Conseil sur la Nutrition et l’Alimentation: « SECTION XVIII Fruits, céréales et légumes »

Par Ellen G. White 

I.   FRUITS

Fruits, céréales et légume

Les bienfaits apportés par les fruits frais

Lettre 157, 1900

  1. Je suis si reconnaissante à Dieu du fait qu’il ne supprima pas l’usage des fruits à Adam, lorsque celui-ci dut quitter le jardin d’Eden.

(1902) Témoignages pour l’Église 3 :154

  1. Le Seigneur désire que ceux qui vivent dans les endroits où l’on peut cueillir des fruits pendant une bonne partie de l’année,  apprécient le privilège qui leur est donné. Plus nous disposerons de fruits frais, mieux nous pourrons comprendre les bienfaits dont nous jouissons.

(1902) Témoignages pour l’Église 3 :159

  1. Nous nous trouverions bien de manger moins d’aliments cuits et davantage de fruits crus. Enseignons aux gens à user largement de raisin, de pommes, de pêches, de poires, de baies et de toute autre sorte de fruits. Pour les conserves, employez le verre de préférence au métal.

[Les fruits constituent des aliments excellents, qui permettent de cuisiner beaucoup moins—546]

(1870) Testimonies for the Church 2 :373

  1. Pour un estomac atteint de dyspepsie, vous pouvez placer sur votre table différentes sortes de fruits, mais pas une trop grande quantité à chaque repas.

MS, 43, 1908

  1. Nous recommandons particulièrement les fruits en tant qu’aliments de santé. Mais il vaut mieux ne pas en consommer à la fin d’un repas déjà substantiel et varié.

Lettre 12, 1887

  1. Convenablement préparés, les légumes et les fruits de saison sont bienfaisants, à condition d’être de bonne qualité et sains, ne montrant pas la moindre trace de maladie ou de Il y a plus de gens que nous ne pouvons l’imaginer qui passent de vie à trépas pour avoir consommé des fruits et des légumes gâtés, qui fermentent dans l’estomac et empoisonnent le sang.

Lettre 103, 1896

  1. Les fruits sains, préparés simplement et consommés librement, constituent la meilleure nourriture que puissent absorber ceux qui se préparent pour l’œuvre de Dieu.

[Les fruits et les céréales sont des aliments convenant aux personnes qui se préparent à être transmuées—488, 515]

Les fruits font partie d’un régime rationnel

(1905) R.S., 88

  1. Les céréales, les fruits et les légumes sont donc les aliments que Dieu nous offre. A l’état naturel ou apprêtés d’une manière très simple, ils constituent le régime le plus sain et le plus Ils donnent une force, une endurance et une vigueur physiques et intellectuelles qu’une nourriture plus compliquée et plus stimulante ne saurait jamais fournir.

[Les fruits, les céréales et les légumes, avec le lait et la crème, forment le régime le plus sain—487]

[Les légumes sur la table de Mme E. G. White—voir Appendice 1 :4, 8, 15]

MS, 27, 1906

  1. Tous les éléments nutritifs dont nous avons besoin peuvent être trouvés dans les céréales, les fruits, les légumes et les oléagineux. Si nous nous approchons du Seigneur dans des sentiments d’humilité, il nous enseignera la manière de préparer une nourriture saine, exempte de toute souillure due aux aliments carnés.

[Les fruits font partie d’un régime rationnel—483, 486, 513]

[La nature fournit en abondance des fruits, des oléagineux et des céréales—485] [Les fruits font partie des aliments de santé—399, 400, 403, 404, 407, 810]

Un régime fruitarien temporaire

(1905) R.S., 114, 115

  1. Les excès dans le manger sont souvent une cause de maladie. Ce dont la nature a le plus besoin dans ce cas, c’est d’être délivrée de la charge excessive qui lui a été imposée. Dans beaucoup de maladies, le meilleur remède est de supprimer un ou deux repas afin que les organes digestifs surmenés puissent se reposer. Une cure de fruits pendant quelques jours produit souvent d’excellents résultats chez les Très souvent, la guérison est obtenue par une courte période de jeûne complet suivie d’un régime simple et modéré, le tout secondé par les efforts de la nature. Un régime frugal pendant un mois ou deux persuaderait bien des gens que le chemin du renoncement est aussi celui de la guérison.

Il faut remplacer ce qui est nocif

Lettre 145, 1904

  1. Un enseignement clair en ce qui concerne la tempérance devrait être donné dans nos institutions médicales. Les patients doivent être informés sur la nocivité des boissons intoxicantes et sur les bienfaits apportés par une abstinence totale. Il faut les inviter à renoncer aux aliments qui ont causé la ruine de leur santé et chercher à remplacer ceux-ci par des fruits en quantité suffisante. On peut facilement se procurer des oranges, des citrons, des pommes, des pêches et autres fruits ; car la terre, qui appartient au Seigneur, produit ce qui est nécessaire, lorsqu’on se donne la peine de la solliciter.

(1905) R.S., 94

  1. N’employez pas trop de sel, évitez les conserves au vinaigre et les aliments épicés. Mangez du fruit en abondance, et l’irritation de l’estomac qui cause la soif pendant le repas disparaîtra presque entièrement.

[Les fruits doivent remplacer la viande—149, 312, 320, 492, 514, 649, 795] [Les fruits peuvent remplacer les desserts—546]

[Les fruits ne sont pas appréciés par les personnes habituées à une nourriture riche et fortement épicée—563]

[Les fruits peuvent remplacer les abus dans la consommation de porridge—490, 499]

Mettre les fruits en conserve ou les faire sécher

(1905) R.S., 90

  1. Partout où les fruits abondent, on doit en faire une provision pour l’hiver, en les mettant en bocaux ou en les faisant sécher. Les petits fruits, tels que les groseilles, les fraises, les framboises et les mûres, peuvent être cultivés avantageusement en bien des endroits où ils sont peu employés.

Pour la conservation des fruits, on utilisera les bocaux de préférence aux boîtes de fer blanc ; mais il est indispensable que ces fruits soient de bonne qualité. Employez peu de sucre et cuisez-les juste le temps nécessaire pour assurer leur conservation. Ainsi préparés, ils remplacent très bien les fruits frais.

Partout où l’on peut se procurer à des prix modérés des fruits secs, tels que raisins, pruneaux, pommes, poires, pêches, abricots, on trouvera avantageux de les utiliser en abondance dans l’alimentation quotidienne, et, pour assurer la santé et la vigueur, ils conviendront parfaitement aux travailleurs.

Lettre 195, 1905

  1. Le jus de pomme conservé en bouteilles est sain et Les poires et les cerises, si l’on peut s’en procurer, mises en bocaux, fournissent d’excellent jus pour l’hiver.

Lettre 5, 1870

  1. Si vous pouvez vous procurer des pommes, vous devez vous estimer satisfaits pour ce qui concerne les fruits, même si vous ne trouvez rien d’autre.

… Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de disposer d’une très grande variété de fruits, cependant, lorsqu’on ne peut pas trouver de pommes, il est utile de mettre en conserve d’autres fruits au moment de leur apparition. Les pommes sont supérieures à tout autre fruit de la saison pour l’alimentation.

Tout frais sortis du verger ou du jardin

MS, 114, 1902

  1. Il y a un autre avantage à tirer du fait que l’on dispose d’arbres fruitiers à proximité de nos institutions médicales : on dispose de fruits frais et sains pour la table.

MS, 13, 1911

  1. Nos familles de même que nos institutions devraient apprendre à cultiver la terre et à améliorer son rendement. Si les gens avaient une juste notion de la valeur des produits du sol, qui apparaissent en leur saison, ils s’appliqueraient davantage à cultiver la terre. Chacun devrait être informé de la valeur des fruits et des légumes directement tirés du verger ou du jardin. Plus le nombre des patients et des élèves augmente, plus doit augmenter la superficie du sol disponible. Il faudrait planter un vignoble de manière à permettre à nos institutions d’avoir leur propre raisin. De même, il y aurait avantage à disposer d’une orangeraie.

[L’importance du fait de produire des fruits et des légumes de table—519] [Fruits et légumes au même repas—188, 190, 722]

[De l’usage des fruits à la table de Mme E. G. White—voir Appendice 1 :4, 9, 15, 22, 23]

[Les fruits dans la diététique des institutions médicales—441] [Les fruits à la table des employés de nos institutions—444, 651] [Les fruits dans les camps-meetings—124, 765]

[Les fruits à introduire dans le régime destiné aux visiteurs—129] [Ils doivent faire partie d’un régime sain et savoureux—204, 503]

[Les tomates recommandées par E. G. White—voir Appendice 1 :16, 22, 23]

II.   CEREALES

Elles figurent dans le régime choisi par le Créateur

(1905) R.S., 88

  1. Les céréales, les fruits, les oléagineux et les légumes les aliments

que Dieu nous offre. A l’état naturel ou apprêtés d’une manière très simple, ils constituent le régime le plus sain et le plus nourrissant. Ils donnent une force,   une endurance et une vigueur physiques et intellectuelles qu’une nourriture plus compliquée et plus stimulante ne saurait jamais fournir.

[Pour le contexte, voir 111]

(1905) R.S., 100, 101

  1. Ceux qui consomment de la viande absorbent en réalité—mais de seconde main—les éléments contenus dans les céréales et les légumes, puisque l’animal s’en La vie des céréales et des légumes passe dans l’animal, et nous la recevons en mangeant la chair de l’animal. Ne serait-il pas préférable de prendre directement cette vie dans les aliments que Dieu nous a destinés ?

[Il faut inviter les gens à revenir à un régime à base de fruits, de légumes et de céréales—515]

Elles font partie d’une alimentation qui convient

(1905) R.S., 102, 103

  1. C’est une erreur de croire que la force musculaire dépend de la Les besoins de l’organisme seront mieux satisfaits, on jouira d’une meilleure santé sans en faire usage. Les céréales, les fruits et les légumes contiennent tous les éléments nutritifs nécessaires à la formation d’un sang généreux.

MS, 27, 1906

  1. Tous les éléments nutritifs dont nous avons besoin peuvent être trouvés dans les céréales, les fruits, les légumes et les oléagineux. Si nous nous approchons du Seigneur dans des sentiments d’humilité, il nous enseignera la manière de préparer une nourriture saine, exempte de toute souillure due aux aliments carnés.

[Ces aliments possèdent des propriétés nutritives—513]

On les trouve en abondance

(1905) R.S., 89

  1. La nature fournit en abondance des fruits, des oléagineux et des céréales, et d’année en année les produits de tous les pays sont mieux répartis, grâce aux facilités croissantes de transport. Il en résulte que beaucoup d’aliments considérés autrefois comme coûteux et luxueux sont aujourd’hui à la portée de tous.

(1905) R.S., 90

  1. Il est possible, avec un peu de prévoyance et de méthode, de se procurer en tous pays ce qui est le plus favorable à la santé. Le blé, le riz, le maïs et l’avoine, ainsi que les haricots, les pois et les lentilles s’expédient partout. En y ajoutant les fruits du pays ou de l’étranger, et les légumes qui croissent dans la localité, on a tout ce qu’il faut pour se passer de viande.

[La nature fournit les céréales en grande abondance—503]

Les céréales convenablement préparées

Christian Temperance and Bible Hygiene, 47 (1890) Counsels on Health, 115

  1. Les fruits, les céréales et les légumes préparés d’une façon simple, sans épices ni graisse d’aucune sorte, forment avec le lait ou la crème le régime le plus sain. Ces aliments nourrissent notre corps, et nous assurent une vigueur physique et intellectuelle que ne saurait nous donner une nourriture stimulante.

[Pour le contexte, voir 137]

(1869) Témoignages pour l’Église 1 :298

  1. Les céréales et les fruits cuits sans graisse animale, ou consommés tels que la nature les produit, devraient constituer l’alimentation de ceux qui se préparent à être transmués.

[Nous devons nous éduquer à nous nourrir principalement de fruits, de céréales et de légumes—514]

[Les céréales font partie des produits de régime—399, 400, 403, 404, 407, 810]

Porridge

(1905) R.S., 92

  1. Les céréales dont on fait les différentes sortes de bouillies devraient être cuites pendant plusieurs heures. Les aliments épais sont plus sains que les aliments liquides, parce qu’ils exigent plus de mastication.

The Youth’s Instructor, 31 mai 1894

  1. Certaines personnes croient sincèrement qu’une alimentation rationnelle consiste principalement en porridge. Pourtant, le fait d’en consommer en grande quantité ne convient pas aux organes digestifs, car c’est une nourriture trop Recommandez plutôt les fruits, les légumes et le pain.

[C’est une erreur de consommer du porridge en grande quantité—499]

Gruau de blé complet

(1871) Testimonies for the Church 2 :603

  1. Vous pouvez préparer du gruau de blé Si la farine complète est trop grossière, tamisez-la et versez du lait sur le gruau bouillant. C’est un plat savoureux et sain, convenant très bien à un camp-meeting.

Pour remplacer la viande

(1905) R.S., 103

  1. Lorsqu’on renonce à la viande, il faut la remplacer par une variété de céréales, de légumes et de fruits nourrissants et appétissants. … Il faut pouvoir remplacer la viande par des aliments sains et d’un prix modique.

[Pour remplacer la viande—765, 795]

[La viande n’est pas nécessaire où se trouvent des fruits, des légumes et des oléagineux—138]

[Les céréales peuvent être introduites dans un régime simple destiné aux visiteurs—129]

[Les céréales à la table du personnel des institutions—444, 651]

[A la table de Mme E. G. White—voir Appendice 1 :15, 23]

[Les patients doivent être informés de l’utilité des céréales—767]

III.   PAIN

Le soutien de la vie

MS, 34, 1899

  1. La religion encouragera les mères à préparer un pain de bonne qualité. …

Le pain doit être bien cuit, aussi bien intérieurement qu’extérieurement. La santé de l’estomac exige qu’il soit léger et sec. Le pain est vraiment le soutien de la vie ; le cuisinier doit exceller dans sa fabrication.

Il y a de la religion dans un bon pain

Christian Temperance and Bible Hygiene, 49 (1890) Counsels on Health, 117

  1. Certaines ménagères ne considèrent pas comme un devoir religieux d’apprêter convenablement les aliments, aussi ne cherchent-elles pas à se Elles laissent aigrir le pain avant de le mettre au four, et les ingrédients dont on se sert pour essayer de supprimer les conséquences de la négligence de la cuisinière rendent ce pain nocif aux organes digestifs. Il faut du soin et de l’intelligence pour faire du bon pain. Il y a plus de religion dans un bon pain qu’on ne le pense généralement.

(1868) Testimonies for the Church 1 :684

  1. C’est un devoir religieux pour toute jeune fille chrétienne et toute femme d’apprendre à faire du bon pain, léger et sans acidité, avec de la farine complète. Les mères doivent prendre leurs filles avec elles dans la cuisine dès leur jeune âge, et leur enseigner l’art de cuisiner.

[Il est indispensable de savoir comment faire du pain—822]

L’emploi de bicarbonate de soude dans la fabrication du pain

(1905) The Ministry of Healing, 300-302

  1. Le bicarbonate de soude—ou poudre-levure—utilisé dans la fabrication du pain est nuisible et nullement indispensable ; il irrite l’estomac et empoisonne souvent tout l’organisme. Beaucoup de cuisinières croient qu’elles ne peuvent faire du bon pain sans recourir au bicarbonate de soude, mais c’est une Si elles se donnaient la peine de s’initier à d’autres méthodes, elles arriveraient à faire un pain meilleur, plus sain, plus naturel et plus savoureux.

[Pour l’usage de bicarbonate de soude dans la fabrication du pain, voir “Bicarbonate et levure chimique”, 565, 569]

LE LAIT DANS LE PAIN LEVE

Pour le pain levé, il ne faut pas remplacer l’eau par le lait. Celui-ci occasionne une dépense superflue et rend le pain moins sain. Le pain au lait s’aigrit plus facilement que le pain à l’eau et fermente plus rapidement dans l’estomac.

LE PAIN LEVE CHAUD

Il faut que le pain soit léger et doux. On ne doit pas y tolérer le moindre soupçon d’aigreur. Les miches doivent être petites et bien cuites, de manière que tous les germes du levain soient détruits. Consommé chaud ou frais, le pain levé se digère difficilement ; il ne devrait jamais paraître sur la table. Il n’en est pas de même du pain sans levain. Les petits pains de farine de froment, sans levain, et cuits dans un four bien chaud, sont à la fois sains et savoureux. …

LES BISCOTTES

Les biscottes sont très digestibles et très savoureuses. On peut aussi couper    du pain ordinaire en tranches et les faire sécher au four jusqu’à ce qu’elles soient parfaitement sèches et dorées, sans la moindre trace de moisissure. Placé dans un endroit sec, ce pain peut être ainsi conservé bien plus longtemps que le pain ordinaire. Il suffit de le faire chauffer avant de le manger pour qu’il soit aussi frais que s’il venait d’être cuit.

[Les biscottes conviennent pour les repas du soir—273]

[Les biscottes dans le régime de Mme E. G. White—voir Appendice 1 :22]

Le pain rassis meilleur que le pain frais

Lettre 142, 1900

  1. Le pain rassis de deux à trois jours est plus sain que le pain frais. Le pain séché au four constitue l’un des meilleurs

Les inconvénients du pain aigre

(1868) Testimonies for the Church 1 :681-684

  1. Il arrive souvent que nous trouvions le pain complet lourd, aigre et à peine cuit. Cela provient du fait que l’on ne cherche pas à s’instruire et que l’on n’arrive pas à s’acquitter convenablement de l’importante tâche de cuisiner. Parfois, nous découvrons que les tartes, les biscuits secs et d’autres préparations ne sont pas cuits. Les cuisinières vous diront qu’elles peuvent très facilement cuisiner d’après la vieille routine, mais, à vrai dire, c’est que leurs familles n’aiment pas le pain complet et elles croient qu’en l’adoptant elles s’exposent à souffrir de la faim.

Je me suis dit à moi-même que je n’en étais pas surprise. C’est votre manière d’apprêter la nourriture qui la rend si peu savoureuse. En la consommant, on s’expose à contracter une dyspepsie. Ces pauvres cuisinières, et ceux qui doivent se contenter des mets qu’elles préparent, vous diront gravement qu’ils ne sont pas d’accord avec la réforme sanitaire.

L’estomac n’a pas la possibilité de changer un pain carencé, lourd et aigre, en un aliment de qualité ; mais un tel pain saura transformer un estomac sain en un estomac malade. Ceux qui consomment une telle nourriture savent qu’ils s’affaiblissent. N’y a-t-il pas une cause à cela ? Certains d’entre eux se prétendent des réformateurs en matière de santé, mais ils n’en sont pas. Ils ne savent pas cuisiner. Ils préparent des gâteaux, des pommes de terre, du pain complet d’une façon uniforme, sans presque jamais varier, et l’organisme ne s’en trouve pas fortifié. Ils croient que c’est perdre son temps que de l’employer à acquérir une expérience profonde dans l’art de préparer une nourriture saine et savoureuse. …

Dans bien des familles, nous trouvons des dyspeptiques, et la cause de leur maladie réside souvent dans le fait qu’ils consomment un pain carencé. La maîtresse de maison décide qu’un tel pain ne doit pas être jeté, et on le consomme. Est-ce vraiment ce qu’il convient de faire avec un pain impropre à l’alimentation ? Pouvez-vous le confier à l’estomac pour qu’il le change en sang ? L’estomac a-t-il la possibilité d’assainir un pain aigre, de rendre léger et frais un pain lourd et moisi ? …

Plus d’une épouse et mère qui n’a pas reçu l’instruction adéquate et qui manque de savoir-faire dans le domaine de la cuisine, présente tous les jours à sa famille une nourriture mal préparée qui, lentement mais sûrement, détruit les organes digestifs, produisant un sang de mauvaise qualité, provoquant fréquemment des crises aiguës de maladies infectieuses, et causant une mort prématurée. Beaucoup de gens sont morts pour avoir consommé du pain lourd et aigre. On m’a rapporté le cas d’une fille à gages qui fit une fournée de pain lourd et aigre. Pour s’en débarrasser et ainsi cacher son erreur, elle jeta ces pains à deux gros porcs. Le lendemain matin, le propriétaire de la maison trouva les porcs sans vie ; en examinant l’auge, il découvrit des morceaux de ce pain aigre. Il fit une enquête qui amena la fille à avouer ce qu’elle avait fait. Elle n’avait aucune idée de l’effet que pourrait produire un tel pain sur les porcs. Si du pain lourd et aigre peut tuer des porcs capables de dévorer des serpents à sonnettes et toutes sortes de détritus, quel peut être son effet sur un organe sensible tel qu’un estomac humain ?

Donner la préférence au pain et aux autres aliments solides

MS, 3, 1897

  1. On devrait prendre soin, au moment du changement entre le régime carné et le régime végétarien, de garnir la table d’aliments sagement préparés et bien cuisinés. Manger trop de porridge constitue une erreur. La nourriture solide, qui demande à être mastiquée, est de loin préférable. Les produits de régime sont une bénédiction à cet égard. Du bon pain et des petits pains complets préparés d’une manière simple, qui nécessite cependant un effort, sont très sains. Le pain ne doit jamais comporter la moindre trace d’aigreur. Il doit être cuit à point de telle sorte que toute mollesse et toute humidité en soient exclues.

Pour ceux qui peuvent en user, de bons légumes, apprêtés d’une manière saine, sont meilleurs que porridge et bouillies. Des fruits accompagnés de pain bien cuit, rassis de deux ou trois jours, seront plus sains qu’avec du pain frais. Tout cela, lentement et soigneusement mastiqué, fournira tout ce dont l’organisme a besoin.

[Du bon pain à la place d’une nourriture riche—312]

Petits pains chauds

(Ecrit en 1844) E. from U.T., 2

  1. Les petits pains chauds et la viande sont entièrement en désaccord avec les principes de la réforme

Lettre 72, 1896

  1. Les petits pains chauds, dans lesquels entre de la levure, sont souvent tartinés de beurre et considérés comme un aliment de choix ; mais les organes digestifs affaiblis ne peuvent que ressentir le dommage qui leur est ainsi causé.

Lettre 3, 1884

  1. Nous sommes retournés en Egypte plutôt que de nous rendre en Canaan. N’allons-nous pas inverser l’ordre des choses ? N’aurons-nous pas une nourriture simple et saine sur nos tables ? Ne nous abstiendrons-nous pas de l’usage des petits pains chauds, tout juste bons à provoquer la dyspepsie ?

[Une cause de dyspepsie—720]

Muffins et petits pains

The Review and Herald, 8 mai 1883

  1. Des petits pains chauds levés à la soude et à la levure ne devraient jamais apparaître sur nos tables. De tels mélanges sont indignes d’entrer dans l’estomac. Du pain chaud et levé, de quelque sorte que ce soit, est difficile à digérer. Des muffins, qui sont à la fois sains et appétissants, doivent être fabriqués à base de farine complète mélangée à de l’eau pure et froide et à du lait. Mais il est difficile d’apprendre à nos membres la simplicité. Lorsque nous recommandons les muffins de farine complète, nos amis disent : “Oui, nous savons comment nous devons les ” Nous sommes très déçus lorsqu’ils apparaissent levés à la levure ou au lait caillé et à la soude. Cela n’est pas une preuve de réforme. La farine complète, mélangée à de l’eau douce et pure et à du lait, fera les meilleurs muffins que nous ayons jamais mangés. Si l’eau est dure, utilisez plus de lait, ou ajoutez un œuf à la pâte. Les muffins seront cuits soigneusement dans un four bien chaud et régulier.

Pour faire des petits pains, utilisez de l’eau douce et du lait, ou un peu de crème ; faites-en une pâte ferme que vous coupez en morceaux comme pour faire des crackers. Cuisez-les sur la grille du four. Ils sont doux et délicieux. Ils requièrent une mastication soigneuse, qui est bénéfique aux dents et à l’estomac. Ils produisent un sang de qualité, et donnent des forces. Avec un tel pain, et les fruits, légumes et céréales dont notre pays abonde, point n’est besoin d’aliments plus luxueux.

Le pain complet est meilleur que le pain blanc

(1868) Testimonies for the Church 2 :68

  1. Le pain blanc ne peut apporter à l’organisme les principes nutritifs que l’on trouve dans le pain complet. L’usage constant de pain blanc ne peut maintenir l’organisme en santé. Vous avez tous les deux le foie paresseux. L’emploi de farine blanche aggrave les difficultés dont vous souffrez.

(1905) R.S., 91

  1. La fine farine n’est pas la meilleure. Pour le pain, elle n’est ni saine ni économique. Le pain de fleur de farine manque des éléments nutritifs qui se trouvent dans le pain de farine complète ; il est une cause fréquente de constipation et autres malaises.

[La farine complète est la meilleure pour l’organisme—171, 495, 499, 503] [Les céréales doivent être employées dans leur état naturel—481]

[Le pain complet dans le régime des camps-meetings—124]

[C’est un devoir religieux d’apprendre à faire un bon pain à partir de la farine complète de froment—392]

Les céréales pour le pain doivent être variées

Lettre 91, 1898

  1. L’usage exclusif de farine de froment ne suffit pas pour un régime Un mélange de froment, d’avoine et de seigle sera plus nourrissant que le froment dont les propriétés nutritives ont été enlevées.

Petits pains sucrés

Lettre 363, 1907

  1. Les petits pains sucrés et les biscuits sucrés apparaissent rarement sur notre Moins on mangera de sucreries, mieux cela vaudra ; elles causent des troubles dans l’estomac, et rendent impatients et irritables ceux qui ont l’habitude d’en user.

Lettre 37, 1901

  1. Il est bon de ne pas mettre de sucre dans les crackers que l’on Certains préfèrent les crackers sucrés, mais ils portent préjudice aux organes digestifs.

[Biscuits sucrés—410]

[Le pain paraît insipide à ceux qui sont habitués à une nourriture plus riche et très relevée—563]

IV. LEGUMES

Des légumes frais, préparés simplement

MS, 13, 1911

  1. Tous devraient connaître la valeur spéciale des fruits et légumes frais provenant des vergers et des

[Encouragez la consommation de légumes—490] [Pas de trop grand luxe—503]

Christian Temperance and Bible Hygiene, 47 (1890) Counsels on Health, 115

  1. Les fruits, les céréales, les légumes préparés d’une façon simple, sans épices ni graisse d’aucune sorte, forment avec le lait ou la crème le régime le plus sain. Ces aliments nourrissent notre corps et nous assurent une vigueur physique et intellectuelle que ne saurait nous donner une nourriture stimulante.

[Fruits, céréales et légumes constituent un bon régime pour les visiteurs—129] [Du danger de consommer des légumes avariés—469]

[La graisse peut souiller certaines préparations de légumes—320] [La place des légumes dans le régime choisi par le Créateur—471] [Les légumes font partie des aliments de santé—403, 404, 407, 810]

MS, 3, 1897

  1. Pour ceux qui peuvent en consommer, de bons légumes, préparés d’une manière saine, sont meilleurs que les bouillies ou le

(1909) Témoignages pour l’Église 3 :430

  1. Les légumes devraient être rendus appétissants par un peu de crème ou de lait, ou d’un équivalent.

Les légumes font partie d’un régime bien équilibré

Lettre 70, 1896

  1. Les simples céréales, les fruits des arbres, les légumes ont toutes les propriétés nutritives nécessaires pour produire un sang de qualité. Ce qu’un régime carné ne peut

[Dans le régime convenable—483, 484, 486]

Beaucoup de légumes

Lettre 3, 1884

  1. Nous sommes faits de ce que nous mangeons. Renforcerons-nous les passions animales en mangeant une nourriture animale ? Au lieu d’habituer le goût à aimer cette nourriture grossière, il est grand temps que nous nous habituions nous-mêmes à subsister de fruits, de céréales et de légumes. Un assortiment de plats simples, parfaitement sains et nourrissants, peut être préparé, sans y inclure la viande. Les hommes vigoureux doivent consommer beaucoup de légumes, de fruits et de céréales.

[Pour la table du personnel—444, 651]

[Pour remplacer la viande—492, 649, 765, 795] [Pour remplacer une nourriture riche—312]

[Sans attraits pour ceux qui sont habitués à transgresser les lois de la nature—204, 563]

[Un régime carné place les légumes au second rang—482]

Lettre 72, 1896

  1. Le Seigneur désire que son peuple revienne à un régime composé uniquement de fruits, de légumes et de céréales.

Certains ne peuvent consommer de légumes

Lettre 45, 1903

  1. Dans une institution médicale, il y a différentes sortes d’appétits à Certains ont besoin de légumes bien apprêtés pour combler leurs besoins particuliers. D’autres ne peuvent consommer de légumes sans en subir les conséquences.

Pommes de terre et patates douces

Lettre 322, 1905

  1. Nous ne pensons pas que les pommes de terre frites soient saines, car il entre plus ou moins de graisse ou de beurre dans leur préparation. Les pommes de terre cuites au four ou bouillies, servies avec de la crème et une pincée de sel, sont les plus saines. Les restes de pommes de terre ou de patates douces peuvent être préparés avec un peu de crème et de sel et repassés au four, mais non frits ; ils sont excellents.

Les haricots constituent un plat sain

(1871) Testimonies for the Church 2 :603

  1. Un autre plat très simple et cependant très sain : des haricots secs bouillis ou cuits au Diluez-en un peu dans de l’eau, ajoutez-y du lait ou de la crème, et faites-en une soupe.

La culture et la conservation des légumes

Lettre 5, 1904

  1. Beaucoup de gens ne saisissent pas l’importance d’avoir un jardin à cultiver, et de faire pousser des fruits et des légumes, afin que leur table puisse en être J’ai reçu l’ordre de dire à chaque famille et à chaque église : “Dieu vous bénira lorsque vous travaillerez à votre salut avec crainte et tremblement, de peur que, par manque de sagesse dans la manière de traiter votre corps, vous ne dénaturiez le plan que le Seigneur a conçu pour vous.”

[Tous devraient être instruits de la valeur des fruits et légumes frais qui proviennent des vergers et des jardins—480]

Lettre 195, 1905

  1. On devrait faire des provisions afin de constituer une réserve de maïs séché. Des potirons devraient être desséchés et employés avantageusement, pendant l’hiver, dans la confection de tartes.

Des légumes verts et des tomates dans le régime d’Ellen G. White

Lettre 31, 1901

  1. Vous parlez de mon régime. Je ne me suis pas attachée à une seule chose au point de n’être plus capable de manger quoi que ce soit d’autre. Mais en ce qui concerne les légumes verts, vous n’avez pas besoin de vous en préoccuper ; car, d’après ce que j’en sais, il y a, dans la région que vous habitez, suffisamment de légumes différents que je pourrai utiliser comme verdure. Je pourrai me procurer des feuilles de bardane jaune, de jeune pissenlit et de moutarde. Il y aura un approvisionnement beaucoup plus abondant et de qualité bien supérieure à celui que nous pourrions obtenir en Australie. Et s’il n’y avait rien d’autre, il resterait les céréales.

Lettre 10, 1902

  1. J’ai perdu l’appétit quelque temps avant de partir pour l’Est. Mais maintenant, il est revenu ; et je suis affamée lorsque arrive l’heure du repas. Mes légumes de chardon, finement préparés, assaisonnés de jus de citron et de crème stérilisée, sont très appétissants. Je mange du potage de tomate au vermicelle à un repas, et des légumes verts à l’autre. J’ai recommencé à manger des pommes de Tous mes aliments ont bon goût. Je suis comme un fiévreux qui a été à moitié mort de faim, et je cours le danger de me suralimenter.

Lettre 70, 1900

  1. Les tomates que vous m’avez envoyées sont très belles et très appétissantes. Je trouve que les tomates constituent le meilleur élément de mon régime.

[Voir aussi Appendice 1 :16, 22, 23]

Lettre 363, 1907

  1. Nous avons récolté suffisamment de maïs et de petits pois pour nous et pour nos voisins. Nous faisons sécher le maïs pour l’employer en hiver ; alors, lorsque nous en avons besoin, nous le moulons et le cuisons. On en fait des soupes et d’autres plats délicieux. …

A la saison, nous  avons  du  raisin  en  abondance,  ainsi  que  des  prunes,  des pommes, quelques cerises, pêches, poires et olives, que nous apprêtons nous-mêmes. Nous cultivons aussi une grande quantité de tomates. Je ne dois jamais m’excuser pour la nourriture qui se trouve sur ma table. Je ne pense pas que cela plairait au Seigneur. Nos visiteurs mangent comme nous, et paraissent apprécier notre menu.

[Le maïs utilisé par E. G. White—Appendice 1 :22, 23] [Prudence dans l’utilisation du maïs avec des fruits—188, 190]

[Prudence en ce qui concerne la consommation simultanée de légumes et de desserts—189, 722]

[Dans le régime de Mme E. G. White—Appendice 1 :4, 8, 15]

Source: Conseil sur la Nutrion et l’Alimentation de Ellen G. White

Laissez un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.