CONSEILS sur la NUTRITION et les ALIMENTS: « SECTION I Raisons d’être d’une réforme » (1ere partie)

Par Ellen G. White

Pour la gloire de Dieu

Christian Temperance and Bible Hygiene, 41, 42 (1890) Counsels on Health, 107, 108

  1. La vie qui nous est accordée est de courte durée ; en conséquence, nous devrions nous demander : “Comment puis-je utiliser mes forces pour en tirer le meilleur parti ? Comment puis-je contribuer le mieux à la gloire de Dieu et au bien de mes semblables ?” Car la vie n’a de valeur que si elle est employée à réaliser ces objectifs.

Notre développement personnel constitue notre premier devoir envers Dieu et envers nos semblables. Chacun des dons que Dieu nous a confiés devrait être amené à son plus haut degré de perfection, pour nous permettre de faire le plus de bien possible. Par conséquent, c’est faire un bon emploi du temps que de le consacrer au développement et à la préservation de la santé physique et mentale. Nous ne devons jamais amoindrir ou entraver une fonction du corps ou de l’esprit ; si nous le faisons, nous en subirons à coup sûr les conséquences.

UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT

Chaque homme a suffisamment d’occasions pour devenir ce qu’il a choisi d’être. Les bénédictions de la vie présente et de la vie à venir lui sont accessibles. Il peut se former un caractère d’élite, et croître en force à chaque pas. Il a la possibilité chaque jour d’augmenter sa science et sa sagesse, et d’éprouver de nouvelles joies à mesure qu’il se développe en grâce et en vertu. Ses facultés se multiplieront par l’usage, et la sagesse qui lui est ainsi accordée lui permettra d’en acquérir davantage. Son intelligence, sa connaissance et sa vertu gagneront en force et en harmonie.

En revanche, il peut amoindrir ses facultés s’il n’en fait pas usage, s’il s’adonne à de mauvaises habitudes ou s’il manque de maîtrise de soi et de fermeté morale ou religieuse. Il descend alors la pente rapidement, comme une conséquence de   sa désobéissance aux lois de Dieu et de la santé. Ses appétits le dominent, et ses penchants l’égarent. Il trouve qu’il est plus facile de s’abandonner à la puissance des ténèbres, toujours très active pour le faire reculer, que de tenter un effort de volonté pour réagir contre elle et avancer. Les conséquences en sont une vie de dissipation, la maladie et la mort. C’est l’histoire d’un grand nombre d’existences qui eussent pu être consacrées à une activité féconde au service de Dieu et de l’humanité.

Rechercher la perfection

(1905) R.S., 296

  1. Le Seigneur désire que nous parvenions à la perfection qu’il nous a rendus capables d’atteindre par le Christ. Il nous demande de choisir ce qui est bien, d’adopter les principes qui restaureront en nous l’image divine. Dans les Ecritures, ainsi que dans le grand livre de la nature, il nous révèle les principes de la C’est à nous de connaître ces principes. En nous y conformant, nous collaborerons avec Dieu pour recouvrer la santé de notre corps et de notre âme.

Lettre 73a, 1896

  1. L’organisme vivant est la propriété de Dieu. Il lui appartient par droit de création et de rédemption. Par un mauvais usage de l’une ou de l’autre de nos facultés, nous privons Dieu de l’honneur qui lui est dû.

                                                                                     MS, 49, 1897

Une question d’obéissance

  1. Nous n’avons pas une juste compréhension de notre obligation de présenter à Dieu des corps purs, propres et sains.

Lettre 120, 1901

  1. Toute négligence dans les soins que nous devons à notre organisme est une insulte au Créateur, qui a donné des lois dont l’observance préservera les êtres humains de la maladie et d’une mort prématurée.

The Review and Herald, 8 mai 1883

  1. Une raison pour laquelle nous ne participons pas à la plénitude de la bénédiction du Seigneur est que nous ne prenons pas garde à la lumière qu’il s’est plu à nous apporter par les lois de la vie et de la santé.

(1900) P.S. 356

  1. Transgresser les lois physiques, c’est transgresser la loi de Dieu, car il est l’auteur de celle-ci comme de celles-là. Il l’a écrite sur chacun de nos nerfs, sur chacun de nos muscles, sur chacune de nos facultés. Abuser des uns ou des autres, constitue une violation de la loi

MS, 3, 1897

  1. Le Créateur de l’homme a lui-même imaginé les rouages vivants de la machine humaine. Chaque fonction est admirablement et sagement établie. Et Dieu a promis de maintenir cette machine en santé si l’être humain consent à obéir  aux lois divines et à coopérer. Chacune des lois qui régissent la machine humaine doit être considérée, dans son origine, dans son caractère et dans son importance, comme étant aussi divine que la Parole de Dieu. Toute négligence, toute initiative imprudente et tout abus à l’égard de cette créature du Seigneur, du fait que les lois particulières gouvernant le corps humain sont ainsi transgressées, deviennent des violations de la loi de Dieu. Nous pouvons admirer l’œuvre de Dieu dans le monde naturel, mais le corps humain représente ce qu’il y a de plus parfait.

[Sur l’erreur d’un comportement qui gaspille inutilement la vitalité ou obscurcit le cerveau—194]

(1890) Christian Temperance and Bible Hygiene, 53

  1. La violation des lois de notre être est un péché au même titre que la transgression du Décalogue. L’une et l’autre violations représentent la transgression des lois de Dieu. Ceux qui désobéissent à la loi que Dieu a inscrite dans leur corps seront également tentés de transgresser la loi de Dieu proclamée au Sinaï.

[Voir aussi 63]

Notre Sauveur a prédit à ses disciples que le temps qui précéderait immédiatement son retour serait caractérisé par le même état de choses que celui qui régnait avant le déluge. On mangerait et boirait avec excès, et on se livrerait aux plaisirs. Or, un tel état de choses existe aujourd’hui. Le monde en général s’adonne à la gourmandise ; le fait de nous conformer aux coutumes mondaines fera de nous des esclaves d’habitudes pernicieuses, et nous ressemblerons plus ou moins aux habitants maudits de Sodome. Je me suis demandé pour quelle raison la population de la terre n’a pas été détruite, comme celle de Sodome et de Gomorrhe. Il est facile de voir les causes de l’état de dégénérescence et de mortalité du monde : la passion domine la raison, et l’on sacrifie les pensées les plus élevées aux convoitises.

Notre vie durant nous devons étudier la façon de  maintenir  le  corps  en  santé, pour permettre à tous les organes de cette machine animée de fonctionner harmonieusement. Les enfants de Dieu ne peuvent le glorifier avec un corps maladif et un esprit amoindri. Ceux qui s’abandonnent à l’intempérance dans le manger ou le boire, gaspillent leurs énergies physiques et affaiblissent leur pouvoir moral.

(1900) Testimonies for the Church 6 :369, 370

  1. Du moment que les lois naturelles sont d’origine divine, nous avons le strict devoir de les étudier avec soin. Nous devons connaître leurs exigences au sujet de notre corps, et nous y conformer. Dans ce domaine, l’ignorance est synonyme de péché.

[L’ignorance volontaire aggrave le péché—53]

“Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ ? … Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.” 1 Corinthiens 6 :15, 19, 20. Nos corps sont la propriété que le Christ a rachetée, et nous n’avons pas la liberté de nous en servir comme nous voulons. Pourtant, c’est ce que l’homme fait. Il traite son corps comme si la transgression de ses lois n’entraînait pas de châtiment. Ses appétits dépravés causent l’amoindrissement, la maladie et la paralysie de ses organes et de ses facultés. Et il se sert de ces conséquences, qui sont provoquées par les insidieuses tentations de Satan, pour insulter Dieu. Il se présente devant Dieu avec le corps que le Christ a racheté comme sa propriété ; mais quelle indigne représentation de son Créateur que cet homme ! Dieu est déshonoré du fait que l’homme a péché contre son corps et corrompu ses voies.

Les hommes et les femmes vraiment régénérés observent consciencieusement les lois de la vie que Dieu a établies en eux, et s’efforcent ainsi d’éviter les faiblesses physiques, mentales et morales. L’obéissance à ces lois doit apparaître comme un devoir personnel. Nous devons nous-mêmes subir les maux qui résultent de la transgression de la loi. Nous devons répondre devant  Dieu de nos faits et gestes. Par conséquent, la question qui importe n’est pas : “Qu’est-ce que le monde dira ?” mais : “Du fait que je professe être chrétien, comment vais-je traiter la demeure que Dieu m’a confiée ? Vais-je contribuer à mon avancement physique et spirituel en prenant soin de mon corps en tant que demeure du Saint-Esprit, ou vais-je me sacrifier aux idées et aux coutumes du monde ?”

L’ignorance réclame un châtiment

The Health Reformer, octobre 1866

 

  1. Dieu a établi des lois qui régissent notre être, et ces lois sont divines. Toute transgression réclame un châtiment, qui survient tôt ou La plupart des maladies qui ont frappé et affligent encore l’humanité ont été provoquées du fait que l’homme ignore les lois qui commandent son propre organisme. Il est indifférent à l’égard de sa santé et il travaille sans se lasser à se détruire lui-même ; lorsqu’il est déprimé et affaibli dans son corps et dans son esprit, il consulte le médecin et se drogue à en mourir.

Pas toujours ignorants

(1900) Testimonies for the Church 6 :372

  1. Lorsqu’on parle du sujet de la santé à certaines personnes, elles vous répondent : “Nous en savons plus long que vous sur ce point.” Elles ne sont pas conscientes du fait qu’elles sont responsables du moindre rayon de lumière qu’elles possèdent sur les conditions de leur santé physique, et que toutes leurs habitudes sont connues de Dieu et jugées par lui. La vie physique ne doit pas être livrée  au hasard. Toute pratique nocive doit être épargnée au corps dans chacun de ses membres et chacune de ses

Responsables des lumières reçues

Good Health, novembre 1880

  1. Depuis le moment où la lumière au sujet de la réforme sanitaire nous a été communiquée, chaque jour je me pose ces questions : “Est-ce que je pratique la tempérance en toutes choses ? Mon régime alimentaire me permet-il d’être dans la condition où je puis accomplir le plus de bien possible ?” Si nous ne pouvons    y répondre affirmativement, nous sommes coupables envers Dieu, car il nous rend tous responsables de la lumière qu’il fait luire sur notre chemin. Il tient compte de notre ignorance, mais il exige que nous abandonnions nos habitudes néfastes à la santé et nous met en face de nos responsabilités à l’égard des lois physiques dès que la lumière nous a éclairés.

(1890) Christian Temperance and Bible Hygiene, 150

  1. La santé est un trésor ; c’est la plus grande richesse que les mortels puissent posséder. La fortune, le savoir et les honneurs sont recherchés à un prix trop élevé si c’est aux dépens de la vigueur et de la santé. Aucun de ces avantages ne peut assurer le bonheur si la santé est C’est un péché grave que d’abuser de la santé que Dieu nous a donnée, car chaque abus nous affaiblit pour la vie et entraîne une perte même si nous acquérons une instruction supérieure.

[Exemples de souffrance dus au rejet de la lumière—119, 204]

(1890) Christian Temperance and Bible Hygiene, 151

  1. Dieu a abondamment pourvu à l’alimentation et au bonheur de toutes ses créatures. Si ses lois n’avaient jamais été transgressées, si chaque créature s’était conformée à la volonté divine, il en serait résulté la santé, la paix et le bonheur au lieu de la misère et du mal perpétuel.

The Health Reformer, août 1866

  1. Une stricte conformité aux lois que Dieu a placées dans notre être, nous assurera la santé, et empêchera toute défaillance de l’organisme.

[Dieu se sert de la réforme sanitaire pour atténuer la souffrance—788]

Une offrande sans défaut

(1890) Christian Temperance and Bible Hygiene, 15

  1. Dans le service rituel israélite, tout sacrifice devait être sans défaut. L’Ecriture nous demande d’offrir nos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui constitue de notre part un culte raisonnable. Nous sommes l’ouvrage de Méditant sur l’œuvre de Dieu dans l’homme, le Psalmiste s’écrie : “Je suis une créature si merveilleuse.” Psaumes 139 :14. De nombreux savants possèdent la théorie de la vérité sans comprendre les lois qui régissent leur être. Dieu nous a confié des dons et des talents ; nous devons en tirer le meilleur profit, en tant que ses fils et ses filles. Si nous sacrifions nos énergies mentales et physiques à de mauvaises habitudes ou à de pernicieuses inclinations, il nous sera impossible d’honorer Dieu comme nous le devrions.

Christian Temperance and Bible Hygiene, 52, 53 (1890) Counsels on Health, 121

  1. Dieu demande que nous lui offrions nos corps en sacrifice vivant, non pas mort ou mourant. Les offrandes des anciens Hébreux devaient être sans défaut ; Dieu peut-il accepter de bon gré l’offrande d’un corps humain atteint de maladie et corrompu ? Il nous déclare que notre corps est le temple du Saint-Esprit, et il exige de nous que nous prenions soin de ce temple pour en faire une habitation convenable pour son Esprit. L’apôtre Paul nous adresse cette exhortation : “Ne savez-vous pas que … vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu.” 1 Corinthiens 6 :19, 20. Chacun de nous doit s’efforcer de maintenir son corps en santé, ce qui lui permettra de se mettre au service de Dieu et d’accomplir ses devoirs à l’égard de la famille et de la société.

Une offrande misérable

(1872) Testimonies for the Church 3 :164, 165

  1. Il faut que nous apprenions comment manger, boire et nous vêtir de manière à préserver la santé. La maladie est causée par la transgression des lois de la santé, qui se confondent avec la loi naturelle. Notre premier devoir envers Dieu, envers nos semblables et envers nous-mêmes consiste à nous conformer à la loi divine dans laquelle ces lois naturelles sont comprises. Lorsque nous sommes malades, notre entourage en souffre avec nous, et nous sommes incapables d’accomplir notre tâche dans la famille et dans la société. S’il s’ensuit une mort prématurée du fait de notre infidélité à l’égard de la loi naturelle, nous plongeons notre entourage dans la tristesse et la douleur, et nous le privons de l’aide et de la consolation que nous aurions pu lui procurer ; de plus, nous frustrons Dieu des services qu’il était en droit d’attendre de nous pour sa Ne sommes-nous pas alors, dans toute l’acception du terme, des transgresseurs de la loi de Dieu ?

Mais Dieu est plein de compassion, de miséricorde et de tendresse, et lorsque la lumière vient éclairer ceux qui ont ruiné leur santé par des habitudes coupables, les rendant conscients de leur péché, repentants et désireux d’implorer le pardon,  il accepte la pauvre offrande qu’ils lui présentent et les accueille. Quelle tendre miséricorde de sa part de ne pas refuser les résidus de la vie gaspillée du pécheur qui souffre et se repent ! Dans sa grande miséricorde, il sauve ces âmes comme à travers le feu. Mais quel sacrifice mesquin et misérable à présenter à un Dieu pur et saint ! Les facultés les plus nobles ont été paralysées par des habitudes erronées consacrées aux appétits coupables. Les aspirations sont perverties, et le corps et l’esprit sont dégradés.

Les buts des révélations sur la réforme sanitaire

(1870) Testimonies for the Church 2 :399, 400

  1. Le Seigneur a laissé sa lumière descendre sur nous en ces derniers jours pour que les ténèbres qui se sont accumulées au cours des générations passées du fait de la présence d’appétits coupables, soient dans une certaine mesure dispersées, et que l’ensemble des maux issus de l’intempérance dans le manger et le boire soit atténué. Le Dieu de toute sagesse a projeté de placer son peuple dans des conditions où il désirera se séparer du monde dans la théorie et dans la pratique, pour que les enfants ne soient pas entraînés dans l’idolâtrie et contaminés par les corruptions inhérentes à cet âge. C’est la volonté de Dieu que les parents croyants et leurs enfants soient des représentants réels du Christ, des candidats à la vie éternelle. Tous ceux qui sont participants de la nature divine échapperont à la corruption que la convoitise répand sur le Il est impossible à ceux qui entretiennent de mauvais désirs d’atteindre à la perfection chrétienne.

(1890) Christian Temperance and Bible Hygiene, 75

  1. Dieu a permis que la lumière de la réforme sanitaire brillât sur nous en ces derniers jours, afin qu’en marchant dans cette lumière nous pussions éviter    les nombreux dangers auxquels nous serons exposés. Satan opère avec une grande puissance pour inciter les hommes à lâcher la bride à leurs appétits, à satisfaire leurs inclinations et à gaspiller leur temps en d’insouciantes folies. Il présente sous le jour le plus attrayant une vie consacrée à la recherche des plaisirs et à la sensualité. L’intempérance mine les énergies mentales et physiques. Celui qui s’y adonne s’est placé sur le terrain de Satan. Il sera tenté, troublé, puis finalement entièrement dominé par l’ennemi de toute justice.

Christian Temperance and Bible Hygiene, 52 (1890) Counsels on Health, 120, 121

  1. Quiconque tient à conserver sa santé doit être tempérant en toutes choses : tempérant dans le travail, tempérant dans le manger et dans le boire. Notre Père céleste nous a donné la lumière de la réforme sanitaire pour nous préserver des maux engendrés par un appétit dépravé, afin que ceux qui aspirent à la pureté et à la sainteté sachent user avec discernement de tous les biens qu’il leur destine, et que la pratique de la tempérance dans la vie quotidienne leur assure la sanctification par la vérité.

(1890) Christian Temperance and Bible Hygiene, 120

  1. Ne perdons jamais de vue que le but essentiel de la réforme sanitaire est d’assurer un développement maximum à l’esprit, à l’âme et au Toutes les lois de la nature—qui sont les lois de Dieu—ont été données pour servir à notre bien. Leur pratique nous procure le bonheur dans cette vie, et nous prépare à la vie à venir.

Importance des principes de santé

(1909) Témoignages pour l’Église 3 :426-428

 

  1. Il m’a été montré que les principes qui nous ont dirigés au début du message sont aussi importants et méritent d’être considérés aussi consciencieusement qu’à ce moment-là. Il en est qui n’ont jamais suivi la lumière qui nous a été donnée sur la question C’est le moment aujourd’hui de sortir celle-ci de dessous le boisseau, afin qu’elle se montre dans tout son éclat. Les principes qui sont à la base d’une vie saine ont une grande importance pour nous en tant qu’individus et en tant que peuple. …

Aujourd’hui, nous sommes tous mis à l’épreuve. Nous avons été baptisés en Christ. Si nous voulons éviter tout ce qui tend à nous affaiblir et à nous rendre impropres à notre tâche, nous recevrons la force nécessaire pour croître en Christ, notre chef, et nous verrons le salut de Dieu.

Ce n’est que lorsque nous considérerons d’une manière intelligente les principes d’une vie saine que nous pourrons bien discerner les maux qui résultent d’un régime erroné. Ceux qui, après avoir constaté leurs erreurs, auront le courage de changer leurs habitudes, s’apercevront que la réforme exige beaucoup de luttes et de persévérance. Mais lorsqu’ils auront formé des goûts normaux, ils se rendront compte que l’usage de la viande, qu’ils considéraient inoffensif, préparait lentement mais sûrement la dyspepsie et d’autres maladies.

Au premier rang des réformateurs

(1909) Témoignages pour l’Église 3 :426

  1. Les Adventistes du Septième Jour possèdent des vérités de la plus haute importance. Il y a plus de quarante ans que le Seigneur nous a communiqué des lumières particulières sur la réforme sanitaire. Qu’en faisons-nous ? Ils sont nombreux ceux qui ont refusé de suivre les instructions que le Seigneur nous a données. En tant qu’adventistes, efforçonsnous de réaliser des progrès proportionnés à la lumière reçue. Il est de notre devoir de comprendre et de respecter les principes de la réforme sanitaire. En ce qui concerne la tempérance, nous devrions être en avance sur tous les autres. Cependant, il y a parmi nous des membres d’église qui ont été bien instruits à cet égard, et même des prédicateurs, qui manquent de respect pour la lumière que le Seigneur nous a donnée. Ils mangent selon leurs goûts et font ce qui leur plaît.

Que nos professeurs et les hommes qui dirigent notre œuvre se placent résolument sur le terrain biblique en ce qui concerne la réforme sanitaire. Qu’ils rendent un bon témoignage devant ceux qui croient que nous sommes parvenus aux derniers jours de l’histoire du monde. Une distinction très nette doit être faite entre ceux qui servent Dieu et ceux qui ne pensent qu’à eux-mêmes.

(1867) Testimonies for the Church 1 :487

  1. Ceux qui attendent “la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres” (Tite 2 :13, 14), vont-ils se trouver inférieurs aux fanatiques du moment qui ne croient pas au proche retour de notre Sauveur ? Le peuple particulier que Dieu lui-même veut purifier en vue de l’enlever au ciel sans le faire passer par la mort, ne doit pas se laisser dépasser par d’autres dans la pratique des bonnes œuvres. Dans son zèle à se purifier de toute souillure du corps et de l’esprit, recherchant la sainteté dans la crainte de Dieu, il doit précéder n’importe quelle classe de la societé dans la mesure où sa profession de foi est mieux vécue que ne l’est celle des autres.

Réforme sanitaire et prière en faveur des malades

(1909) Témoignages pour l’Église 3 :432, 433

  1. Pour obtenir et conserver la pureté, les Adventistes du Septième Jour doivent posséder dans leurs cœurs le Saint-Esprit. Le Seigneur m’a montré que lorsque l’Israël spirituel s’humiliera devant lui et bannira toute souillure, il écoutera ses prières en faveur des malades, et donnera de l’efficacité aux remèdes. Les efforts de l’homme sont bénis, lorsqu’il fait tout ce qu’il peut, avec foi, pour combattre la maladie, employant les simples méthodes de traitements que le Seigneur a indiquées.

Si, après avoir reçu tant de lumière, le peuple de Dieu cultive de mauvaises habitudes, s’il recherche sa propre satisfaction et s’oppose à la réforme, il en subira inévitablement les conséquences. Dieu ne préservera pas miraculeusement ceux qui sont décidés à satisfaire à tout prix leur appétit perverti. Ils se “coucheront dans la douleur”. Ésaïe 50 :11.

Les présomptueux qui disent : “Dieu m’a guéri, il n’est pas nécessaire que je m’impose un régime ; je puis manger et boire à ma guise”, auront bientôt besoin, dans leur corps et dans leur âme, de la puissance guérissante de Dieu. Ce n’est pas parce que le Seigneur vous a miséricordieusement guéris que vous pouvez imiter les pratiques du monde. Conformez-vous à l’ordre du Christ, après ses guérisons : “Va, et ne pèche plus.” Jean 8 :11. Il ne faut pas que l’appétit soit votre dieu.

(1867) Testimonies for the Church 1 :560, 561

  1. La réforme sanitaire est une branche de l’œuvre particulière que Dieu accomplit en faveur de son peuple. …

J’ai vu que la raison pour laquelle Dieu n’écoute pas davantage les prières de ses serviteurs en faveur des malades qui sont parmi nous, est qu’il n’en serait pas glorifié du moment que les malades continueraient à transgresser les lois de la santé. J’ai vu aussi que le Seigneur désire que la réforme et l’Institut sanitaire préparent le chemin pour que la prière de la foi soit pleinement exaucée. La foi et les bonnes œuvres doivent collaborer pour soulager ceux qui souffrent parmi nous, les rendre capables de glorifier Dieu ici-bas et d’être sauvés lorsque le Christ reviendra.

(1864) Spiritual Gifts 4 :144, 145

  1. Beaucoup de gens espèrent que Dieu les préservera de la maladie parce qu’ils lui demandent de le faire. Mais Dieu n’exauce pas leurs prières, du fait que leur foi ne se démontre pas par des œuvres. Dieu n’accomplira pas de miracle pour éloigner de la maladie ceux qui ne prennent pas soin d’eux-mêmes et qui ne font rien pour prévenir la maladie, mais qui persévèrent dans la transgression des lois de la santé. Lorsque nous faisons tout ce que nous pouvons pour garder la santé, nous pouvons espérer que d’heureux résultats suivront, et nous pouvons, par la foi, demander à Dieu de bénir ces efforts en vue du maintien de la santé. Il exaucera nos requêtes, si son nom s’en trouve glorifié. Que tous comprennent qu’ils ont une part à Dieu n’agira pas d’une manière miraculeuse pour préserver la santé de ceux qui se conduisent de façon à tomber malades en négligeant les lois de la santé.

Ceux qui, du fait qu’ils suivent leurs inclinations, ont à souffrir de leur intempérance, et qui recourent aux drogues pour être soulagés, peuvent être certains que Dieu n’interviendra pas pour sauver une santé et une vie témérairement exposées. La cause a produit son effet. Plusieurs, en dernier ressort, conformément à la Parole de Dieu, implorent les prières des anciens de l’église pour la restauration de leur santé. Dieu considère qu’il n’est pas convenable d’exaucer de telles  prières d’intercession, car il sait que si ces personnes recouvraient la santé, elles s’immoleraient à nouveau sur l’autel des appétits malsains.

[Voir aussi 713]

Laissez un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.