Conseil sur la Nutrition et l’Alimentation: « SECTION XVI La diététique dans les établissements médicaux »

Par Ellen G. White

La diététique dans les établissements médicaux

Soins rationnels et nourriture saine

MS, 50, 1905

  1. Il est nécessaire de créer des institutions pour le traitement des malades, où ceux-ci puissent être confiés à des médecins missionnaires, craignant Dieu, et être soignés sans drogues. Dans ces institutions viendront des personnes devenues malades par l’effet d’habitudes erronées dans le manger et le boire, et auxquelles il faudra assurer un régime simple, sain et savoureux. Il ne s’agit nullement d’un régime carencé. Des aliments sains doivent être combinés et préparés de telle sorte qu’ils fournissent des plats appétissants.

MS, 44, 1896

  1. Nous désirons établir un sanatorium où les maladies seront traitées à l’aide d’agents naturels, et où les patients s’initieront à l’art de se soigner eux-mêmes ; où ils apprendront à consommer modérément une nourriture saine et à renoncer aux narcotiques—thé, café, vin, stimulants de toutes sortes—et à écarter la viande.

Responsabilité des médecins, diététiciens et infirmières

Lettre 112, 1909

  1. Le médecin a le devoir de veiller à ce qu’une nourriture saine soit offerte et à ce qu’elle soit préparée de manière à ne pas créer de perturbations dans l’organisme.

MS, 93, 1901

  1. Les médecins doivent être vigilants dans la prière, en comprenant qu’ils assument de grandes responsabilités. Ils doivent prescrire aux patients un régime qui leur convient parfaitement. Et cette nourriture doit être préparée par une personne qui a conscience d’occuper un poste de la plus haute importance, et qui sait qu’un sang de qualité ne peut être produit que par une nourriture de qualité.

(1905) R.S., 289

  1. Une partie importante de la tâche de l’infirmière consiste à prendre soin de l’alimentation de son patient. Il ne faut pas laisser celui-ci souffrir ou s’affaiblir par manque de nourriture, ni charger à l’excès ses organes Donnez-lui des aliments savoureux et bien adaptés, en qualité et en quantité, à ses besoins.

Rechercher le confort des patients et s’adresser à leur bonne volonté

Lettre 213, 1902

  1. Les patients doivent recevoir une nourriture suffisante, saine et savoureuse, préparée et présentée de telle manière qu’ils ne seront pas tentés de manger de la viande. Les repas peuvent ainsi contribuer à enseigner la réforme sanitaire. Il faut apporter du soin aux combinaisons d’aliments présentées aux patients. Il est très important d’apprendre à connaître l’art des mélanges rationnels, qui est une expression de la sagesse divine.

Les heures des repas doivent être choisies de telle sorte que les patients se rendront compte que ceux qui dirigent l’institution s’inquiètent de leur confort et travaillent en faveur de leur santé. Lorsqu’ils quittent l’institution, ils n’emportent pas avec eux les germes de préjugés défavorables. Il ne faut en aucun cas donner aux patients l’impression que les heures des repas sont fixées par des lois immuables.

Si du fait d’avoir supprimé le troisième repas dans l’institution vous remarquez que vous incitez certaines personnes à s’en aller, votre devoir apparaît clairement. Nous devons nous souvenir que s’il y a des personnes qui s’accommodent de  deux repas par jour, il en est d’autres qui, prenant des repas moins substantiels, éprouvent le besoin de faire un repas le soir. Il faut absorber une nourriture suffisante pour fortifier les muscles. Et nous ne devons pas oublier que notre esprit tire son énergie de la nourriture assimilée. Un des aspects de l’œuvre médicale missionnaire accomplie par les personnes travaillant dans les institutions médicales est de montrer la valeur d’une nourriture saine.

Il est convenable de ne servir ni thé, ni café, ni viande dans nos établissements médicaux. Pour beaucoup, cette mesure implique un grand changement et une sévère privation. En imposant d’autres changements, comme par exemple celui de réduire le nombre de repas, on fait, dans certains cas, plus de mal que de bien.

[Pour le nombre de repas voir la section IX : “Régularité dans les repas”]

N’exigez dans les habitudes que les changements indispensables

Lettre 213, 1902

  1. Ceux qui travaillent dans cette institution doivent se rappeler que Dieu leur demande de se placer sur le terrain des patients pour les rencontrer où ils se Nous devons être les auxiliaires de Dieu en présentant les grands thèmes de la vérité destinée à notre temps, et nous devons éviter de nous immiscer d’une façon inconsidérée dans les habitudes et les mœurs de ceux qui fréquentent nos institutions médicales en qualité de patients ou d’hôtes. Plusieurs d’entre eux viennent dans ce lieu de repos pour n’y séjourner que quelques semaines. En les obligeant, pour un temps si court, à changer leurs heures de repas, nous leur causons un sérieux désagrément. Si vous agissez ainsi, vous découvrirez, après quelques essais, accompagnés d’ennuis, que vous avez commis une erreur. Informez-vous discrètement des habitudes des patients, et n’exigez pas d’eux qu’ils changent leurs habitudes si un tel changement ne représente pas pour eux un avantage.

L’ambiance de l’institution doit être joyeuse et intime, donc aussi sociable que possible. Ceux qui viennent pour y recevoir des soins doivent s’y sentir comme “chez eux”. Des changements radicaux dans le régime indisposent leur humeur.  Le fait de constater que leurs habitudes sont perturbées produit une sensation d’inconfort. Leur esprit est troublé, ce qui aggrave encore le caractère inhabituel des conditions, et ils sont ainsi frustrés des bénédictions qu’ils pourraient obtenir si les circonstances étaient différentes. S’il s’avère nécessaire de changer leurs habitudes, que cela se fasse d’une façon prudente et plaisante pour que les patients considèrent ce changement comme une bénédiction et non comme un inconvénient. …

Vos règlements doivent avoir une telle consistance qu’ils s’imposeront à la raison de ceux-là même qui n’ont pas été habitués à voir les choses clairement. Alors que vous vous efforcez de faire pénétrer les principes rénovateurs et transformateurs de la vérité dans le mode de vie de ceux qui viennent à l’institution pour y recouvrer la santé, permettez-leur de constater que l’on ne leur impose pas de fardeaux arbitraires. Ne leur fournissez aucun motif de sentir qu’ils sont contraints de se conformer à un genre de vie qu’ils n’ont pas choisi.

Introduisez les changements dans la diététique d’une façon progressive

Lettre 331, 1904

  1. Pendant la nuit, je vous ai parlé, à tous J’avais certaines choses à vous dire relativement à la diététique. Je vous parlais librement, vous disant que vous deviez opérer un changement dans vos opinions concernant le régime alimentaire à proposer aux gens du monde qui viennent à notre institution médicale. Ces personnes ont eu l’habitude d’absorber une nourriture riche et irrationnelle. Elles souffrent des conséquences de leur gourmandise. Elles ont besoin d’une réforme dans le manger et le boire, mais cette réforme ne peut pas s’accomplir d’un seul coup. Le changement doit se réaliser progressivement. Les aliments de régime qu’on leur propose doivent être appétissants. Pendant toute leur existence, elles ont sans doute fait trois repas par jour et absorbé une nourriture riche. Il est important que l’on parvienne à intéresser ces personnes aux vérités de la réforme sanitaire. Mais pour arriver à leur faire adopter une alimentation judicieuse, il faut pouvoir leur présenter un choix abondant d’aliments sains et appétissants. Les changements ne doivent pas intervenir d’une manière brutale, ce qui les éloignerait de la réforme sanitaire plutôt que de les y amener. La nourriture qu’on leur présente doit être bien préparée, et doit être plus riche que celle que vous ou moi nous choisirions. …

J’écris ceci parce que je suis certaine que le Seigneur vous demande d’avoir    la sagesse d’aborder ces personnes sur leur propre terrain, dans leur ignorance et leur asservissement à la gourmandise. En ce qui me concerne personnellement,    je suis résolument en faveur d’une alimentation saine et simple. Mais ce n’est    pas la meilleure chose d’imposer d’emblée à des patients du monde, adonnés        à la gourmandise, une diététique stricte au point de les éloigner de la réforme sanitaire. Une telle façon d’agir ne parviendrait pas à les convaincre de la nécessité d’un changement dans leurs habitudes dans le manger et le boire. Présentez-leur les faits. Instruisez-les de manière à leur montrer la nécessité de consommer une nourriture simple et saine, et introduisez graduellement les réformes nécessaires. Donnez-leur le temps voulu pour se conformer aux traitements et à l’enseignement reçus. Travaillez et priez, et comportez-vous à leur égard avec toute l’amabilité désirable.

Je me  souviens  de                                     , lors d’un séjour que je fis dans l’institution médicale de cet endroit. Je fus invitée à m’asseoir à la table des patients et à manger avec eux, pour faire plus ample connaissance. Je constatai qu’on commettait une grave erreur dans la préparation des aliments. Ils étaient insipides et ne couvraient que les deux tiers des besoins normaux. Il me fut impossible de faire un repas capable de satisfaire mon appétit. Je cherchai à modifier le cours des choses, et je pense que mon intervention fut de quelque utilité.

L’INSTRUCTION DOIT ALLER DE PAIR AVEC LES REFORMES

Dans nos rapports avec les patients dans nos institutions médicales, nous devons raisonner de cause à effet. Nous devons nous souvenir que les habitudes et les pratiques d’une longue vie ne peuvent être changées en un instant. Lorsqu’on dispose d’un cuisinier intelligent et d’un choix abondant d’aliments sains, on peut introduire des réformes susceptibles de réussir. Mais il faut du temps pour les introduire. Un effort déterminé ne doit être tenté que lorsque ces réformes sont réclamées. Rappelons-nous qu’une nourriture qui peut paraître appétissante à un partisan de la réforme sanitaire semblera insipide à ceux qui ont été habitués à des mets très relevés. Il faut faire des causeries, expliquer pourquoi des réformes en matière d’alimentation sont essentielles, et montrer que la consommation d’aliments très épicés est une source d’inflammation pour les organes digestifs dont la muqueuse est délicate. Il faut présenter les raisons qui nous ont amenés, en tant que peuple, à modifier nos habitudes dans le manger et dans le boire. Montrez pourquoi nous éliminons le tabac et toutes les boissons alcoolisées. Présentez clairement et intégralement les principes de la réforme sanitaire, et placez sur la table un vaste choix d’aliments sains et appétissants ; et le Seigneur vous aidera à convaincre les auditeurs de l’urgence de la réforme, ce qui les amènera à voir que cette réforme va  leur apporter le   plus grand bien. Ils ressentiront la privation de la nourriture relevée à laquelle ils étaient habitués, mais il faudra s’efforcer de leur donner une nourriture si saine    et si appétissante qu’ils ne regretteront plus les plats malsains. Montrez-leur que les traitements qu’ils reçoivent ne produisent tout leur effet que s’ils apportent les changements nécessaires dans leurs habitudes relatives au boire et au manger.

Lettre 45, 1903

  1. Dans toutes nos institutions médicales, il faudrait offrir aux patients dans la salle à manger un menu suffisamment libéral. Je n’ai rien vu de spécialement extravagant dans l’un ou l’autre de nos établissements médicaux, mais j’ai constaté que certaines tables n’offraient pas une nourriture suffisante, saine, appétissante et savoureuse. Assez fréquemment des patients, après un séjour plus ou moins long, quittent l’institution avant le délai fixé, estimant acquitter pour la chambre, la pension et les soins une somme élevée et n’être pas payés en Il est évident que les plaintes de ce genre circulent rapidement et discréditent l’établissement.

DEUX EXTREMES

Il y a deux extrêmes qu’il convient d’éviter. Que le Seigneur assiste tous    ceux qui travaillent dans nos institutions médicales pour qu’ils ne se fassent pas  les défenseurs d’une nourriture carencée. Hommes et femmes qui viennent du monde dans nos établissements ont souvent un appétit perverti. On ne doit pas leur demander d’opérer d’un seul coup des changements radicaux. Certains d’entre eux ne peuvent pas d’emblée être astreints à un régime alimentaire aussi sévère que celui qui peut être pratiqué dans les familles. Dans une institution médicale, il y a différents appétits à satisfaire. Ainsi, les besoins particuliers de certains doivent être couverts avec des légumes soigneusement préparés. Pour d’autres, la consommation de légumes entraîne de réelles souffrances. Les pauvres dyspeptiques ont aussi besoin de recevoir de nombreuses paroles de réconfort. Il faut que l’influence religieuse du foyer chrétien pénètre l’institution médicale. Toutes ces choses doivent être conduites avec prudence et dans un esprit de prière. Le Seigneur connaît les difficultés qui doivent être surmontées, et il nous aidera. …

VARIEZ LES MENUS

Hier, je vous ai écrit des choses qui, je l’espère, ne vous auront pas troublé. J’en ai peut-être trop dit sur l’importance de pratiquer dans nos institutions médicales une diététique libérale. J’ai constaté que dans bon nombre de nos établissements médicaux, la nourriture n’était pas aussi variée et libérale qu’elle devrait l’être. Comme vous le savez, dans la nutrition des malades, nous ne devons pas nous     en tenir à un régime unique, mais nous devons fréquemment changer le menu, et préparer les aliments de diverses manières. Je crois que le Seigneur vous donnera le discernement nécessaire pour la préparation des aliments.

Lettre 37, 1904

  1. Ceux qui viennent dans nos établissements médicaux pour s’y faire soigner doivent y recevoir un large assortiment d’aliments bien préparés. La nourriture qui leur est offerte doit être nécessairement plus variée que celle qui est consommée dans une famille. Elle doit être d’une qualité telle qu’elle laisse aux patients     une impression favorable. Ce point est très important. L’établissement médical prospérera mieux si l’on y offre une nourriture suffisante et appétissante.

J’ai de nouveau, comme toujours, quitté la table de nos institutions médicales mécontente et ayant  faim.  J’ai  parlé  à  ceux  qui  assumaient  la  direction  de ces établissements pour leur dire que le régime devait y être plus abondant et        la nourriture plus appétissante. Je leur ai demandé de mettre leur imagination        à contribution pour apporter les changements nécessaires dans les meilleures conditions. Je leur ai dit de se rappeler que ce qui pourrait éventuellement satisfaire le goût des personnes acquises à la réforme sanitaire ne répondra pas à celui de celles qui ont toujours consommé une nourriture riche, même si elles souhaitent mettre un terme à une telle habitude. On peut apprendre beaucoup de choses d’une alimentation bien préparée et bien présentée dans un restaurant diététique administré avec succès. …

EVITEZ LES EXTREMES

Si vous ne prêtez pas attention à cette question, la clientèle de l’institution diminuera au lieu d’augmenter. Il est dangereux de se porter aux extrêmes dans   le domaine de la réforme alimentaire.

La nuit dernière, tandis que je dormais, je parlais au docteur                                 .

Je lui disais : Vous devez encore et toujours prendre garde en ce qui concerne les extrêmes en diététique. Vous ne devez pas verser dans les extrêmes, ni en ce qui vous concerne personnellement, ni en ce qui concerne le personnel et les patients de l’institution. Les patients s’acquittent d’un prix assez élevé pour leur pension, et ils doivent disposer libéralement d’une nourriture suffisante. Certains d’entre eux entrent à l’institution dans un état qui réclame des restrictions sérieuses en matière alimentaire et implique un menu très simple, mais dès que leur état de santé s’améliore, ils doivent recevoir une alimentation suffisante et nourrissante.

Ce que j’écris vous surprendra peut-être, mais la nuit dernière il m’a été   révélé qu’un changement dans la diététique de votre établissement influerait très favorablement sur sa fréquentation. Il vous faut un régime plus libéral.

Lettre 127, 1904

  1. Dans une institution médicale, il faut se garder du danger de verser dans les extrêmes en diététique. Nous ne pouvons espérer que des gens du monde acceptent d’emblée ce que les adventistes ont mis des années à Même aujourd’hui, beaucoup de nos prédicateurs ne pratiquent pas la réforme sanitaire, en dépit de la lumière qu’ils ont reçue.

Nous ne pouvons pas nous attendre à ce que ceux qui n’ont pas conscience de      la nécessité d’user de tempérance en matière d’alimentation, qui n’ont aucune expérience pratique à ce sujet, franchissent d’un seul coup l’étape qui sépare la gourmandise et le régime restrictif sévère qu’implique la réforme sanitaire.

Ceux qui viennent à l’institution médicale doivent y recevoir une nourriture saine, préparée d’une manière qui la rende savoureuse, en harmonie toutefois  avec des principes rationnels. Nous ne pouvons pas espérer d’eux qu’ils vivent exactement comme nous. Le changement serait trop radical. Il y a très peu de gens parmi nous qui pratiquent un régime restrictif aussi sévère que celui que le docteur

                              préconise comme étant conforme à la sagesse. Les changements ne doivent pas intervenir brutalement, lorsque les patients n’y sont pas préparés.

La nourriture offerte aux patients doit être d’une telle qualité qu’elle fasse sur eux une impression favorable. Les œufs peuvent être accommodés de bien des façons. Les tartes au citron ne doivent pas être interdites.

On n’a pas suffisamment étudié la manière de préparer une alimentation savoureuse et nourrissante, et on ne s’est pas donné assez de peine pour la réaliser. Nous ne souhaitons pas que notre institution médicale soit privéee de ses patients. Nous ne réussirons pas à arracher des hommes et des femmes à leur mode de vie erroné si nous ne les traitons pas avec sagesse.

Assurez-vous les services d’un excellent cuisinier, et ne limitez pas le choix des aliments pour satisfaire le goût de ceux qui sont des partisans rigides de la réforme sanitaire. Si l’on donnait aux patients une telle nourriture carencée, ils en seraient dégoûtés, car elle leur semblerait insipide. Ce n’est pas de cette manière que, dans nos institutions médicales, on parviendra à gagner des âmes. Il faut que les conseils que le Seigneur a donnés à frère et sœur   au sujet des extrêmes   en   diététique   soient   suivis.   Il   m’a   été   révélé   que   le   docteur

                                doit modifier son régime et prendre davantage d’aliments nourrissants. Il est possible d’éviter un régime riche tout en prenant  une nourriture savoureuse. Je sais que l’extrémisme sous toutes ses formes en matière d’alimentation qui se manifeste dans une institution médicale nuira à sa réputation….

Il y a une manière de combiner et de préparer les aliments qui en fait des plats sains et nourrissants. Ceux qui, dans nos institutions, sont chargés de faire la cuisine devraient savoir comment s’y prendre pour arriver à ce résultat. Cette question doit être envisagée sous l’angle de l’enseignement biblique, car on peut aller jusqu’à frustrer l’organisme de la nourriture qui lui convient. La bonne manière de préparer les aliments doit être considérée comme une science.

[D’autres déclarations concernant les extrêmes en diététique dans les établissements médicaux—324, 331]

Influence d’une nourriture carencée ou insipide

Lettre 61, 1886

  1. Ils doivent recevoir … la meilleure qualité d’aliments sains et variés. Ceux qui ont été habitués à satisfaire leur appétit avec un régime riche, et qui, en arrivant dans l’institution médicale, se trouvent dès le premier repas face à un régime maigre, reçoivent d’emblée l’impression que les rapports entendus au sujet des adventistes qui vivent très pauvrement et même se laissent mourir de faim, sont vrais. Un repas nettement insuffisant fera davantage pour amener le discrédit sur l’institution que toutes les influences en d’autres domaines parviendront à obtenir pour le Si nous nous proposons de nous mettre sur le terrain même des gens et de les amener peu à peu à une réforme sanitaire profonde, nous ne devons pas commencer par leur imposer un régime draconien. Il faut mettre sur les tables des plats bien préparés composés d’aliments sains, savoureux, en quantité suffisante, sinon ceux qui accordent à ce qu’ils mangent une importance extrême se croiront menacés de mourir de faim. Nous désirons qu’on nous présente des mets agréablement préparés.

Les aliments carnés ne doivent pas faire partie du régime de nos institutions médicales

Lettre 37, 1904

  1. J’ai reçu des instructions en ce qui concerne l’usage des aliments carnés dans nos établissements médicaux. Ils doivent être exclus du régime et remplacés par une nourriture saine et savoureuse, préparée de manière à être appétissante.

Lettre 45, 1903

  1. Frère et  sœur                                    , j’aimerais que vous considériez quelques points qui m’ont été révélés depuis que commencèrent les difficultés    au sujet de la suppression des aliments carnés de la table de nos établissements médicaux. …

J’ai reçu des instructions très complètes de la part du Seigneur qui ne veut pas que des aliments carnés soient offerts aux patients dans les salles à manger de nos institutions médicales. J’ai été éclairée sur le fait que les patients peuvent recevoir de la viande si, après avoir écouté les causeries données dans le salon, ils exigent encore que nous leur en servions ; mais, dans ce cas, ils doivent la consommer dans leur chambre. Tous les membres du personnel doivent supprimer la viande. Mais, ainsi que je l’ai dit, si, après avoir eu connaissance du fait que la viande ne peut figurer sur les tables de la salle à manger, quelques patients exigent d’en recevoir, servez-la leur bien volontiers dans leur chambre.

Habitués, comme beaucoup le sont, à consommer de la viande, il n’est pas surprenant qu’ils s’attendent à en trouver sur la table de nos établissements médicaux. Vous pouvez estimer qu’il n’est pas prudent d’afficher le menu, donnant la liste des plats disponibles ; car l’absence de viande du régime pourrait constituer un important obstacle pour ceux qui ont l’intention de fréquenter l’institution.

Que la nourriture soit préparée d’une façon appétissante, et bien présentée. Il faudrait apprêter plus de plats qu’il n’est nécessaire si l’on servait de la viande. On peut prévoir d’autres aliments, afin de l’éliminer. Certains peuvent user de lait et de crème.

Pas d’ordonnance pour une alimentation carnée

MS, 64, 1901

  1. J’ai été instruite du fait que les médecins qui mangent de la viande et la prescrivent à leurs patients ne devraient pas être employés dans nos institutions, parce qu’ils renoncent sciemment à éduquer leurs patients afin qu’ils s’abstiennent de ce qui les rend malades. Le médecin qui mange de la viande et la prescrit ne fait pas le rapprochement de cause à effet, et au lieu d’apporter la guérison, il amène le patient, par son propre exemple, à se laisser aller à un appétit perverti.

Les médecins employés dans nos institutions devraient être des réformateurs dans ce domaine, et dans bien d’autres. Beaucoup de patients sont souffrants du fait que leur régime contient des erreurs. Ils ont besoin qu’on leur montre la bonne voie. Mais comment un médecin qui mange de la viande pourrait-il le faire ? Par ses mauvaises habitudes, il met lui-même des entraves à son œuvre et sape son efficience.

Dans nos établissements médicaux, de nombreux patients ont résolu par eux-mêmes la question de la viande, et, désireux de préserver leurs facultés mentales et physiques, l’ont exclue de leur régime. Ils ont ainsi obtenu un apaisement aux maladies qui les torturaient. Beaucoup de ceux qui ne partagent pas notre foi sont devenus des réformateurs parce que, d’un point de vue égoïste, ils avaient vu la nécessité d’agir ainsi. Ils ont consciencieusement pris position au sujet de la réforme dans le manger et le vêtement. Les Adventistes du Septième Jour continueront-ils alors à suivre des pratiques malsaines ? Ne prêteront-ils pas attention à cette injonction : “Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu” ? 1 Corinthiens 10 :31.

Prudence dans la suppression des aliments carnés

Lettre 54, 1896

  1. La lumière que Dieu a donnée, au sujet des maladies et de leurs causes, doit être largement répandue ; car ce sont les mauvaises habitudes de gourmandise, de négligence et d’indifférence en ce qui concerne les soins adéquats à donner au corps, qui gouvernent les gens. Des habitudes d’hygiène, le plus grand soin pour tout ce qui doit entrer dans notre bouche, doivent être observées.

Vous  ne devez pas prescrire une abstention totale et définitive de viande,   mais vous devez éduquer l’esprit et permettre à la lumière d’y briller. Eveillez la conscience individuelle de chacun afin qu’il se garde de tout appétit dépravé. …

Il faut considérer avec circonspection cette question de la viande. Lorsque quelqu’un passe du régime carné, stimulant, au régime végétarien, il ressent toujours, au début, une sensation de faiblesse et une baisse de vitalité, et beaucoup de gens considèrent cela comme un argument prouvant la nécessité de manger de la viande. Mais ce résultat est justement le premier argument qui devrait être utilisé pour écarter un régime carné.

Le changement ne devrait pas se faire brusquement, spécialement chez ceux qui fournissent un travail intensif. Eduquez la conscience, renforcez la volonté, et le changement se fera plus rapidement et de meilleur cœur.

Les tuberculeux qui marchent lentement vers le tombeau ne devraient pas apporter de changements à leur régime, mais devraient prendre bien soin de se procurer une viande provenant des animaux les plus sains qui se puissent trouver.

Les personnes chez qui des tumeurs emportent peu à peu la vie ne devraient pas être tracassées par la question de savoir si elles doivent manger de la viande  ou non. Prenez garde de ne pas exiger de résolution trop rigoureuse à ce sujet. Cela n’améliorera en rien leur cas d’imposer des changements, mais portera préjudice aux principes du végétarisme. Donnez des causeries au salon. Eduquez les esprits, mais ne forcez personne ; car une telle réforme appliquée sous la contrainte est nuisible….

Il est nécessaire de montrer aux intéressés et aux médecins, et par eux à tous les autres, que tous les animaux sont plus ou moins malades. Une viande malsaine n’est pas rare, mais tout à fait courante. Toutes les formes de maladie qui se manifestent dans le corps humain peuvent être transmises par la chair d’animaux morts. La faiblesse due au changement de régime sera rapidement surmontée, et les médecins devraient comprendre qu’il ne faut pas considérer les stimulants contenus dans la viande comme étant indispensables à la vie et à la force. Tous ceux qui l’abandonnent d’une manière intelligente recouvreront la santé des nerfs et des muscles, après s’être habitués au changement.

Lettre 231, 1905

  1. Le docteur m’a demandé si, en toutes circonstances, je conseillerais de boire du bouillon de poulet à un malade dont l’estomac ne pourrait rien supporter d’autre. J’ai dit : “Il y a des personnes, mourant de consomption,     à qui, si elles le demandent, on peut donner du  bouillon  de    Mais  je ferais très attention.” Cet exemple ne devrait pas porter préjudice à l’institution   ou constituer une excuse pour d’autres qui pensent que leur cas requiert le même régime. J’ai demandé à  la doctoresse                         si elle avait un cas semblable dans son établissement. Elle m’a répondu : “Non ; mais j’ai une sœur à l’hôpital de

                           , qui est très faible. Elle a des accès de dépression, mais elle peut manger du poulet cuit.” J’ai rétorqué : “Il vaudrait mieux la retirer de cet hôpital. … La lumière qui m’a été donnée est que si cette sœur dont vous  parlez voulait fortifier et cultiver son goût pour une nourriture saine, tous ces accès disparaîtraient.”

Elle avait donné libre cours à son imagination ; l’ennemi a pris avantage de la faiblesse de son corps ; et son esprit n’est pas assez fort pour supporter à nouveau les vicissitudes de la vie quotidienne. Elle a besoin d’une bonne cure mentale, d’un accroissement de foi et d’un service actif pour le Christ. Elle a également besoin de faire travailler ses muscles par un travail manuel pratiqué à l’extérieur. L’exercice physique serait pour elle une des plus grandes bénédictions de sa vie. Elle ne doit pas être une invalide, mais une femme bien portante, à l’esprit bien équilibré, prête à accomplir efficacement et noblement la tâche qui lui est impartie.

Tout traitement que l’on pourrait donner à cettre sœur ne lui sera que de peu d’utilité tant qu’elle ne fera pas sa part. Elle doit fortifier ses muscles et ses nerfs par le travail manuel. Elle ne doit pas être une invalide, mais peut accomplir un travail utile et sérieux.

[Tenir compte des conditions particulières—699, 700]

“Ne la laissez pas apparaître”

Lettre 84, 1898

  1. J’ai rencontré  les  médecins et frère                             ; je leur ai parlé pendant environ deux heures, et j’ai libéré mon âme. Je leur ai dit qu’ils avaient  été tentés, et qu’ils avaient cédé à la tentation. Avec le dessein d’encourager la fréquentation de l’institution, ils avaient dressé une table chargée d’aliments carnés, et avaient alors été tentés d’aller plus loin et d’utiliser le thé, le café et des       Je leur ai dit : La tentation surviendra par le moyen de ceux qui ont

satisfait leur appétit pour la viande, et si certains de ces gens-là entrent en relation avec l’établissement de santé, leur influence incitera à sacrifier les principes. La consommation de viande n’aurait jamais dû être permise. Il ne devrait pas être nécessaire de l’interdire, car elle n’aurait jamais dû apparaître sur la table. On s’est servi de l’argument qui veut que l’on puisse mettre de la viande sur la table tant que les patients n’ont pas été entraînés à s’en passer. Mais, comme de nouveaux patients arrivent continuellement, la même excuse provoquerait l’établissement d’un régime carné. Non ; ne la laissez pas apparaître du tout sur la table. Alors, vos conférences au sujet de la question de la viande correspondront au message que vous devriez proclamer.

Servir du thé, du café et de la viande dans les chambres des patients

Lettre 213, 1902

  1. Dans nos institutions médicales … on ne devrait servir ni thé, ni café,  ni viande, excepté dans quelques cas spéciaux, lorsque le patient le désire tout particulièrement, et alors, ces articles doivent lui être servis dans sa chambre.

Ne prescrire ni thé, ni café, ni viande

(1896) E. from U.T., 4, 5

  1. Les médecins ne sont pas là pour prescrire un régime carné aux patients, car c’est justement cette sorte de régime qui les a rendus malades. Recherchez le Seigneur. Lorsque vous l’aurez trouvé, vous serez doux et humbles de cœur. Personnellement, vous ne puiserez plus votre subsistance dans la chair d’animaux morts, et vous n’en introduirez plus une parcelle dans la bouche de vos   Vous  ne prescrirez ni viande, ni thé, ni café à vos patients, mais vous donnerez  des causeries au salon pour leur montrer les avantages d’un régime simple. Vous supprimerez tous les produits malsains de vos menus.

Lorsque les médecins de nos établissements médicaux, après avoir reçu pendant des années des instructions du Seigneur, encouragent par la parole et par l’exemple ceux dont ils doivent prendre soin à user d’un régime carné, ils se disqualifient pour la tâche de diriger nos institutions de santé.

Le Seigneur ne donne pas la lumière sur la réforme sanitaire pour qu’elle soit méprisée par ceux qui occupent une position influente et ont de l’autorité. Le Seigneur sait ce qu’il dit, et il doit être honoré dans ce qu’il dit. La lumière doit être faite sur ces questions. C’est celle du régime qui nécessite l’étude la plus sérieuse, et les ordonnances devraient être rédigées en accord avec les principes de santé.

[Voir la réforme progressive de la diététique dans les institutions adventistes—720-725]

On ne doit pas servir d’alcool

(1902) Testimonies for the Church 7 :95

  1. Nous ne construisons pas des établissements médicaux pour en faire des hôtels. Ne recevez dans nos institutions que ceux qui désirent se conformer aux bons principes, ceux qui accepteront les aliments que nous pouvons, en toute bonne conscience, placer devant eux. Si nous permettons aux patients d’avoir de l’alcool dans leurs chambres, ou si nous leur servons de la viande, nous ne pourrons leur donner l’aide qu’ils sont en droit de recevoir en venant dans nos institutions. Nous devrions faire savoir que, par principe, nous excluons de tels articles de nos établissements médicaux et de nos restaurants diététiques. Ne désirons-nous pas voir nos semblables libérés de la maladie et des infirmités, forts et en santé ? Soyons alors aussi fidèles aux principes que l’aiguille l’est au pôle.

Des plats qui excitent l’appétit

Lettre 54, 1907

  1. Nous ne pouvons amener les gens du monde à adhérer à nos principes d’un seul coup ; c’est pourquoi nous ne devons pas être trop sévères en ce qui concerne le régime des patients. Lorsque des patients du monde viennent à l’institution, ils doivent se soumettre à un régime très différent de celui auquel ils sont habitués ; afin que le changement ne leur soit pas trop sensible, la cuisine la meilleure, faite suivant les principes de la réforme, devrait leur être offerte ; les plats les plus savoureux et appétissants déposés sur les tables. …

Ceux qui paient pour la pension et les soins devraient bénéficier d’une nourriture préparée de la manière la plus appétissante. La raison en est claire. Lorsque les patients sont privés d’aliments carnés, l’organisme ressent le changement. Il éprouve une sensation de faiblesse, et les patients demanderont une compensation dans leur régime. Les plats devraient être apprêtés de manière à exciter l’appétit et à plaire au regard.

Alimentation des malades

Lettre 171, 1903

  1. Un régime abondant et varié devrait être prévu pour les patients, mais  on devrait apporter beaucoup de soins  dans  la  préparation  et  la  combinaison des aliments pour les malades.  La  table  d’un  établissement  médical  ne  doit  pas ressembler exactement à la table d’un restaurant. Il doit exister une grande différence entre la nourriture destinée aux gens bien portants, qui peuvent presque tout digérer, et celle destinée aux malades.

Il y a danger à prévoir un régime trop restreint pour des personnes venues directement d’un régime si abondant qu’il encourageait la gloutonnerie. Le menu devrait être copieux. Mais en même temps il devrait être simple. Je sais que la nourriture peut être préparée simplement, et cependant être si appétissante que même ceux qui ont été habitués à un menu plus riche l’apprécient.

Placez sur les tables des fruits en abondance. Je suis heureuse de ce que vous puissiez alimenter la table de l’institution avec les fruits frais de vos propres vergers. C’est certainement un grand avantage.

[Tout le monde ne peut pas consommer des légumes—516]

Un enseignement à donner à la table de l’institution

Lettre 71, 1896

  1. Les rayons d’or de la lumière devraient constamment briller dans la préparation de la nourriture, montrant à ceux qui s’asseyent à table comment il faut Cet enseignement doit également être donné à ceux qui visitent l’institution, afin qu’ils puissent en emporter les principes de la réforme.

Lettre 73, 1905

  1. La préparation de la nourriture pour les patients de l’institution nécessite beaucoup de soins et d’attention. Certains de ces patients viennent de foyers dans lesquels la table est garnie tous les jours d’une nourriture très substantielle, et l’on doit faire tout ce qui est possible pour leur présenter une nourriture qui soit à la fois appétissante et saine.

RECOMMANDER LA REFORME SANITAIRE

Le Seigneur désire que l’institution dont vous vous occupez soit l’un des endroits les plus confortables et agréables du monde. Je voudrais que vous preniez un soin tout particulier à préparer, pour les patients, un régime qui ne mette pas leur santé en danger, et qui, en même temps, leur recommande nos principes de réforme sanitaire. Cela pouvant être, et cela étant, l’impression la plus favorable sera produite sur l’esprit des patients. Ce sera pour eux un enseignement leur montrant les avantages d’un mode de vie hygiénique sur celui qui était le leur auparavant. Et lorsqu’ils quitteront l’institution, ils en parleront de manière à encourager d’autres personnes à y venir.

La table du personnel

Lettre 54, 1896

  1. Vous considérez trop à la légère la tâche qui vous incombe d’assurer aux membres de votre personnel des repas copieux et réguliers, et vous y apportez trop peu de soin. Ces personnes ont besoin d’une nourriture saine et abondante. Elles sont constamment surmenées ; leur vitalité doit être préservée. Leurs principes devraient être éduqués. Tous, dans les établissements médicaux, devraient être abondamment pourvus de la nourriture la meilleure, la plus saine et la plus fortifiante. La table de votre personnel devrait être garnie non de viande mais d’une abondante provision de fruits frais, de céréales et de légumes, préparés d’une manière appétissante et saine. Votre négligence à cet égard a considérablement augmenté vos revenus, mais au grand détriment des facultés physiques et spirituelles de votre personnel. Cela n’a pas été agréable au Seigneur. L’influence du menu tout entier n’est pas une recommandation en faveur de vos principes auprès de ceux qui s’asseyent à la table du personnel.

Le cuisinier, un missionnaire médical

Lettre 100, 1903

  1. Obtenez la meilleure aide possible pour la cuisine. Si la nourriture est préparée de telle manière qu’elle entraîne une surcharge pour l’estomac, il faut en rechercher la cause. Les aliments peuvent être apprêtés de telle sorte qu’ils soient à la fois sains et appétissants.

MS, 93, 1901

  1. Le cuisinier, dans un établissement médical, devrait être un parfait réformateur. Un homme n’est pas converti tant que son appétit et son régime ne correspondent pas à sa profession de foi.

Le cuisinier d’un établissement médical devrait être un missionnaire médical bien entraîné. Ce devrait être une personne capable, apte à faire par elle-même des expériences. Elle ne devrait pas s’en tenir qu’aux recettes. Le Seigneur nous aime, et il ne veut pas que nous nous nuisions à nous-mêmes en confectionnant des recettes malsaines.

Dans toute institution il y aura toujours des personnes pour se plaindre de la nourriture, prétendant qu’elle ne leur réussit pas. Elles ont besoin d’être instruites des dangers d’un régime malsain. Comment le cerveau pourrait-il être lucide lorsque l’estomac est souffrant ?

Lettre 37, 1901

  1. Dans notre établissement médical, il devrait y avoir un cuisinier qui comprenne parfaitement son travail, qui ait un jugement sain, qui puisse procéder à certaines expériences et qui ne soit pas porté à introduire dans le régime toutes les choses qui doivent être évitées.

Lettre 331, 1904

  1. Disposez-vous d’un cuisinier capable de préparer des plats qui attireront irrésistiblement les regards des patients, lesquels y verront une amélioration de leur régime habituel ? Celui qui remplit la charge de cuisinier dans un établissement médical devrait être capable de préparer des plats utilisant des mélanges savoureux et sains, et ces combinaisons doivent être plus substantielles que celles que vous ou moi souhaiterions consommer.

MS, 88, 1901

  1. La personne qui remplit la fonction de cuisinier assume une lourde responsabilité. Elle doit être formée à des habitudes d’économie et comprendre qu’il ne faut gaspiller aucune parcelle de nourriture. Le Christ a dit : “Ramassez les morceaux qui restent, afin que rien ne se perde.” Jean 6 :12. Que ce conseil soit suivi par tous, quel que soit le département auquel ils sont rattachés ! Les éducateurs doivent être pénétrés par le principe de l’économie pour pouvoir l’enseigner au personnel, à la fois par la parole et par l’exemple.

Source: Conseil sur la Nutrition et l’alimentation

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