D’où viennent les êtres humains ?

La compréhension créationniste des Écritures, selon laquelle les êtres humains résultent d’un acte créateur divin exceptionnel, contredit l’hypothèse évolutionniste des origines d’une descendance avec modification des primates ancestraux. Dans cet article, nous réviserons d’abord les preuves fossiles liées aux origines humaines, et ouvrirons ensuite la discussion.

COMMENT DÉCIDER DE CE QUI EST HUMAIN ?

L’humanité peut être définie sur la simple base des caractéristiques anatomiques. Cependant, chaque espèce vivante présente une variabilité de traits morphologiques. Les mesures des squelettes humains modernes, lorsqu’elles sont comparées à celles des espèces de primates encore existantes, semblent plutôt homogènes1. Certains fossiles sortent des limites de ce spectre moderne de variabilité. Il n’existe aucun consensus clair sur le critère de diagnostic devant déterminer si on doit les considérer comme humains ou non. Une approche pratique consiste à placer un fossile donné dans la catégorie Homo lorsque la masse et les proportions corporelles, les dimensions dentaires et les adaptations squelettiques pour la bipédie présentent une similarité plus grande avec les êtres humains modernes qu’avec les fossiles australopithèques (un groupe d’hominidés dont les restes furent d’abord découverts en Afrique au début du siècle dernier). Mais quand on définit l’humanité, on considère aussi comme pertinents d’autres traits, tels que les dimensions du cerveau, la capacité de fabriquer des outils, et le comportement social et symbolique.

LES ÊTRES HUMAINS ONT-ILS ÉVOLUÉ À PARTIR DES AUSTRALOPITHÈQUES ?

Selon l’hypothèse évolutionniste, Homo tire son origine du genre Australopithecus. Ses restes se trouvent dans des dépôts du pliocène qui gisent sous les dépôts contenant des fossiles Homo. L’anatomie d’Australopithecus révèle des traits qui, aujourd’hui, ne se trouvent que chez les êtres humains. Cependant, de nombreuses caractéristiques distinguent clairement Australopithecus d’Homo, dont, entre autres : 1) une masse corporelle plus petite, 2) un cerveau de petite taille (~400 to 550 cm3 contrairement aux -1400 cm3 des êtres humains modernes), 3) un avant-bras plus long par rapport à la partie supérieure du bras, 4) un thorax en forme d’entonnoir et 5) des doigts relativement longs et recourbés2.

Des découvertes datant des dernières décennies ont augmenté la fourchette de variabilité observée parmi les fossiles australopithèques. Par conséquent, on a appliqué à ces restes une variété de noms d’espèces. D’autres complications émergent de la découverte d’Ardipithecus ramidus en couches au-dessous des couches contenant les restes d’Australopithecus. Ardipithecus ramidus est remarquablement différent d’Australopithecus – malgré sa proximité spatiale et temporelle3. Par ailleurs, des couches au-dessus de l’échelle stratigraphique d’Australopithecus, de même que des fossiles d’hominidés similaires à Australopithecus, présentent des restes qu’on attribue à Homo seulement en raison de caractéristiques squelettiques plus robustes (genre Paranthropus). Si les deux formes dérivent d’Australopithecus, la discontinuité entre Homo et Australopithecus devient plus apparente encore lorsqu’elle est comparée à la similarité entre Australopithecus et Paranthropus.

Bref, les preuves fossiles utilisées pour soutenir la relation évolutionniste entre Homo et d’autres formes d’hominidés éteintes, loin d’être irréfutables, demeurent en suspens, particulièrement à la lumière d’un registre fossile des hominidés du pliocène encore incomplet.

HOMO HABILIS RELIE-T-IL LES AUSTRALOPITHÈQUES ET LES ÊTRES HUMAINS ?

Homo habilis est une espèce établie dans les années 1960. Elle se base principalement sur les restes fossiles découverts en Afrique de l’Est. Ces fossiles présentent une variation morphologique d’une importance telle que de nombreux chercheurs croient que l’espèce contient, en fait, deux formes séparées – une de plus petite taille, et l’autre, de plus grande taille. Les estimations de la capacité crânienne varient entre 500 et 750 cm3 – étant légèrement plus grandes que la moyenne de 400-550 cm3 pour les australopithèques. Des études de l’os du pied suggèrent qu’ H. habilis était un bipède terrestre, alors que les proportions de l’os de son bras étaient simiesques. Certains auteurs en ont conclu qu’ H. habilis était une forme dérivée de l’australopithèque, et non une partie du genre Homo 4.

LES ÊTRES HUMAINS « D’APPARENCE NON MODERNE »

Certains fossiles ont suffisamment de similitudes avec les humains anatomiquement modernes (HAM) pour qu’on les considère comme appartenant au genre Homo. Cependant, ils présentent suffisamment de traits distinctifs pour être décrits en tant qu’espèces différentes. La section suivante discute des principaux types de fossiles d’êtres humains « d’apparence non moderne ».

  • Homo erectus. Cette espèce est définie à partir des découvertes faites en Indonésie, en Chine, en Afrique et en Eurasie occidentale. Au nombre des caractéristiques distinctives d’H. erectus, mentionnons 1) une voûte crânienne basse et allongée, 2) des arcades sourcilières proéminentes, 3) un angle aigu entre la base et la partie postérieure du crâne et 4) une taille absolue du cerveau (~1 000 cm3) plus petite que celle des HAM. Les restes postcrâniens5 et des empreintes bien conservées sur des sentiers indiquent des proportions corporelles et des mouvements (locomotion) essentiellement modernes. La taille et la masse corporelles estimées pour certains spécimens d’H. erectus se comparent aux HAM moyens, alors que d’autres spécimens révèlent une taille très réduite6.Parmi les énigmes entourant l’origine d’H. erectus, il y a son apparition soudaine, sa discontinuité morphologique, et sa co-occurrence avec des formes soi-disant ancestrales. Voici une autre énigme : H. erectus présente, depuis le tout début, une large distribution géographique – depuis l’Afrique jusqu’au sud-est de l’Asie. Cette donnée a conduit certains à remettre en question le scénario couramment accepté d’une origine africaine d’H. erectus suivie d’une dispersion ultérieure en Asie. Ces chercheurs soutiennent exactement le contraire, soit une origine asiatique suivie d’une dispersion en Afrique7.

    En outre, les anthropologues ne s’entendent pas sur le sort d’H. erectus. Certains soutiennent que les Asiatiques modernes conservent des traits typiques d’H. erectus – ce qui suggère une continuité régionale entre les formes HAM et H. erectus8. D’autres proposent qu’H. erectus asiatique était une branche latérale périphérique ayant vécu longtemps, pour finalement disparaître9.

  • Homo heidelbergensis. Les fossiles d’H. erectus ont disparu de l’Afrique et de l’Europe vers la fin du pléistocène inférieur. Ici leur succèdent des fossiles du pléistocène moyen, lesquels présentent une nette augmentation de la capacité crânienne. Ces spécimens ont été regroupés dans l’espèce H. heidelbergensis – une forme afro-européenne dérivée d’H. erectus à la fois ancêtre d’Homo neanderthalensis et d’HAM, estime-t-on10.Les restes fossiles découverts dans le pléistocène moyen-supérieur de la Chine sont très semblables aux spécimens afro-européens classiques H. heidelbergensis. Certains auteurs suggèrent que les fossiles chinois indiquent une migration tardive vers l’Extrême-Orient par le biais d’H. heidelbergensis. Cependant, les adeptes de la continuité régionale (où les fossiles d’une même région issus apparemment de différentes espèces présentent des similarités) préfèrent interpréter ces fossiles en tant que preuves d’une gradation continue d’H. erectus vers HAM11.
  • Néanderthaliens (Homo neanderthalensis). Les fossiles néanderthaliens se trouvent seulement en Europe et en Asie occidentale12. S’ils présentent des similarités générales avec les HAM, en revanche, ils jouissent d’une structure squelettique plus robuste et de caractéristiques crâniennes hautement distinctives13. Les restes et la série complète de traits néanderthaliens commencent à se produire dans le pléistocène supérieur, mais les caractéristiques de ressemblance néanderthalienne sont déjà apparentes dans les fossiles hominidés du pléistocène moyen européen14.Les néanderthaliens ont des proportions corporelles semblables à celles des HAM vivant dans des environnements extrêmement froids – les Eskimos, par exemple. Cependant, l’idée que l’anatomie squelettique des néanderthaliens résulte d’une adaptation climatique a été récemment contestée. Chose intéressante, la région méditerranéenne, avec son climat doux, semble avoir été leur résidence préférée15.

    Les néanderthaliens ont disparu du registre fossile lors du pléistocène supérieur. Certains pensent que leur extinction est imputable à leur remplacement par de nouveaux migrants d’HAM. D’autres suggèrent que les néanderthaliens se sont mélangés, en partie du moins, avec le groupe HAM en développement. Une analyse de l’ADN mitochondrial (ADNmt) extrait des os néanderthaliens a révélé des séquences qui diffèrent de l’ADNmt tant des HAM modernes que des HAM fossiles16. Néanmoins, ces différences ne peuvent être complètement exclues du fait que les néanderthaliens ont contribué au bassin génétique humain. En fait, une étude récente du génome néanderthalien semble indiquer que l’ADN des populations humaines actuelles transporte des segments dérivés des néanderthaliens17.

LE REGISTRE FOSSILE DES HUMAINS ANATOMIQUEMENT MODERNES

Les HAM se distinguent sur la base de quelques traits, y compris, entre autres : 1) un crâne de forme globulaire plutôt qu’allongée, 2) un visage non projeté vers l’avant, 3) des arcades sourcilières peu développées, 4) un menton bien défini, et 5) des dimensions dentaires plus petites18.

Les premiers fossiles présentant cette combinaison de traits viennent de l’Afrique de l’Est. Cependant, il est important de noter que d’autres spécimens contemporains issus des mêmes localités n’ont pas l’air aussi modernes19. Ce n’est qu’à un niveau stratigraphique plus élevé (habituellement daté d’environ 45 000 années) que les HAM deviennent le type de fossile humain dominant. À ce stade, ils commencent à se trouver depuis l’Europe jusqu’en Australie et en Extrême-Orient. Cette expansion soudaine semble corréler avec la dispersion depuis l’Asie occidentale. Peu après l’expansion, les premiers exemples frappants d’art figuratif (peintures rupestres et figurines sculptées) sont enregistrés en Europe.

Ce modèle d’apparition de traits morphologiques modernes a conduit à l’hypothèse « En dehors de l’Afrique », laquelle postule que les HAM ont d’abord évolué en Afrique de l’Est et se sont étendus ultérieurement au reste du monde. La mosaïque de caractéristiques morphologiques apparente dans la plupart des premiers HAM pourrait s’expliquer par l’existence de certains mélanges avec des populations humaines préexistantes (telles que les néanderthaliens en Europe), au lieu d’un remplacement total. La théorie de l’évolution multirégionale – un autre modèle – ne soutient pas l’idée que les HAM tirent leur origine de l’Afrique. Elle suggère plutôt que l’émergence de la modernité anatomique a procédé d’un processus graduel impliquant plus d’une population à la fois. Ces groupes auraient vécu dans différentes régions, mais auraient pu échanger quand même des gènes, contribuant ainsi à la modification graduelle générale de notre espèce.

DISCUSSION

Que signifie la variabilité des caractéristiques morphologiques ? Les espèces hominidés sont définies selon la supposition que la variabilité morphologique reflète des différences génétiques suffisamment significatives pour écarter les croisements. En d’autres termes, les espèces auraient été tellement différentes les unes des autres qu’elles ne se seraient pas mélangées et n’auraient pas procréé. Cependant, certains traits peuvent varier pour des raisons autres que génétiques – le comportement et le climat, par exemple. En outre, certaines différences squelettiques qui semblent impliquer une discontinuité biologique peuvent plutôt être des corrélats de la taille ou d’un stade de développement, ou simplement refléter une plus grande somme de variabilité que celle observée chez les êtres humains modernes20.

Une autre complication relative aux reconstructions évolutionnistes procède de la pratique qui consiste à assigner un ordre d’apparition des caractéristiques morphologiques. Selon cette pratique, certaines sont « ancestrales » ou « primitives », et d’autres, « dérivées ». La distribution de ces caractéristiques ne suit pas toujours le modèle prévu. Des combinaisons mosaïques se produisent, où de vieux fossiles affichent des traits « modernes », ou bien des populations modernes possèdent des traits « archaïques »21. Malgré les difficultés surgissant de l’interprétation de la variabilité dans les caractéristiques morphologiques, on ne peut nier que l’anatomie moderne n’apparaît que tout en haut du registre fossile humain.

Forces et faiblesses du modèle évolutionniste. Les sections précédentes de cet article illustrent combien la pensée actuelle à l’égard de l’évolution humaine est loin d’être résolue. Comment évaluer le poids actuel des preuves ? Cette question est, évidemment, subjective. Mais l’opinion personnelle de l’écrivain est que l’évolution humaine basée sur l’étude des fossiles n’est pas convaincante. En particulier, les transitions clés, telles que celle des australopithèques à Homo, ne sont pas suffisamment soutenues de façon détaillée pour être démontrées sans équivoque. Par ailleurs, la force majeure du modèle évolutionniste réside dans la distribution ordonnée des fossiles – les australopithèques se produisant en dessous d’Homo, et les HAM apparaissant seulement en haut de l’échelle stratigraphique d’Homo22.

Comprendre les preuves fossiles à partir d’une perspective créationniste. Pour la plupart des créationnistes, les différences anatomiques observées entre les australopithèques et Homo représentent deux groupes de primates séparés et non apparentés. Cependant, ils interprètent souvent la variabilité observée parmi différentes espèces Homocomme l’expression d’une diversité hautement originale et de la microévolution à l’intérieur du groupe humain23. Selon cette approche, H. erectus, H. heidelbergensis, H. neanderthalensis et d’autres formes « mosaïques » seraient les vrais représentants de l’espèce humaine qui, à un certain point, a développé des ensembles distinctifs de traits morphologiques en raison de changements génétiques et de facteurs écologiques. Cette interprétation implique que l’aspect moderne des êtres humains ne s’est fixé que récemment, à partir d’une échelle d’expressions morphologiques plus grande. En fait, les modifications microévolutionnistes de l’après-Déluge évoquées régulièrement pour d’autres espèces (comme les chats ou les canidés) ne devraient pas être écartées pour les humains. L’invariabilité de notre espèce ne semble pas être soutenue par des preuves scripturaires. En réalité, la plupart des créationnistes proposent même que des changements physiologiques se soient produits en conséquence du péché ou des conditions écologiques modifiées après le Déluge.

Différents groupes humains, tels qu’ H.erectus et H.neanderthalensis devraient, par conséquent, représenter les dispersions postdiluviennes de populations qui, dans certains cas, ont stabilisé certains traits anatomiques modernes à cause de leur isolement géographique relatif. La dernière apparition des HAM pourrait se rapporter à une dispersion d’un groupe humain plus récente où prédominaient des traits anatomiquement modernes24. Il est intéressant de noter que les Écritures traitent de telles migrations successives (par exemple, la dispersion post-Déluge, la dispersion post-tour de Babel), et que le récit biblique ainsi qu’une partie du registre fossile convergent vers l’Asie occidentale en tant que point de départ de ces dispersions.

Cet article a d’abord paru en tant qu’extrait d’une compilation intitulée Understanding Creation: Answers to Questions on Faith and Science, L. James Gibson et Humberto M. Rasi, éd., Pacific Press, Nampa, Idaho, 2011. Adapté avec permission.

Ronny Nalin (titulaire d’un doctorat en sciences de la terre de l’Université de Padova, en Italie) est chercheur scientifique à l’Institut de recherche Geoscience, et professeur adjoint de géologie à l’Université de Loma Linda, en Californie (États-Unis). Dans le cadre de ses recherches, il s’intéresse particulièrement à la sédimentologie des carbonates non tropicaux, particulièrement de la région méditerranéenne, et sur la stratigraphie séquentielle des dépôts sédimentaires en eau peu profonde. Il a publié plusieurs articles sur ces sujets dans des journaux internationaux. Son parcours spirituel personnel l’a conduit petit à petit à apprécier la foi et la science en tant que sources de connaissance et de compréhension de la vie.

Citation recommandée

NALIN Ronny, « D’où viennent les êtres humains ? », Dialogue 28 (2016/1), p. 16-19

NOTES ET REFERENCES

  1. M. M. Lahr, The Evolution of Modern Human Cranial Diversity: A Study in Cranial Variation, Cambridge Univ. Press, Cambridge, 1996.
  2. B. Asfaw et coll., « Australopithecus Garhi: A New Species of Early Hominid From Ethiopia », Science 284, 1999, 629-635 ; B. Wood et M. Collard, « The Human Genus », Science 284, 1999, 65-71.
  3. T. White et coll., « Ardipithecus Ramidus and the Paleobiology of Early Hominids », Science 326, 2009, 75-86.
  4. Wood et Collard, « The Human Genus ».
  5. Le mot postcranien se réfère aux éléments squelettiques autres que le crâne.
  6. D. Lordkipanidze et coll., « Postcranial Evidence From Early Homo From Dmanisi, Georgia », Nature 449, 2007, 305-310 ; A. C. Walker et R. E. F. Leakey, The Nariokotome Homo Erectus Skeleton, Harvard University Press, Cambridge, 1993.
  7. R. Dennel et W. Roebroeks, « An Asian Perspective on Early Human Dispersal From Africa », Nature 438, 2005, 1099- 1104.
  8. D. A. Elter, « The Fossil Evidence for Human Evolution in Asia », Annual Review of Anthropology 25, 1996, 275-301.
  9. C. B. Stringer, « Modern Human Origins: Progress and Prospects », Philosophical Transactions of the Royal Society of London B 357, 2002, 563-579.
  10. Ibid.
  11. Elter, « The Fossil Evidence for Human Evolution in Asia », ibid.
  12. Les néanderthaliens peuvent s’être étendus aussi loin que le sud de la Sibérie.
  13. Voir E. Trinkaus, « Modern Human Versus Neanderthal Evolutionary Distinctiveness », Current Anthropology 47, 2006, 4:597-620, note de fin 19.
  14. Par exemple, le « Swanscombe skull ». Voir C. B. Stringer et J. J. Hublin, « New Age Estimates for the Swanscombe Hominid, and Their Significance for Human Evolution », Journal of Human Evolution 37, 1999, 873-877. Voir aussi les restes squelettiques découverts à Sima de los Huesos, en Espagne. J. L. Arsuaga et coll., « The Sima de los Huesos Crania, Sierra de Atapuerca, Espagne. A Comparative Study », Journal of Human Evolution 33, 1997, 219-281.
  15. P. Shipman, « Separating ‘Us’ from ‘Them’: Neanderthal and Modern Human Behavior », Proceedings, National Academy of Sciences, États-Unis, 105:38, 2008, 14241, 14242.
  16. J. P. Noonan et coll., « Sequencing and Analysis of Neanderthal Genomic DNA », Science 314, 2006, 1113-1118.
  17. R. E. Green et coll., « A Draft Sequence of the Neanderthal Genome », Science 328, 2010, 710-722.
  18. E. Trinkaus, « Early Modern Humans », Annual Review of Anthropology 24, 2005, 207-230.
  19. M. H. Day, « Omo Human Skeletal Remains », Nature 222, 1969, 1135-1138.
  20. A. Rosas, « A Gradient of Size and Shape for the Atapuerca Sample and Middle Pleistocene Hominid Variability », Journal of Human Evolution 33, 1997, 319-331 ; T. White, « Early Hominids—Diversity or Distortion? », Science 299, 2003, 1994- 1997.
  21. E. Trinkaus, « Modern Human Versus Neanderthal Evolutionary Distinctiveness », 597-620.
  22. La répartition ordonnée des restes biologiques demeure une caractéristique majeure du registre fossile.
  23. J. M. L. Lubenow, Bones of Contention, Baker Books, Grand Rapids, Mich., 2004.
  24. S. Hartwig-Scherer, « Apes or Ancestors? », dans Mere Creation, W. A. Dembski, éd., InterVarsity Press, Downers Grove, Ill., 1998, 212-235.

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