Conseil sur la Nutrition et l’Alimentation: « SECTION XXII Protides »

Par Ellen G. White
Protides

I. NOIX ET OLEAGINEUX

Partie intégrante d’une alimentation rationnelle

(1905) R.S., 88

611. Les céréales, les fruits et les légumes sont les aliments que Dieu nous offre. A l’état naturel ou apprêtés d’une manière très simple, ils constituent le régime le plus sain et le plus nourrissant. Ils donnent une force, une endurance et une vigueur physiques et intellectuelles qu’une nourriture plus compliquée et plus stimulante ne saurait jamais fournir.

MS, 27, 1906

612. Tous les éléments nutritifs dont nous avons besoin peuvent être trouvés dans les céréales, les fruits, les légumes et les oléagineux. Si nous nous approchons du Seigneur dans des sentiments d’humilité, il nous enseignera la manière de préparer une nourriture saine, exempte de toute souillure due aux aliments carnés.
[Dans une alimentation qui convient—483] [Dans une alimentation prévue par Dieu—404]
[Les patients de nos institutions médicales doivent être encouragés à en user—767]

Les oléagineux doivent être bien préparés et d’un prix abordable
(1905) R.S., 89

613. Dieu nous a donné une ample variété d’aliments sains, et chacun, guidé par l’expérience et le bon sens, doit choisir ceux qui s’adaptent le mieux à ses besoins. La nature fournit en abondance des fruits, des oléagineux et des céréales, et d’année en année les produits de tous les pays sont mieux répartis, grâce aux facilités croissantes de transport. …
Les fruits oléagineux sont de plus en plus employés pour remplacer les aliments carnés ; si on leur adjoint des céréales, des fruits et quelques racines, on obtient un régime sain et nourrissant. On doit veiller cependant à ne pas en consommer une trop grande quantité, et ceux qui les supportent mal en useront avec prudence.
[Les céréales, les oléagineux, les légumes et les fruits remplacent les aliments carnés—492]

Lettre 177, 1901

614. Il faudrait passer beaucoup de temps à apprendre la manière d’apprêter les oléagineux. Mais il faut veiller à ne pas réduire le menu à quelques aliments seulement, en supplément aux oléagineux. La plupart de nos membres ne peuvent se procurer les préparations à base d’oléagineux ; quelques-uns seulement savent comment apprêter les oléagineux, même s’ils peuvent en acheter.

Lettre 14, 1901

615. Les aliments utilisés doivent correspondre au climat. Certains d’entre eux conviennent à un pays, alors qu’ils ne peuvent être consommés ailleurs. Les oléagineux devraient être préparés d’une manière peu coûteuse, pour que les pauvres puissent se les procurer.

La part des oléagineux dans le régime

Lettre 135, 1902

616. Il faut accorder beaucoup d’attention à l’emploi judicieux des oléagineux. Certains d’entre eux sont moins sains que d’autres. Ne réduisez pas votre menu à quelques aliments comprenant surtout des oléagineux. Ceux-ci ne doivent pas être consommés en trop grande quantité. Si certaines personnes en utilisaient moins, elles obtiendraient de meilleurs résultats. En les mélangeant dans de trop larges proportions avec d’autres aliments dans certaines recettes, on rend le régime si copieux que l’organisme ne parvient pas à l’assimiler normalement.
(1902) Témoignages pour l’Église 3 :159

617. Il m’a été montré que les oléagineux sont souvent employés d’une manière peu sage ; on en prend en trop grande proportion, et certains d’entre eux ne sont pas aussi sains que d’autres. Les amandes sont préférables aux arachides ; mais les arachides, en quantité limitée, et employées avec des céréales, sont nourrissantes et digestibles.

Lettre 188, 1901

618. Il y a trois ans, j’ai reçu une lettre qui disait ceci : “Je ne peux pas manger les oléagineux ; mon estomac ne les supporte pas.” Et plusieurs recettes m’étaient alors présentées ; il faut que différents ingrédients soient mélangés aux oléagineux, qui s’harmoniseront avec eux, et il ne faut pas les utiliser dans une aussi grande proportion. De dix à quinze pour cent devraient suffire au mélange. Nous l’avons expérimenté avec succès.
[Les oléagineux consommés dans une proportion trop large—400, 411] [Tout le monde ne peut pas consommer des oléagineux—589]
[L’usage des oléagineux dans la famille White—Appendice 1 :16]

II. ŒUFS

Leur consommation deviendra de plus en plus dangereuse
(1905) R.S., 107

619. Ceux qui vivent dans des pays neufs ou dans des régions pauvres, où les fruits et les oléagineux sont rares, ne devraient pas exclure de leur régime les œufs et le lait. En revanche, les personnes fortes et de tempérament sanguin supprimeront les aliments stimulants. Les œufs, en particulier, seront évités dans les familles où les enfants ont des tendances à la sensualité. Mais les personnes dont le sang est appauvri ne devraient pas écarter entièrement le lait et les œufs, surtout s’il ne leur est pas possible de se procurer d’autres aliments également riches en éléments nutritifs. Il faut prendre soin cependant d’obtenir du lait de vaches bien portantes et des œufs de poules bien nourries et bien soignées. Ceux-ci devraient être cuits de la manière qui les rend le plus digestibles.
La réforme alimentaire doit être progressive. A mesure que les maladies des animaux augmentent, l’usage des œufs et du lait devient de plus en plus sujet à caution. Il faut s’efforcer de les remplacer par d’autres aliments sains et bon marché. Chacun devrait, autant que possible, savoir faire la cuisine sans lait et sans œufs, mais en veillant toutefois à ce que les aliments soient sains et de bon goût.

Il ne faut pas les classer avec les aliments carnés
(1902) Témoignages pour l’Église 3 :159, 160

620. Le lait, les œufs et le beurre ne devraient pas être classés avec la viande. Dans certains cas, l’usage des œufs est indiqué. Le moment n’est pas encore venu où le lait et les œufs doivent être tout à fait écartés. …
Que cette réforme soit progressive. Qu’on apprenne aux gens à préparer des aliments sans employer de lait et de beurre. Disons-leur que le temps viendra bientôt où ils seront en danger en consommant des œufs, du lait, de la crème, ou du beurre, parce que la maladie chez les animaux augmente à mesure que croît la méchanceté des hommes. Le temps est proche où, à cause de l’iniquité de la race déchue, toute la création animale sera atteinte par la maladie, cette malédiction de notre planète.
Dieu donnera à son peuple des capacités et du savoir-faire pour préparer des aliments sains en dehors de ces choses. Que nos membres d’église s’abstiennent de tout aliment malsain.

Ils sont excitants pour les enfants
(1870) Testimonies for the Church 2 :362

621. Vous devriez instruire vos enfants. Vous devriez leur apprendre à fuir les vices et la corruption de notre époque. Au lieu de cela, plusieurs cherchent à se procurer des plats qui flattent la gourmandise. Sur vos tables, vous mettez du beurre, des œufs et de la viande, et vos enfants partagent vos repas. Ils sont nourris par des aliments qui excitent leurs passions animales, et vous fréquentez les réunions pour y demander que Dieu bénisse et sauve vos enfants. Jusqu’où vos prières montent-elles ? Vous devez d’abord remplir un devoir. Lorsque vous aurez fait pour vos enfants tout ce que Dieu vous demande de faire, vous pourrez en toute confiance implorer Dieu pour qu’il vous accorde l’assistance qu’il vous a promise.

Les œufs renferment des propriétés thérapeutiques ; se garder des extrêmes
Lettre 37, 1901

622. Evitez les extrêmes dans la réforme sanitaire. Certains, chez nous, sont très négligents à l’égard de cette réforme, mais ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas suffisamment avancés qu’il vous faut être un extrémiste pour leur donner l’exemple. Vous ne devez pas vous abstenir des aliments susceptibles de vous apporter un sang de qualité. Votre strict attachement aux vrais principes peut vous amener à vous imposer un régime dont les conséquences ne parleront pas en faveur de la réforme sanitaire. C’est ici que réside pour vous un danger. Lorsque vous constatez que vous vous affaiblissez physiquement, vous devez absolument et immédiatement changer. Réintroduisez dans votre régime certaines choses que vous en avez éliminées. C’est votre devoir. Procurez-vous des œufs provenant de poules saines, et consommez-les crus ou cuits. Mélangez-les crus au meilleur jus de raisin que vous pouvez trouver. Cela vous apportera ce qui est nécessaire à votre organisme. Ne croyez pas un instant qu’en agissant ainsi vous n’êtes pas dans le vrai. …
Le temps viendra où nous ne pourrons plus consommer le lait aussi largement que nous le faisons aujourd’hui, mais ce n’est pas encore le moment de nous en passer. Dans les œufs se trouvent des propriétés agissant comme contrepoisons. …

DANS LA DIETETIQUE PRATIQUEE DANS LES INSTITUTIONS MEDICALES
Alors que j’écarterais la viande, qui est nocive, j’emploierais des aliments moins discutables, comme les œufs. N’enlevez pas le lait de votre table et ne le bannissez pas de votre cuisine. Le lait utilisé doit provenir de vaches saines et doit être stérilisé.

Mais je tiens à dire que le temps viendra où il ne sera plus sûr de consommer lait, crème, beurre et œufs ; Dieu le révélera. Aucune vue extrême en matière de réforme sanitaire ne doit trouver de défenseurs. Le problème de la consommation de lait, de beurre et d’œufs se résoudra de lui-même. Aujourd’hui, nous n’avons pas de souci à nous faire à ce sujet. Que votre modération soit connue de tous les hommes !
[Pour le contexte, voir 324]
Lettre 37, 1904

623. Lorsque je reçus, de Cooranbong, une lettre m’informant que le docteur était mourant, il me fut révélé cette même nuit qu’il devait changer de régime. Un œuf cru, deux à trois fois par jour, lui apporterait les éléments nutritifs dont il avait grand besoin.

Lettre 127, 1904

624. Ceux qui viennent à l’institution médicale doivent y recevoir une nourriture saine, préparée d’une manière qui la rende savoureuse, en harmonie toutefois avec des principes rationnels. Nous ne pouvons pas espérer d’eux qu’ils vivent exactement comme nous. La nourriture offerte aux patients doit être d’une telle qualité qu’elle laisse sur eux une impression favorable. Les œufs peuvent être accommodés de bien des façons.

Eehec dans les essais pour remplacer certains éléments nutritifs
(1909) Témoignages pour l’Église 3 :430, 431 631. Bien que des avertissements aient été donnés contre les dangers de l’usage du beurre et d’une grande consommation d’œufs par de petits enfants, il ne faut cependant pas considérer comme une violation de nos principes l’emploi d’œufs de poules qui sont bien soignées et convenablement nourries. Les œufs possèdent des propriétés qui combattent efficacement certains poisons.
D’aucuns, en s’abstenant de lait, d’œufs et de beurre, ont négligé d’assurer à leur organisme une nutrition suffisante. Ils se sont affaiblis au point de ne plus pouvoir travailler, et ils ont jeté le discrédit sur la réforme sanitaire. C’est ainsi que l’œuvre que nous nous sommes efforcés d’établir solidement a été compromise par des bizarreries que le Seigneur n’a pas exigées, et les énergies de l’Eglise en ont été paralysées. Mais Dieu interviendra pour prévenir les conséquences de tels excès. L’Evangile se propose de réconcilier une race pécheresse, amener riches et pauvres ensemble aux pieds de Jésus.
Le temps viendra où il se peut que nous devions proscrire des aliments dont nous usons aujourd’hui, tels que le lait, la crème et les œufs. Mais il n’est pas nécessaire de nous créer des difficultés par des restrictions prématurées et exagérées. Attendez que les circonstances l’exigent et que le Seigneur ouvre la voie.
[Pour le contexte, voir 327]

III. FROMAGE

[Il s’agit de fromage fermenté.—Les compilateurs]

Impropre à l’alimentation
(1868) Testimonies for the Church 2 :68 632. Le fromage ne devrait jamais être introduit dans l’estomac.
(1905) R.S., 92

633. Le beurre n’est pas aussi nuisible en tartines que dans les aliments, mais il vaudrait mieux en principe s’en passer tout à fait. Le fromage est encore plus sujet à caution. Il est tout à fait impropre à l’alimentation.
Christian Temperance and Bible Hygiene, 46, 47 (1890) Counsels on Health, 114

634. Bien des mères offrent un régime qui constitue un piège pour la famille. Jeunes et vieux peuvent se servir librement d’aliments carnés, de beurre, de fromages, de pâtisseries succulentes, de mets épicés et de condiments. Ces choses dérangent l’estomac, excitent les nerfs et affaiblissent l’intelligence. Les organes chargés de fabriquer le sang ne parviennent pas à tirer de tels aliments un sang de qualité. Les aliments cuits dans la graisse sont ainsi rendus indigestes. L’effet du fromage est également nuisible.
(1873) Testimonies for the Church 3 :136

635. On permet généralement aux enfants de consommer des aliments carnés, des épices, du beurre, du fromage, des pâtisseries substantielles et des condiments. Ils sont également autorisés à prendre de la nourriture malsaine à des heures irrégulières et entre les repas. Ces choses nuisent à l’estomac, portent les nerfs à commettre des actes irrationnels et affaiblissent les facultés intellectuelles. Les parents ne comprennent pas qu’ils jettent une semence qui produira la maladie et la mort.

The Review and Herald, 19 juillet 1870

636. Au moment où nous avons ouvert le camp-meeting de Nora, Illinois, j’ai pensé qu’il était de mon devoir de faire quelques remarques au sujet de l’alimentation des participants. J’ai raconté l’expérience malheureuse de certains à Marion, et leur ai dit que je l’attribuais aux inutiles préparations culinaires pour le camp, et également au fait que ces préparations étaient parfois consommées au cours des réunions. Certaines personnes y avaient apporté du fromage, et l’y mangèrent ; bien que relativement frais, il était trop fort pour l’estomac, et n’aurait jamais dû être consommé.

Lettre 40, 1893

637. Il avait été décidé qu’à un certain camp-meeting on ne vendrait pas de fromage aux participants ; en arrivant au camp, le docteur Kellogg découvrit à sa surprise qu’on avait acheté une grande quantité de fromage destiné à être mis en vente à l’épicerie du camp. Avec quelques autres personnes, il protesta, mais ceux qui avaient la charge de l’épicerie répondirent que le fromage avait été acheté avec le consentement de frère , et qu’ils ne pouvaient se résoudre à perdre l’argent investi dans cet achat. Le docteur Kellogg s’enquit alors du montant que cela représentait et racheta le tout. Il avait traité ce problème en faisant la relation de cause à effet, et il savait que certains aliments considérés comme sains, sont en fait très préjudiciables.
[De la vente de fromage au camp-meeting—529]

Le comportement de Mme White à cet égard
Lettre 1, 1875

638. En ce qui concerne le fromage, je suis certaine que nous n’en avons pas acheté ni mis sur la table pendant des années. Il ne nous vient pas à l’idée de faire du fromage un élément de diététique, moins encore de nous en procurer.
[Le fromage écarté par E. G. White—Appendice 1 :21]

Source: Conseil sur la Nutrition et l’Alimentation de Ellen G. White

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