Conseil sur la Nutrition et l’Alimentation: « SECTION XX Condiments, etc. »

Par Ellen G. White

I.   EPICES ET CONDIMENTS

 Lettre 142, 1900

  1. Les condiments, si fréquemment employés par les gens du monde, sont préjudiciables à la digestion.

(1905) R.S., 181, 182

  1. On classe sous le nom de stimulants et de narcotiques une grande  variété de produits qui, employés comme aliments ou boissons, irritent l’estomac, empoisonnent le sang et excitent les nerfs. Leur usage présente un réel danger. On recherche l’excitation des stimulants parce que l’on s’en trouve bien tout d’abord. Mais une réaction se produit toujours. Ils conduisent naturellement aux excès, et constituent un agent actif de dégénérescence physique.

En notre siècle de vitesse, moins les aliments seront excitants, mieux cela vaudra. Les condiments sont nocifs. La moutarde, le poivre, les épices, le vinaigre, les conserves au vinaigre et les produits similaires irritent l’estomac et échauffent le sang tout en le rendant impur. On présente souvent l’inflammation de l’estomac d’un buveur pour montrer l’effet des boissons alcoolisées. L’action des condiments a le même résultat. Leur usage fait que bientôt les aliments ordinaires ne satisfont plus l’appétit, et que l’organisme exige quelque chose qui soit encore plus excitant.

(1896) E. from U.T.„ 6

  1. Les condiments et les épices employés dans la préparation des aliments destinés à la table aident à la digestion de la même manière que le thé, le café et les boissons alcoolisées sont supposés aider un travailleur manuel à accomplir sa tâche. Dès que leurs effets immédiats sont passés, ils produisent une dépression correspondant à l’excitation qui avait été obtenue par leurs substances stimulantes. L’organisme s’en trouve affaibli. Le sang est contaminé et il en résulte presque à coup sûr de l’inflammation.

Les épices irritent l’estomac et créent des désirs artificiels

The Review and Herald, 6 novembre 1883

  1. On ne devrait trouver sur nos tables qu’une nourriture très saine, exempte de toute substance Le désir d’absorber des boissons alcoolisées est favorisé par les aliments apprêtés avec des condiments et des épices. Ceux-ci provoquent un état fébrile dans l’organisme, et l’on est poussé à boire pour calmer cette irritation. Au cours de mes nombreux voyages à travers le continent, je ne fréquente pas les restaurants, les voitures-restaurants et les hôtels pour la simple raison que je ne peux pas supporter la nourriture qui y est servie. Les plats sont fortement assaisonnés de sel et de poivre, et provoquent une soif ardente. Ils irriteraient et enflammeraient la délicate muqueuse de l’estomac…. C’est une telle nourriture qui est spécialement présentée sur les tables à la mode et donnée aux enfants. Elle cause un état de nervosité et crée une soif que l’eau ne parvient pas à étancher…………………………….. La nourriture devrait être apprêtée de la façon la plus simple qui soit, exempte de condiments et d’épices, et même d’une quantité de sel exagérée.

[Les épices créent le désir de boire beaucoup pendant le repas—570]

Lettre 53, 1898

  1. Certaines personnes se sont habituées à tel point à céder à leur appétit que si celui-ci n’obtient pas exactement l’aliment souhaité, elles n’éprouvent aucun plaisir à manger. Lorsque des condiments et des épices sont placés à leur portée, elles s’en servent comme  d’un fouet mordant pour faire travailler leur estomac ; du reste, leur estomac s’est accoutumé à ne plus admettre de nourriture non stimulante.

(1890) Christian Temperance and Bible Hygiene, 17

  1. Des mets relevés : aliments épicés, sauces piquantes, cakes et pâtisseries, sont offerts aux enfants, irritent leur estomac et créent en eux un besoin de stimulants plus forts. Non seulement leur appétit est-il sollicité par une nourriture qui ne convient pas et qu’ils peuvent consommer librement aux repas, mais on leur permet également de manger entre les repas ; parvenus à l’âge de douze ou quatorze ans, ils souffrent de dyspepsie.

Vous avez peut-être eu l’occasion de voir des gravures représentant l’estomac d’un buveur ; or, les aliments fortement épicés produisent exactement les mêmes effets. Une fois que l’estomac se trouve dans cette condition, les exigences de l’appétit deviennent impérieuses et se portent sur des choses de plus en plus fortes.

[Pour le contexte, voir 355]

Leur usage est une source de faiblesse

(1864) Spiritual Gifts 4 :129

  1. Il est une catégorie de personnes qui professent croire à la vérité, qui ne font pas usage de tabac, de thé ou de café, et qui sont pourtant coupables de s’adonner à leur appétit d’une autre façon, en désirant des plats fortement assaisonnés avec des sauces Leur appétit s’est tellement perverti que même la viande ne peut les satisfaire à moins d’être préparée de la manière la plus nocive. L’estomac est excité, les organes digestifs sont surchargés ; cependant, l’estomac s’efforce de se libérer du fardeau qui lui est imposé. Lorsqu’il a rempli sa tâche, il est épuisé, ce qui provoque de la faiblesse. Bien des gens se trompent sur ce point et croient que c’est le manque de nourriture qui leur donne cette sensation ; sans laisser le temps à l’estomac de se reposer, ils absorbent davantage de nourriture, ce qui supprime momentanément la faiblesse. Mais plus on cède à l’appétit, plus ses exigences se multiplient.

Christian Temperance and Bible Hygiene, 47 (1890) Counsels on Health, 114

  1. Les épices irritent d’abord la muqueuse de l’estomac, et finissent par détruire la sensibilité de cette membrane si délicate. Le sang s’enflamme, les passions charnelles se réveillent, tandis que les facultés morales et mentales s’affaiblissent et deviennent esclaves de viles passions. La mère devra donc s’efforcer de donner à sa famille une nourriture à la fois simple et nourrissante.

(1864) Spiritual Gifts 4 :130

  1. Les personnes qui, en se conformant à leurs appétits, ont pris l’habitude de consommer librement de la viande, des sauces très relevées et toutes sortes de gâteaux riches et de confitures, ne peuvent pas se mettre d’un seul coup à un régime simple, nourrissant et Du fait que leur goût est perverti, elles n’ont pas d’appétit pour une nourriture composée de fruits sains, de pain complet et de légumes. Elles n’éprouvent pas le besoin d’envisager l’usage d’aliments totalement différents de ceux qu’elles consomment habituellement.

MS, 33, 1909

  1. Grâce à la précieuse lumière qui n’a cessé de nous être communiquée dans nos publications traitant de la santé, il ne nous est pas possible de vivre de façon imprudente et distraite, mangeant et buvant comme il nous plaît, en tolérant l’usage de stimulants, de narcotiques et de condiments. Nous devons prendre en considération le fait que nous avons une âme à sauver ou à perdre, et que la manière dont nous nous comportons à l’égard de la question de la tempérance entraîne des conséquences primordiales. Il est très important que nous fassions notre part toute personnelle, et que nous ayons une notion intelligente au sujet de ce que nous devons manger et boire, et sur la manière dont nous devons vivre pour préserver notre santé. Nous sommes mis à l’épreuve sur l’alternative d’accepter les principes de la réforme sanitaire ou de nous abandonner à nous-même.

[Ceux qui préconisent la réforme sanitaire doivent souligner les inconvénients qui résultent de l’usage de condiments—747]

[Bien que l’usage des tartes, des épices, etc. soit écarté, la nourriture doit être préparée avec soin—389]

[Le temps perdu dans la préparation d’aliments assaisonnés d’épices, qui ruinent la santé, aigrissent le caractère et obnubilent la raison—234]

[Les épices et les condiments que l’on donne aux enfants—348, 351, 354, 360] [Une nourriture fortement assaisonnée favorise la gourmandise et provoque des états fiévreux—351]

[Le libre usage des pickles et des condiments chez un enfant nerveux et irritable—574]

[Les condiments et les épices ne peuvent produire du sang de qualité—576] [En refusant des mets relevés et des condiments, etc., les ouvriers prouvent qu’ils pratiquent la réforme sanitaire—227]

[Les mets épicés excitent les passions animales—348]

[La nourriture consommée au camp-meeting doit être exempte d’épices et de graisse—124]

[Les épices ignorées dans la famille White—Appendice 1 :4]

[Les aliments épicés et les condiments excitent les nerfs et affaiblissent les facultés mentales—356]

[Les bienfaits d’un régime exempt d’épices—119]

[Les aliments exempts d’épices sont les meilleurs—487]

[Il faut éclairer ceux qui sont portés sur les condiments—779]

II.   BICARBONATE DE SOUDE ET LEVURE CHIMIQUE

(1905) The Ministry of Healing, 300, 301

  1. Le bicarbonate de soude—ou poudre-levure—utilisé dans la fabrication du pain est nuisible et nullement indispensable ; il irrite l’estomac et empoisonne souvent tout l’organisme. Beaucoup de cuisinières croient qu’elles ne peuvent faire du bon pain sans recourir au bicarbonate de soude, mais c’est une Si elles se donnaient la peine de s’initier à d’autres méthodes, elles arriveraient à faire un pain meilleur, plus sain, plus naturel et plus savoureux.

The Review and Herald, 8 mai 1883

  1. Des petits pains chauds levés à la soude et à la levure ne devraient jamais apparaître sur nos tables. De tels mélanges sont indignes d’entrer dans l’estomac. Du pain chaud et levé, de quelque sorte que ce soit, est difficile à digérer.

Des muffins qui sont à la fois sains et appétissants doivent être fabriqués à base de farine complète mélangée à de l’eau pure et froide et à du lait. Mais il est difficile d’apprendre à nos membres la simplicité. Lorsque nous recommandons les muffins de farine complète, nos amis disent : “Oui, nous savons comment nous devons    les faire.” Nous sommes très déçus lorsqu’ils apparaissent levés à la levure ou au lait caillé et à la soude. Cela n’est pas une preuve de réforme. La farine complète, mélangée à de l’eau douce et pure et à du lait, fera les meilleurs muffins que nous ayons jamais mangés. Si l’eau est dure, utilisez plus de lait, ou ajoutez un œuf à la pâte. Les muffins seront cuits soigneusement dans un four bien chaud et régulier.

The Health Reformer, août 1873

  1. Dans mes voyages, je vois des familles entières devenues malades comme conséquence d’une cuisine malsaine. On voit rarement sur leur table un pain doux, appétissant et sain. Des biscuits bicarbonatés jaunes, et du pain lourd et pâteux délabrent les organes digestifs de dizaines de milliers de gens.

Christian Temperance and Bible Hygiene, 47 (1890) Counsels on Health, 117

  1. Certaines ménagères ne considèrent pas comme un devoir religieux d’apprêter convenablement les aliments, aussi ne cherchent-elles pas à se Elles laissent aigrir le pain avant de le mettre au four, et les ingrédients dont on se sert pour essayer de supprimer les conséquences de la négligence de la cuisinière rendent ce pain nocif aux organes digestifs.

(1870) Testimonies for the Church 2 :537

  1. Partout où nous allons, nous voyons des gens au teint jaunâtre et entendons des dyspeptiques gémir. Lorsque nous nous asseyons à leur table pour constater que pendant des mois, peut-être des années, apparaît la même nourriture apprêtée de la même manière, je m’étonne que ces personnes soient encore en vie. Le pain et les biscuits sont jaunis par la présence de bicarbonate. C’est pour s’épargner un peu de peine que l’on utilise le bicarbonate ; par négligence on laisse la pâte surir avant de la mettre au four, et pour essayer de réparer le mal, on y ajoute une grande quantité de bicarbonate, qui la rend totalement impropre à la Le bicarbonate, sous n’importe quelle forme, ne devrait jamais être introduit dans l’estomac ; l’effet produit est désastreux. Il s’attaque à la muqueuse de l’estomac, provoque de l’inflammation et fréquemment empoisonne tout l’organisme. Certains diront : “Il m’est impossible de faire un bon pain ou de bons muffins sans employer de la soude ou du bicarbonate.” Mais cela vous est certainement possible, à condition que vous vous mettiez à étudier le problème. La santé de votre famille n’a-t-elle pas suffisamment de prix à vos yeux pour vous inspirer le désir d’apprendre à faire la cuisine et à manger ?

III.   SEL

(1905) The Ministry of Healing, 305

  1. N’employez pas trop de sel, évitez les pickles et les aliments épicés. Mangez des fruits en abondance, et l’irritation de l’estomac, qui incite à boire beaucoup pendant le repas, disparaîtra presque entièrement.

(1909) Témoignages pour l’Église 3 :430

  1. Les aliments doivent être préparés de telle manière qu’ils soient appétissants en même temps que nourrissants. Il ne faut pas refuser à notre organisme ce dont il a besoin. J’emploie un peu de sel, et je l’ai toujours fait, parce que ce dernier, loin d’être nuisible, est indispensable au sang.

Lettre 37, 1901

  1. A un moment, le docteur a conseillé à notre famille de cuisiner conformément à la réforme sanitaire d’après sa conception, c’est-à-dire sans employer de sel ni aucun assaisonnement. J’ai essayé de m’y conformer, mais je me suis tellement affaiblie que j’ai dû changer, et j’ai adopté une autre méthode qui m’a parfaitement réussi. Je vous dis cela parce que je sais que vous courez un réel Les aliments doivent être préparés de manière à être nourrissants. Ils ne doivent pas être privés de ce dont l’organisme a besoin. …

J’emploie un peu de sel et j’en ai toujours à ma disposition, car Dieu m’a révélé que le sel n’est pas nuisible, mais, au contraire, effectivement essentiel pour le sang. Je n’en connais pas la raison, mais je vous donne ce conseil tel qu’il m’a été révélé.

[Il faut employer un peu de sel—548]

[Il faut éviter les grandes quantités de sel—558]

[E. G. White employait un peu de sel—Appendice 1 :4]

IV. PICKLES ET VINAIGRE

(1905) R.S., 181, 182

  1. En notre siècle de vitesse, moins les aliments seront excitants, mieux cela Les condiments sont nocifs. La moutarde, le poivre, les épices, le vinaigre, les conserves au vinaigre et les produits similaires irritent l’estomac et échauffent le sang tout en le rendant impur.

Christian Temperance and Bible Hygiene, 61, 62 (1890) Fundamentals of

Christian Education, 150, 151

  1. Je me trouvais un jour dans une famille à table avec des enfants âgés de moins de douze On servit de la viande en abondance, puis une frêle et nerveuse fillette demanda des pickles. On lui tendit une bouteille contenant des pickles fortement épicés et imprégnés de moutarde, dont elle usa largement. Cette enfant était connue pour son tempérament nerveux et irritable, et son régime alimentaire contribuait certainement à entretenir un tel état.

(1870) Testimonies for the Church 2 :368

  1. Les pâtés d’émincé et les pickles, qui ne devraient jamais trouver place dans un estomac humain, fournissent un sang de mauvaise qualité.

(1870) Testimonies for the Church 2 :383

  1. Les organes chargés de fabriquer le sang ne peuvent tirer un sang de qualité d’épices, de pâtés d’émincé, de pickles et d’aliments carnés

[Pour le contexte, voir 336]

(1905) The Ministry of Healing, 305

  1. N’employez pas trop de sel, évitez les pickles et les aliments épicés. Mangez des fruits en abondance, et l’irritation de l’estomac, qui incite à boire beaucoup pendant le repas, disparaîtra presque entièrement.

[Les pickles irritent l’estomac et rendent le sang impur 556]

Vinaigre

Lettre 9, 1887

  1. Lorsque les salades sont assaisonnées d’huile et de vinaigre, la fermentation s’installe dans l’estomac, et la nourriture ne digère pas mais se gâte et se putréfie ; il en résulte que le sang n’est pas nourri, mais devient impur, et que le foie et les reins sont touchés.

[Une expérience personnelle au sujet d’une victoire remportée sur l’habitude de consommer du vinaigre—Appendice 1 :6]

Source: « Conseil sur la Nutrition et l’Alimentation de Ellen G. White

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