu’hommes et femmes en deviennent immoraux ; leur sang est corrompu et la maladie s’installe dans tout leur organisme. Beaucoup de personnes meurent d’avoir mangé de la viande, et on en ignore la raison. Si la vérité était connue, on saurait que c’est la consommation de viande qui a provoqué ces décès. La pensée de manger du cadavre a quelque chose de répugnant, mais il y a plus que cela. En mangeant de la viande, nous consommons une chair malade qui répand sa semence de corruption dans l’organisme humain.

Je vous écris, mon frère, afin que l’on ne prescrive plus jamais de manger de la viande dans notre institution. Cela n’a pas d’excuse. On ne peut en garantir l’influence postérieure et les résultats pour l’esprit humain. Soyons des réformateurs dans le plein sens du terme. Faisons savoir que l’on ne servira plus désormais de viande dans nos établissements médicaux, même plus aux responsables ; alors, les enseignements donnés au sujet de la suppression de la viande ne seront plus de simples paroles mais deviendront des actes. Si la clientèle diminue, cela ne fait rien. Les principes acquerront beaucoup plus de valeur quand ils seront compris, quand on saura que la vie provenant de substances végétales sera employée pour subvenir aux besoins du chrétien.

Une seconde lettre sur le même problème

Lettre 84, 1898

  1. J’ai reçu votre lettre, et je veux m’expliquer de mon mieux sur le problème de la viande. Les paroles auxquelles vous faites allusion se trouvent dans  une lettre à            et quelques autres écrites à l’époque où sœur

                                  se trouvait à “Retraite de santé” [720]. J’ai cherché ces lettres. De certaines, je reçus des copies ; d’autres, pas. Je demandai qu’on donnât les dates où ces déclarations avaient été faites. A cette époque, on prescrivait l’alimentation carnée et on en usait largement. Il me fut révélé que la viande, à condition d’être de bonne qualité, ne devait pas être supprimée d’un seul coup, mais que des réunions devaient être tenues au salon au sujet de l’usage de la viande sous toutes ses formes ; que les fruits, les céréales et les légumes, convenablement apprêtés, constituaient un régime suffisant pour conserver la santé ; et qu’il fallait d’abord montrer que   la viande n’est pas nécessaire, en particulier là où l’on peut se procurer des fruits en abondance, comme en Californie. Mais à “Retraite de santé”, on n’était pas  prêt à effectuer des changements rapides, après avoir consommé de la viande en si grande quantité. Il valait mieux diminuer progressivement, pour finalement cesser totalement. Il ne devait s’y trouver qu’une seule table, appelée la table des patients, où l’on consomme de la viande, toutes les autres tables étant  définitivement libérées de cet aliment. …

Je m’efforçai sincèrement à obtenir que toute viande fût écartée, mais ce problème difficile dut être traité avec discrétion et non de façon inconsidérée, car on consommait de la viande trois fois par jour. Les patients doivent être instruits d’après des données médicales.

C’est tout ce que je me rappelle sur ce point. De nouvelles lumières nous furent communiquées, et qui méritaient d’être étudiées. Les animaux sont sujets aux maladies, et il est difficile d’évaluer, chez les êtres humains, la somme des affections provenant de l’usage de la viande. Dans les quotidiens, il est constamment parlé du contrôle de la viande. Les étals des bouchers doivent être fréquemment désinfectés ; la viande mise en vente est souvent déclarée impropre à la consommation.

Il y a bien des années qu’il m’a été révélé que la consommation de la viande nuisait à la santé du corps et de l’esprit. Cependant, pour étrange que cela paraisse, je dois toujours à nouveau faire face au problème de la consommation de la viande. J’ai eu un entretien très sérieux et ferme avec les médecins de l’institution médicale. Ils avaient discuté du problème, et frère et sœur   avaient été poussés dans leurs derniers retranchements. La viande était largement prescrite aux patients.

… Un sabbat, au cours de l’Assemblée de l’Union australienne, tenue à Stanmore, l’Esprit du Seigneur me poussa à mentionner le cas de l’institution médicale établie à Summer Hill, qui n’est qu’à quelques stations de Stanmore.

Je parlai des avantages qui pouvaient être obtenus dans cette institution. Je montrai que la viande ne devait jamais être mise sur la table comme un aliment, que la santé et la vie de milliers de gens était sacrifiée aux autels sur lesquels la chair morte était offerte à la consommation. Je ne fis jamais d’appel plus fervent et plus ferme. Je dis notamment : Nous sommes reconnaissants d’avoir ici une institution où la viande n’est prescrite à aucun patient. Que l’on sache qu’aucune parcelle de viande n’a été mise sur les tables, ni pour les médecins, ni pour les directeurs, ni pour les employés, ni pour les patients. Je dis aussi : Nous croyons avec confiance que nos médecins traiteront ce problème du point de vue médical ; car des carcasses mortes devraient toujours être tenues comme impropres à figurer dans le régime des chrétiens.

Je ne dissimulai en rien le problème. Je déclarai que si les personnes responsables de l’institution médicale s’avisaient de servir de la chair d’animaux morts, ils encourraient le déplaisir de Dieu. Ils détruiraient le temple de Dieu, et c’est à eux que s’adresseraient ces paroles : “Si quelqu’un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira.” La lumière que Dieu m’a envoyée m’a appris que la malédiction divine s’étend à toute la terre, à la mer, au bétail et à tous les animaux. Le temps approche où il n’y aura aucune sécurité à posséder des troupeaux. La terre succombe sous la malédiction de Dieu.

Demeurer fidèles à nos principes

MS, 3a, 1903

  1. Dernièrement, le nombre des patients dans notre institution médicale à diminué, à la suite d’un concours de circonstances inévitable. J’ai pensé qu’une des raisons de cette diminution se trouve dans le fait que la direction a renoncé à inclure la viande dans le régime offert aux patients. Depuis l’ouverture de l’institution, on avait l’habitude de servir de la viande à la salle à manger. Nous avons compris que le temps était venu de mettre fin à un tel état de choses. Nous savions qu’en offrant de la viande aux patients nous encourions le déplaisir de Dieu.

A l’heure actuelle, dans cette institution, on ne sert plus ni thé, ni café, ni viande. Nous sommes décidés à appliquer les principes de la réforme sanitaire, à marcher dans la voie de la vérité et de la justice. Nous ne serons pas des demi-réformateurs, par crainte de voir la clientèle diminuer. Nous avons pris notre décision et avec l’aide de Dieu nous nous y maintiendrons. La nourriture offerte aux patients est saine et savoureuse. Le régime comporte des fruits, des céréales et des oléagineux. Ici, en Californie, on dispose en abondance d’une grande variété de fruits. Les patients qui sont à tel point liés à un régime carné qu’ils pensent     ne pas pouvoir s’en passer, nous nous efforcerons de les amener à étudier ce problème sous l’angle de la raison. S’ils ne veulent pas nous écouter, s’ils sont décidés à consommer ce qui détruit leur santé, nous ne refuserons pas de les satisfaire, à condition toutefois que la viande leur soit servie dans leur chambre    et qu’ils acceptent d’assumer les conséquences qui en résulteront. Nous ne pouvons approuver leur attitude. Nous n’oserions faillir à notre mission en approuvant ce qui souille le sang et provoque la maladie. Nous serions infidèles à notre Maître si nous faisions ce que nous savons devoir lui déplaire.

C’est la position à laquelle nous nous sommes ralliés. Nous sommes décidés à être fidèles aux principes de la réforme sanitaire. Et je demande à Dieu qu’il nous aide.

Nous devons dresser des plans qui auront pour effet d’augmenter le nombre des patients. Mais serait-il juste que, pour avoir une clientèle plus nombreuse, nous nous remettions à servir des aliments carnés ? Allons-nous offrir aux malades le genre d’aliments qui les ont rendus malades et qui les maintiendront dans cet état s’ils continuent d’en prendre ? N’aurons-nous pas plutôt une attitude semblable à celle qu’ont prise ceux qui sont résolus à appliquer les principes de la réforme sanitaire ?

[Le thé, le café et la viande servis dans les chambres des patients—437]

MS, 73, 1908

  1. Dans nos institutions, il y a des gens qui prétendent croire aux principes de la réforme sanitaire et qui, cependant, ont l’habitude d’user de mets carnés et d’autres aliments qu’ils savent être nuisibles à la santé. A ceux-là je dis au nom du Seigneur : N’acceptez pas de porter des responsabilités dans nos institutions alors que vous refusez d’appliquer les principes qui justifient l’existence même de ces institutions ; car, en agissant ainsi, vous rendez doublement difficile la tâche des maîtres et des chefs qui s’efforcent d’établir l’œuvre sur des routes droites. Déblayez la voie du Cessez d’obstruer le chemin où passe le message qu’il envoie.

Il m’a été montré que les principes qui nous ont été donnés aux débuts mêmes de la proclamation du message doivent avoir pour nous exactement l’importance qu’ils avaient à ce moment-là. Il y en a qui ne se sont jamais conformés à la lumière reçue touchant le problème de l’alimentation. Il est grand temps de sortir la lumière de dessous le boisseau, et de lui permettre de resplendir en rayons étincelants.

[La viande ne doit pas être servie dans nos institutions médicales—424, 431, 432]

[La viande ne doit pas être servie au personnel—432, 444]

[Une consommation exagérée de sucreries est aussi préjudiciable que celle d’aliments carnés non spécialement malsains—533, 556, 722]

Source: Conseil sur la Nutrition et l’Alimentation de Ellen G. White

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