Conseil à l’Econome: SECTION 3 « La part de Dieu : la dîme »

Par Ellen G. White

1. UNE PREUVE DE LOYAUTE

“Honore l’Eternel avec tes biens, et avec les prémices de tout ton revenu : alors tes greniers seront remplis d’abondance, et tes cuves regorgeront de moût.” Proverbes 3 :9, 10.
Cette déclaration nous apprend que Dieu, en tant que dispensateur de toutes choses, a des droits sur chacune d’entre elles ; que ces droits doivent être pris par nous en considération, et qu’une bénédiction toute spéciale est réservée à celui qui en tient compte.
Là encore est énoncé un principe qui régit toutes les relations de Dieu avec les hommes. Le Seigneur plaça nos premiers parents dans le jardin d’Eden, les entourant de tout ce qui pouvait contribuer à leur bonheur et les priant de voir en lui le propriétaire de toutes choses. Dans ce jardin, il fit pousser des arbres qui étaient agréables à la vue et dont le fruit était bon à manger ; mais il fit parmi eux une réserve. De tous les autres Adam et Eve pouvaient jouir librement, mais à propos de cet arbre Dieu avait dit : “Vous n’en mangerez point.” C’était le test qui allait révéler leur gratitude et leur loyauté envers Dieu.


De même aussi le Seigneur nous a accordé le plus grand trésor du ciel dans la personne de Jésus. Avec lui, il nous a donné toutes choses dont nous puissions amplement jouir. Les produits de la terre, les moissons abondantes, les trésors d’or et d’argent nous ont été confiés par lui. Il a mis à la disposition des hommes les maisons et les terres, la nourriture et le vêtement. Il nous demande de le reconnaître comme étant le propriétaire de toutes choses, et pour cette raison il dit : “De tout ce que vous possédez je me réserve la dixième partie, en plus des dons et des offrandes, qui doit être apportée dans ma maison.” C’est le moyen employé par Dieu pour faire progresser l’œuvre d’évangélisation.
Ce plan de contribution systématique fut conçu par le Seigneur Jésus-Christ lui-même, qui donna sa vie pour que vive le monde. Lui qui sortit des parvis royaux, qui abandonna son poste de Commandant des armées célestes, qui revêtit sa divinité d’un manteau d’humanité afin de relever la race déchue ; lui qui pour nous se fit pauvre, afin que par sa pauvreté nous fussions enrichis, il a parlé aux hommes, et dans sa sagesse leur a révélé le plan qu’il avait préparé pour soutenir ceux qui portent son message à travers le monde.—The Review and Herald, 4 février 1902.

La part que Dieu se réserve en temps et en argent
Le même langage est employé en ce qui concerne le sabbat et la dîme : “Le septième jour est le sabbat de l’Eternel, ton Dieu.” L’homme n’a ni le droit ni le pouvoir de substituer au septième jour le premier jour. Il peut prétendre pouvoir le faire ; “néanmoins, le solide fondement de Dieu reste debout”. 2 Timothée 2 :19. Les coutumes et les enseignements des hommes ne diminuent en rien les exigences de la loi divine. Dieu a sanctifié le septième jour. Cette portion de temps particulière, réservée par Dieu lui-même au culte et à l’adoration, est aussi sacrée aujourd’hui qu’elle ne l’était au moment où elle fut consacrée par notre Créateur.
De la même manière la dîme de nos revenus est “sacrée devant l’Eternel”. Le Nouveau Testament n’abolit pas la loi de la dîme, pas plus qu’il n’abolit le commandement relatif au sabbat ; leur validité et leur grande importance spirituelle y sont clairement expliquées. … Tandis que, en tant que peuple, nous essayons de donner fidèlement à Dieu le temps qu’il s’est réservé pour lui-même, ne lui rendrons-nous pas aussi la part de nos revenus qu’il revendique ? —The Review and Herald, 16 mai 1882.

LES PROPRIETES AUSSI BIEN QUE LES REVENUS DOIVENT ETRE SOUMIS A LA DIME
Ainsi que le fit Abraham, il faut payer la dîme sur toutes ses possessions et tous ses revenus. Une dîme fidèle est la part du Seigneur. La garder pour soi, c’est tromper Dieu. Tout homme devrait apporter librement, volontairement et joyeusement ses dîmes et ses offrandes dans la maison du Seigneur parce que c’est une bénédiction d’agir ainsi. Il n’y a aucune sécurité dans le fait de garder pour soi la part qui revient à Dieu.—Medicina e Salvação, 159, 1899.

Pour toute dispensation
Telle était donc [se référant à l’expérience d’Abraham et de Jacob quant au payement de la dîme] la façon d’agir des patriarches et des prophètes avant l’établissement de la nation israélite. Mais lorsque Israël devint un peuple autonome, le Seigneur lui donna des instructions bien précises sur ce point : “Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l’Eternel ; c’est une chose consacrée à l’Eternel.” Lévitique 27 :30. Cette loi ne devait pas être abolie en même temps que les sacrifices et les ordonnances qui préfiguraient le Christ. Aussi longtemps que Dieu aura un peuple sur cette terre, ses droits sur lui resteront les mêmes.
La dîme sur tous nos revenus appartient au Seigneur. Il se l’est réservée pour lui-même, pour être employée à des fins religieuses. Elle est sacrée. Il n’a jamais accepté moins que cela dans aucune dispensation. La négligence ou l’ajournement dans l’accomplissement de ce devoir provoque le déplaisir de Dieu. Si tous les chrétiens de profession apportaient fidèlement leur dîme à Dieu, ses caisses seraient pleines.—The Review and Herald, 16 mai 1882.
Une grande bénédiction
Le système de la dîme a été fondé sur un principe qui durera autant que la loi de Dieu. La dîme était une bénédiction pour les Juifs, sinon le Seigneur ne l’aurait pas réclamée. Elle sera encore une bénédiction pour ceux qui s’y soumettront jusqu’à la fin des temps. Notre Père céleste n’a pas tracé ce plan pour s’enrichir lui-même, mais afin d’accorder aux hommes une grande bénédiction. Il a vu que ce plan était exactement ce dont l’homme avait besoin.—Témoignages pour l’Église 1 :442.

Neuf dixièmes valent plus que dix dixièmes
Beaucoup de gens plaignent les Israélites d’avoir été obligés de donner d’une façon régulière, en dehors des offrandes qu’ils faisaient annuellement. Mais Dieu, dans sa sagesse, savait quel était le mode de bienfaisance le mieux approprié à ses intentions, et il avait donné à ce sujet ses instructions à son peuple. Il fut maintes fois démontré que neuf dixièmes valent plus que dix dixièmes.—Testimonies for the Church 3 :546.

Un changement marqué par rapport à l’Israël d’autrefois
De tous nos revenus nous devrions d’abord prélever la part qui revient à Dieu. Dans le système de bienfaisance en usage chez les Israélites, ceux-ci devaient offrir à Dieu les prémices de tous les biens reçus, soit de l’accroissement de leurs troupeaux, soit des produits de leurs champs, de leurs vergers ou de leurs vignes, à moins de racheter ces prémices en offrant une somme correspondante. Comme les choses ont changé de nos jours ! Les exigences du Seigneur, quand on leur donne encore quelque attention, sont reléguées à l’arrière-plan. Pourtant notre œuvre requiert dix fois plus de fonds que n’en réclamait celle des Israélites.

La grande mission confiée aux disciples était de prêcher l’Evangile au monde entier. Cela donne une idée de l’extension de cette œuvre et de la responsabilité qui repose sur les disciples du Christ à notre époque. Si la loi réclamait des dîmes et des offrandes il y a des millénaires, à combien plus forte raison celles-ci sont-elles indispensables aujourd’hui ! Si riches et pauvres étaient tenus de donner une somme proportionnée à leurs possessions sous l’économie juive, une telle obligation s’avère actuellement doublement essentielle.—Testimonies for the Church 4 :474.

2. CETTE PRATIQUE EST BASEE SUR DES PRINCIPES ETERNELS

Le système de la dîme remonte bien au-delà de Moïse. Dieu a demandé aux hommes des offrandes pour des buts religieux bien avant de donner à Moïse des indications précises concernant la dîme. Il faut remonter pour cela aux jours d’Adam. En se pliant aux ordres de Dieu, les hommes manifestaient par leurs offrandes leur reconnaissance pour la miséricorde et les bénédictions divines. A travers les générations successives, cette habitude se transmit jusqu’à Abraham, qui paya la dîme à Melchisédek, sacrificateur du Dieu Très-Haut.
Le même principe était appliqué à l’époque de Job. Jacob, à Béthel, sur le chemin de l’exil, se coucha, solitaire, à la tombée de la nuit, fit d’une pierre son chevet, et promit au Seigneur : “Je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras.” Genèse 28 :22. Toutes les offrandes doivent être volontaires. Dieu n’oblige pas les hommes à donner. Il ne désire pas que le trésor de son œuvre soit rempli d’offrandes faites à contrecœur.—Témoignages pour l’Église 1 :428.

Paul recommande le système
Dans sa première épître aux Corinthiens, Paul donnait aux croyants des instructions relatives aux principes généraux qui servent de fondement à l’œuvre de Dieu sur la terre. Il rappelait ce qu’il avait fait pour eux et leur demandait :
“Qui jamais fait le service militaire à ses propres frais ? Qui est-ce qui plante une vigne, et n’en mange pas le fruit ?

Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau ? Ces choses que je dis, n’existent-elles que dans les usages des hommes ? la loi ne les dit-elle pas aussi ? Car il est écrit dans la loi de Moïse : Tu n’emmuselleras point le bœuf quand il foule le grain. Dieu se met-il en peine des bœufs, ou parle-t-il uniquement à cause de nous ? Oui, c’est à cause de nous qu’il a été écrit que celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain fouler avec l’espérance d’y avoir part. Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels ? Si d’autres jouissent de ce droit sur vous, n’est-ce pas plutôt à nous d’en jouir ? Mais nous n’avons point usé de ce droit ; au contraire, nous souffrons tout, afin de ne pas créer d’obstacle à l’Evangile de Christ.
”Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l’autel ont part à l’autel ? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Evangile de vivre de l’Evangile.” 1 Corinthiens 9 :7-14.
L’apôtre rappelait ici les instructions du Seigneur relatives aux fonctions dans le temple. Ceux qui étaient mis à part pour ce service sacré devaient être nourris par les frères, à qui ils accordaient en retour des bénédictions spirituelles. “Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d’après la loi, l’ordre de lever la dîme sur le peuple.” Hébreux 7 :5. La tribu de Lévi avait été désignée par le Seigneur pour le service sacré appartenant au temple et pour le sacerdoce. L’Eternel avait dit au sujet du sacrificateur : “C’est lui que l’Eternel, ton Dieu, a choisi … pour qu’il fasse le service au nom de l’Eternel.” Deutéronome 18 :5. Le Seigneur revendiquait le dixième de tous les revenus.

Au sujet du traitement des ministres, Paul disait : “Le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Evangile de vivre de l’Evangile.” Et plus tard, il écrivait à Timothée : “L’Ecriture dit : l’ouvrier mérite son salaire.” 1 Timothée 5 :18.—Conquérants pacifiques, 297, 298.

Ce que Dieu réclame de nous Dieu a sur nous et sur ce que nous possédons des droits qui détiennent la priorité. En vertu de ces droits, il nous demande de lui rendre une part déterminée de tout ce qu’il nous donne, et cette part est la dîme, qu’il s’est réservée de tout temps. …
Lorsque Dieu fit sortir les Israélites d’Egypte pour en faire un peuple choisi, il leur apprit à réserver une dixième partie de leurs biens au service du tabernacle. Il s’agissait d’une offrande spéciale destinée à soutenir la réalisation d’une œuvre particulière. Tout le reste de leurs biens appartenait à Dieu et devait être employé à sa gloire, mais la dîme devait être consacrée à l’entretien de ceux qui officiaient dans le sanctuaire. Cette partie formait les prémices de tout revenu et, avec les dons et les offrandes, devait amplement suffire à l’exercice du ministère évangélique de cette époque.
Aujourd’hui, Dieu ne nous demande pas moins que ce qu’il a exigé autrefois de son peuple. Il nous confie d’ailleurs des biens plus importants qu’à l’Israël d’autrefois. Le culte qu’il réclame exige des moyens et en exigera toujours. Le vaste travail missionnaire en faveur du salut des âmes doit s’accomplir, et Dieu a largement pourvu à cette réalisation par l’institution de la dîme, des dons et des offrandes. Par ce moyen, il veut assurer le ministère évangélique d’une façon totale. Il revendique la dîme comme la part qui lui revient ; elle devrait toujours être considérée comme une portion réservée, destinée à être placée dans le trésor divin au bénéfice de la cause de Dieu, pour faire progresser cette œuvre, pour permettre l’envoi de messagers dans les “régions lointaines”, jusqu’aux extrémités de la terre.
Dieu exerce ses droits sur toutes choses, à la fois sur les hommes et sur leurs biens, car tout lui appartient. Il déclare : Je suis le propriétaire du monde entier, tout l’univers est à moi, et je vous demande de consacrer à mon service les prémices de tout ce que mes bénédictions vous ont permis d’acquérir. La Parole de Dieu déclare : “Tu apporteras … les prémices des premiers fruits de la terre.” Exode 22 :29, version synodale. “Honore l’Eternel avec tes biens, et avec les prémices de tout ton revenu.” Proverbes 3 :9. Dieu exige cette contribution comme une preuve de loyauté à son égard.
Nous appartenons à Dieu ; nous sommes ses fils et ses filles,—du fait qu’il nous a créés et parce qu’il nous a rachetés en donnant pour nous son Fils unique. “Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes. Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.” 1 Corinthiens 6 :19, 20. L’esprit, le cœur, la volonté et les sentiments appartiennent à Dieu ; de même que l’argent dont nous disposons. Toutes choses que nous recevons et dont nous jouissons viennent du Seigneur. Dieu est le généreux dispensateur de tous les biens, qui répondent aux besoins du corps et de l’âme, et il souhaite que cela soit reconnu par celui qui en bénéficie. Dieu ne réclame que ce qui lui appartient. Le Seigneur s’est réservé la première part, qui doit être considérée comme un trésor qu’il nous a confié. Le cœur qui est dépourvu d’égoïsme sera sensible à la bonté et à l’amour de Dieu, et acquiescera pleinement à ses justes exigences.—The Review and Herald, 8 décembre 1896.

3. UN PLAN REMARQUABLE DANS SA SIMPLICITE

Dieu a révélé à son peuple un plan qui permet de recueillir les fonds suffisants pour les besoins de son œuvre. Ce plan, qui est celui de la dîme, est magnifique de simplicité et d’équité. Chacun peut le suivre avec foi et courage, car il est d’origine divine. En lui s’allient la simplicité et l’utilité, et il n’est pas nécessaire de faire de longues études pour le comprendre et l’exécuter. Tous peuvent se rendre compte qu’il leur est possible de contribuer au succès de l’œuvre précieuse du salut. Tout homme, toute femme, tout adolescent peut amasser de l’argent pour la cause du Seigneur. …
Des buts importants peuvent être atteints grâce à ce système. Si nous l’acceptions tous, chacun deviendrait un vigilant et fidèle intendant du Seigneur ; et il n’y aurait pas de problème financier dans la grande œuvre qui consiste à faire retentir dans le monde le message d’avertissement. Si chaque membre de l’Eglise adoptait ce système, le trésor serait plein et personne ne serait appauvri. Cet investissement de nos biens nous unirait davantage à la cause de la vérité présente. Nous amasserions ainsi “pour l’avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable”. 1 Timothée 6 :19.—Témoignages pour l’Église 1 :423.

Pour les riches et les pauvres

Dans le système biblique des dîmes et des offrandes, les sommes versées par les différentes personnes varieront évidemment beaucoup, puisqu’elles sont proportionnelles aux revenus. La dîme du pauvre sera relativement petite, et il fera des dons selon ses moyens. Mais ce n’est pas le montant du don qui rend l’offrande acceptable aux yeux de Dieu : ce sont les dispositions du cœur, l’esprit d’amour et de gratitude qu’elle exprime. Que les pauvres ne pensent pas que leurs dons sont si petits qu’ils ne valent pas la peine d’être mentionnés. Qu’ils donnent selon leurs moyens, avec le sentiment qu’ils sont des enfants de Dieu, et que leur Père céleste acceptera leur offrande.
Celui à qui Dieu a confié un gros capital ne considérera pas comme une charge, s’il l’aime et le craint, de satisfaire aux demandes d’une conscience éclairée en accord avec les exigences de Dieu. Le riche sera tenté de succomber à l’égoïsme et à l’avarice, et de retenir ce qui appartient à Dieu. Mais celui qui est sincère à l’égard de la volonté de Dieu répondra à Satan, lorsqu’il sera tenté : “Il est écrit” : “Un homme trompe-t-il Dieu ?” “Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ?” Matthieu 16 :26.—The Review and Herald, 16 mai 1893.

Engagés par notre alliance avec Dieu
Dans la grande œuvre qui consiste à avertir le monde, ceux qui ont la vérité dans le cœur et sont sanctifiés par elle accompliront la tâche qui leur a été assignée. Ils seront fidèles dans le paiement des dîmes et des offrandes. Chaque membre d’église, en vertu de son alliance avec Dieu, est tenu de se refuser tout usage extravagant de l’argent dont il dispose. Que le sens de l’économie dans le foyer ne nous rende pas incapables d’accomplir notre part dans l’affermissement de l’œuvre déjà établie et la possibilité de pénétrer dans de nouveaux territoires.—The Review and Herald, 17 janvier 1907.
Je supplie mes frères et mes sœurs à travers le monde de prendre conscience de la responsabilité qui pèse sur eux quant au paiement fidèle de la dîme. …Tenez un compte juste à l’égard de votre Créateur. Comprenez pleinement l’importance qu’il y a à être honnête envers celui qui connaît toutes choses dès le commencement. Que chacun sonde son cœur avec diligence. Qu’il examine ses comptes pour être au clair sur sa situation devant Dieu.
Lui qui a donné son Fils unique afin qu’il meure pour vous, il a fait alliance avec vous. Il vous accorde ses bénédictions, et en retour il vous demande de lui apporter vos dîmes et vos offrandes. Personne n’oserait prétendre qu’à cet égard aucune directive n’ait été donnée. Le plan de Dieu en ce qui concerne les dîmes et les offrandes est clairement défini dans le troisième chapitre de Malachie. Dieu demande à ses agents humains d’être honnêtes à l’égard du contrat qu’il a conclu avec eux. “Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, dit-il, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison.” Malachie 3 :10.—The Review and Herald, 3 décembre 1901.

Ce n’était pas une loi rigoureuse
Certaines personnes penseront que la dîme était une des lois rigoureuses qui régissaient les Hébreux. Mais cela n’était pas un fardeau pour un cœur aimant Dieu. C’était seulement lorsque la nature égoïste se durcissait en retenant la part de Dieu que les hommes perdaient de vue les réalités éternelles et estimaient les trésors terrestres plus que les âmes.—Témoignages pour l’Église 1 :431.

Ce n’est un fardeau que pour ceux qui désobéissent
Les Ecritures exigent des chrétiens qu’ils manifestent leur générosité afin de conserver sans cesse dans leur esprit le souci du salut de leurs semblables. La loi morale enjoignait l’observance du sabbat, qui n’était pas un fardeau, à moins d’une transgression entraînant les châtiments prévus par la loi. Le système de la dîme n’était pas non plus un fardeau pour ceux qui étaient fidèles. Cette règle donnée aux Hébreux n’a jamais été abrogée par celui qui en est l’auteur. Au lieu de perdre de sa force, elle aurait dû être maintenue et établie dans l’ère chrétienne, au fur et à mesure que l’on comprenait mieux que le salut ne pouvait s’obtenir que par le Christ.—Témoignages pour l’Église 1 :426, 427.

Une maigre pitance
Je parle du système de la dîme : comme il paraît insignifiant ! Comme cette estimation paraît petite ! Combien il est vain de chercher à évaluer selon des lois mathématiques, en temps, en argent et en dévouement, un amour et un sacrifice incommensurables et inestimables ! Les dîmes apportées au Christ : une maigre pitance, une honteuse compensation pour une réalité qui a tant coûté ! —Testimonies for the Church 4 :119. *
4. UNE QUESTION D’HONNETETE

Un esprit d’égoïsme mesquin semble empêcher les hommes de donner à Dieu ce qui lui revient. Le Seigneur, en concluant une alliance spéciale avec les hommes, s’engageait à les bénir abondamment et à les gratifier sans restriction de ses biens si, de leur côté, ils prélevaient régulièrement la part désignée pour faire progresser l’établissement du royaume de Jésus-Christ. Mais si les hommes retiennent pour eux ce qui appartient à Dieu, ils se mettent sous la sanction de la parole du Seigneur : “Vous êtes frappés par la malédiction.” Malachie 3 :9. …
Ceux qui ont conscience de leur dépendance de Dieu comprendront qu’ils doivent être honnêtes avec leurs semblables et, par-dessus tout, honnêtes avec Dieu, dont ils reçoivent toutes les bénédictions de la vie. Le fait de s’écarter des instructions positives de Dieu concernant les dîmes et les offrandes est consigné dans les registres du ciel comme un vol à l’égard de Dieu.
Nul homme, s’il manque d’honnêteté à l’égard de Dieu et de ses semblables, ne peut connaître de vraie prospérité. Le Dieu Très-Haut, propriétaire du ciel et de la terre, déclare : “Tu n’auras point dans ton sac deux sortes de poids, un gros et un petit. Tu n’auras point dans ta maison deux sortes d’épha, un grand et un petit. Tu auras un poids exact et juste, tu auras un épha exact et juste, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne. Car quiconque fait ces choses, quiconque commet une iniquité, est en abomination à l’Eternel, ton Dieu.” Deutéronome 25 :13-16. Par l’intermédiaire du prophète Michée, le Seigneur exprime à nouveau son aversion pour la malhonnêteté : “Y a-t-il encore dans la maison du méchant des trésors iniques, et un épha trop petit, objet de malédiction ? Est-on pur avec des balances fausses, et avec de faux poids dans le sac ? … C’est pourquoi je te frapperai par la souffrance, je te ravagerai à cause de tes péchés.” Michée 6 :10-13.—The Review and Herald, 17 décembre 1889.

Perdre la tranquillité de conscience
Lorsque nous agissons injustement à l’égard de nos semblables ou à l’égard de Dieu, nous méprisons l’autorité divine et ignorons le fait que le Christ nous a rachetés au prix de sa vie. Le monde trompe Dieu sur toute la ligne. Plus les richesses que Dieu confie aux hommes sont importantes, plus ceux-ci les considèrent-ils comme leur appartenant en propre, pour en disposer à leur gré. Mais ceux qui professent suivre le Christ vont-ils suivre les coutumes du monde ? Allons-nous perdre notre tranquillité de conscience, la communion avec Dieu et avec nos frères du fait que nous négligeons de donner à l’œuvre du Seigneur la part qu’il s’est réservée ?
Que ceux qui se prétendent chrétiens se rappellent qu’ils gèrent un capital que Dieu leur a confié, et qu’il leur est recommandé de suivre fidèlement les instructions des Ecritures concernant l’usage qu’il convient de faire de ce capital. Si votre cœur est en règle avec Dieu, vous ne détournerez pas les biens reçus du Seigneur pour les investir dans des entreprises satisfaisant votre égoïsme. …
Frères et sœurs, si le Seigneur vous a bénis en vous accordant des biens, ne les regardez pas comme vous appartenant en propre. Considérez-les comme vous ayant été confiés en gérance par Dieu, et agissez avec droiture et honnêteté en versant des dîmes et des offrandes. Lorsque vous avez pris un engagement, sachez que Dieu s’attend à ce que vous le teniez le plus rapidement possible. Ne promettez pas au Seigneur une somme pour l’employer ensuite pour votre propre compte, car vos prières deviendraient à ses yeux comme une abomination. C’est la négligence dans la mise en pratique de ces devoirs clairement révélés qui attire les ténèbres sur l’Eglise.—The Review and Herald, 17 décembre 1889.

Rien moins qu’un sacrilège
Ce qui a été mis à part, conformément aux Ecritures, comme appartenant au Seigneur, constitue le revenu de l’Evangile, et n’est plus en notre possession. Ce n’est rien moins qu’un sacrilège que de puiser dans le trésor de Dieu pour son propre intérêt ou pour aider quelqu’un dans ses affaires temporelles. Certaines personnes ont commis la faute de prendre sur l’autel ce qui avait été spécialement consacré à Dieu. Chacun devrait examiner cette question sous son vrai jour. Que personne, se trouvant dans une situation critique, ne prenne l’argent consacré à des buts religieux pour l’employer à son profit, tranquillisant sa conscience par la pensée qu’il remboursera cet argent plus tard. Il vaut beaucoup mieux ramener les dépenses au niveau des recettes, restreindre ses besoins, et vivre selon ses moyens, que d’employer l’argent du Seigneur dans une entreprise terrestre.—Testimonies for the Church 9 :246, 247.
5. MANIERE DE PROCEDER

Les directives données par le Saint-Esprit par l’intermédiaire de Paul en ce qui concerne les dons, présentent un principe qui s’applique aussi à la dîme : “Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra, selon sa prospérité.” 1 Corinthiens 16 :2. Parents et enfants sont ici associés. Et cela ne s’adresse pas seulement aux riches, mais aussi aux pauvres. “Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur [en tenant compte d’une façon sincère du plan prescrit par Dieu], sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie.” 2 Corinthiens 9 :7. Les offrandes doivent être faites en nous souvenant de la grande bonté de Dieu à notre égard.
Et quel moment plus approprié pourrait être choisi pour mettre de côté la dîme et pour présenter à Dieu nos offrandes ? Le jour du sabbat, nous avons médité sur sa grande bonté. Nous avons considéré son œuvre créatrice comme une preuve de sa puissance rédemptrice. Nos cœurs sont remplis de reconnaissance pour son incommensurable amour. Et maintenant, avant de reprendre le fardeau de la semaine, nous lui rendons ce qui lui appartient, et nous y ajoutons une offrande de gratitude. Notre façon d’agir constitue ainsi un sermon hebdomadaire au cours duquel nous déclarons que Dieu est le propriétaire de tout ce qui nous appartient, et qu’il a fait de nous ses économes afin que nous utilisions ces fonds pour sa gloire. Toute reconnaissance de nos obligations envers Dieu renforce en nous le sens du devoir. La gratitude augmente en nous au fur et à mesure que nous l’exprimons, et la joie qu’elle donne apporte la vie à l’âme et au corps.—The Review and Herald, 4 février 1902.
D’abord la dîme, ensuite les offrandes
Cette question des dons ne doit pas être soumise à nos impulsions. Dieu nous a donné des instructions bien précises à ce sujet. Il a désigné les dîmes et les offrandes comme la mesure même de notre sens du devoir. Et il désire que nos dons soient faits d’une façon régulière et systématique. Que chacun évalue régulièrement ses revenus, qui sont une bénédiction de Dieu, et en mette à part la dixième partie, afin de la consacrer à l’Eternel. Ces fonds ne doivent en aucun cas être dévolus à un autre usage ; ils ne doivent servir qu’à soutenir l’œuvre du ministère évangélique. Une fois la dîme mise à part, les dons et les offrandes doivent être ajoutés “selon la prospérité” de chacun.—The Review and Herald, 9 mai 1893.

Satisfaire tout d’abord les exigences de Dieu
Non seulement le Seigneur revendique la dîme, mais encore il nous indique comment il veut qu’elle lui soit réservée. Il dit : “Honore l’Eternel avec tes biens, et avec les prémices de tout ton revenu.” Proverbes 3 :9. Ce verset nous apprend que nous ne devons pas dépenser notre argent pour nous-mêmes et apporter à l’Eternel ce qu’il en reste, même si par ailleurs cette dîme est honnête. Que la part de Dieu soit mise à part la première.—The Review and Herald, 4 février 1902.
Nous ne devons pas lui consacrer ce qui reste de nos revenus après que tous nos besoins, réels ou imaginaires, aient été satisfaits ; mais avant d’y avoir touché, nous devons en mettre à part ce que Dieu a spécifié comme lui appartenant.
Beaucoup de gens satisfont tout d’abord des besoins et des désirs secondaires, abandonnant à Dieu les dernières glanures, s’il en reste. Si nous ne faisons pas notre devoir, sa cause doit attendre un moment plus favorable.—The Review and Herald, 16 mai 1882.

6. LE MESSAGE DE MALACHIE

Les reproches, les avertissements et les promesses du Seigneur sont rapportés dans (Malachie 3 :8, 9) en termes bien précis : “Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ? Le Seigneur répond : Dans les dîmes et les offrandes. Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière !”
Le Seigneur des cieux propose à ceux qu’il a comblés de ses bontés de le mettre à l’épreuve : “Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance.” Malachie 3 :10.
Ce message n’a rien perdu de sa force. Il est aussi actuel dans son importance que sont actuels et continuels les dons de Dieu en notre faveur. Nous n’avons aucune difficulté à comprendre notre devoir à la lumière de ce message proclamé par un saint prophète de Dieu. Nous ne sommes pas abandonnés chancelants dans les ténèbres et la désobéissance. La vérité est clairement exposée, et elle peut être parfaitement comprise par celui qui veut être honnête envers Dieu. La dîme de tous nos revenus appartient à Dieu. Il étend sa main sur cette partie de nos biens dont il demande qu’elle lui soit rendue, et il dit : Je vous permets de jouir de mes bontés envers vous après que vous avez mis de côté la dîme et que vous m’avez présenté vos dons et vos offrandes.
Dieu veut que la dîme soit versée dans ses caisses. Cette part doit lui être rendue strictement, honnêtement et

fidèlement. En plus de cela, il réclame nos dons et nos offrandes. Personne n’est contraint de présenter au Seigneur ses dîmes, ses dons et ses offrandes. Mais aussi sûrement que la parole de Dieu nous est donnée, il réclamera son dû avec intérêts à tout être humain. Si les hommes ne sont pas fidèles dans le paiement de ce qui appartient à Dieu, s’ils méprisent la mission divine confiée à ses économes, ils ne garderont pas longtemps la jouissance des biens que le Seigneur leur a remis. …
Le Seigneur a distribué à chacun son travail. Ses serviteurs doivent agir en collaboration avec lui. S’ils le veulent, les hommes peuvent refuser de garder le contact avec leur Créateur ; ils peuvent refuser de se consacrer à son service et de faire fructifier les biens qu’il leur a confiés ; ils peuvent faillir dans la pratique de la tempérance et de l’oubli de soi, et ils peuvent oublier que le Seigneur a revendiqué une partie de ce qu’il leur a donné. Mais en agissant ainsi, ils sont des économes infidèles.
Un économe fidèle fera tout son possible au service de Dieu ; sa seule préoccupation sera la grande détresse du monde. Il comprendra que le message de la vérité doit être proclamé, non seulement dans son propre voisinage, mais aussi dans les pays lointains. Lorsque des hommes vivent dans cet esprit, l’amour de la vérité et la sanctification qu’ils reçoivent par le moyen de la vérité bannissent de leur cœur l’avarice, la duperie et toute espèce de malhonnêteté.—The Review and Herald, 1er décembre 1896.

Une suggestion osée
“J’apprends que vous dites aussi que nous ne devons pas payer la dîme. Mon frère, ôtez vos chaussures de vos pieds, car l’endroit où vous vous tenez est une terre sacrée. Le Seigneur s’est exprimé au sujet du paiement de la dîme. Il a dit : “Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison.” … « Récemment, j’ai reçu sur cette question un message direct de la part du Seigneur m’indiquant que de nombreux Adventistes du Septième Jour trompaient Dieu dans les dîmes et les offrandes, et il m’a été clairement révélé que Malachie avait décrit la situation telle qu’elle était. Alors, comment un homme ose-t-il prétendre dans son cœur que la suggestion de retenir les dîmes et les offrandes puisse venir du Seigneur ? Mon frère, où êtes-vous sorti du sentier de la vérité ? Oh ! empressez-vous d’y revenir !”—Testimonies to Ministers and Gospel Workers, 60.

Tromper Dieu
Le fait d’avoir votre nom inscrit sur le registre de l’église ne fait pas de vous un chrétien. Vous devez apporter vos dons sur l’autel du sacrifice, coopérant avec Dieu au mieux de vos possibilités, afin qu’à travers vous il puisse révéler les beautés de sa vérité. Ne retenez rien de ce qui appartient au Sauveur. Tout est à lui. Vous n’auriez rien à donner s’il ne vous avait d’abord tout donné.
L’égoïsme est apparu, et il s’est approprié ce qui appartient à Dieu. L’idolâtrie, c’est la convoitise. Les hommes monopolisent ce que Dieu leur a prêté, comme si c’était leur propriété, pour en faire ce qui leur plaît. Lorsqu’ils sont parvenus à amasser de l’argent, ils pensent que leurs richesses leur donnent de la valeur aux yeux de Dieu. C’est une duperie, un piège de Satan. Quelle valeur peuvent bien avoir les apparences extérieures ? Que gagnent les hommes et les femmes par l’orgueil et l’amour de soi ? “Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ?” Matthieu 16 :26. Les richesses du monde sont appelées à disparaître. Ce n’est qu’en Christ que nous pouvons obtenir les richesses éternelles. Le trésor qu’il nous réserve est à l’abri de toute spéculation. Si vous avez trouvé Dieu, vous êtes enrichis par la contemplation de son trésor. “Ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment.” 1 Corinthiens 2 :9.
Posez-vous la question : Que fais-je des talents du Seigneur ? Vous êtes-vous placé dans une position telle que ces paroles vous soient applicables : “Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière !” ? Malachie 3 :9.
Nous vivons à une époque d’attente sacrée et privilégiée, un temps pendant lequel notre destinée se joue pour la vie ou la mort. Revenons à la raison. Vous qui prétendez être des enfants de Dieu, apportez vos dîmes à son trésor. Faites des offrandes volontaires et généreuses, en rapport avec ce que Dieu vous accorde. Souvenez-vous que le Seigneur vous a confié des talents que vous devez faire fructifier avec diligence. Rappelez-vous aussi que le serviteur fidèle ne s’accorde aucun crédit. Toute la gloire et tous les honneurs reviennent au Seigneur : Tu m’as accordé tes biens. Aucun gain ne peut être acquis si un capital n’a d’abord été déposé. Il n’y a pas d’intérêts sans principal. Le capital a été avancé par le Seigneur. Le succès dans les transactions vient de lui, et à lui seul doit en être attribué le mérite.
Si seulement tous ceux qui ont la connaissance de la vérité voulaient obéir à ses enseignements ! Comment se fait-il que des hommes qui se tiennent au seuil de l’éternité soient ainsi aveuglés ? D’une manière générale, il n’y a pas pénurie de moyens parmi les Adventistes du Septième Jour. Mais beaucoup d’entre eux n’assument pas les responsabilités qui leur incombent dans la coopération avec Dieu et Jésus pour le salut des âmes. Ils ne montrent pas au monde le grand intérêt que Dieu porte aux pécheurs. Ils ne saisissent pas les occasions qui leur sont offertes. La lèpre de l’égoïsme a contaminé l’Eglise. Le Seigneur Jésus-Christ la guérira de cette terrible maladie si elle accepte d’en être guérie. Le remède se trouve dans le cinquante-huitième chapitre d’Esaïe.—The Review and Herald, 10 décembre 1901.

Une chose grave
C’est une chose grave que de détourner les biens du Seigneur, de tromper Dieu ; car en agissant ainsi nous pervertissons notre intelligence et endurcissons notre cœur. Combien est stérile l’expérience religieuse, obnubilée l’intelligence de celui qui n’aime pas Dieu d’un amour pur et désintéressé, et qui, par conséquent, n’aime pas son prochain comme lui-même ! …
Le grand jour du jugement dernier leur révélera, à eux et à tout l’univers, tout le bien qui aurait pu être fait s’ils n’avaient pas suivi leurs inclinations égoïstes, et ainsi trompé Dieu dans les dîmes et les offrandes. Ils auraient pu placer leurs richesses dans les banques du ciel, et les mettre ainsi à l’abri dans des sacs qui ne se seraient pas détériorés ; mais au lieu de cela, ils les ont gaspillées pour eux et leurs enfants, paraissant craindre que le Seigneur s’appropriât la moindre parcelle de leurs biens ou de leur influence, et ainsi ils sont parvenus à la ruine éternelle. Qu’ils contemplent les conséquences de leur malhonnêteté envers Dieu. Le serviteur paresseux qui n’a pas fait fructifier le talent du Seigneur perdra l’héritage éternel dans le royaume de gloire.—The Review and Herald, 22 janvier 1895.
Pratiquer la fraude envers Dieu est le plus grand crime dont un homme puisse se rendre coupable ; et cependant ce péché est fréquent et très répandu.—The Review and Herald, 13 octobre 1896.

Chaque dollar détourné vous accuse
Voulez-vous retenir ce qui appartient à Dieu ? Voulez-vous soustraire au trésor la part des fonds que Dieu réclame comme étant la sienne ? En agissant de la sorte, vous trompez Dieu, et vous êtes accusés dans les livres du ciel pour chaque dollar ainsi détourné.—The Review and Herald, 23 décembre 1890.

Pourquoi certains sont privés de bénédictions
Dépêchez-vous, mes frères et sœurs, d’apporter à Dieu une dîme fidèle ainsi qu’une offrande volontaire de reconnaissance. Il y en a beaucoup qui ne seront bénis que lorsqu’ils auront restitué à Dieu la dîme qu’ils avaient retenue. Dieu vous attend pour racheter le passé. La protection de la sainte loi s’étend sur toute âme qui jouit des bienfaits de Dieu. Que ceux qui avaient retenu leur dîme fassent un retour en arrière et apportent au Seigneur ce qu’ils avaient dérobé à son œuvre. Restituez tout et faites au Seigneur une offrande de paix. “Qu’on s’attache à ma protection, qu’on fasse la paix avec moi, qu’avec moi on fasse la paix !” Ésaïe 27 :5, version Crampon. Si vous reconnaissez avoir mal agi en faisant un mauvais usage de ses biens, et que vous vous repentiez librement et profondément, il vous pardonnera votre transgression.—The Review and Herald, 10 décembre 1901.

Les ténèbres envahissent les églises
Certains ne font pas leur devoir qui est d’éduquer les membres sur tout ce que Dieu attend d’eux. Ils prêchent cette partie de notre message qui ne soulève aucune opposition et ne déplaît pas à leurs auditeurs ; mais ils n’annoncent pas la vérité tout entière. Les membres prennent plaisir à leurs prédications ; mais on constate un manque de spiritualité, parce que les exigences de Dieu ne sont pas satisfaites. Son peuple ne lui rend pas les dîmes et les offrandes qui lui appartiennent. Cette façon de tromper Dieu, qui est pratiquée aussi bien par les riches que par les pauvres, introduit les ténèbres dans les églises ; et le pasteur qui travaille avec elles, et qui ne leur montre pas, dans toute sa plénitude, la volonté révélée de Dieu, est soumis à la même condamnation que les membres, parce qu’il néglige son devoir.—The Review and Herald, 8 avril 1884.

Tout comportement égoïste est enregistré
Dieu lit la cupidité dans tout cœur qui se dispose à le tromper. Il voit ceux qui, par égoïsme, négligent de payer leur dîme et d’apporter au trésor leurs dons et leurs offrandes. Le Seigneur Jéhovah comprend tout cela. Comme un livre du souvenir est écrit devant lui à propos de ceux qui le craignent, et qui se réclament de son nom, il existe donc un rapport sur tous ceux qui s’approprient pour eux-mêmes les dons que Dieu leur a confiés en vue du salut des âmes.—The Review and Herald, 16 mai 1893.

Une grande perte pour l’économe infidèle
La promesse faite à ceux qui honorent Dieu au moyen de leurs richesses nous est gravée pour toujours dans les pages du saint Livre. Si les enfants de Dieu avaient obéi fidèlement à ses instructions, la promesse se serait accomplie pour eux. Mais lorsque les hommes méprisent les exigences de Dieu, qui leur sont cependant clairement exprimées, le Seigneur leur permet de suivre leurs propres voies, et de récolter les fruits de leurs actes. Celui qui s’approprie, pour son propre usage, la part que Dieu s’est réservée, montre qu’il est un économe infidèle. Il ne perdra pas seulement ce qu’il a indûment retenu au Seigneur, mais encore tout ce qui lui appartenait en propre.—The Review and Herald, 4 février 1902.

7. METTONS DIEU A L’EPREUVE

“Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance.” Malachie 3 :10. Allons-nous obéir à Dieu et apporter toutes nos dîmes et nos offrandes afin qu’il y ait de la nourriture pour subvenir aux demandes des âmes qui ont faim du pain de vie ? Dieu vous invite à le mettre à l’épreuve aujourd’hui, alors qu’une année se termine, et que l’année nouvelle trouve les caisses de Dieu à nouveau remplies. …
Il nous dit qu’il ouvrira pour nous les écluses des cieux et répandra sur nous la bénédiction en abondance. Il engage sa parole : “Pour vous je menacerai celui qui dévore, et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, dit l’Eternel des armées.” Malachie 3 :11. Ce passage nous assure que nous recevrons des bénédictions telles que nous aurons des dîmes et des offrandes encore plus importantes à donner. “Revenez à moi, et je reviendrai à vous, dit l’Eternel des armées.” Malachie 3 :7.
Frères, voulez-vous vous soumettre aux conditions ? Voulez-vous faire d’abondantes offrandes, joyeuses et volontaires ? Les missions lointaines réclament des fonds à l’Amérique. Appelleront-elles en vain ? Les champs intérieurs ont grand besoin d’argent ; ils ont été établis par la foi dans différentes régions du pays. Seront-ils condamnés à languir et à mourir ? N’allons-nous pas nous réveiller ? Que Dieu aide ses enfants à faire de leur mieux.

AUCUN RISQUE A COURIR
Quelles complètes et bienveillantes assurances nous seraient données si seulement nous accomplissions ce que Dieu nous demande de faire ! Occupez-vous de ces choses en croyant que le Seigneur agira exactement comme il l’a promis. Fions-nous implicitement à la Parole de Dieu. Dans leur empressement à devenir riches, beaucoup de gens courent de grands risques ; les réalités éternelles sont négligées et les nobles principes sacrifiés ; et ils peuvent tout perdre à ce jeu. Mais en nous soumettant aux directives célestes, nous ne courons pas de tels risques. Nous devons prendre Dieu au mot, et avec la simplicité de la foi, marcher selon sa promesse, et rendre à Dieu ce qui lui appartient.—The Review and Herald, 18 décembre 1888.

Une cause d’appauvrissement
Beaucoup de ceux qui professent être chrétiens se pourvoient eux-mêmes abondamment en toutes choses, satisfaisant leurs moindres besoins, tandis qu’ils ne prêtent aucune attention aux besoins de la cause de Dieu. Ils ont considéré comme un gain le fait de retenir pour eux une grande partie ou même la totalité de ses dons. Mais, au lieu d’un gain, ils ont constaté une perte. Leur façon d’agir se solde par une absence de grâces et de bénédictions. Leur égoïsme et leur esprit d’avarice ont fait perdre beaucoup aux hommes. S’ils avaient admis librement et complètement les exigences de Dieu et répondu à ses demandes, sa bénédiction se serait manifestée par une augmentation des productions de la terre. Les moissons auraient été plus abondantes. Les besoins de tous auraient été plus largement satisfaits. Plus nous donnerons et plus nous recevrons.—The Review and Herald, 8 décembre 1896.

Les commandements de Dieu accompagnés de promesses
Le devoir est le devoir, et il devrait être accompli pour cette raison seule. Mais le Seigneur a compassion de nous dans notre déchéance, et il accompagne ses commandements de promesses. Il demande à ses enfants de le mettre à l’épreuve, affirmant qu’il récompensera l’obéissance par les plus riches bénédictions. Il nous encourage à être généreux envers lui, déclarant que
ce qu’il nous rendra sera proportionnel à ce que nous lui aurons donné. “Celui qui sème abondamment moissonnera abondamment.” 2 Corinthiens 9 :6. Dieu n’est pas injuste pour oublier votre travail et votre œuvre d’amour.
Combien tendre et fidèle est Dieu à notre égard ! Il nous a donné en Christ les plus riches bénédictions. Par lui il a apposé sa signature sur le contrat qu’il avait conclu avec nous.—The Review and Herald, 3 décembre 1901.

8. PEUT-ON DISPOSER DE LA PART DE DIEU ?

Le Seigneur m’a donné dernièrement des témoignages spéciaux relatifs aux avertissements et aux promesses contenus dans Malachie. Après que j’eusse parlé avec clarté à l’église de Sydney (Australie), et tandis que je me rhabillais dans le vestiaire, quelqu’un me posa cette question : “Sœur White, pensez-vous que mon père doive payer la dîme ? Il a subi récemment de lourdes pertes et il dit que, dès qu’il aura payé ses dettes, il versera la dîme.” Je demandai : “Comment considérez-vous vos obligations à l’égard de Dieu qui nous accorde la vie et toutes les bénédictions dont nous jouissons ? Voulez-vous voir grandir sans cesse votre dette envers lui ? Voulez-vous lui soustraire cette part qu’il ne nous a jamais donnée pour servir à autre chose qu’à l’avancement de son œuvre et à l’entretien de ses serviteurs dans le ministère ? En réponse à votre question le prophète Malachie déclare : “Un homme trompe-t-il Dieu ? … Et vous dites : En quoi t’avons-nous trompé ?”—comme s’il y avait une volonté délibérée de ne pas comprendre de quoi il s’agit. La réponse vient : “Dans les dîmes et les offrandes. Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière !” Après une telle déclaration, oserais-je vous dire que vous ne devez pas payer la dîme aussi longtemps que vous avez des dettes ? Vous dirai-je de rembourser chacun de vos créanciers si vous devez tromper Dieu pour y arriver ?”
Si tous voulaient prendre l’Ecriture telle qu’elle est et ouvrir leur cœur à la compréhension de la parole du Seigneur, personne ne dirait : Je ne saisis pas bien la question de la dîme, je ne sais pas si dans mon cas je dois la payer. “Un homme trompe-t-il Dieu ?” Les conséquences en sont clairement décrites, et je ne voudrais pas m’y risquer. Tous ceux qui, de tout leur cœur, prendront la décision d’obéir à Dieu ; ceux qui n’emploieront pas les fonds réservés à Dieu—son propre argent—pour payer leurs dettes ; ceux qui rendront au Seigneur la part qu’il revendique, tous ceux-là recevront les bénédictions que Dieu a promises à ceux qui lui obéissent.—Témoignage spécial à l’église de Battle Creek, 9, 10, août 1896.

La vraie raison qui pousse à retenir les fonds
J’ai vu que certains s’excusaient eux-mêmes de ne pas soutenir la cause de Dieu par le fait qu’ils avaient des dettes. S’ils voulaient descendre au fond de leur cœur, ils découvriraient que l’égoïsme est la vraie raison de leur négligence à apporter des offrandes volontaires à Dieu. Certains auront toujours des dettes. Leur égoïsme empêchera la sollicitude de Dieu d’apposer sa bénédiction sur leurs entreprises pour les faire prospérer. Ils aiment le monde plus que la vérité. Ils ne sont pas prêts pour le royaume de Dieu.—Testimonies for the Church 1 :225.

Retenir la dîme en raison d’un manque de confiance
La dîme est sacrée : Dieu se l’est réservée. Il faut l’apporter au trésor afin qu’elle serve à l’entretien des ministres de l’Evangile dans leur travail. Le Seigneur a été frustré pendant longtemps du fait que certains ne comprennent pas que la dîme est la partie de nos revenus que Dieu s’est réservée.
Certains ont éprouvé du mécontentement et ont dit : “Je ne donnerai plus la dîme, car je n’ai pas confiance dans la manière dont les choses sont administrées dans notre œuvre.” Mais voulez-vous frustrer Dieu du fait que vous n’approuvez pas la façon dont l’œuvre est administrée ? Adressez vos réclamations à qui de droit, clairement, ouvertement, et dans un bon esprit. Envoyez des pétitions ; demandez que les choses soient régularisées et mises en ordre ; mais ne retenez pas ce qui doit aller à l’œuvre de Dieu ; ne soyez pas infidèles parce que d’autres le sont.—Testimonies for the Church 9 :249.

Dieu doit être servi en premier
Certaines personnes sacrifient tout à leurs obligations envers leurs enfants. Elles accordent une large part à chacun d’eux, mais se sentent incapables de réunir des fonds pour aider la cause de Dieu. Elles formulent l’excuse de leurs devoirs à l’égard de leurs enfants. Elles ont raison d’en parler, mais leur premier devoir s’adresse à Dieu. Que personne ne vienne vous imposer ses
exigences pour vous amener à désobéir à Dieu. Ne permettez pas à vos enfants de s’emparer, à leur profit, de l’offrande que vous avez déposée sur l’autel de Dieu.—Testimonies for the Church 1 :220.

9. LA REPONSE D’UNE CONSCIENCE EVEILLEE

Dans l’église de , comme résultat de réunions spéciales, on a réalisé des progrès évidents en spiritualité, en piété, en charité et en activité. Des études ont été présentées sur le fait de tromper Dieu dans les dîmes et les offrandes. …
Plusieurs ont reconnu n’avoir pas versé de dîmes depuis des années ; et nous savons que Dieu ne peut pas bénir ceux qui le trompent, et que l’église doit souffrir en conséquence des péchés de ses membres. Les registres de nos églises portent un grand nombre de noms ; si tous les membres se montraient empressés à payer au Seigneur la dîme qui lui appartient, les caisses ne manqueraient pas de fonds. …
Lorsque le sujet relatif au péché de malhonnêteté envers Dieu fut présenté, les membres arrivèrent à une vue plus claire de leurs devoirs et de leurs privilèges dans ce domaine. Un frère déclara qu’il n’avait pas versé de dîmes depuis deux ans, et qu’il se sentait désespéré ; mais en confessant sa faute, il commença à retrouver l’espoir. Il demanda : “Que dois-je faire ?”
Je répondis : “Remettez une déclaration écrite au trésorier de l’église ; ce sera conforme aux usages.”
Il pensa que cette requête était plutôt étrange, et se mit à écrire : “Pour valeur reçue, je promets de verser ” Il leva les yeux comme pour dire : Est-ce
la vraie formule à employer dans une déclaration adressée au Seigneur ?
Il continua : “Oui, pour valeur reçue. N’ai-je pas reçu jour après jour les bénédictions de Dieu ? Les anges ne m’ont-ils pas gardé ? Le Seigneur ne m’a-t-il pas béni spirituellement et matériellement ? Pour valeur reçue, je promets de verser la somme de 571,50 dollars au trésorier de l’église.” Après avoir fait, de son côté, tout ce qu’il pouvait, il se sentit heureux. Quelques jours plus tard, il versa sa dîme au trésorier, conformément à sa déclaration écrite. Il ajouta même une somme de 125 dollars comme don de Noël.
Un autre frère promit de donner la somme de 1000 dollars, dans l’espoir de s’en acquitter quelques semaines plus tard ; un autre promit une somme de 300 dollars.—The Review and Herald, 19 février 1889.

La dîme non versée appartient aussi à Dieu
Beaucoup de gens ont pendant longtemps négligé d’agir honnêtement envers leur Créateur. Oubliant de mettre la dîme de côté chaque semaine, ils ont laissé cette dette s’accumuler jusqu’à ce qu’elle représente une somme considérable, et maintenant ils sont très hésitants pour remettre les choses en ordre. Ils gardent les dîmes en retard, et les utilisent à leur profit. Ils refusent ainsi de verser au trésor ce qui appartient à Dieu.—The Review and Herald, 23 décembre 1890.

Les indifférents et les insouciants peuvent se racheter
Que ceux qui sont devenus insouciants et indifférents, et qui retiennent leurs dîmes et leurs offrandes, se souviennent qu’ils placent ainsi un obstacle sur le chemin et empêchent la vérité de progresser dans les pays lointains. On m’ordonne d’inviter le peuple de Dieu à se racheter en rendant à Dieu une dîme fidèle.—Medicina e Salvação, 44, 1905.

Engagement par déclaration écrite
Vendredi matin, j’ai parlé sur le sujet de la dîme. Cette question n’a pas été présentée aux églises comme elle aurait dû l’être, et la négligence, aggravée par la dépression financière, a amené une diminution sensible des dîmes l’an dernier. A cette assemblée, ce sujet a été soigneusement étudié dans de nombreuses réunions.

Un frère de noble apparence, délégué de la Tasmanie, vint à moi pour me dire : “Je suis heureux d’avoir pu vous entendre aujourd’hui nous parler de la dîme. J’ignorais qu’il pût s’agir d’une question aussi importante. Je ne la négligerai pas plus longtemps.” Il se mit à évaluer le montant de sa dîme pour les vingt dernières années, et déclara qu’il la verserait le plus tôt possible, car il ne tient pas à ce que les registres du ciel conservent la mention, lorsque son nom viendra en jugement, du fait qu’il a trompé Dieu.
Une sœur appartenant à l’église de Melbourne a apporté une somme de 11 livres représentant une dîme en retard, qu’elle n’avait pas considérée jusqu’ici comme devant être versée. Dès qu’ils eurent reçu sur ce point la lumière désirable, beaucoup reconnurent avoir contracté une dette envers Dieu et exprimèrent leur désir de s’en acquitter Je proposai que l’on mît dans
le trésor leur déclaration écrite, par laquelle ils promettaient de verser le montant total d’une dîme honnête dès qu’ils en auraient la possibilité. Plusieurs acquiescèrent par un signe de tête, et je suis convaincue que l’an prochain nous n’aurons pas, comme aujourd’hui, à déplorer que les caisses soient vides.—Medicina e Salvação, 4, 1893.

Blêmir à la pensée d’avoir retenu la dîme
Beaucoup, oui, beaucoup de membres ont perdu l’esprit de renoncement et de sacrifice. Ils ont investi leur argent dans des biens temporels. Il y a là des hommes que Dieu a bénis et qu’il met à l’épreuve en ce moment pour voir quelle réponse ils vont lui donner. Ils ont retenu leurs dîmes et leurs offrandes jusqu’à ce que leur dette envers le Seigneur, Dieu des armées, se soit accrue à un point tel qu’ils blêmissent à la pensée d’avoir à rendre à Dieu ce qui lui appartient—une juste dîme. Hâtez-vous mes frères, vous avez une occasion de vous montrer honnêtes envers Dieu ; ne différez pas.—Bulletin quotidien de la Conférence générale, 28 février 1893.

Face à la nouvelle année
Qu’en est-il de votre rôle d’économes ? Durant l’année écoulée avez-vous trompé Dieu dans les dîmes et dans les offrandes ? Regardez à vos granges bien remplies, à vos caves pleines de bonnes choses que Dieu vous a données, et interrogez-vous pour savoir si vous avez rendu à Dieu ce qui lui appartient. Si vous avez trompé Dieu, restituez-lui ce qui lui revient. Autant que possible, rachetez le passé et demandez au Sauveur de vous pardonner. Ne voulez-vous pas rendre au Seigneur ce qui lui appartient, avant que cette année, chargée de tous ses souvenirs, ne passe dans l’éternité ?—The Review and Herald, 23 décembre 1902.

Restitution dans un esprit de contrition
Quelle qu’ait été votre négligence personnelle à rendre au Seigneur ce qui lui appartient, repentez-vous dans un esprit de contrition et faites restitution, pour échapper à la malédiction. Lorsque, de votre côté, vous avez fait tout ce
qui était en votre pouvoir, ne retenant rien de ce qui appartient à votre Créateur, vous pouvez lui demander de susciter des moyens pour la proclamation du message de vérité au monde.—The Review and Herald, 20 janvier 1885.

Fidélité de Jacob
Jacob fit ce vœu [Genèse 28 :20-22] au moment où la grâce divine restaurait son âme, ayant l’assurance que Dieu ne l’abandonnait pas. La gloire divine disparue, il eut, comme tous les hommes de notre époque, des tentations : mais il fut fidèle à son vœu. La pensée ne lui vint pas qu’il pouvait être délié de l’engagement qu’il avait pris. Il aurait pu raisonner comme les hommes d’aujourd’hui, et se dire que cette révélation n’était qu’un rêve, qu’il était dans un état d’excitation anormale lorsqu’il fit ce vœu et que par conséquent il n’était pas nécessaire qu’il le tînt ; mais il ne céda pas à la tentation.
De longues années s’écoulèrent avant que Jacob osât retourner dans son pays ; mais lorsqu’il y revint, il s’acquitta fidèlement de la dette qu’il avait contractée envers son Maître. Devenu riche, il consacra une grande partie de ses biens au Seigneur.
De nos jours, il en est beaucoup qui échouent où Jacob réussit. Ceux à qui le Seigneur a le plus donné sont les plus enclins à retenir ce qu’ils possèdent, parce qu’ils devraient donner une somme proportionnée à leur prospérité. Jacob donna la dîme de tout ce qu’il possédait. Puis il calcula l’intérêt de la dîme et remit au Seigneur ce qu’il avait employé pour lui pendant le temps qu’il avait passé en pays idolâtre et ne pouvait accomplir son vœu. C’était une somme considérable, mais il n’hésita pas un seul instant. Ce qu’il avait consacré au Seigneur ne lui appartenait plus.
La somme exigée est proportionnée aux biens reçus. Plus grand est le capital, plus grand aussi est le don que requiert le Seigneur. Si un chrétien possède une certaine fortune, Dieu a des droits impérieux sur lui. Il doit non seulement payer la dîme, mais faire des offrandes.—Témoignages pour l’Église 1 :627, 628.

La prière ne peut remplacer la dîme
La prière ne modifie pas la volonté divine ; elle nous met en harmonie avec Dieu. Elle ne remplace pas l’accomplissement du devoir. De fréquentes et ardentes prières ne sauraient être acceptées de Dieu à la place de nos dîmes. La prière ne remplace pas le paiement de nos dettes envers Dieu.—Message à la jeunesse, 246.

Avant qu’il soit trop tard
Le temps de probation prendra bientôt fin. Si vous ne servez pas le Seigneur avec fidélité maintenant, comment pourrez-vous affronter la lecture de l’énumération de vos actions infidèles ? D’ici peu de temps retentira un appel pour le règlement des comptes, et il vous sera posé la question : “Quelle somme devez-vous au Seigneur ?” Si vous avez refusé d’agir honnêtement avec Dieu, je vous supplie de réfléchir à vos déficiences et de faire restitution, si possible. Si cela ne peut être fait, en toute humilité et pénitence, priez Dieu pour qu’au nom du Christ il vous pardonne votre dette. Mettez-vous à agir comme des chrétiens. Ne vous cherchez pas d’excuse pour avoir négligé de donner au Seigneur ce qui lui revient. Maintenant, tandis que la douce voix de la miséricorde se fait entendre et qu’il n’est pas encore trop tard pour rectifier les erreurs, aujourd’hui même, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs.—The Review and Herald, 1er décembre 1896.

10. L’USAGE DE LA DIME

Dieu a donné des instructions spéciales concernant l’usage de la dîme. Il ne veut pas que son œuvre soit paralysée faute de moyens. Pour que cette œuvre ne soit pas abandonnée au hasard ni exposée à des erreurs, Dieu a clairement indiqué notre devoir dans ce domaine. La part de nos revenus qu’il s’est réservée ne doit servir à aucun autre but qu’à celui qu’il a désigné lui-même. Que personne ne prenne la liberté de retenir la dîme pour l’employer selon son propre jugement. Il ne faut en aucun cas l’utiliser pour soi-même, ni lui donner une destination que l’on juge convenable, même dans ce que l’on considère comme faisant partie de l’œuvre du Seigneur.
Le prédicateur doit, par la parole et par l’exemple, apprendre aux membres à tenir la dîme comme une chose sacrée. Il ne doit pas penser que, du fait de sa qualité de ministre, il a le droit de la retenir et de l’utiliser à son gré. Elle ne lui appartient pas. Il n’est pas libre d’employer pour son usage ces biens qu’il pourrait considérer comme lui étant dus. Il ne doit pas donner son approbation à des plans qui auraient pour but de distraire de leur usage légitime les dîmes et les offrandes consacrées à Dieu. Il faut les placer dans le trésor de Dieu, et les y garder saintement en vue de l’usage auquel il les a destinées.
Dieu désire que tous ses économes se conforment exactement à ses instructions. Ils ne doivent pas modifier les plans du Seigneur en vue d’accomplir quelque acte de bienfaisance ou de faire quelque don ou cadeau qui leur paraîtrait convenable, selon leur propre jugement. C’est un bien mauvais système que celui de vouloir améliorer les plans de Dieu en inventant des expédients que l’on justifie en se basant sur les bonnes impulsions éprouvées en telle ou telle occasion, et que l’on substitue aux exigences divines. Dieu demande à tous de mettre leur influence au service de ses plans et intentions. Il a fait connaître ses dispositions : quiconque veut collaborer avec lui doit les adopter au lieu de chercher à les améliorer.
Voici les instructions que l’Eternel donna à Moïse pour Israël : “Tu ordonneras aux enfants d’Israël de t’apporter pour le chandelier de l’huile pure d’olives concassées, afin d’entretenir les lampes continuellement.” Exode 27 :20. Il s’agissait d’une offrande continuelle, car la maison de Dieu devait être constamment pourvue de ce qui était nécessaire au service divin. Aujourd’hui, son peuple doit se rappeler que la maison du culte est la propriété du Seigneur, et qu’il faut en prendre un soin scrupuleux. Mais les fonds nécessaires à cette œuvre ne doivent pas provenir des dîmes.
Un message très clair, très précis, m’a été donné pour notre peuple. Je suis chargée de dire que ses membres commettent une erreur quand ils emploient les dîmes pour certains buts qui, quoique bons en eux-mêmes, ne sont pas ceux que Dieu a désignés. Ceux qui font un tel usage des dîmes s’éloignent des dispositions du Seigneur, et seront jugés par lui.

D’autres objectifs doivent être soutenus, mais non par les dîmes
L’un pensera que la dîme pourrait être employée en faveur des écoles. D’autres diront que les représentants évangéliques devraient être entretenus par la dîme. Mais c’est une grave erreur que de distraire la dîme du but pour lequel elle a été instituée : l’entretien des prédicateurs. …
La dîme est au Seigneur, et ceux qui y toucheront seront punis par la perte de leur trésor céleste, à moins qu’ils ne se repentent. Que l’œuvre ne soit pas entravée plus longtemps parce que la dîme a été déviée de la voie que Dieu lui a destinée et orientée sur d’autres voies. Il faut pourvoir aux besoins des autres branches de l’œuvre. Elles doivent être soutenues, mais pas avec les dîmes. Dieu n’a pas changé ; la dîme doit continuer à servir à l’entretien du ministère.—Testimonies for the Church 9 :247-250.

Les professeurs de Bible sont à inclure
Nos Fédérations attendent de nos écoles des ouvriers bien formés, aussi devraient-elles leur accorder une aide cordiale et intelligente. Il m’a été montré clairement que ceux qui travaillent dans nos écoles, enseignant et expliquant les Ecritures et instruisant les élèves dans les choses de Dieu, devraient être entretenus par la dîme. Cette instruction, qui m’avait été donnée il y a longtemps, me fut répétée à plusieurs reprises tout récemment.—Témoignages pour l’Église 2 :551.

Ce n’est pas un fonds d’entraide
La dîme est mise à part pour un usage particulier. Elle ne peut être considérée comme un fonds d’entraide. Elle doit être spécialement consacrée à l’entretien de ceux qui portent le message de Dieu dans le monde ; et elle ne peut être détournée de ce but.—The Review and Herald, 1er décembre 1896.

La dîme ne peut servir aux dépenses de l’église
Il m’a été montré que c’est une erreur de se servir de la dîme pour couvrir les faux frais de l’église. En cela nous nous éloignons de la bonne méthode. Il vaudrait beaucoup mieux que nous nous vêtions d’une façon moins coûteuse, que nous sacrifiions nos caprices, que nous pratiquions le désintéressement et cherchions à assumer ces dépenses spéciales. En agissant ainsi, vous aurez la conscience pure. Mais vous trompez Dieu toutes les fois où vous puisez dans le trésor pour couvrir les dépenses courantes de l’église.—Témoignage spécial pour l’église de Battle Creek, 6, 7, août 1896.

11. UN ENSEIGNEMENT DONNE PAR LES PASTEURS ET LES MEMBRES DIRIGEANTS DE L’EGLISE

Les prédicateurs ont une responsabilité solennelle qu’ils négligent étrangement. Certains aiment prêcher, mais ils oublient de faire un travail personnel au sein des églises. Il est grandement nécessaire de donner des instructions concernant le devoir des membres envers Dieu, surtout au sujet de la fidélité dans le paiement d’une dîme suffisante. Nos prédicateurs se sentiraient gravement lésés s’ils ne recevaient pas régulièrement leurs appointements ; mais qu’ils veuillent bien réfléchir au fait que pour entretenir les ouvriers il est nécessaire qu’il y ait des fonds dans le trésor de Dieu. S’ils négligent leur devoir d’instruire les membres à donner fidèlement à Dieu ce qui lui revient, il y aura pénurie d’argent pour poursuivre l’œuvre du Seigneur.
Le surveillant du troupeau de Dieu doit s’acquitter fidèlement de son devoir. S’il laisse ce soin à d’autres parce que ce travail ne lui plaît pas, il n’est pas un ouvrier fidèle. Qu’il lise dans le livre de Malachie les paroles par lesquelles le Seigneur accuse son peuple de l’avoir trompé en retenant les dîmes. Le Dieu Tout-Puissant déclare : “Vous êtes frappés par la malédiction.” Malachie 3 :9. Comment celui qui est chargé du ministère de la parole et de l’enseignement peut-il négliger de donner des avertissements et des instructions quand il voit des gens suivre une ligne de conduite qui attirera sur eux la malédiction ? Chaque membre d’église devrait être exhorté à la fidélité dans le paiement de la dîme.—Testimonies for the Church 9 :250, 251.

Instruire les nouveaux convertis
On ne doit jamais laisser l’œuvre inachevée parce qu’il reste à faire quelque chose que l’on trouve désagréable et qu’on préfère laisser à son successeur. Si un deuxième prédicateur présente aux auditeurs les exigences de Dieu, certains d’entre eux peuvent retourner en arrière, disant : “Celui qui nous a enseigné la vérité ne nous a pas parlé de ces choses.” Et cela devient pour eux une occasion de chute. Ils refuseront, par exemple, de payer la dîme et ne voudront pas continuer à marcher avec ceux qui croient et qui aiment la vérité. Si d’autres sujets leur sont présentés, ils disent : “Cela ne nous a pas été expliqué ainsi”, et ils hésitent. Combien il eût été préférable que le premier messager de la Parole ait donné une instruction fidèle et complète sur les sujets essentiels, même s’il devait en résulter un moins grand nombre de baptêmes. Dieu se réjouirait davantage de voir six personnes réellement converties que d’en voir soixante faire une profession de foi qui ne repose pas sur une vraie conversion.
Il incombe au prédicateur d’enseigner à ceux qu’il a commencé à instruire dans la vérité qu’ils doivent apporter la dîme dans le trésor de Dieu, en reconnaissant ainsi leur dépendance envers le Seigneur. Que les nouveaux convertis soient pleinement éclairés sur leurs devoirs à ce sujet. Il faut rendre au Seigneur ce qui lui est dû. C’est un ordre si clair qu’on est sans excuse si l’on néglige d’y obéir. Celui donc qui ne prendra pas soin d’instruire les gens sur ce point laissera inachevée une partie essentielle de l’œuvre. Le prédicateur doit également faire comprendre l’importance qu’il y a à se charger de responsabilités dans l’œuvre de Dieu. Personne n’est exempt d’exercer la libéralité. Il faut que les membres d’église comprennent que chaque branche de l’œuvre du Seigneur doit recevoir leur soutien financier et mériter leur intérêt. Le grand champ de la mission est ouvert devant nous, et ce sujet doit être souligné maintes fois. Il faut faire comprendre aux gens que ce ne sont pas ceux qui entendent, mais qui pratiquent la Parole, qui hériteront la vie éternelle. On doit leur apprendre également que ceux qui deviennent participants de la grâce du Christ n’ont pas seulement à faire part de leurs biens pour l’avancement de l’évangélisation dans le monde, mais aussi à se donner à Dieu sans réserve.—Ministère évangélique, 360, 361.

Le devoir du pasteur
Que l’église nomme des pasteurs ou des anciens qui soient consacrés au Seigneur Jésus, et que ces hommes veillent à ce que des membres officiants soient désignés pour s’acquitter fidèlement du travail qui consiste à rassembler les dîmes. Si les pasteurs montrent qu’ils ne sont pas aptes à remplir leur charge, s’ils ne font pas voir à l’église l’importance que Dieu attache à ce qu’on lui rende ce qui lui est dû, s’ils ne veillent pas à ce que les membres officiants qui les secondent soient fidèles, et à ce que la dîme soit versée, ils sont en péril. Ils négligent une question qui peut être pour l’église une cause de bénédiction ou de malédiction. Ils devraient être relevés de leurs responsabilités, et d’autres hommes devraient être choisis à leur place et mis à l’épreuve.
Les messagers du Seigneur devraient veiller à ce que ses exigences soient fidèlement remplies par les membres d’église. Dieu dit qu’il devrait y avoir de la nourriture dans sa maison, et si l’argent du trésor est gaspillé, si certains individus considèrent comme leur droit de faire ce que bon leur semble de la dîme, le Seigneur ne peut répandre sa bénédiction. Il ne peut soutenir ceux qui pensent pouvoir faire ce qu’ils veulent de ce qui lui appartient.—The Review and Herald, 1er décembre 1896.

La responsabilité des membres dirigeants de l’église
C’est le devoir des anciens et des dirigeants de l’église d’instruire les membres sur cette importante question et de veiller à ce que les choses soient en ordre. En tant que collaborateurs de Dieu, les officiants de l’église devraient être solides sur cette question clairement révélée. Les prédicateurs eux-mêmes devraient observer à la lettre les injonctions de la Parole de Dieu. Ceux qui dans l’église occupent des postes de confiance ne devraient pas être négligents, mais ils devraient veiller à ce que les membres accomplissent fidèlement leur devoir. … Que les anciens et les membres dirigeants de l’église suivent les instructions de la Parole de Dieu et insistent auprès de leurs membres sur la nécessité d’être fidèles dans le paiement des engagements, des dîmes et des offrandes.—The Review and Herald, 17 décembre 1889.

Instruire les pauvres dans la pratique de la libéralité
Fréquemment, ceux qui acceptent la vérité de l’Evangile sont parmi les pauvres de ce monde ; mais ce n’est pas une excuse pour négliger les devoirs qui leur incombent à l’égard de la précieuse lumière qu’ils ont reçue. Ils ne devraient pas prétexter la pauvreté pour éviter de se constituer un trésor dans le ciel. Les bénédictions qui sont à la portée des riches sont aussi à leur portée. S’ils sont fidèles dans l’utilisation du peu qu’ils possèdent, leur trésor dans le ciel s’accroîtra à la mesure de leur fidélité. C’est le mobile qui les pousse à donner et non le montant de leurs dons qui rend leur offrande valable aux yeux de Dieu.—Ministère évangélique, 216.

Pour une étude complémentaire
Dîmes et offrandes en Israël, Patriarches et prophètes, 557-562.
Le système de la dîme remonte au-delà de l’époque de Moïse, Témoignages pour l’Église 1 :428.
Il durera aussi longtemps que la loi de Dieu, Témoignages pour l’Église 1 :442. Comme le sabbat, la dîme est sacrée, Témoignages pour l’Église 1 :430.
Le Christ a présidé à cet arrangement, Témoignages pour l’Église 3 :38. Ce système n’est ni aboli, ni amoindri, Témoignages pour l’Église 1 :427.
Une question de conscience et de générosité, Témoignages pour l’Église
1 :429.
Une reconnaissance des droits de création et de rédemption, Témoignages pour l’Église 3 :87-91.
En plaçant sa main sur tout ce que nous possédons, Dieu peut dire : “Consacrez-moi toutes les dîmes et les offrandes”, Testimonies for the Church 9 :245.
Une question de simple honnêteté, Education, 137, 138.
Dieu abhorre l’esprit de cupidité, Conquérants pacifiques, 300.
L’esprit de libéralité n’est pas un don naturel, il doit être cultivé, Testimonies for the Church 5 :271, 272.
Le message de Malachie, Témoignages pour l’Église 3 :38-46.
Personne ne doit tromper Dieu en suivant les inclinations de son cœur égoïste,
Testimonies for the Church 5 :481.
En utilisant la dîme pour acquitter des dettes personnelles, l’homme devient un double débiteur, Témoignages pour l’Église 3 :45, 46 ; Testimonies for the Church 1 :220.
Si nous vivons en harmonie avec Dieu, personne ne prendra sa place dans notre cœur, Testimonies for the Church 6 :103, 104.
En retenant la dîme, nous entravons la proclamation du message, Testimonies for the Church 9 :52.
Quels pourraient être les effets de la fidélité dans le paiement de la dîme,
Témoignages pour l’Église 1 :423, 635-637 ; Témoignages pour l’Église 3 :39 ;
Conquérants pacifiques, 299.
Il y aurait suffisamment de fonds pour faire progresser l’œuvre de Dieu,
Témoignages pour l’Église 2 :44.
Dieu nous éprouve pour savoir si nous sommes dignes de la vie éternelle,
Témoignages pour l’Église 1 :429, 430.
Le fait de retenir la dîme entraîne l’adversité, Testimonies for the Church
1 :221 ; Testimonies for the Church 4 :620 ; Testimonies for the Church 2 :661,
662 ; Témoignages pour l’Église 1 :648 ; Témoignages pour l’Église 2 :46, 47. L’ignorance et la négligence inexcusables, Testimonies for the Church 6 :687 ; Testimonies to Ministers and Gospel Workers, 305, 306.
Dans les registres du ciel, l’ignorance et la négligence considérées comme une tromperie, Témoignages pour l’Église 1 :429, 430. *
La pauvreté engendrée du fait que l’on retient la dîme et que l’on refuse de la rendre à Dieu, Témoignages pour l’Église 3 :81, 82.
Quiconque s’acquitte fidèlement de la dîme est béni, Testimonies for the Church 4 :477.
Neuf dixièmes valent plus que dix dixièmes, Témoignages pour l’Église 1 :442. La prospérité promise à ceux qui sont fidèles, Testimonies for the Church 5 :267, 268.
Se réclamer des promesses mentionnées dans Malachie, Testimonies to Ministers and Gospel Workers, 308.
Rendre à Dieu, dans un esprit de contrition, les dîmes retenues, Testimonies for the Church 9 :51, 52.
Appel pour qu’on apporte les dîmes avant la fin de l’année, Testimonies to Ministers and Gospel Workers, 305-307.
Appel en faveur de la repentance et de la restitution des dîmes retenues,
Témoignages pour l’Église 1 :429, 430.
La dîme ne doit servir qu’au ministère, Testimonies for the Church 9 :249, 250 ;
Ministère évangélique, 220.
Les professeurs de Bible doivent être rémunérés à l’aide des dîmes,
Témoignages pour l’Église 2 :486.
Le devoir des présidents de Fédérations et des pasteurs d’instruire les membres, Testimonies for the Church 5 :374, 375 ; Testimonies for the Church 9 :250 ; Testimonies to Ministers and Gospel Workers, 305-307.
Enseigner par la parole et par l’exemple, Testimonies for the Church 9 :246. Ceux qui négligent d’instruire ne doivent pas être tenus pour innocents, Testimonies for the Church 3 :269, 270 ; Testimonies to Ministers and Gospel Workers, 307.
Les pauvres doivent être instruits à pratiquer la bienfaisance, Ministère évangélique, 216, 217.
En cas de doute, il vaut mieux aller au-delà du devoir qu’en deçà, Témoignages pour l’Église 1 :648, 649.

*. 8—C.E.

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