L’Église, en être, ou pas ?

L’Église tient à notre besoin de nous montrer solidaires les uns des autres, d’apprendre comment vivre ensemble tant que nous sommes encore sur cette terre – et au service que nous devons au monde qui nous entoure.

Pourquoi l’Église reste l’idéal du Seigneur pour le XXIe siècleCommunautés virtuelles, Tweeter, réseaux sociaux — de nos jours, les meilleures prédications adventistes (ou autres) sont à portée de clic. À quoi bon une Église locale ? Et puis, qu’est-ce qu’une Église ? Juste un bâtiment, souvent vieillot, avec des bancs, de hauts plafonds et des vitraux, ou la notion d’Église recouvre-t-elle un « plus » dépassant les murs, les organigrammes et les articles de foi ? Et, par delà ces profondes questions, à mon niveau individuel, pourquoi devrais-je rejoindre une Église ou m’y engager — mon rapport personnel à Jésus ne suffit-il pas ?

Nous aimerions apporter à ces questions des réponses bibliques et théologiques. Retraçons d’abord rapidement les origines du concept d’Église.

Qu’est-ce qu’une Église ?

Nous associons en général le terme Église à Jésus et au christianisme des origines. S’il est vrai que la définition du peuple de Dieu a clairement évolué à l’époque du Nouveau Testament, passant d’une base essentiellement ethnique à une autre, plus inclusive et transcendant les barrières ethniques, le concept d’Église n’est pas une invention du Nouveau Testament (NT). Remontons du Nouveau à l’Ancien Testament (AT)1.

Les grands lexiques proposent un bon résumé de l’emploi du terme grec ekklesia (« Église ») et synagogue (« synagogue ») dans le contexte du NT. Le mot ekklesia, issu de la combinaison de la préposition ek et du verbe kaleo (« appeler »), concernait surtout les injonctions officielles exprimées en grec ancien, généralement dans des contextes politiques ou fortement structurés. Synagoge avait un sens plus large, indiquant le regroupement ou l’assemblée de choses et de gens.

La notion d’assemblée ou d’appel date de l’AT, où nous pouvons retracer nos origines spirituelles en remontant jusqu’à un homme appelé à quitter le pays d’Ur et dirigé vers une terre nouvelle (Genèse 12.1-3). La première « Église » ne doit rien à la main ou à l’imagination de l’homme. Dieu appelle un homme et lui promet de lui donner une famille, laquelle a pour destin de devenir une bénédiction pour toute l’humanité. Dieu a alors accompli l’impossible et a donné au vieil Abraham, une copieuse descendance, qu’il appela à nouveau des années plus tard — pour lui faire quitter l’Égypte où elle était esclave. S’ensuit une nouvelle création, celle, pour la première fois, d’un people2. Le NT appelle les Israélites « l’assemblée au désert » (Actes 7.38, la Bible en anglais dit « Église »). Nous savons que celle-ci était loin d’être parfaite, tant y abondaient les gémisseurs, les idolâtres, les voleurs, les gloutons et les rebelles. Mais Dieu s’est attaché à les purifier — individuellement et collectivement. Son extraordinaire patience a duré au fil des prophètes, grands et petits. Il appelait son Église de l’AT à faire l’expérience personnelle du salut et à transmettre son invitation à y prendre part (Ésaïe 56.7). Pour finir, Dieu appela encore son Église, s’exprimant alors par Jésus (Jean 1.1-3).

Avec Jésus, Dieu appelait à nouveau les gens. Reprenant la tâche là où Israël-Église l’avait abandonnée, Jésus forma 12 disciples, qui mirent ensuite sens dessus dessous le monde d’alors. Satan s’efforça d’éliminer par la persécution cette Église balbutiante, mais ne put la détruire et l’Église devint planétaire. Puis il tenta d’étouffer l’énergie vitale de Jésus au sein de l’Église en faisant appel, durant le Moyen Âge, à des enseignements humains. Dieu préserva les braises de la foi, pendant de longues années, dans les cachettes des montagnes vaudoises, puis souffla doucement sur celles de la vérité pour faire naître l’incendie de la Réforme.

Mais progressivement, l’Église oublia une fois encore son divin appel et retomba dans la complaisance. Et une fois de plus, dans les années 1800, Dieu se tourna vers un petit groupe de jeunes gens (ayant presque tous moins de 30 ans) et les aida à redécouvrir des vérités uniques. Il leur accorda des dons et leur attribua l’immense tâche d’annoncer au monde le prochain retour de Jésus. C’est à ce point que nous entrons dans l’histoire. Nous sommes l’Église. L’Église, c’est la communauté des croyants qui ont entendu l’appel de Jésus.

Images de l’Église

Qu’est-ce donc qui rend l’Église, et particulièrement l’Église adventiste du septième jour, différente de n’importe quel club ou communauté en ligne ? Telle que l’interprètent les auteurs du NT, elle est formée de gens qui échangent entre eux et constituent, ensemble, une chose neuve, au-delà de la somme de ses membres individuels. Pour nous aider à avoir une vision complète, Dieu a rédigé à l’aide de métaphores les plans qu’il nourrit pour son Église. Ces métaphores ne sont pas des formules mathématiques mais des entités conceptuelles vivantes. Elles se caractérisent souvent par la multiplicité de leurs significations et exigent une réponse existentielle et expérientielle, surtout dans le contexte de la foi et de l’Écriture. Elles nous aident à saisir tel ou tel concept particulier, abstrait ou totalement nouveau.

L’épître aux Éphésiens renferme un certain nombre de métaphores pleines de pertinence : Celles de la famille (1.5, 11, 17, 18b ; 2.18, 19 ; 3.14 ; 4.6, 14 ; 5.1, 23, 24, 25 ; 6.6, 9), des bâtiments (2.20, 21, 22 ; 3.17 ; 4.12) et du corps (1.10, 23 ; 2.1, 5, 6, 10, 11, 15, 16 ; 3.6, 10 ; 4.3, 4, 12, 13, 15, 16, 18, 22, 24 ; 5.8, 23, 27, 29, 32 ; 6.13, 14, 15, 16, 17) sont à l’évidence les plus significatives, apparaissant d’ailleurs en d’autres parties du NT, dans des contextes importants pour notre étude sur l’Église3. Et toutes ces métaphores remontent à l’AT.

Métaphore de la famille

Adam est appelé « Adam, (fils) de Dieu » dans la généalogie de Jésus présentée par Luc (Luc 3.38). Jésus n’est pas que le descendant de David, le vrai Messie de la nation juive, mais il fait aussi, de par son incarnation, partie intégrante de l’humanité reliée, à cause de la création, au Créateur lui-même. La filiation d’Israël est aussi mentionnée dans Deutéronome 14.1 ; 32.5, 19 ; Ésaïe 1.2 ; 43.6 ; 45.11 ; 63.8 ; Jérémie 3.14, 19, 22 ; Osée 2.1 et 11.14. D’autres références soulignent le caractère parental du Seigneur, élément crucial de la métaphore familiale impliquant des traits aussi bien paternels5 que maternels6. Les caractéristiques maternelles de Dieu comprennent des expériences d’accouchement (par ex., Ésaïe 1.2 ; 42.14 ; 46.3) et une compassion typique de toute mère (Ésaïe 49.15).

En liaison avec la métaphore familiale, nous pouvons aussi traiter d’un contexte plus vaste, celui des aspects socioéconomiques de la société israélite antique. Le « peuple » hébreu ne saurait être confondu avec le concept moderne de « nation » qui a marqué les 150 dernières années de la culture occidentale. Le clan et la tribu, basés sur la famille étendue, jouaient un rôle vital dans les sociétés méditerranéennes antiques, Israël compris7. Chose intéressante, jusqu’à ce jour, les loyautés claniques et tribales comptent bien plus que les intérêts nationaux. Si l’on peut distinguer dans le concept de tribu une composante ethnique, la recherche récente en anthropologie a montré que les clans et tribus du monde antique ne reposaient pas exclusivement sur des considérations ethniques, mais comportaient fréquemment, comme fondements communs, une conception du monde ou des prémisses idéologiques8.

Dans le NT, l’Église reprend le flambeau abandonné par la famille, le clan et la tribu de l’AT et l’on a désormais affaire à un groupe qui n’est plus basé sur l’ethnicité, mais sur le partage de valeurs communes et d’une même conception du monde. Il faut aussi ne pas oublier que dans l’AT, les gens qui n’appartenaient pas à un groupe donné en fonction de leur origine ethnique pouvaient cependant en devenir membres. Rahab fut intégrée au système tribal d’Israël (Josué 2 ; 6.17-25) tout comme Ruth (Ruth 1.16-22). L’institution sociale du « nouvel arrivant, hôte de passage » est très répandue dans l’AT. La règle mosaïque sur le traitement des étrangers est proactive, exigeant qu’ils jouissent d’une protection et d’une attention particulières. Le raisonnement du Lévitique 19.34 est des plus clairs : « “Vous traiterez l’immigré qui séjourne avec vous comme un autochtone d’entre vous ; tu l’aimeras comme toi-même car vous avez été immigrés en Égypte. Je suis le Seigneur, votre Dieu” » (NBS). Respect, tolérance et perspective d’intégration font partie du plan métaphorique dont est l’objet l’Église du Seigneur.

Métaphore des bâtiments

Il existe une autre métaphore employée pour l’Église et que l’on confond souvent avec l’immeuble lui-même. Paul fait référence à l’Église en termes de construction. L’épître aux Éphésiens contient plusieurs occurrences de cette référence, mais il faut être attentif à leurs nuances : nous (c.-à.-d. l’Église) sommes la maison de Dieu (2.20, 22), bâtie sur les fondations des apôtres et des prophètes (2.20). Jésus-Christ est la porte vivante (voir aussi Jean 10.9), la pierre d’angle de ce bâtiment vivant (Éphésiens 2.20) qui est le sanctuaire saint du Seigneur (2.21). Cette métaphore transcende la notion de bâtiments réels et nous rappelle que l’Église nous implique à titre individuel. Dieu veut nous utiliser, vous et moi, pour bâtir l’Église sanctuaire vivant, lieu de refuge, organisme vivant qui, certes, se réunit dans des bâtiments, mais est bien plus qu’un lieu de culte. Pouvez-vous imaginer le genre d’immeuble que Dieu aurait pu ériger avec de parfaits moellons ? Mais ce ne fut pas son choix. Son choix, c’est vous et moi, imparfaits à 100 %, mais prêts à être moulés afin de faire partie de « la maison de Dieu ».

Métaphore du corps

Autre métaphore importante de l’Église, celle qui implique le corps (1 Corinthiens 12.12-23) et souligne l’interconnexion des ses membres et de leurs différentes fonctions. Avec Jésus comme tête (Éphésiens 1.10 ; 4.15 ; 5.23), cette métaphore est l’une des principales servant à désigner l’Église.

Faire partie d’un seul et même corps, c’est bien plus que de se connecter sur Facebook. Dans une culture d’individualisme absolu, pareille notion d’Église est peut-être pour nous la plus ardue à comprendre — et à accepter9. Il est clair que l’histoire d’Acan (Josué 7.1-5) et de la conséquence de ses actes reflète une imagerie corporelle où le bien-être (ou son absence) d’un des membres affecte la totalité de ce corps.

Mais par ailleurs, la fidélité d’un des membres du corps donne lieu à de multiples bienfaits pour le reste du groupe, comme on le voit avec le ministère des juges ou la brève référence faite à certains des rois de Judée dont les actes permirent à Dieu de bénir son people10. Dans notre monde perclus de relations dysfonctionnelles, l’Église est le lieu où nous sommes inconditionnellement à notre place et où nous apprenons comment donner, recevoir et vivre avec des gens que nous n’aurions peut-être pas choisi de fréquenter. Faisant partie du corps du Christ, nous sommes étroitement imbriqués les uns aux autres. Vos douleurs et vos deuils sont directement ou indirectement les miens. Il me faut faire preuve de plus de sensibilité à votre égard. La conception de Dieu, en matière d’Église, n’a rien à voir avec mes efforts pour trouver mon chemin particulier pour gagner les cieux. Elle tient à notre besoin de nous montrer solidaires les uns des autres, d’apprendre comment vivre ensemble tant que nous sommes encore sur cette terre — et au service que nous devons au monde qui nous entoure.

Pourquoi ce besoin d’Église ?

L’Église nous affine : en ce monde où tout est censé arriver sur-le-champ et où la persévérance et l’endurance semblent des qualités bien démodées en dehors des cercles sportifs, l’Église est le lieu où Dieu peut nous affiner, nous, son reste. L’or est ce qui reste des grandes quantités de minerais enfournées dans les fonderies. Les impuretés y sont incinérées — ne reste que de l’or pur.

Dieu a prévu une mission spéciale pour l’Église des temps de la fin : tout au long de l’histoire humaine, il y a toujours eu un reste pour le servir. Lors des périodes d’apostasie en Israël, il y avait toujours un reste. Plus tard, la Réforme protestante fit appel à un reste issu du vieux système ecclésial dégradé. Nous parlons souvent de l’Église adventiste comme de l’Église du reste. Et en termes bibliques, c’est ce que nous sommes (Apocalypse 12.17). Le système purificateur du Seigneur continue tranquillement et individuellement d’agir au sein de l’Église adventiste. C’est en faisant partie de l’Église que je l’invite à m’affiner afin que je puisse faire partie du reste.

Par l’Église vous faites partie de quelque chose de grand : elle est tellement plus grande que cette toile, Internet, qui couvre pourtant le monde entier. Le concept d’Église remonte au récit de la création et se prolonge dans l’éternité. Il nous aide à surmonter ce sentiment croissant d’isolement qui dévore des communautés entières du monde occidental. L’appartenance communautaire n’est pas optionnelle, c’est une nécessité si l’on veut survivre à la crise qui nous attend. Il importe, dans ce contexte, de noter que le livre qui clôt la Bible et décrit des scènes situées tant sur terre que dans les cieux, fait surtout appel à des images de groupe, mettant ainsi l’accent sur le concept de communauté11 plutôt que sur celui d’un individualisme farouche.

Tout comme le salut, l’Église n’est pas une idée humaine, mais divine. Tant dans l’AT que le NT, tout comme dans l’histoire de l’Église, Dieu a appelé des individus à faire partie d’une communauté qu’il continue d’affiner. Il a créé cette communauté — son Église — pour qu’elle proclame à « toute nation, tribu, langue et peuple » (Apocalypse 14.6, NBS) l’invitation à suivre l’Agneau. Elle nous rappelle qu’ensemble, nous pouvons nous préparer à faire partie de la communauté céleste. L’Église, pas de doute, il faut y être et en être !

Chantal J. Klingbeil (Mastère en philosophie de l’Université de Stellenbosch,Afrique du Sud) est une mère de famille, enseignante à la maison, rédactrice en chef et auteure qui vit à Silver Spring, Maryland, U.S.A. Elle est mariée à Gerald A. Klingbeil (Doctorat en littérature de l’Université de Stellenbosch, Afrique du Sud), rédacteur en chef adjoint des magazines Adventist World et Adventist Review, publiés par la Conférence générale des adventistes du septième jour, ainsi que chercheur-enseignant en Ancien Testament et en Études sur le Proche-Orient antique à Andrews University. Son courriel : klingbeirg@gc.adventist.org.

Citation recommandée

Chantal J. Klingbeil et Gerald A. Klingbeil, « L’Église, en être, ou pas ? », Dialogue 22 (2010/1), p. 9-11, 30

RÉFÉRENCES

  1. Pour une discussion plus approfondie de cet important concept et pour une bibliographie détaillée, se reporter à G. Klingbeil, « The “Church” in the Ancien Testament : Systematic, Linguistic, and Metaphor Perspectives », Journal of Asia Adventist Seminary 9.1 (2006), p. 3-23.
  2. La langue d’Exode 1.1-7 rappelle puissamment le langage de création de Genèse 1, suggérant l’existence d’un lien textuel et conceptuel très clair entre la création du monde et celle du peuple de Dieu, lien relevé par de nombreux commentateurs. Voir, par exemple, James K. Bruckner, Exodus, New International Biblical Commentary 2 (Peabody, Mass. : Hendrickson Publishers, 2008), p. 19, 20.
  3. Ces références bibliques reposent sur mon étude détaillée de la carte métaphorique de l’Épître aux Éphésiens. Voir G. Klingbeil, « Metaphors and Pragmatics: An Introduction to the Hermeneutics of Metaphors in the Epistle to the Ephesians », Bulletin for Biblical Research 16 (2006), p. 273-293, où sont traitées nombre de contributions à la discussion des métaphores de l’Église.
  4. Cornelis Houtman, Exodus. Vol. 1, Historical Commentary on the Old Testament (Kampen : Kok Pharos, 1993), p. 13.
  5. Voir, par ex., Deutéronome 32.6 ; 2 Samuel 7.12-14 [s’adressant à David] ; 1 Chroniques 17.13 ; 22.10 ; 28.6 ; 29.10 ; Ésaïe 63.16 ; 64.7 [ET 8], etc.
  6. Voir David R. Tasker, « The Fatherhood of God : An Exegetical Study from the Hebrew Scriptures. » À propos des caractéristiques maternelles de Dieu, voir John J. Schmitt, « The Motherhood of God and Zion as Mother », Revue Biblique 92 (1985), p. 557-569 ; Marc Zvi Brettler, « Incompatible Metaphors for Yhwh in Isaiah 40-66, » Journal for the Study of the Ancien Testament 78 (1998), p. 97- 120 ; G. Klingbeil et Ch. Klingbeil, « Metáforas femeninas de Dios en Isaías—reflexiones sobre la hermenéutica de la teología feminista », Theologika 14 (1999), p. 38-65.
  7. Øystein LaBianca et Randy Younker, « The Kingdoms of Ammon, Moab and Edom : the Archaeology of Society in Late Bronze/Iron Age Transjordan (ca. 1400–500 bce) » in The Archaeology of Society in the Holy Land, Thomas E. Levy, éd. (Londres : Leicester University Press, 1998), p. 399-415 ; Baruch A. Levine, « The Clan-Based Economy of Biblical Israel » in Symbiosis, Symbolism, and the Power of the Past. Canaan, Ancient Israel, and Their Neighbors from the Late Bronze Age through Roman Palestina, William G. Dever et Seymour Gitin, éd. (Winona Lake : Eisenbrauns, 2003), p. 445-53.
  8. Voir Randall W. Younker, « Moabite Social Structure », BA 60 (1997), p. 237-248, ainsi que LaBianca et Younker, « The Kingdoms of Ammon, Moab and Edom », op. cit., p. 404-406.
  9. Comparer de manière plus détaillée avec G. Klingbeil, « Between ‘I’ and ‘We’ : The Anthropology of the Hebrew Bible and Its Importance for a 21st-Century Ecclesiology », Bulletin for Biblical Research 19 (2009), p. 319– 339.
  10. Il faut malheureusement admettre que la tendance négative est bien plus prééminente dans l’Ancien Testament.
  11. Comparer les descriptions des Églises (Apocalypse 1–3), du groupe de 24 anciens (4.4), des 144 000 et de la grande multitude (7.4, 9 ; 14.1), des vainqueurs (15.2), de la grande multitude au paradis (19.1, 6), etc.

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