Conseil sur la Nutrition et l’Alimentation: SECTION II « Nutrition et spiritualité »

Par Ellen G. White

L’intempérance est un péché

[The Review and Herald, 25 janvier 1881] Counsels on Health, 67

  1. Que personne d’entre ceux qui professent la piété ne se désintéresse de la santé du corps et ne prétende que l’intempérance n’est pas un péché et qu’elle ne saurait affecter la spiritualité. Il y a une étroite relation entre le physique et le moral.

(1905) R.S., 279

  1. Ce fut la gourmandise qui fit perdre le jardin d’Eden à nos premiers Pour le reconquérir, la tempérance en toutes choses a plus d’importance qu’on ne le pense généralement.

MS, 49, 1897

  1. Toute transgression d’une loi physique est  une  transgression  de  la  loi de Dieu. Jésus-Christ est notre Créateur. Il est l’auteur de notre être. Il a créé l’organisme humain. Il est l’auteur des lois physiques, au même titre qu’il est l’auteur de la loi morale. Mais l’être humain est insouciant et négligent quant aux habitudes et aux actes qui concernent sa vie physique et sa santé, et, de ce fait, il pèche contre Nombreux sont ceux qui prétendent aimer Jésus-Christ et qui ne témoignent ni révérence ni respect pour celui qui donna sa vie pour les arracher à la mort éternelle. Il n’est ni révéré, ni respecté, ni reconnu. Cette attitude se traduit par le mépris qu’ils manifestent à l’égard de leurs propres corps, en violant les lois de leur être.

(1876) Testimonies for the Church 4:30

  1. Une transgression continuelle des lois naturelles équivaut à une transgression continuelle de la loi de La somme actuelle de souffrance et d’angoisse, qui se constate partout ; la laideur, la décrépitude, la maladie et la débilité physique, qui submergent le monde aujourd’hui, font de celui-ci un vrai lazaret, par opposition à ce qu’il pourrait être et à ce que Dieu avait voulu qu’il soit. La génération présente est affaiblie mentalement, moralement et physiquement. Toute cette misère s’est accumulée de génération en génération du fait que l’homme déchu a transgressé la loi de Dieu. L’entretien d’appétits pervertis conduit à commettre des péchés d’une extrême gravité.

(1880) Testimonies for the Church 4 :417

  1. C’est un péché que de montrer un excessif laisser-aller dans le manger, le boire, le dormir et aussi dans ce que l’on L’harmonieuse et saine activité de toutes les facultés du corps et de l’esprit mène au bonheur ; et plus ces facultés sont élevées et affinées, plus le bonheur est pur, sans mélange.

[Dieu souligne le péché du laisser-aller—246]

Quand la sanctification est impossible

The Health Reformer, mars 1878

  1. Une grande proportion de tous les maux qui affligent l’humanité provient de ses habitudes erronées, en raison de son ignorance volontaire ou de son mépris pour la lumière que Dieu a donnée concernant les lois qui régissent les êtres. Il ne nous est pas possible de glorifier Dieu tout en vivant en contradiction avec les lois de la vie. Le cœur ne peut pas se consacrer à Dieu tant que des désirs malsains sont Un corps maladif et un esprit désordonné, du fait que des convoitises néfastes sont cultivées en permanence, rendent impossible toute sanctification du corps et de l’esprit. L’apôtre comprenait le rôle important que joue une condition corporelle saine pour assurer le succès dans le perfectionnement du caractère chrétien. Il dit : “Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.” 1 Corinthiens 9 :27. Il énumère les fruits de l’Esprit, au nombre desquels figure la tempérance. “Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs.” Galates 5 :24.

[Impossibilité d’atteindre à la perfection chrétienne tant qu’on lâche la bride aux appétits—356]

L’ignorance volontaire aggrave le péché

(1868) Testimonies for the Church 2 :70, 71

  1. Nous devons chercher à savoir comment maintenir le corps dans le meilleur état de santé possible, et c’est un devoir sacré de vivre conformément à la lumière que Dieu nous a gratuitement dispensée. Si nous fermons les yeux à la lumière de peur de découvrir nos erreurs, que nous ne sommes pas disposés à abandonner, nos péchés, au lieu de s’en trouver atténués, en sont aggravés. Si la lumière est écartée dans un domaine, elle sera aussi méprisée dans un autre. Nous péchons tout autant en transgressant les lois qui régissent notre être qu’en violant l’un des dix commandements, car nous ne pouvons agir ainsi sans nous rendre coupables à l’égard de la loi de Jour après jour, nous affaiblissons notre faculté de glorifier Dieu, alors qu’il réclame toute notre énergie, toute notre puissance intellectuelle. Par nos habitudes erronées, nous diminuons notre ascendant sur la vie, tout en nous prétendant disciples du Christ et en nous préparant à recevoir l’immortalité.

Mon frère, ma sœur, vous avez à faire une œuvre que personne ne peut accomplir à votre place. Réveillez-vous de votre torpeur, et le Christ vous dispensera la vie. Changez votre manière de vivre, de manger, de boire, de travailler.

Tant que vous persistez dans la voie que vous suivez depuis des années, vous ne pouvez pas clairement discerner les réalités sacrées et éternelles. Votre sensibilité est émoussée, et votre intellect obnubilé. Vous n’avez pas profité de votre avantage de pouvoir croître dans la grâce et dans la connaissance. Vous n’avez pas grandi en spiritualité, mais vous avez sombré de plus en plus dans l’obscurité.

The Review and Herald, 18 juin 1895

  1. L’homme formait le couronnement de la création de Dieu, fait à la ressemblance de Dieu, destiné à en être une image. … L’homme est très cher    aux yeux de Dieu, car il a été formé à son image. Ce fait devrait nous montrer l’importance qu’il y a à dénoncer, par la parole et par l’exemple, le péché de détruire le corps, qui est destiné à représenter Dieu devant le monde, par l’entretien d’appétits nocifs ou par toute autre

[La loi naturelle proclamée d’une manière distincte—97]

Les effets mentaux de la transgression des lois physiques

(1909) Témoignages pour l’Église 3 :424

  1. Dieu exige que son peuple fasse des progrès continuels. Sachons que la satisfaction de nos appétits est le plus grand obstacle au développement mental et à la sanctification de l’âme. Malgré toutes nos connaissances en ce qui concerne la réforme sanitaire, il en est un bon nombre parmi nous qui se nourrissent

(1905) R.S., 96

  1. On ne devrait pas préparer pour le jour du repos une plus grande quantité ou une plus grande variété d’aliments que les autres jours. Au contraire, que ceux-ci soient plus simples, et que l’on mange moins, afin d’avoir l’esprit mieux disposé pour s’occuper de questions spirituelles. Un estomac surchargé implique un cerveau engourdi. On peut alors entendre les paroles les plus précieuses sans en profiter parce que l’esprit est alourdi par une digestion difficile. En mangeant trop le jour du repos, beaucoup se privent à leur insu des bienfaits qu’il apporte.

(1882) Testimonies for the Church 5 :162-164

  1. Il m’a été montré que certains de nos camps-meetings sont loin de correspondre à ce que le Seigneur désire qu’ils soient. Les membres qui y viennent ne sont pas préparés à y recevoir la visite du Saint-Esprit. En général, avant les réunions, les sœurs passent beaucoup de temps à leur toilette, donc aux ornements extérieurs, alors qu’elles oublient complètement la parure intérieure, qui est d’un grand prix devant Dieu. Elles passent également beaucoup de temps à cuisiner inutilement, préparant des tartes substantielles, des gâteaux et d’autres mets, qui incommodent grandement ceux qui les consomment. Si nos sœurs utilisaient un pain de qualité et d’autres aliments sains, elles—et leurs familles—seraient mieux préparées à apprécier les paroles de vie, et seraient beaucoup plus réceptives à l’influence du Saint-Esprit.

L’estomac est souvent surchargé d’aliments généralement moins simples et moins sains que ceux qui sont consommés chez soi, où l’on se donne deux ou trois fois plus de mouvement. Il en résulte un tel assoupissement pour l’esprit que celui-ci comprend difficilement les vérités éternelles, et les réunions terminées, les membres sont déçus de n’avoir pas mieux participé à l’Esprit de Dieu. Que l’on considère

comme une chose secondaire la préparation des aliments et le vêtement, mais que chez soi déjà on s’applique plutôt à sonder son cœur.

[La gourmandise s’oppose à la compréhension de la vérité présente—72] [La gourmandise paralyse les sens—227]

[La gourmandise émousse la capacité du cerveau—209, 226]

[La gourmandise disqualifie quelqu’un pour élaborer des plans et donner des conseils—71]

[La gourmandise affaiblit les facultés spirituelles, mentales et physiques des enfants—346]

[Le fait de s’endormir au moment où sont proclamées les brûlantes vérités de la Parole—222]

[La vigueur mentale et morale accrue par un régime sobre—85, 117, 206] [Les effets d’un régime carné sur la vigueur mentale—678, 680, 682, 686]

[Renseignements supplémentaires au sujet de l’alimentation dans les camps-meetings—124]

Effets sur l’appréciation de la vérité

(1868) Témoignages pour l’Église 1 :221, 222

  1. Vous avez besoin d’esprits clairs et forts afin d’apprécier le caractère élevé de la vérité et de la grâce Estimez à leur juste valeur les réalités éternelles. Si vous vous plaisez à de mauvaises habitudes dans la façon de vous alimenter et, en conséquence, si vous diminuez votre vigueur intellectuelle, vous ne connaîtrez pas le prix du salut et de la vie éternelle qui vous inspirerait le désir de conformer votre vie à celle du Christ. Vous ne vous renoncerez pas et vous ne ferez pas l’ardent effort de soumettre totalement votre volonté à celle de Dieu. C’est pourtant ce qu’exige sa Parole et ce qui est nécessaire pour vous rendre aptes à la vie éternelle.

(1870) Testimonies for the Church 2 :364

  1. Même lorsque vous êtes sévères quant à la qualité de votre nourriture, pensez-vous glorifier Dieu dans vos corps et dans vos esprits, qui lui appartiennent, en consommant une si grande quantité d’aliments ? Ceux qui agissent ainsi imposent à l’estomac une charge anormale, et ils sont incapables d’apprécier et de retenir la vérité qu’ils Ils ne peuvent pas réveiller la sensibilité engourdie du cerveau pour lui faire comprendre la valeur de l’expiation, et le grand sacrifice qui a été accompli en faveur de l’homme perdu. Il leur est impossible de mesurer dans sa grandeur, sa valeur, son infinie richesse, la récompense réservée aux fidèles vainqueurs. La partie animale de notre nature ne doit jamais être chargée de diriger les facultés morales et intellectuelles.

(1867) Testimonies for the Church 1 :548, 549

  1. D’aucuns entretiennent des appétits sensuels, qui entrent en conflit avec l’âme et constituent un obstacle permanent à leur avancement spirituel. Leur conscience les accuse sans interruption ; pourtant, ils sont offensés dès que des vérités précises leur sont présentées. Ils se condamnent eux-mêmes, et se rendent compte que les thèmes choisis les concernent directement. Ils s’affligent et se sentent lésés, et ils s’éloignent des assemblées des saints. C’est de  plein  gré qu’ils abandonnent les réunions et, en conséquence, sont moins troublés dans leur Ils perdent bientôt tout intérêt dans les réunions, et leur amour pour    la vérité fléchit ; à moins d’une réforme complète, ils reculent et se joignent aux rebelles qui marchent sous la bannière de Satan. S’ils crucifient les désirs charnels qui font la guerre à l’âme, ils sortent du champ, échappant ainsi aux flèches de la vérité, et se trouvent épargnés. Mais en cultivant des désirs sensuels et en chérissant leurs idoles, ils deviennent des cibles pour les flèches de la vérité, et lorsque celle-ci est proclamée, ils ne peuvent échapper aux blessures qu’elle cause. …

L’usage de stimulants non naturels détruit la santé et exerce une influence obnubilante sur le cerveau, le rendant inapte à discerner les réalités éternelles. Ceux qui chérissent ces idoles ne peuvent évaluer le salut que le Christ leur a procuré par une vie de renoncement, de souffrance continuelle, et d’opprobre et, finalement, le sacrifice même de cette vie sans péché pour sauver de la mort l’homme perdu.

(1870) Testimonies for the Church 2 :486

  1. Le beurre et la viande ont un effet stimulant. Ils nuisent à l’estomac et dénaturent le goût. Les nerfs sensibles du cerveau sont engourdis, et les tendances animales sont fortifiées au détriment des facultés morales et intellectuelles. Celles-ci, dont le rôle est de contrôler, sont affaiblies au point de ne plus pouvoir discerner les réalités éternelles. De ce fait, le sens spirituel et religieux est frappé de paralysie. Satan jubile de constater la facilité avec laquelle, par la gourmandise, il parvient à dominer des hommes et des femmes intelligents, que le Créateur avait destinés à réaliser une grande et bonne œuvre.

[Impossibilité pour les intempérants de mesurer la valeur de l’expiation—119] [Les intempérants sont inaccessibles à l’influence sanctifiante de la vérité—780]

Effets sur le discernement et sur l’esprit de décision

(1900) P.S. 355

  1. Tout ce qui diminue la vigueur corporelle affaiblit l’esprit dans la même proportion et lui enlève la possibilité de distinguer le bien du mal. La perte des forces physiques altère la puissance de faire le bien, et diminue la force de la volonté pour vouloir ce qui est

L’abus des forces physiques abrège la vie qui eût pu être employée à glorifier Dieu. De plus, il nous prive du privilège d’être ses agents qualifiés.

(1890) Christian Temperance and Bible Hygiene, 159

  1. Ceux qui ont reçu la lumière quant à la manière de se nourrir et de se vêtir avec simplicité, conformément aux lois morales et physiques, et qui cependant s’écartent de cette lumière qui leur indique comment ils doivent agir, n’accompliront pas non plus leur devoir dans d’autres domaines. En écartant la croix dont ils doivent se charger en vue de se conformer à la loi naturelle, ils émoussent leur conscience et, cherchant à éviter ses reproches, finissent par transgresser les dix commandements. Chez certains, il y a une répugnance décidée à se charger de sa croix et à mépriser la honte.

(1864) Spiritual Gifts 4 :148, 149

  1. Ceux qui attirent la maladie sur eux-mêmes en cédant à leurs convoitises, ne possèdent pas la santé du corps et de l’esprit. Ils ne savent pas discerner les évidences de la vérité, ni comprendre les exigences de Dieu. Notre Sauveur ne parviendra pas à allonger son bras assez bas pour les relever de leur condition dégradée, tant qu’ils persisteront dans une voie qui les fait descendre de plus en plus.

Tous sont invités à faire ce qu’ils peuvent en vue de préserver la santé du corps et de l’esprit. S’ils satisfont un appétit exagéré et, ce faisant, obscurcissent leur sensibilité et obnubilent leurs facultés de perception au point de ne plus pouvoir comprendre l’élévation du caractère de Dieu, ou de prendre plaisir dans l’étude de sa Parole, ils peuvent être certains que Dieu n’agréera pas plus leur offrande qu’il n’a accepté celle de Caïn. Dieu leur demande de se purifier de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant leur sanctification dans la crainte du Seigneur. Lorsque l’homme a fait tout ce qu’il a pu pour assurer sa santé, en dominant ses appétits   et ses passions mauvaises, en vue de garder un esprit lucide et une imagination sanctifiée, de manière à pouvoir présenter à Dieu une offrande de justice, il pourra être sauvé, mais uniquement par un miracle de la grâce de Dieu, à l’image de l’arche se tenant sur les flots déchaînés. En construisant une arche sûre, Noé réalisa ce que Dieu demandait de lui ; Dieu accomplit alors ce que l’homme ne pouvait pas faire, et préserva l’arche par sa puissance miraculeuse.

(1867) Testimonies for the Church 1 :618, 619

  1. La plupart des difficultés qui apparaissent dans les églises sont dues aux agressions infligées à l’estomac par la gourmandise. Ceux qui sont intempérants dans l’alimentation et dans le travail, parlent et agissent d’une manière Un homme intempérant ne peut être  patient.  Pour  être  intempérant,  il  n’est  pas nécessaire d’user de boissons alcoolisées. Le péché qui consiste à manger immodérément, trop souvent, et à consommer des aliments riches et malsains, perturbe l’action heureuse des organes digestifs, affecte le cerveau et pervertit le jugement, rendant impossibles toute activité et tout raisonnement rationnels, calmes et sains. Et cela devient une cause essentielle de difficultés dans l’église. Par conséquent, pour que les enfants de Dieu se tiennent dans de bonnes conditions devant sa face, leur permettant de le glorifier dans leur corps et dans leur esprit, qui lui appartiennent, ils doivent s’employer avec diligence et intérêt à éviter      de satisfaire leurs appétits, et se montrer tempérants en toutes choses. Alors, ils comprendront la vérité dans sa beauté et sa clarté, et la traduiront dans leur vie,    et par une conduite droite, judicieuse et sage, ne fourniront aucune occasion aux ennemis de leur foi de s’élever contre la cause de la vérité.

(1870) Testimonies for the Church 2 :404

  1. Frère et sœur G., réveillez-vous, je vous en prie. Vous n’avez pas reçu la lumière de la réforme sanitaire et vous n’agissez pas dans ce sens. Si vous aviez dominé vos appétits, vous vous seriez épargné beaucoup de travail et de dépenses supplémentaires ; et, ce qui est encore beaucoup plus lourd de conséquences, vous vous seriez ménagé une meilleure condition physique et un plus haut degré de puissance intellectuelle vous permettant d’apprécier les vérités éternelles ; vous auriez l’esprit plus clair pour comprendre les témoignages de la vérité, et vous seriez mieux préparés à partager avec d’autres l’espérance qui est en

(1867) Testimonies for the Church 1 :487-489

  1. Certains d’entre vous se sont moqués de cette œuvre de réforme et ont dit qu’elle était inutile et qu’elle constituait un moyen exaltant de détourner les esprits de la vérité présente. Ils ont trouvé que les choses étaient poussées à l’extrême. Ils ne savent même pas de quoi ils parlent. Tandis que des hommes et des femmes, qui se disent pieux, sont malades de la racine des cheveux à la plante des pieds, et que leurs forces physiques, mentales et morales sont affaiblies par la satisfaction d’appétits dépravés et par un travail excessif, comment pourraient-ils examiner les témoignages de la vérité et avoir une juste compréhension des exigences de Dieu ? Si leurs facultés morales et intellectuelles sont obnubilées, ils ne peuvent apprécier la valeur du sacrifice expiatoire et le caractère élevé de l’œuvre de Dieu, ni se réjouir à l’étude de sa Parole. Comment un dyspeptique nerveux pourrait-il être toujours prêt à répondre, avec crainte et humilité, à toute personne qui lui demanderait les raisons de l’espérance qui est en lui ? Une telle personne deviendra bientôt confuse et agitée et, à cause de son imagination maladive, sera amenée à considérer les choses sous un jour entièrement faux, et par manque de cette humilité et de ce calme qui caractérisaient la vie du Christ, entrera en contestation avec des gens déraisonnables, et déshonorera ainsi sa profession de foi. Considérant les choses d’un point de vue hautement religieux, nous devons être de parfaits réformateurs afin de devenir semblables au

J’ai vu que notre Père céleste nous avait accordé la grande bénédiction de       la lumière au sujet de la réforme sanitaire afin que nous puissions répondre aux desseins qu’il a formés pour nous, et le glorifier dans nos corps et dans nos esprits, qui lui appartiennent, et finalement nous tenir irrépréhensibles devant son trône. Notre foi nous enjoint de lever notre étendard et d’aller de l’avant. Beaucoup de gens discutent la façon d’agir adoptée par d’autres réformateurs de  la santé, alors qu’ils devraient, comme des êtres raisonnables, faire eux-mêmes quelque chose. Notre race est dans une condition déplorable, souffrant de maladies qui défient toute description. Plusieurs ont hérité de ces maladies et subissent les conséquences des mauvaises habitudes de leurs parents ; cependant, ils conservent, vis-à-vis d’eux-mêmes et de leurs enfants, la même façon de faire que celle qui fut adoptée à leur égard. Ils sont ignorants en ce qui les concerne. Ils sont malades et ne savent pas que ce sont leurs mauvaises habitudes qui leur infligent ces grandes souffrances.

Peu de gens sont suffisamment éveillés pour comprendre à quel point leur régime influe sur leur santé, sur leur caractère, sur leur utilité en ce monde et sur leur destinée éternelle. J’ai vu qu’il est du devoir de ceux qui ont reçu du ciel la lumière, et qui ont compris le bénéfice que l’on retire à y marcher, de manifester un grand intérêt envers ceux qui pâtissent encore du manque de connaissance. Ceux qui gardent le sabbat et qui attendent le prochain retour de leur Sauveur devraient être les derniers à se désintéresser de cette grande œuvre de réforme. Hommes et femmes doivent être instruits, et les pasteurs ainsi que les membres devraient sentir que la responsabilité leur incombe de discuter de ce sujet et de le présenter à d’autres.

Lettre 93, 1898

  1. Les habitudes physiques entrent pour une grande part dans la réussite de tout Plus vous serez attentif à votre régime, plus les aliments qui soutiennent le corps dans son harmonieuse activité seront simples et non excitants, plus sera claire votre conception du devoir. Il est nécessaire d’examiner soigneusement chaque habitude, chaque usage, pour éviter qu’un état corporel maladif n’obnubile toutes choses.

MS, 129, 1901

  1. Notre condition physique dépend de ce que nous mangeons. Si nos appétits ne sont pas contrôlés par un esprit sanctifié, si nous ne sommes pas tempérants dans tout ce que nous mangeons et buvons, nous ne pouvons être dans un état mental et physique assez sain pour étudier la parole avec l’intention de connaître ce que dit l’Ecriture—que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Toute habitude malsaine mettra notre système en mauvaise condition et le mécanisme vivant et délicat de l’estomac sera endommagé et rendu incapable de faire convenablement son Le régime alimentaire a une grande influence sur nos dispositions à nous laisser induire en tentation et à commettre le péché.

(1869) Témoignages pour l’Église 1 :251

  1. Si le Sauveur des hommes, avec la divine puissance qui était en lui, sentait le besoin de prier, combien plus nous qui sommes faibles et pécheurs devrions-nous comprendre la nécessité d’une prière fervente et incessante ! Quand le Christ était le plus cruellement assailli par la tentation, il ne mangeait Il se recommandait à Dieu et sa soumission absolue à la volonté de son Père lui donnait la victoire. Plus encore que tous les autres chrétiens dans le monde, ceux qui ont discerné la vérité pour les derniers temps devraient suivre dans la prière le grand exemple du Christ.

“Le disciple n’est pas  plus  que  le  maître ;  mais  tout  disciple  accompli  sera comme son maître.” Luc 6 :40. Nos tables  sont  fréquemment  couvertes d’une abondance de mets nuisibles à la santé, parce que nous les préférons au renoncement, à l’absence de maladie et à la vigueur de l’esprit. Jésus désirait ardemment la force d’en haut. Il la considérait comme de bien plus de valeur, même pour lui, le divin Fils de Dieu, que de s’asseoir à la table la mieux garnie. Il nous a donné la preuve que la prière est indispensable si nous voulons être assez forts pour repousser le prince des ténèbres et pour accomplir l’œuvre qui nous a été confiée. Notre force est faiblesse, mais celle que Dieu nous donne est assez grande pour nous rendre plus que vainqueurs.

[La gourmandise déséquilibre l’esprit—237] [La gourmandise émousse la conscience—72]

Effets sur l’influence et sur l’utilité

MS, 93, 1901

  1. Quel dommage que souvent, au moment où devrait se manifester d’une façon particulière l’oubli de soi-même, on charge l’estomac d’une grande quantité d’aliments malsains destinés à se décomposer. Toute faiblesse de l’estomac affecte le cerveau. Le gourmand imprudent ne comprend pas qu’il se disqualifie lui-même pour donner de sages conseils, pour dresser des plans en vue de faire progresser plus rapidement l’œuvre de Dieu. Pourtant c’est ainsi. Il est incapable de discerner les réalités spirituelles et, dans les réunions d’assemblée, il dit : Non, alors qu’il devrait dire : Oui et Amen. Les propositions qu’il présente sont très éloignées de la ligne. La nourriture qu’il a absorbée a engourdi son

La satisfaction de ses appétits empêche l’être humain de témoigner en faveur de la vérité. La gratitude que nous exprimons à Dieu pour ses bénédictions se trouve affectée dans sa nature par les aliments que nous absorbons. La gourmandise est une source de dissension, de querelle, de division et de beaucoup d’autres maux. Des mots nerveux sont prononcés, des gestes désobligeants sont accomplis, des pratiques malhonnêtes sont réalisées et la passion se manifeste, tout cela du fait que le système nerveux est rendu malade par les abus qui pèsent sur l’estomac.

(1870) Testimonies for the Church 2 :368

  1. Certaines personnes ne sont pas convaincues de la nécessité de rendre gloire à Dieu par la façon de manger et de boire. Toute leur vie se ressent du fait qu’elles cèdent à leur appétit. Cela se voit dans leur famille, dans l’église, dans les réunions de prière, dans l’éducation de leurs C’est, dans leur vie, une réelle malédiction. Vous ne pouvez leur faire comprendre les vérités de notre époque. Dieu a généreusement pourvu à la subsistance et au bonheur de ses créatures. Si ses lois n’avaient jamais été transgressées et que tous aient agi en harmonie avec la volonté divine, on connaîtrait la santé, la paix et le bonheur, au lieu de la souffrance et du mal en permanence.

(1875) Témoignages pour l’Église 1 :476-478

  1. Le Sauveur du monde savait que céder à son appétit entraîne la débilité physique et émousse les organes de la perception de telle sorte que les choses sacrées et éternelles ne peuvent plus être discernées. Il savait que le monde se laisse aller à la gourmandise et que cette faiblesse pervertit les énergies La race humaine s’est tellement abandonnée à la satisfaction de ses appétits que, pour briser la force de cette habitude, le Fils de Dieu fut obligé de jeûner pendant près de six semaines. Quel effort devra faire le chrétien afin de triompher, comme Jésus, sur ce point ! La force de la tentation qui nous incite à satisfaire un appétit perverti ne peut s’évaluer qu’à l’inexprimable angoisse du Christ durant ce long jeûne dans le désert.

Le Sauveur savait que pour exécuter avec succès le plan du salut, il devait commencer l’œuvre de rédemption de l’homme au point même où la chute s’était produite. Adam pécha en s’abandonnant à son appétit. Afin de graver dans la conscience l’obligation absolue d’obéir à la loi de Dieu, le Christ commença l’œuvre de rédemption par une réforme des habitudes physiques de l’homme. Le déclin de la vertu et la dégénérescence de la race doivent être attribués surtout à la satisfaction d’un appétit perverti.

LES TENTATIONS DES PREDICATEURS FACE A LEURS RESPONSABILITES PARTICULIERES

Nous avons tous la responsabilité, et particulièrement les prédicateurs qui enseignent la vérité contenue dans la Parole, de triompher sur ce point. L’utilité d’un prédicateur sera bien plus considérable s’il a le contrôle de ses appétits et de ses passions, et sa force mentale et morale sera plus grande s’il associe le travail manuel à l’exercice intellectuel. Avec des habitudes de stricte tempérance, et en faisant travailler à la fois son corps et son esprit, il se rendra capable d’assumer une plus grande somme de travail et il préservera la lucidité   de son esprit. S’il persévère dans cette voie, sa pensée et ses paroles couleront de source, l’exercice de la piété aura plus d’énergie et l’impression qu’il fera sur ses auditeurs sera plus marquée.

L’intempérance dans l’alimentation, même lorsqu’il s’agit d’aliments de bonne qualité, aura des répercussions sur l’organisme et affaiblira les émotions les plus subtiles et les plus saintes.

MS, 88, sans date

  1. Certaines personnes apportent aux assemblées une nourriture qui ne convient pas du tout à de telles occasions : des tartes substantielles, des gâteaux et une variété de préparations susceptibles de déranger la digestion d’un travailleur en santé. Evidemment, on pense que ce qu’il y a de meilleur n’est pas trop bon pour un pasteur. Les membres apportent de telles choses à sa table, ou l’invitent à leurs De cette manière, les pasteurs sont tentés de trop manger, et une nourriture nuisible. Non seulement leur efficacité au camp-meeting s’en trouve diminuée, mais plusieurs d’entre eux deviennent dyspeptiques.

Au risque de paraître discourtois, le pasteur doit décliner cette forme d’hospitalité, bien qu’inspirée par une bonne intention. De même, les membres doivent avoir suffisamment de vraie amabilité pour ne pas le contraindre à une telle alternative. Ils commettent une erreur en exposant, par une nourriture malsaine, le pasteur à la tentation. De ce fait, des talents précieux ont été perdus pour la cause de Dieu ; et beaucoup de gens ont vu la puissance de leurs facultés réduite de moitié. Les pasteurs, plus que n’importe qui, doivent économiser la force  de  leur  cerveau et de leurs nerfs. Ils doivent éviter toute nourriture et toute boisson susceptibles d’irriter ou d’exciter leurs nerfs. L’excitation est suivie de dépression ; la gourmandise obnubile l’esprit, et rend la pensée laborieuse et confuse. Personne ne peut se distinguer dans le domaine spirituel sans observer une tempérance stricte dans ses habitudes alimentaires. Dieu ne peut permettre à son Saint-Esprit de reposer sur ceux qui, tout en sachant comment ils doivent manger pour garder la santé, persistent dans une voie qui affaiblit à la fois l’esprit et le corps.

“Faites tout pour la gloire de Dieu”

(1896) Special Testimonies, Series A, N0 9, p. 58

  1. Sous l’inspiration de l’Esprit de Dieu, l’apôtre Paul déclare que quoi que vous fassiez,—même s’il s’agit de l’acte naturel de manger ou de boire, celui-ci ne doit pas être accompli pour satisfaire un appétit perverti, mais avec un sens réel de responsabilité—, “faites tout pour la gloire de Dieu”. 1 Corinthiens 10 :31. Chaque organe du corps humain doit être préservé ; nous devons prendre garde que ce que nous introduisons dans l’estomac ne contribue pas à bannir de l’esprit les pensées élevées et saintes. Ne puis-je pas agir à ma guise ? C’est la question que posent certaines personnes, comme si nous avions l’intention de les priver d’un grand bien lorsque nous leur parlons de la nécessité de manger rationnellement et de conformer toutes leurs habitudes aux lois que Dieu a établies. Chaque personne détient un certain nombre de droits. Nous possédons une individualité et une identité qui nous sont propres. Personne ne peut noyer son identité dans une autre. Tous doivent agir pour eux-mêmes, conformément aux ordres de leur conscience. Pour ce qui concerne notre responsabilité et notre influence, nous sommes soumis à Dieu à qui nous devons la vie. Nous ne recevons pas cette vie de la nature humaine, mais de Dieu seul. Nous lui appartenons par création et par rédemption. Notre corps ne nous appartient pas, pour que nous le traitions à notre guise, en le paralysant par des habitudes qui mènent à la ruine et, de ce fait, le rendent incapable d’apporter à Dieu un service Nos vies et nos facultés lui appartiennent. Il se met à tout instant à notre disposition ; il maintient la machine vivante de notre corps en activité ; nous risquerions de mourir au moment même où nous serions contraints de faire marcher nous-mêmes cette machine. D’une manière absolue, nous sommes dépendants de Dieu.

Nous avons appris une grande leçon lorsque nous comprenons notre relation à l’égard de Dieu, et sa relation à notre égard. Les mots : “Ne savez-vous pas que

… vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix” (1 Corinthiens 6 :19, 20), doivent s’incruster dans notre mémoire, afin que nous reconnaissions sans cesse les droits de Dieu sur nos talents, nos biens, notre influence, notre propre moi. Nous devons apprendre comment traiter ce don de Dieu, dans l’esprit, dans l’âme, dans le corps, lesquels ont été rachetés par le Christ, afin de lui apporter un service sain et agréable.

(1868) Témoignages pour l’Église 1 :218

  1. La lumière a … brillé sur votre sentier en ce qui concerne la réforme sanitaire et le devoir du peuple de Dieu d’être tempérant en toutes choses dans les derniers jours. J’ai vu que vous étiez au nombre de ceux qui étaient en retard sur ce point et que vous aviez besoin de réformer votre manière de manger, de boire et de Si l’on se conforme à la lumière reçue, elle produira une entière transformation dans la vie et le caractère de tous ceux qu’elle sanctifie.

Relation avec la vie victorieuse

The Youth’s Instructor, 31 mai 1894

  1. Manger, boire et se vêtir sont des actes qui ont une influence directe sur notre avancement spirituel.

(1905) R.S., 74

  1. Beaucoup de comestibles employés librement par les païens étaient interdits aux Juifs. Ce n’étaient pas là des distinctions arbitraires : les choses défendues étaient malsaines, et le fait qu’elles étaient déclarées impures indiquait que l’usage d’aliments nuisibles souille l’homme. Ce qui corrompt le corps tend à corrompre l’âme et à la rendre impropre à la communion avec Dieu et au service qui lui est dû.

The Health Reformer, septembre 1871

 

  1. L’Esprit de Dieu ne peut venir à notre secours et nous assister dans le perfectionnement d’un caractère chrétien tant que nous satisfaisons des appétits au détriment de la santé, et que l’orgueil contrôle la

(1870) Testimonies for the Church 2 :400

  1. Tous ceux qui participent à la nature divine échappent à la corruption qui règne dans le monde par la convoitise. Il est impossible à ceux qui cèdent à la gourmandise d’atteindre à la perfection chrétienne.

The Review and Herald, 25 janvier 1881

  1. Telle est la vraie sanctification. Ce n’est pas simplement une théorie, une émotion ou une forme verbale, mais un principe vivant, actif, pénétrant dans la vie de chaque Elle implique que nos habitudes dans le manger, le boire, la manière de nous vêtir soient de nature à préserver la santé physique, mentale et morale, afin que nous puissions présenter nos corps au Seigneur non comme une offrande corrompue par des habitudes erronées, mais comme “un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu”. Romains 12 :1.

[Pour le contexte, voir 254] (1900) Testimonies for the Church 6 :372

  1. Nos habitudes dans le manger et dans le boire montrent si nous sommes du monde ou si nous faisons partie de ceux que le Seigneur, par sa vérité claire et puissante, a séparés du monde.

Lettre 135, 1902

  1. C’est l’intempérance dans le manger qui cause tant de maladies et frustre le Seigneur de la gloire qui lui est due. De nombreux enfants de Dieu, du fait de n’avoir pas pratiqué le renoncement, sont incapables d’atteindre au niveau élevé de spiritualité qu’il a placé devant eux, et bien qu’ils soient passés par la repentance et la conversion, l’éternité ne cessera de témoigner de la perte qu’ils ont subie en s’abandonnant à l’égoïsme.

(1909) Témoignages pour l’Église 3 :434

  1. Ils sont nombreux ceux qui se privent des bienfaits du Seigneur en ce qui concerne la santé et les dons spirituels. Ils luttent pour obtenir des victoires et des bénédictions particulières en vue d’accomplir de grandes choses ; mais pour atteindre ce but, ils croient devoir être toujours en prière et dans les larmes. Ce n’est que lorsqu’ils s’appliqueront à sonder les Ecritures pour connaître la volonté divine, afin de s’y soumettre sans réserve, qu’ils trouveront le repos du cœur. Toutes leurs angoisses, toutes leurs larmes, toutes leurs luttes ne sauraient leur assurer les bénédictions après lesquelles ils soupirent. Qu’ils abandonnent le moi entièrement, et fassent ce qui se présente à eux, tout en s’appropriant la grâce abondante du Seigneur promise à tous ceux qui la réclament avec avec foi.

“Si quelqu’un veut venir après moi, a dit Jésus, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive.”  Luc 9 :23. Imitons      la simplicité et le renoncement de l’homme du Calvaire par la parole et une vie sainte. Il s’approche tout près de ceux qui se consacrent à lui. Si jamais il y eut une époque où il serait nécessaire que l’Esprit de Dieu travaille dans nos cœurs, c’est bien maintenant. Saisissons-nous de la puissance divine, afin de pouvoir vivre dans la sainteté et le renoncement.

(1875) Témoignages pour l’Église 1 :483, 484

  1. Puisque nos premiers parents ont dû quitter le jardin d’Eden pour avoir cédé indûment à leur appétit, notre seul espoir d’y rentrer est de résister fermement à la gourmandise et à la passion. La sobriété dans la nourriture et la maîtrise des passions préserveront l’intelligence, produiront la vigueur mentale et morale, et rendront l’homme capable de se soumettre entièrement au contrôle des plus hautes facultés et de discerner entre le bien et le mal, le sacré et le profane. Tous ceux   qui ont réellement compris le sacrifice que le Christ a consenti en quittant le ciel afin de montrer à l’homme comment résister à la tentation, tous ceux-là renonceront volontairement à eux-mêmes et se décideront à prendre leur part des souffrances du

La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse. Ceux qui ont vaincu    à l’exemple du Christ devront se tenir constamment sur leurs gardes pour ne pas céder aux tentations de Satan. Il faut tenir en bride l’appétit et les passions grâce à une conscience éclairée, afin que l’intelligence soit lucide, discerne clairement les œuvres et les pièges de Satan, et ne les confonde pas avec les effets de la providence divine. Beaucoup de gens désirent la récompense finale et la victoire, mais ils ne sont pas disposés à endurer les fatigues et les privations, ainsi qu’à se renoncer comme l’a fait le Sauveur. C’est par l’obéissance seule et un effort continuel que nous pourrons vaincre comme le Christ a vaincu.

La puissance de l’appétit causera la perte de milliers d’hommes alors que, s’ils avaient eu la victoire à cet égard, ils auraient eu la force morale de triompher de toutes les autres tentations de Satan. Mais ceux qui sont esclaves de leur appétit ne pourront atteindre à la perfection du caractère. La transgression permanente de la loi de Dieu, depuis six mille ans, a produit la maladie, la souffrance et la mort. Alors que nous approchons de la fin des temps, la tentation de Satan à propos de l’appétit sera toujours plus forte et plus difficile à vaincre.

Christian Temperance and Bible Hygiene, 10 (1890) Counsels on Health, 22

  1. Celui qui apprécie les lumières que Dieu lui a données pour lui conserver la santé trouvera en elles un auxiliaire précieux dans l’œuvre de la sanctification par la vérité, pour se préparer en vue de l’immortalité.

[La relation entre un régime simple et le discernement spirituel—119]

[Le manque de contrôle sur l’appétit affaiblit la résistance à la tentation—237] [Les murailles de la maîtrise de soi ne doivent pas être abattues—260]

[Le régime carné est un obstacle à l’avancement spirituel—655, 656, 657, 660, 682, 683, 684, 688]

[La puissance pour vaincre d’autres tentations donnée à ceux qui ont remporté la victoire sur l’appétit—253]

[La formation du caractère retardée par une thérapeutique erronée de l’estomac—719]

RELATION ENTRE LA NUTRITION ET LA MORALITE

Corruption morale dans les temps anciens

(1864) Spiritual Gifts 4 :121

  1. Les hommes qui vivaient avant le déluge mangeaient des aliments carnés, et satisfaisaient leurs appétits jusqu’à ce que la coupe de leur iniquité fût pleine, et Dieu purifia alors la terre de cette corruption morale par un déluge. …

Le péché avait prévalu depuis la chute. Tandis que quelques personnes seulement étaient demeurées fidèles à Dieu, la grande majorité avait corrompu ses voies devant lui. La destruction de Sodome et Gomorrhe fut causée par leur grande perversité. Ses habitants donnèrent libre cours à leurs appétits intempérants aussi bien qu’à leurs passions corrompues, jusqu’à ce qu’ils devinssent si avilis et que leurs péchés fussent si abominables, que la coupe de leur iniquité fut remplie et qu’ils furent consumés par un feu venu du ciel.

(1873) Testimonies for the Church 3 :163, 164

  1. A notre époque se constatent les péchés mêmes qui attirèrent la colère de Dieu sur le monde aux jours de Noé. Hommes et femmes transforment le manger et le boire en gloutonnerie et en Ce péché dominant, la satisfaction d’un appétit perverti, alluma les passions des hommes du temps de Noé et provoqua une corruption si générale que la violence et le crime s’élevèrent jusqu’au ciel, et Dieu, par le déluge, purifia la terre de sa corruption morale.

Les mêmes péchés de gloutonnerie et d’ivrognerie engourdirent la sensibilité morale des habitants de Sodome, au point que les actes criminels firent  les délices des hommes et des femmes de cette ville perverse. Le Christ a donné cet avertissement au monde : “Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra.” Luc 17 :28-30. Ici le Christ nous a laissé une importante leçon. Son enseignement n’encourage pas la paresse. Et son exemple s’y oppose également. Le Christ était un travailleur ardent. Sa vie incarna le renoncement à soi-même, la diligence, la persévérance, l’assiduité et l’esprit d’économie. Il nous présente le danger de donner au manger et au boire une place prédominante. Il révèle les conséquences de la gourmandise. Les facultés morales sont affaiblies au point que le péché ne paraît plus coupable. On ferme les yeux sur les actions criminelles, et les passions inférieures dominent l’esprit, jusqu’à ce que la corruption générale déracine les sains principes et les mobiles élevés, et Dieu est blasphémé. Tout cela résulte des abus dans le manger et le boire. Et le Christ annonce que cet état de choses bien précis existera au moment de son second avènement.

Hommes et femmes entendront-ils cet avertissement ? Vont-ils recevoir la lumière, ou vont-ils devenir les esclaves de leurs appétits et de passions inférieures ? Le Christ nous présente quelque chose de plus élevé pour mériter nos efforts que le fait de manger, de boire et la manière de nous vêtir. Le manger, le boire et le vêtement sont l’objet de tels excès qu’ils deviennent des crimes et figurent parmi les péchés dominants des derniers jours ; ils constituent un signe du prochain retour du Christ. Le temps, l’argent et les énergies qui appartiennent au Seigneur mais qui nous ont été confiés, sont gaspillés en superfluités inutiles dans le vêtement,   et en excès dans la satisfaction d’appétits pervertis, qui affaiblissent la vitalité et entraînent la souffrance et la ruine. Il est impossible de présenter nos corps à Dieu comme un sacrifice vivant, lorsqu’ils sont corrompus et malades par suite de nos complaisances coupables.

Les principales corruptions sont imputables à un appétit incontrôlé

(1864) Spiritual Gifts 4 :124

  1. Beaucoup de gens s’étonnent de ce que la race humaine ait tellement dégénéré physiquement, intellectuellement et moralement. Ils ne comprennent pas que c’est la violation de la constitution et des lois de Dieu, la violation des lois de la santé, qui a produit cette dégénérescence. La transgression de ses commandements a contraint Dieu d’écarter de nous sa main bénissante.

L’intempérance dans le manger et le boire, et l’abandon de soi aux passions dépravées ont engourdi la sensibilité de telle sorte que choses sacrées et choses  profanes sont placées sur un même niveau.

(1864) Spiritual Gifts 4 :131

  1. Ceux qui se permettent de devenir esclaves de la gloutonnerie vont souvent encore plus loin et s’avilissent en se livrant à leurs passions corrompues, qui se trouvent excitées par l’intempérance dans le manger et le boire. Ils donnent libre cours à leurs passions dépravées, jusqu’à ce que leur santé et leur intelligence en soient gravement atteintes. Les facultés de raisonnement sont détruites, dans une large mesure, par les habitudes

The Health Reformer, octobre 1871

  1. L’irrégularité dans le manger et le boire, et une mauvaise manière de se vêtir, dépravent l’esprit, corrompent le cœur, et rendent les nobles qualités de l’âme esclaves des passions de la chair.

The Review and Herald, 25 janvier 1881

  1. Que personne, parmi ceux qui se disent pieux, ne considère avec indifférence la santé du corps et ne prétende que l’intempérance ne soit pas un péché et n’affecte en rien la spiritualité. Des liens étroits existent entre la nature morale et la nature physique. Le degré de valeur peut être rehaussé ou abaissé par les habitudes physiques. Une consommation excessive d’aliments, même excellents, produira un effet morbide sur les sentiments Et si la nourriture n’est pas saine, les effets en seront encore plus traumatisants. Toute habitude qui ne produit pas une action assainissante sur le corps humain dégrade les facultés les plus hautes et les plus nobles. De mauvaises habitudes dans le boire et le manger mènent aux erreurs dans la pensée et l’action. La gourmandise renforce les tendances animales, leur donnant le pas sur les puissances mentales et spirituelles.

“Je vous exhorte, … à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme” (1 Pierre 2 :11), a dit l’apôtre Pierre. Beaucoup de gens considèrent      cet avertissement comme n’étant applicable qu’aux licencieux ; mais il a une signification plus large. Il met en garde contre toute satisfaction pernicieuse d’un désir ou d’une passion. C’est une puissante injonction contre l’usage de stimulants et de narcotiques tels que thé, café, tabac, alcool et morphine. Ces abandons peuvent être classés parmi les appétits qui exercent une influence nuisible sur le caractère moral. Plus tôt ces mauvaises habitudes seront contractées, plus fermement elles maintiendront leur victime sous l’esclavage de ses désirs, et plus sûrement elles abaisseront le niveau de la spiritualité.

(1870) Testimonies for the Church 2 :413, 414

  1. Il est nécessaire que vous pratiquiez la tempérance en toutes choses. Entretenez les facultés élevées de votre esprit, et le côté charnel se développera moins. Il vous est impossible d’accroître votre force spirituelle lorsque vous ne contrôlez pas strictement vos appétits et vos passions. L’apôtre inspiré déclare : “Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.” 1 Corinthiens 9 :27.

Mon frère, réveillez-vous, je vous en prie, et permettez à l’œuvre de l’Esprit  de Dieu de pénétrer en vous plus profondément et d’atteindre jusqu’à la source  même de toute action. Ce qui fait défaut, ce sont des principes fermes, et une action vigoureuse tant dans les choses spirituelles que dans les choses temporelles. Vos efforts manquent d’ardeur. Combien sont nombreux ceux qui se trouvent à un niveau très bas de spiritualité, parce qu’ils ne veulent pas renoncer à leurs appétits ! L’énergie nerveuse du cerveau se trouve engourdie et presque paralysée par la gourmandise. Lorsqu’ils se rendent à la maison de Dieu le jour du sabbat, ils ne peuvent garder les yeux ouverts. Les appels les plus pressants ne parviennent pas à toucher leur intelligence obtuse et insensible. Même lorsque la vérité est présentée avec une profonde onction, elle ne réveille pas leur sensibilité morale ou n’éclaire pas leur entendement. Ces personnes cherchent-elles à glorifier Dieu en toutes choses ?

Influence d’un régime simple

(1869) Témoignages pour l’Église 1 :297, 298

  1. Si tous ceux qui professent obéir à la loi de Dieu étaient exempts d’iniquité, mon âme serait soulagée. Mais ce n’est pas le cas. Même ceux qui disent observer tous les commandements de Dieu sont coupables du péché d’adultère. Que puis-je dire pour éveiller leur sensibilité engourdie ? Le principe moral strict est la seule sauvegarde de l’âme. Si jamais il y eut une époque où le régime doit être le plus simple possible, c’est bien maintenant. On ne devrait pas donner de viande aux enfants, car c’est un excitant des passions les plus basses et une nourriture qui diminue la force morale. Les céréales et les fruits cuits sans graisse animale, ou consommés tels que la nature les produit, devraient être l’alimentation de ceux qui se préparent à être transmués. Moins la nourriture est excitante et mieux on peut maîtriser ses passions. On ne devrait pas satisfaire le goût au mépris de la santé physique, intellectuelle et

L’indulgence aux passions viles conduira beaucoup de gens à fermer les yeux  à la lumière, car ils craindront d’apercevoir des péchés qu’ils ne désirent pas abandonner. Tous peuvent voir s’ils le veulent. S’ils préfèrent les ténèbres à la lumière, leur culpabilité n’en sera pas diminuée. Pourquoi ne vous renseignez-vous pas sur ces sujets si importants au point de vue physique, intellectuel et moral ? Dieu vous a donné un corps dont vous devez vous occuper et qu’il faut garder dans la meilleure condition possible pour son service et pour sa gloire.

La tempérance favorise le contrôle moral

(1870) Testimonies for the Church 2 :404, 405

  1. Votre nourriture n’est pas assez simple, ni assez saine pour fournir le meilleur sang possible. Un sang impur obnubile les facultés morales et intellectuelles, et réveille et fortifie les passions inférieures de votre Que personne parmi vous ne se donne un régime excitant, car il nuirait à la santé du corps et au développement de votre âme et de l’âme de vos enfants.

Vous placez sur votre table des aliments qui mettent vos organes digestifs à l’épreuve, excitent les passions animales, et affaiblissent les facultés morales et intellectuelles. Une nourriture riche comprenant, entre autres, des aliments carnés ne vous est d’aucun profit. …

Au nom du Christ, je vous supplie de mettre de l’ordre dans votre cœur et dans votre maison. Que la vérité divine vous ennoblisse et vous sanctifie l’âme, le corps et l’esprit. “Je vous exhorte, à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la

guerre à l’âme.” 1 Pierre 2 :11. Frère G., votre régime est de nature à favoriser les passions inférieures. Vous ne maîtrisez pas votre corps comme vous le devriez, en vue d’achever votre sanctification dans la crainte du Seigneur. Vous devez être sobre dans le manger pour pouvoir acquérir la patience.

(1876) Testimonies for the Church 4 :35, 36

  1. Le monde ne doit pas constituer un  critère  pour    Il  est  de  bon ton d’entretenir ses appétits par une nourriture riche et des excitants artificiels, favorisant ainsi les tendances animales, et paralysant le développement des facultés morales. Mais nulle promesse n’est faite à l’un ou l’autre des fils et des filles d’Adam qu’ils remporteront la victoire dans le combat du chrétien avant de s’engager à pratiquer la tempérance en toutes choses. Et s’ils le font, ils ne combattront pas comme battant l’air.

Si les chrétiens tiennent leur corps assujetti, et placent leurs appétits et leurs désirs sous le contrôle d’une conscience éclairée, se faisant un devoir envers Dieu et envers leurs semblables d’obéir aux lois qui régissent la vie et la santé, ils bénéficieront de la vigueur physique et mentale. Ils disposeront de la force morale nécessaire pour engager le combat contre Satan ; et au nom de celui qui a surmonté tous les appétits à leur profit, ils seront plus que vainqueurs pour leur propre compte. Ce combat est ouvert à tous ceux qui veulent s’y engager.

[Effet de l’alimentation carnée sur les facultés morales—658, 683, 684, 685, 686, 687]

[Une maison à la campagne—son rapport avec le régime et la moralité—711] [Carence de force morale due à la gourmandise dans le manger et le boire chez

les enfants—347]

[Les aliments qui provoquent l’instabilité et la nervosité—556, 558, 562, 574] [La gourmandise affaiblit les facultés morales—231]

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