Histoire de la rédemption: « Les pérégrinations d’Israël »

Par Ellen G. White

Ce chapitre est basé sur Exode 15 :23-26 ; 17 :2-7, 13-16 ; 18 :7-12, 19-27.

LES ENFANTS D’ISRAËL marchèrent dans le désert, et pendant trois jours ils ne trouvèrent pas d’eau potable. Ils souffrirent de la soif, et “la foule se mit à critiquer Moïse et à dire : “Qu’allons-nous boire ?” Moïse implora le Seigneur, qui lui montra un morceau de bois. Moïse le jeta dans l’eau et l’eau devint buvable.

”C’est là que le Seigneur donna aux Israélites des lois et   des coutumes, là aussi qu’il les mit à l’épreuve. Il leur dit : “Si vous m’obéissez vraiment, à moi, le Seigneur votre Dieu, en faisant ce que je considère comme juste, si vous écoutez mes commandements et mettez en pratique toutes mes lois, alors je ne vous infligerai aucune des maladies que j’ai infligées aux Egyptiens.. En effet, je suis le Seigneur, celui qui vous guérit”” Exode 15 :24-26.

Il semble que les Israélites avaient un cœur mauvais et incrédule. Ils n’étaient pas disposés à supporter des privations dans le désert. Quand ils rencontraient des difficultés, ils les considéraient comme des obstacles insurmontables. Ils perdaient confiance en Dieu et ne voyaient rien d’autre que la mort devant eux. “Là, dans le désert, les Isrélites se remirent à critiquer Moïse et Aaron. Ils disaient :

”Si seulement le Seigneur nous avait fait mourir en Egypte, quand nous nous réunissions autour des marmites de viande et que nous avions assez à manger ! Mais vous nous avez conduits dans ce désert pour nous y laisser mourir de faim !” Exode 16 :2, 3.

En réalité, ils n’avaient pas vraiment souffert de la faim. Ils avaient de quoi manger, mais ils craignaient pour l’avenir. Ils   se demandaient comment la multitude d’Israël pourrait subsister au long de leurs pérégrinations dans le désert, en puisant dans les seules réserves alimentaires dont ils disposaient et, dans leur incrédulité, ils voyaient déjà leurs enfants mourir d’inanition. L’Eternel voulait que la nourriture vienne à leur manquer et qu’ils soient confrontés à des difficultés, pour que leurs cœurs  se tournent vers lui qui, jusqu’ici, leur était venu en aide, et ce, afin qu’ils se confient en lui. Le Seigneur voulait être pour eux un secours de tous les instants. S’ils se trouvaient dans le besoin, ils auraient recours à lui, et il leur témoignerait son amour et sa sollicitude.

Mais ils semblaient disposés à se confier en l’Eternel seulement dans la mesure où ils continuaient à voir de leurs propres yeux les manifestations permanentes de sa puissance. S’ils avaient réellement cru en lui et s’ils s’étaient entièrement reposés sur lui, ils auraient surmonté avec courage les difficultés, les obstacles, et même de véritables épreuves, après avoir vu   de quelle façon merveilleuse le Seigneur les avait affranchis     de l’esclavage. En effet, il leur avait fait la promesse que s’ils obéissaient à ses commandements, ils ne souffriraient d’aucune maladie, car il leur avait dit : “Je suis le Seigneur, celui qui vous guérit”.

Après avoir reçu cette merveilleuse promesse divine, c’était de la part des Hébreux un manque de foi très grave que d’imaginer qu’eux et leurs enfants risquaient de mourir de faim. Ils avaient beaucoup souffert en Egypte où ils étaient accablés de travail. Leurs enfants avaient été mis à mort, mais l’Eternel avait étendu sur eux sa main protectrice en réponse à leurs supplications. Il leur avait promis qu’il serait leur Dieu, qu’il les prendrait pour son peuple et qu’il les conduirait dans un pays vaste et riche.

Quoi qu’il en soit, tandis qu’ils s’acheminaient vers  ce  pays, chaque fois qu’ils rencontraient une difficulté, ils perdaient courage. Ils avaient beaucoup souffert quand ils étaient au service des Egyptiens ; mais maintenant, ils paraissaient incapables de souffrir pour servir Dieu. Lorsqu’ils étaient éprouvés, ils se seraient laissé volontiers envahir par de sombres doutes et enliser dans le découragement. Ils murmuraient contre Moïse, ce fidèle serviteur de Dieu, rejetaient sur lui la responsabilité de tous leurs maux et, donnant libre cours à leur amertume, ils disaient qu’il eût mieux valu pour eux rester en Egypte, où ils pouvaient s’asseoir devant les pots de viande et manger du pain à satiété.

Une leçon pour notre époque

L’incrédulité et les murmures des enfants d’Israël illustrent bien la condition du peuple de Dieu à notre époque. Nombreux sont ceux qui, en considérant leur histoire, s’étonnent de leur  manque de foi et de leurs plaintes continuelles, malgré tout ce que le Seigneur avait fait pour eux, en leur témoignant si souvent son amour et sa sollicitude. Ils pensent que les Israélites n’auraient pas dû se montrer aussi ingrats. Mais parmi ceux qui sont de cet avis, certains murmurent et se plaignent pour des motifs moins importants. Ceux-là se connaissent mal. Dieu met souvent leur foi à l’épreuve sur de petites choses ; mais ils ne se montrent pas plus forts que l’ancien Israël.

D’autres personnes, dont les besoins présents sont assurés, ne font pas confiance au Seigneur pour l’avenir. Elles font preuve d’incrédulité et sombrent dans le découragement parce  qu’elles  craignent  de  se  trouver  dans  le besoin. D’autres sont constamment anxieuses à l’idée qu’elles-mêmes et leurs enfants risquent de manquer du nécessaire. Quand surviennent des difficultés, et qu’elles se trouvent dans une situation critique où leur foi et leur amour pour Dieu sont mis à l’épreuve, elles refusent l’adversité et se révoltent contre le moyen que le Seigneur a choisi pour les purifier. Cela prouve que leur amour n’est ni pur ni parfait puisqu’il n’est pas capable de supporter tout.

La foi des enfants de Dieu devrait être forte, agissante et persévérante—être sûre des choses que l’on espère. Elle devrait s’exprimer par ces paroles : “Mon âme, bénis l’Eternel ! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom !” (Psaumes 103 :1) car il a été généreux envers moi.

Certains pensent que la sobriété est une véritable épreuve,   et ils laissent libre cours à leur gloutonnerie. Quand ils doivent mettre un frein à leur appétit malsain, de nombreux soi-disant chrétiens s’y refusent, comme si une alimentation saine signifiait un régime de famine. Comme les Israélites, ils préféreraient l’esclavage, la maladie et même la mort, plutôt que de devoir    se passer de viande. Le pain et l’eau sont les seules choses qui ont été promises au reste du peuple de Dieu pendant le temps de détresse.

La manne

“Lorsque la rosée s’évapora, quelque chose de granuleux, fin comme du givre, restait par terre. Les Israélites le virent, mais ne savaient pas ce que c’était, et ils se demandèrent les uns aux autres :

”Qu’est-ce que c’est ? ”Moïse leur répondit :

”C’est le pain que le Seigneur vous donne à manger. Et voici ce que le Seigneur a ordonné : “Que chacun en ramasse la ration qui lui est nécessaire ; vous en ramasserez environ quatre litres par personne, d’après le nombre de personnes vivant sous la même tente”.

”Les Israélites agirent ainsi ; ils en ramassèrent, les uns beaucoup, les autres peu. Mais lorsqu’ils en mesurèrent la quantité, ceux qui en avaient beaucoup n’en avaient pas trop, et ceux qui en avaient peu n’en manquaient pas. Chacun en avait la ration nécessaire.

”Moïse leur dit encore :

”Que personne n’en mette de côté pour demain matin.

”Mais certains désobéirent et en conservèrent jusqu’au  matin ; la vermine s’y mit et rendit le tout infect. Alors Moïse  se mit en colère contre eux. Dès lors, chaque matin, ils en ramassèrent leur ration quotidienne. Quand le soleil devenait  chaud, le reste fondait.

”Le sixième jour, ils en ramassèrent une double ration, environ huit litres par personne. Les responsables du peuple allèrent l’annoncer à Moïse, qui leur dit :

”C’est bien ce que le Seigneur a ordonné. Demain, c’est le sabbat, jour de repos consacré au Seigneur. Cuisez ce que vous voulez cuire, faites bouillir ce que vous voulez bouillir, et gardez le surplus jusqu’à demain matin.

”Ils en mirent donc de côté pour le lendemain, selon les instructions de Moïse, et il n’y eut ni puanteur ni vermine.

”Mangez cela aujourd’hui, leur dit alors Moïse. Car aujourd’hui, c’est le sabbat en l’honneur du Seigneur ; vous ne trouveriez rien dehors. En effet, pendant six jours vous pouvez ramasser de cette nourriture, mais le septième jour, le jour du sabbat, il n’y en a pas” Exode 16 :14-26.

Aujourd’hui, le Seigneur ne demande pas moins, en ce qui concerne l’observation du sabbat, que lorsqu’il a donné aux enfants d’Israël les instructions particulières dont nous venons de parler. Il leur prescrivit de faire cuire et de faire bouillir ce qui devait l’être le sixième jour, afin de se préparer au repos du sabbat.

En leur envoyant le pain du ciel, Dieu leur a témoigné son amour et sa grande bonté. “Les hommes purent manger le pain des anges” (Psaumes 78 :25), autrement dit une nourriture qui leur avait été fournie par les anges. Le triple miracle de la manne—double ration le sixième jour, rien le septième, et la nourriture gardée intacte le sabbat, alors que les autres jours   elle se gâtait—était destiné à leur inculquer le caractère sacré du sabbat.

Après avoir été si abondamment pourvus en nourriture, les Hébreux éprouvèrent de la honte à cause de leur incrédulité et  de leurs murmures. Aussi promirent-ils de faire confiance au Seigneur dans l’avenir ; mais ils ne tardèrent pas à oublier leur promesse et, à la première occasion, leur foi ne résista pas à l’épreuve.

L’eau du rocher

Après avoir quitté le désert de Sin, les Israélites se rendirent jusqu’à Refidim. Là, ils installèrent leur camp, mais ne trouvèrent pas d’eau à boire, “de sorte qu’ils cherchèrent querelle à Moïse et dirent :

”Donnez-nous de l’eau à boire ! ”Moïse leur demanda :

”Pourquoi me cherchez-vous querelle ? Et pourquoi mettez-vous ainsi le Seigneur à l’épreuve ?

”Le peuple, de plus en plus assoiffé, continua de critiquer Moïse en disant :

”Pourquoi nous as-tu fait quitter l’Egypte ? Est-ce pour nous faire mourir de soif ici, avec nos enfants et nos troupeaux ?

”Moïse implora le secours du Seigneur :

”Que dois-je faire pour ce peuple ? demanda-t-il. Encore un peu et ils vont me lancer des pierres !

”Passe devant le peuple, répondit le Seigneur, et choisis quelques-uns des anciens d’Israël pour t’accompagner. Tu t’avanceras en tenant à la main le bâton avec lequel tu as frappé le Nil. Moi, je me tiendrai là, devant toi, sur un rocher du mont Horeb ; tu frapperas ce rocher, il en sortira de l’eau et le peuple pourra boire.

”Moïse obéit à cet ordre, sous le regard des anciens.

”On a appelé cet endroit Massa et Meriba, ce qui signifie “Epreuve” et “Querelle”, parce que les Israélites avaient cherché querelle à Moïse et avaient mis le Seigneur à l’épreuve, en demandant : “Le Seigneur est-il parmi nous, oui ou non ?”” Exode 17 :2-7.

Dieu avait dirigé les enfants d’Israël pour qu’ils campent   en cet endroit où il n’y avait pas d’eau, afin de les mettre à l’épreuve, pour voir si, devant cette difficulté, ils se tourneraient vers lui ou s’ils se mettraient à murmurer comme ils l’avaient fait précédemment. Etant donné la merveilleuse délivrance que l’Eternel avait opérée en leur faveur, malgré leur déception, ils auraient dû lui faire confiance. Puisqu’il leur avait promis de les adopter comme son peuple, ils auraient dû comprendre qu’il ne permettrait pas que ses enfants meurent de soif. Mais au lieu de supplier humblement le Très-Haut de pourvoir à leurs besoins, ils murmurèrent contre Moïse et lui réclamèrent de l’eau.

Dieu n’avait cessé de manifester de façon merveilleuse sa puissance sous leurs yeux, pour qu’ils puissent comprendre que tous les bienfaits dont ils jouissaient venaient de lui, qu’il pouvait les leur accorder ou les en priver, selon sa volonté. Parfois, ils  en avaient pleinement conscience et s’humiliaient profondément devant lui ; mais quand ils étaient assoiffés ou affamés, ils s’en prenaient à Moïse, comme si c’était pour lui plaire qu’ils avaient quitté l’Egypte. Celui-ci était affligé par leurs plaintes malveillantes. Il demanda au Seigneur ce qu’il devait faire, car le peuple était sur le point de le lapider. Le Très-Haut ordonna à Moïse de frapper le rocher avec le bâton de Dieu. La nuée de sa gloire se trouvait devant le rocher même. “Il avait fendu des rochers dans le désert pour les faire boire aux eaux souterraines. De la pierre il avait fait jaillir des ruisseaux et couler des torrents d’eau” Psaumes 78 :15, 16.

Moïse frappa donc le rocher ; mais c’est le Christ, qui se tenait à ses côtés, qui en fit jaillir l’eau. Le peuple assoiffé avait provoqué Dieu en disant : “Si Dieu nous a conduits jusqu’ici, pourquoi ne nous donne-t-il pas d’eau, comme il nous a donné du pain ?” Ce “si” revélait l’incrédulité coupable des enfants d’Israël et faisait craindre à Moïse que le Seigneur ne les châtie pour leurs plaintes malveillantes. L’Eternel  mit la foi de son peuple   à l’épreuve, mais sa foi se révéla trop faible pour y résister. Les Hébreux réclamèrent à Moïse de la nourriture et de l’eau. A cause de leur incrédulité, Dieu permit à leurs ennemis de leur faire la guerre, afin qu’il puisse montrer à son peuple quel est le secret de sa force.

Délivrés d’Amalec

“Les Amalécites vinrent attaquer les Israélites à Refidim.

Moïse dit à Josué :

”Choisis des hommes capables de nous défendre et va combattre les Amalécites. Demain je me tiendrai au sommet de la colline, avec le bâton de Dieu à la main.

”Josué partit combattre les Amalécites, comme Moïse le lui avait ordonné, tandis que Moïse, Aaron et Hour se posteraient au sommet de la colline. Tant que Moïse tenait un bras levé, les Israélites étaient les plus forts, mais quand il le laissait retomber, les Amalécites l’emportaient. Lorsque les deux bras de Moïse furent lourds de fatigue, Aaron et Hour prirent une pierre et la placèrent près de Moïse.  Moïse  s’y assit. Aaron et Hour, chacun d’un côté, lui soutinrent les bras, qui restèrent ainsi fermement levés jusqu’au coucher du soleil” Exode 17 :8-12.

Moïse élevait les bras vers le ciel, le bâton de Dieu dans la main droite, pour supplier l’Eternel de venir à leur aide. Alors, Israël triomphait et repoussait ses ennemis. Mais quand Moïse baissait les bras, on voyait qu’il perdrait bientôt tout ce qu’il avait gagné et que ses ennemis auraient l’avantage sur lui. Dès que Moïse levait de nouveau les bras vers le ciel, Israël était vainqueur et ses ennemis étaient refoulés.

Cette attitude de Moïse, élevant les bras vers le ciel, contenait un enseignement pour les Israélites : aussi longtemps qu’ils faisaient confiance à Dieu, qu’ils s’appuyaient sur sa force et exaltaient son autorité, il combattrait pour eux et soumettrait leurs ennemis. Mais dès qu’ils cesseraient de se reposer sur       sa puissance, pour se confier dans leurs propres forces, ils deviendraient plus faibles que leurs ennemis, qui ne connaissaient pas l’Eternel, et leurs ennemis auraient l’avantage sur eux. Alors, “Josué remporta une victoire complète sur l’armée amalécite.

”Le Seigneur dit à Moïse :

”Mets tout cela par écrit, pour qu’on ne l’oublie pas. Et dis  à Josué que j’exterminerai les Amalécites, de telle sorte que personne sur la terre ne se souviendra d’eux.

”Alors Moïse construisit un autel, auquel il donna un nom signifiant “Le Seigneur est mon étendard”. Et il déclara :

”Puisque les Amalécites ont osé lever la main contre le trône du Seigneur, le Seigneur sera toujours en guerre contre eux”.  Exode 17 :14-16.

La visite de Jéthro

Avant de quitter l’Egypte, Moïse avait renvoyé sa femme et ses enfants chez son beau-père. Ayant appris de quelle manière miraculeuse les Israélites avaient été délivrés d’Egypte, Jéthro rendit visite à Moïse dans le désert, et lui ramena sa femme et ses enfants. “Moïse vint à sa rencontre, s’inclina profondément devant lui, puis l’embrassa. Après avoir échangé des nouvelles de leur santé, ils se rendirent dans la tente de Moïse. Moïse raconta à son beau-père comment le Seigneur avait traité le Pharaon      et les Egyptiens, à cause d’Israël, et comment le peuple avait   pu surmonter, grâce au Seigneur, les difficultés rencontrées en chemin. Jéthro se réjouit de tout le bien que le Seigneur avait fait aux Israélites en les délivrant de la domination des Egyptiens, et il s’écria :

“Loué soit le Seigneur, qui vous a délivrés de la domination du Pharaon et des Egyptiens. Je reconnais maintenant que le Seigneur est plus grand que tous les autres dieux : il l’a montré lorsque les Egyptiens tyrannisaient les Israélites.

”Jéthro offrit à Dieu un sacrifice complet et des sacrifices  de communion. Alors Aaron et tous les anciens d’Israël vinrent prendre part au repas sacré, en compagnie du beau-père de Moïse” Exode 18 :10-12.

Jéthro, très perspicace, ne tarda pas à se rendre compte de   la lourde charge qui reposait sur les épaules de Moïse ; car les Hébreux faisaient part à ce dernier de tous leurs problèmes et    il devaient les enseigner concernant les statuts et la loi de Dieu. Jéthro dit à son gendre : “Ecoute donc ce que je te conseille, et que Dieu soit avec toi : Ton rôle consiste à représenter le peuple devant Dieu pour lui présenter les affaires litigieuses ; tu dois aussi informer les gens des lois  et des enseignements de Dieu, leur indiquer la conduite à tenir  et leur dire ce qu’ils doivent faire. Pour le reste, choisis parmi   le peuple des hommes de valeur, pleins de respect pour Dieu, aimant la vérité et incorruptibles ; tu les désigneras comme responsables, à la tête de groupes de mille, de cent, de cinquante ou de dix hommes. Ce sont ceux qui siégeront chaque jour  pour juger les querelles du peuple ; ils te soumettront les affaires importantes, mais régleront eux-mêmes les causes mineures. De cette manière tu pourras alléger ta tâche, puisqu’ils en partageront la responsabilité avec toi. Si tu fais cela—et si c’est bien ce que Dieu t’ordonne—, tu ne t’épuiseras pas ; et de leur côté tous ces gens pourront rentrer chez eux réconciliés.

”Moïse suivit les conseils de son beau-père : il choisit parmi les Israélites des hommes de valeur et les désigna comme responsables du peuple, à la tête de groupes de mille, de cent, de cinquante ou de dix hommes. Ils devaient siéger chaque jour pour juger les querelles du peuple ; ils soumettaient à Moïse les affaires difficiles, mais réglaient eux-mêmes les causes mineures. “Moïse prit congé de son beau-père, qui s’en retourna dans son pays” Exode 18 :19-27.

Moïse ne refusa pas d’écouter les conseils de son beau-père. Dieu l’avait grandement honoré et avait accompli de grands prodiges par sa main. Mais il ne vint pas à l’esprit de Moïse    de penser qu’il n’avait besoin des conseils de personne puisque le Seigneur l’avait choisi pour enseigner ses semblables et pour accomplir par lui de grandes choses. Il prêta donc l’oreille aux suggestions de son beau-père qui lui parurent sages, et il agit en conséquence.

Source: Histoire de la Redemption de Ellen G. White

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