Conseil sur la Nutrition et l’Alimentation: SECTION IV « Une nutrition qui convient »

Par Ellen G. White

Une nutrition qui convient

I.  LE REGIME ALIMENTAIRE ORIGINEL

Choisi par le Créateur

(1905) R.S., 88

  1. Pour savoir quels sont les meilleurs aliments, il faut étudier le régime donné primitivement à l’humanité. Celui qui a créé l’homme et connaît ses besoins avait indiqué à Adam comment il devait se “Voici, avait-il dit, je vous donne toute herbe portant de la semence … et tout arbre ayant en lui du fruit d’arbre et portant de la semence : ce sera votre nourriture.” Genèse 1 :29.

Chassé du paradis pour gagner son pain en cultivant un sol maudit, l’homme reçut alors la permission de manger “l’herbe des champs”. Les céréales, les fruits et les légumes sont donc les aliments que Dieu nous offre. A l’état naturel ou apprêtés d’une manière très simple, ils constituent le régime le plus sain et le plus nourrissant. Ils donnent une force, une endurance et une vigueur physiques et intellectuelles qu’une nourriture plus compliquée et plus stimulante ne saurait jamais fournir.

(1864) Spiritual Gifts 4 :120

  1. Dieu donna à nos premiers parents la nourriture qu’il avait choisie pour la race humaine. Il était contraire à son plan que la vie d’aucune de ses créatures fût enlevée. La mort ne devait pas entrer en Eden. Le fruit des arbres du jardin constituait la nourriture qui répondait aux besoins de l’homme.

[Pour le contexte, voir 639]

Appel en faveur d’un retour

(Ecrit en 1890) E. from U.T. 5, 6

  1. Le Seigneur se propose de ramener son peuple à un régime composé de fruits, de légumes et de céréales. Dieu dispensa à nos premiers parents des fruits dans leur état naturel.

(1902) Témoignages pour l’Église 3 :153, 154

  1. Dieu opère en faveur de ses enfants ; il les ramène à la nourriture donnée à l’homme aux origines. Cette nourriture doit être tirée de la matière qu’il a fournie ; elle consistera principalement en fruits et en céréales. Différentes racines seront aussi utilisées.

Lettre 3, 1884

  1. Il m’a été montré à maintes reprises que Dieu ramène son peuple à son plan originel, c’est-à-dire à un régime qui ne comprend pas de Et il veut que nous enseignions au public une voie supérieure à la sienne. …Si la viande est écartée, si le goût n’est pas formé dans ce sens, si l’on encourage à aimer les fruits et les céréales, le résultat sera conforme au plan que Dieu se proposait d’appliquer au commencement. Son peuple ne consommera pas de viande.

[Israël ramené au régime originel—644]

[Le dessein de Dieu en restreignant le régime des Israélites—641, 643, 644]

II.   UNE ALIMENTATION SIMPLE

Une aide dans l’acquisition d’une vive sensibilité

(1869) Témoignages pour l’Église 1 :298

  1. Si jamais il y eut une époque où le régime doit être le plus simple possible, c’est bien maintenant.

(1880) Testimonies for the Church 4 :515, 516

  1. Dieu désire que les hommes cultivent la force de caractère. Ceux qui se complaisent en eux-mêmes ne font pas partie de ceux qui recevront un jour une grande récompense. Il veut que ceux qui œuvrent pour sa cause soient des hommes dont les sentiments sont subtils et vive la sensibilité. Ils devraient être tempérants dans le manger ; une alimentation riche et excitante ne devrait pas trouver place sur leur table ; et si leur cerveau est constamment mis à contribution et qu’il  leur manque de l’exercice physique, ils devraient manger modérément, même une nourriture simple. La clarté d’esprit et la fermeté de propos de Daniel, la force de son intelligence dans l’acquisition du savoir, étaient dues, pour une grande part, à la frugalité de son régime, ainsi qu’à sa vie de prière.

[Le régime simple choisi par Daniel—33, 34, 241, 242

(1885) Testimonies for the Church 5 :311

  1. Mes chers amis, au lieu de faire le nécessaire pour échapper à la maladie, vous la dorlotez et vous vous soumettez à son pouvoir. Vous devriez proscrire l’usage des médicaments et observer soigneusement les lois de la santé. Si vous voulez préserver votre vie, vous devez manger des aliments sains, préparés très simplement, et vous devez prendre davantage d’exercice physique. Tous les membres de la famille ont besoin des bienfaits de la réforme Mais l’usage des médicaments devrait être à jamais proscrit ; car non seulement ils ne guérissent aucune maladie, mais ils affaiblissent l’organisme, le rendant encore plus prédisposé à contracter la maladie.

Beaucoup de souffrances évitées

(1868) Testimonies for the Church 2 :45, 46

  1. Vous avez besoin d’introduire la réforme sanitaire dans votre vie, en vue de renoncer à vous-mêmes et de manger et boire à la gloire de Abstenez-vous des convoitises charnelles, qui font la guerre à l’âme. Vous devez pratiquer la tempérance en toutes choses. C’est un devoir pour vous de vous tenir vous-mêmes à un régime simple, qui vous maintiendra en santé. Si vous aviez vécu selon la lumière que Dieu a fait luire sur votre chemin, vous auriez épargné beaucoup de souffrances à votre famille. Votre façon d’agir a entraîné des conséquences précises. Aussi longtemps que vous persisterez dans cette voie, Dieu ne se manifestera pas dans votre famille pour vous bénir spécialement et accomplir un miracle pour éviter la souffrance à votre famille. Un régime simple, sans épices, sans viande et sans graisse d’aucune sorte, vous apporterait la bénédiction et épargnerait à votre famille de multiples souffrances, chagrins et découragements. …

RAISONS EN FAVEUR D’UNE VIE SIMPLE

Pour pouvoir offrir à Dieu un service parfait, vous devez avoir une claire notion de ses exigences. Vous devez user d’une nourriture simple, préparée simplement, pour que les nerfs complexes de votre cerveau ne soient pas affaiblis, engourdis ou paralysés, ce qui vous empêcherait de discerner les choses sacrées, en particulier la valeur de l’expiation, du sang purificateur du Christ, dont le prix ne peut être  estimé. “Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.” 1 Corinthiens 9 :24-27.

Si des hommes, dont l’ambition se limitait à la seule obtention d’une couronne corruptible, s’imposaient volontairement des privations dans tous les domaines, à combien plus forte raison ceux qui recherchent non seulement la couronne d’une gloire immortelle, mais une vie qui durera autant que le trône même de Jéhovah, des richesses durables, des honneurs impérissables et un poids éternel de gloire, devraient-ils être disposés à pratiquer l’abstinence.

Les raisons présentées à ceux  qui  s’engagent  dans  la  course  du  chrétien, ne vont-elles pas les décider à s’engager dans la voie du renoncement et de la tempérance en toutes choses, ce qui leur permettra de dominer leurs inclinations charnelles, de maîtriser leur corps et de contrôler leurs appétits et leurs passions ? Ils deviendront alors participants de la nature divine, ayant échappé à la corruption qui s’étend sur le monde par la convoitise.

La persévérance récompensée

(1905) R.S., 89

  1. Les personnes accoutumées à une nourriture riche et très stimulante ont le goût perverti, et ne peuvent au premier abord s’accommoder d’aliments simples. Il faut du temps pour que leur goût redevienne normal et que leur estomac se remette des abus dont il a souffert. Mais en persévérant dans l’emploi d’aliments sains, on finit par les apprécier et on y trouve plus de plaisir qu’aux friandises malsaines. L’estomac, exempt de toute inflammation et de tout surmenage, peut alors s’acquitter facilement de sa tâche.

Allons de l’avant

(1864) Spiritual Gifts 4 :132

  1. Une réforme dans l’alimentation représenterait une économie d’argent et de Les besoins d’une famille peuvent être facilement satisfaits par un régime frugal et sain. Une alimentation trop riche porte préjudice à la santé des organes du corps et de l’esprit.

Lettre 309, 1905

  1. Nous pensons tous qu’aucune extravagance ne doit exister dans quelque domaine que ce soit. Nous devons nous contenter d’une nourriture saine et frugale, préparée simplement, et qui doit constituer le régime des riches comme des Les substances frelatées doivent être proscrites. Nous devons préparer, pour plus tard, notre vie éternelle dans le royaume des cieux. Nous devons accomplir notre tâche dans la lumière et avec la puissance du grand et puissant Médecin. Tous ont à faire preuve de désintéressement.

The Health Reformer, août 1866

  1. Plusieurs personnes m’ont demandé ce qu’il y a lieu de faire pour préserver la santé d’une manière efficace. Voici ce que je peux répondre : Cessez de transgresser les lois qui régissent votre être ; cessez de satisfaire un appétit dépravé, consommez une nourriture simple, habillez-vous d’une manière qui soit conforme aux exigences de la santé et de la modestie, travaillez selon les règles de l’hygiène, et vous ne contracterez pas la maladie.

Le régime alimentaire dans un camp-meeting

(1870) Testimonies for the Church 2 :602, 603

  1. On ne devrait apporter au camp-meeting que des aliments sains, préparés simplement, sans épices et sans graisse.

Je suis convaincue que si l’on observait les règles sanitaires en matière culinaire, personne ne se rendrait malade en se préparant pour un camp-meeting. Si les ménagères renoncent aux tartes et aux gâteaux, mais préparent du pain complet et se munissent de fruits, en boîtes ou séchés, elles n’ont pas à s’inquiéter outre mesure pour le camp-meeting et ne risquent pas d’être incommodées au cours des réunions. Personne ne devrait assister d’un bout à l’autre des réunions au camp sans aliments chauds. Il y a d’ailleurs toujours des appareils de cuisson sur place.

Les frères et les sœurs ne devraient pas tomber malades au camp. S’ils se couvrent suffisamment pour affronter le froid du matin et du soir et adaptent leur vêtement aux variations atmosphériques de la journée, de manière toutefois à ne pas gêner la circulation sanguine, et s’ils observent la régularité dans le sommeil et dans la pratique d’un régime simple, et ne mangent pas entre les repas, ils échapperont à la maladie. Ils seront donc bien-portants pendant toute la durée du camp, leur esprit sera lucide et susceptible d’apprécier la vérité, et ils retourneront dans leurs foyers renouvelés dans leur corps et dans leur esprit. Ceux qui s’adonnent à un travail fatigant jour après jour et qui arrêtent subitement leur exercice physique, ne doivent pas consommer la même quantité d’aliments. S’ils le font, ils surchargent leur estomac.

Au cours de ces réunions, nous voulons disposer de facultés mentales particulièrement vigoureuses et saines, pour pouvoir entendre, retenir et apprécier la vérité et, après notre retour dans nos foyers, la mettre en pratique. Si l’estomac est alourdi par une quantité de nourriture trop grande, même s’il s’agit d’un menu très simple, la force mentale doit se mettre à la disposition des organes digestifs. Le cerveau éprouve la sensation d’être engourdi. Il est presque impossible de maintenir les yeux ouverts. Les vérités mêmes qui devraient être écoutées, comprises et pratiquées, sont entièrement perdues du fait de ce malaise, ou de la paralysie du cerveau résultant de la grande quantité de nourriture absorbée.

Je donne à tous le conseil de consommer quelque chose de chaud chaque matin. Cela ne vous demandera pas beaucoup de travail. Si la farine complète est trop grossière, tamisez-la, et, pendant que le gruau est chaud, ajoutez-y du lait. Cela constitue un repas tout à fait convenable et sain pour un camp. Si votre pain est sec, émiettez-le dans le gruau et vous le consommerez avec plaisir. Je n’approuve pas l’habitude de manger beaucoup et froid, du fait qu’une énergie considérable doit être utilisée pour réchauffer la nourriture et la porter à la température de l’estomac avant que commence la digestion. Des haricots bouillis ou cuits au four constituent également un plat sain. Diluez-en une partie dans de l’eau, ajoutez-y du lait ou de la crème, et faites-en un potage ; le pain peut y être associé comme pour le gruau.

[Vente de sucreries, de crèmes glacées, etc., au camp—529, 530] [Travaux culinaires inutiles en vue du camp-meeting—57]

Pour un pique-nique

(1867) Testimonies for the Church 1 :514

  1. Que quelques familles qui vivent à la ville ou dans un village, délaissant les occupations qui les fatiguent physiquement et intellectuellement, se rassemblent pour faire une excursion à la campagne, sur les rives d’un beau lac ou dans un joli bois, là où le paysage est agréable. Elles doivent emporter avec elles des aliments simples et hygiéniques, les fruits et céréales les meilleurs, et dresser la table à l’ombre d’un arbre ou sous la voûte du ciel. La promenade, l’exercice et le décor exciteront l’appétit, et tous feront là un repas que des rois pourraient leur estomac.

[Evitez les excès dans la cuisine—793] [Avis aux travailleurs sédentaires—225] [Simplicité du régime le sabbat—56]  Lettre 135, 1902

  1. Que ceux qui se font les défenseurs de la réforme sanitaire s’efforcent sérieusement d’en faire tout ce qu’ils prétendent qu’elle est. Qu’ils écartent tout ce qui est préjudiciable à la santé. Usez d’aliments simples et sains. Les fruits   sont excellents et évitent de longues préparations. Abstenez-vous de pâtisseries, de gâteaux, de desserts, et de tous les autres plats préparés pour exciter l’appétit. Consommez peu d’aliments différents au même repas et mangez dans un esprit de reconnaissance.

Simplicité dans les réceptions

(1900) Témoignages pour l’Église 2 :666, 667

  1. Le Christ a donné l’exemple de l’hospitalité dans sa vie sur la Quand, au bord du lac, il était entouré de la multitude affamée, il ne la renvoya pas sans lui avoir donné à manger. Il dit à ses disciples : “Donnez-leur vous-mêmes à manger.” Matthieu 14 :16. Et par un miracle, il leur donna de quoi satisfaire amplement leur faim. Cependant c’était une nourriture simple, sans luxe. Celui qui avait à sa disposition toutes les ressources du ciel aurait pu offrir au peuple un riche repas, mais il lui donna simplement ce qui était nécessaire à ses besoins, la nourriture des pêcheurs du lac : du pain et des poissons.

Si, actuellement, les hommes avaient des habitudes plus simples, s’ils vivaient en harmonie avec les lois de la nature, il y aurait de quoi subvenir abondamment   à leur subsistance. Ils auraient moins de besoins imaginaires et plus d’occasions d’agir selon la volonté de Dieu.

Le Christ ne chercha pas à attirer les hommes à lui en satisfaisant leur désir de luxe. Les aliments modestes qu’il offrit, lors de la multiplication des pains, à la foule rassemblée autour de lui, prouvaient non seulement sa puissance, mais son amour et le tendre soin qu’il prenait d’elle dans les nécessités les plus ordinaires de la vie.

(1865) H. to L., ch. 1 :54, 55

  1. Les hommes et les femmes qui professent être des disciples sont souvent esclaves de la mode et de la gourmandise. Le temps et l’énergie qui devraient être consacrés à des buts plus élevés et plus nobles, sont employés à préparer des plats variés et malsains en vue de réunions mondaines. Pour suivre la coutume, des gens pauvres et qui dépendent essentiellement de leur travail quotidien, dépensent beaucoup d’argent à préparer toutes sortes de gâteaux substantiels, de conserves, de tartes et une grande variété de plats à la mode destinés aux visiteurs, qui se feront du mal en  les consommant ; alors que ces personnes auraient grandement besoin des sommes ainsi gaspillées pour acheter des vêtements pour eux et pour leurs Le temps employé à préparer des aliments qui nuisent à l’estomac devrait être consacré à l’instruction morale et religieuse des enfants.

Les réceptions mondaines fournissent des occasions de pratiquer la gourmandise. Une nourriture et des boissons nocives sont absorbées d’une façon abusive et il en résulte un grand préjudice pour les organes digestifs. Les énergies vitales sont ainsi inutilement sollicitées, ce qui produit de la fatigue et une sérieuse perturbation dans la circulation sanguine et, par conséquent, une carence de force à travers tout l’organisme. Les bénédictions qui pourraient découler des visites sont souvent perdues du fait que l’hôtesse, au lieu de profiter des entretiens éventuels, passe son temps à la cuisine à préparer une grande variété de plats devant aboutir à de vrais festins. Des hommes et des femmes chrétiens ne devraient jamais permettre à leur influence de favoriser un tel comportement en participant à de tels repas. Faites bien comprendre aux personnes qui vous reçoivent que votre propos, en leur rendant visite, n’est pas de satisfaire votre appétit, mais que cette réunion, par l’expression de pensées et de sentiments, devienne une bénédiction réciproque. La conversation devrait être d’un caractère élevé, ennoblissant, qui, lorsqu’on l’évoquera plus tard, suscitera des souvenirs très agréables.

(1865) H. to L., ch. 1 :55, 56

  1. Ceux qui reçoivent des visiteurs devraient leur présenter des aliments sains et nutritifs, fruits, céréales et légumes, préparés d’une façon simple et appétissante. Une telle cuisine ne requiert qu’un minimum de travail et de dépenses, et, consommés en quantité raisonnable, ces aliments ne feront de tort à personne. Si les gens du monde choisissent de sacrifier du temps, de l’argent et leur santé à la satisfaction de leur appétit, qu’ils le fassent, et paient ensuite le prix de la violation des lois de la santé ; mais les chrétiens devraient prendre position à l’égard de ces choses, et exercer leur influence dans la bonne Ils peuvent faire beaucoup pour réformer ces usages, qui détruisent la santé et l’âme.

[L’exemple des chrétiens à table, une aide pour ceux qui sont faibles dans la maîtrise de soi—354]

[Des repas compliqués constituent un fardeau et un préjudice—214] [Effet d’un régime compliqué sur les enfants et la famille—348]

[Péché d’un régime carencé pour la famille, trop riche pour les visiteurs—284] [Un régime frugal meilleur pour les enfants—349, 356, 357, 360, 365]

[Simplicité dans la préparation d’aliments sains—399, 400, 401, 402, 403, 404, 405, 407, 410]

Prêtes à recevoir un visiteur inattendu

(1905) R.S., 108

  1. Quelques maîtresses de maison rationnent leur famille aux repas afin  de pouvoir offrir à leurs visiteurs un menu dispendieux. Comme c’est peu sage ! Apprenons à recevoir avec plus de simplicité, et à pourvoir avant tout aux besoins des nôtres.

Une économie irréfléchie et des coutumes artificielles empêchent souvent d’exercer l’hospitalité lorsqu’elle serait nécessaire et bénie. Il faut que nos tables soient suffisamment garnies pour que le visiteur inattendu n’impose pas à la maîtresse de maison un travail supplémentaire.

[Le comportement d’E. G. White—pas de cuisine supplémentaire pour les visiteurs—Appendice 1 :8]

[Simplicité du régime au foyer de la famille White—Appendice 1 :1, 13, 14, 15] [Le menu doit varier d’un repas à l’autre et être préparé avec soin—320]

Penser moins à la nourriture matérielle

Lettre 73, 1896

  1. Nous devons constamment méditer sur la Parole, la consommer, la digérer et, par la pratique, l’assimiler et en faire ainsi un aliment permanent de la vie normale. Celui qui se nourrit chaque jour du Christ lui-même pourra, par son propre exemple, enseigner les autres à penser moins à leurs repas matériels, et à se préoccuper beaucoup plus de la nourriture qu’ils réservent à leur âme.

Le vrai jeûne, qui peut être recommandé à tous, consiste dans l’abstinence de toute nourriture excitante et dans l’usage modéré d’une nourriture simple, saine et appropriée, dont Dieu nous a abondamment pourvus. Les hommes doivent moins penser à ce qu’ils mangent et boivent matériellement, et se soucier davantage de la nourriture céleste qui anime et tonifie toute leur vie religieuse.

Influence réformatrice de la vie simple

(1882) Témoignages pour l’Église 2 :254

  1. Nous devrions nous vêtir correctement mais avec modestie, sans nous soucier de la mode. En tout temps on ne devrait trouver sur notre table que des aliments simples, hygiéniques. Qu’on proscrive le luxe et toute espèce d’extravagance. Que nos maisons soient construites dans un style sobre et meublées de la même manière, afin de montrer par là la puissance sanctifiante de la vérité et d’exercer une bonne influence sur les incrédules. Mais si nous nous conformons au monde sur ces points, et en certains cas si nous essayons même de le dépasser dans ses excentricités, la prédication de la vérité n’aura que peu ou même pas d’effet. Qui croira aux vérités solennelles pour notre époque si ceux qui prétendent y croire contredisent leur foi par leurs œuvres ? C’est notre conformisme aux usages du monde, et non Dieu, qui nous interdit l’accès du ciel.

(1905) The Ministry of Healing, 47

  1. C’est grâce à un miracle de la puissance divine que le Christ nourrit la foule ; cependant, le menu présenté fut d’une grande simplicité : uniquement des poissons et des petits pains, qui constituaient le menu quotidien des pêcheurs de Galilée.

Le Christ aurait pu fournir à la foule un repas plantureux, mais une nourriture destinée seulement à satisfaire l’appétit n’aurait pas contribué à son enseignement moral. Par ce miracle, le Christ voulait lui donner une leçon de simplicité. Si, aujourd’hui, les gens avaient des habitudes simples et vivaient en harmonie avec les lois de la nature, comme le faisaient au début Adam et Eve, il y aurait de quoi suffire amplement à tous les besoins de la famille humaine. Mais l’égoïsme et la gourmandise ont apporté le péché et la misère, par excès d’une part, et par carence d’autre part.

(1875) Témoignages pour l’Église 1 :438

  1. Si les chrétiens consacraient une plus petite partie de leur argent à leurs toilettes et à l’embellissement de leurs maisons, s’ils l’employaient moins à garnir leurs tables d’aliments qui détruisent la santé, ils pourraient être plus généreux dans leurs offrandes pour le trésor de Dieu. Ils imiteraient ainsi leur Rédempteur, qui a laissé le ciel, ses richesses et sa gloire, et s’est fait pauvre pour notre salut, afin que nous acquérions les richesses éternelles.

III.  UNE ALIMENTATION APPROPRIEE

L’indifférence n’est pas de mise

Christian Temperance and Bible Hygiene, 49, 50 (1890) Counsels on Health, 118

  1. Du fait qu’il est erroné de ne manger que pour satisfaire un goût perverti, il ne s’ensuit pas qu’il faille montrer de l’indifférence à l’égard de notre Le problème alimentaire revêt une importance considérable. Nul ne devrait se contenter d’un régime débilitant. Ceux qui sont affaiblis par la maladie ont particulièrement besoin d’une nourriture fortifiante et bien préparée. Ceux qui s’occupent de réforme alimentaire, plus que n’importe qui, doivent éviter avec soin les extrêmes. L’organisme doit recevoir une alimentation suffisante. Dieu, qui donne le sommeil à ses bien-aimés, leur fournit également une nourriture appropriée, capable de maintenir leur corps en santé.

(1905) R.S., 65

  1. Pour jouir d’une bonne santé, il faut avoir le sang Lorsqu’il contient les éléments nutritifs voulus et qu’il est purifié et vivifié par l’oxygène, il porte partout la vigueur et la vie. Il répare et nourrit l’organisme. Plus parfaite est la circulation, mieux s’accomplit ce travail.

[Relation d’une alimentation appropriée avec la lucidité mentale—314] [Relation d’une alimentation appropriée avec la santé spirituelle—324, § 4]

Dieu pourvoit abondamment

Christian Temperance and Bible Hygiene, 47 (1890) Counsels on Health, 114, 115

  1. Dieu a procuré à l’homme de nombreux moyens de satisfaire son appétit naturel. Il a mis devant lui les produits de la terre, une abondante variété d’aliments savoureux et reconstituants. Notre bon Père céleste nous a permis d’en user Les fruits, les céréales et les légumes préparés d’une façon simple, sans épices ni graisse d’aucune sorte, forment, avec le lait ou la crème, le régime le plus sain. Ces aliments nourrissent notre corps, et nous assurent une vigueur physique et intellectuelle que ne saurait nous donner une nourriture stimulante.

MS, 27, 1906

  1. Nous trouvons dans les céréales, les fruits, les légumes et les oléagineux tous les éléments nutritifs dont nous avons besoin. Si nous nous approchons du Seigneur avec un esprit bien disposé, il nous enseignera la manière de préparer une nourriture saine, exempte de la souillure d’une alimentation carnée.

Un régime appauvri discrédite la réforme sanitaire

Lettre 135, 1902

  1. Certains de nos membres s’appliquent à s’abstenir d’aliments qui ne conviennent pas, mais en même temps négligent de prendre une nourriture suffisante, contenant tous les éléments nécessaires à l’entretien de l’organisme. Ne portons jamais un mauvais témoignage contre la réforme sanitaire en ne consommant pas une nourriture saine et suffisante, pour remplacer les aliments nocifs que nous avons écartés. Il faut user de beaucoup de tact et  de jugement dans la préparation d’un régime  nourrissant destiné à       se substituer au régime habituel d’un grand nombre de familles. Cette initiative  demande de la foi en Dieu, du zèle dans le but, et de la bonne volonté pour se rendre utile l’un à l’autre. Un régime ne renfermant pas tous les éléments nutritifs nécessaires attire des reproches sur la cause de la réforme sanitaire. Nous sommes des êtres mortels, et nous devons absorber une nourriture susceptible d’entretenir normalement notre organisme.

[Un régime appauvri n’est pas à recommander—315, 317, 318, 388] [Un régime appauvri peut résulter de vues extrémistes—316]

[Eviter un régime appauvri lorsqu’on écarte l’alimentation carnée—320, 816] [Un régime appauvri ne favorise pas l’expérience spirituelle—323]

[L’exemple d’un membre d’une famille mort par privation d’une nourriture simple et fortifiante—329]

Christian Temperance and Bible Hygiene, 58 (1890) Counsels on Health, 155, 156

  1. Etudiez vos habitudes alimentaires. Allez de la cause à l’effet, mais ne portez pas de faux témoignage contre la réforme sanitaire en suivant une ligne de conduite, même inconsciemment, qui lui soit diamétralement opposée. Il ne faut ni négliger le corps, ni en abuser, ce qui le rendrait inapte à rendre à Dieu le service qui lui est dû. Je suis assurée que certains des meilleurs ouvriers dans notre cause sont morts du fait qu’ils se sont négligés. Un des premiers soins de la ménagère doit être de fournir à l’organisme une nourriture appétissante et fortifiante. Il vaut beaucoup mieux économiser sur les vêtements et sur le mobilier que sur la nourriture.

Adapter le régime aux besoins individuels

(1902) Témoignages pour l’Église 3 :158

  1. Montrons du bon sens dans l’emploi de nos aliments. Lorsque nous nous rendons compte que certains d’entre eux ne nous conviennent pas, n’écrivons pas de lettres pour en connaître les Changeons notre régime ; employons-en moins de quelques-uns ; essayons d’autres combinaisons. Nous saurons bientôt l’effet que celles-ci auront sur nous. En tant qu’êtres humains, étudions les principes et faisons usage de notre expérience et de notre jugement pour décider quels sont les aliments qui nous conviennent le mieux.

[Un même régime alimentaire ne peut convenir à tout le monde—322]

(1905) R.S., 89

  1. Dieu nous a donné une ample variété d’aliments sains, et chacun, guidé par l’expérience et le bon sens, doit choisir ceux qui s’adaptent le mieux à ses à ses besoins. La nature fournit en abondance des fruits et des céréales, et d’année en année les produits de tous les pays sont mieux répartis, grâce aux facilités croissantes de transport. Il en résulte que beaucoup d’aliments considérés autrefois comme coûteux et luxueux sont aujourd’hui à la portée de tous. Tel est en particulier le cas des fruits secs et des conserves.

[Ne pas restreindre le régime en vue du temps de détresse—323] [Variété et savoir-faire dans la préparation—320]

[Une nourriture appropriée dans nos institutions médicales—426-430] [Pas de régime appauvri dans la famille White—Appendice 1 :8, 17]

IV. L’ALIMENTATION DANS DIVERS PAYS

Adaptée aux saisons et aux climats

Lettre 14, 1901

  1. Les aliments consommés doivent correspondre au Certains aliments conviennent à nos pays alors qu’ils sont à éliminer totalement dans un autre.

(1905) R.S., 88, 89

  1. Tous les aliments sains ne sont pas également bons dans n’importe quelle circonstance. Il faut les choisir, les adapter aux saisons, au climat dans lequel nous vivons et à nos occupations. Des aliments excellents à certaines saisons, ou sous certains climats, peuvent ne plus convenir dans d’autres conditions. De même, tel aliment qui sera pris avantageusement par ceux qui se livrent à un travail physique pénible ne convient pas aux personnes dont les occupations sont sédentaires ou Dieu nous a donné une ample variété d’aliments sains, et chacun, guidé par l’expérience et le bon sens, doit choisir ceux qui s’adaptent le mieux à ses besoins.

Des aliments nourrissants disponibles dans chaque pays

Lettre 135, 1902

  1. Dans la simplification de notre régime, sachons progresser La providence de Dieu a permis que chaque pays produise des aliments renfermant les éléments nutritifs nécessaires à la formation et l’entretien de l’organisme. Et ces aliments peuvent être présentés dans des plats appétissants et sains. (1905) R.S., 90
  2. Il est possible, avec un peu de prévoyance et de méthode, de se procurer en tous pays ce qui est le plus favorable à la santé. Le blé, le riz, le maïs et l’avoine, ainsi que les haricots, les pois et les lentilles s’expédient partout. En y ajoutant les fruits du pays ou de l’étranger et les légumes qui croissent dans la localité, on a tout ce qu’il faut pour se passer de viande. Partout où l’on peut se procurer à des prix modérés des fruits secs, tels que raisins, pruneaux, pommes, poires, pêches et abricots, on trouvera avantageux de les utiliser dans l’alimentation quotidienne, et, pour assurer la santé et la vigueur, ils donneront les meilleurs résultats chez tous les travailleurs.

Une suggestion pour les climats tropicaux

Lettre 91, 1898

  1. Dans les climats chauds, voire brûlants, l’ouvrier, dans quelque domaine que ce soit, ne devrait pas être astreint à fournir une somme de travail aussi considérable que dans un climat plus tonique. Le Seigneur se souvient que nous ne sommes que poussière. … Moins nous utilisons de sucre dans nos préparations culinaires, moins nous  éprouvons de difficulté à supporter les chaleurs du climat.

Le tact nécessaire dans l’enseignement de la réforme sanitaire

Lettre 37, 1901

  1. En vue d’accomplir notre travail simplement et loyalement, nous devons être conscients des conditions auxquelles la famille humaine est assujettie. Dieu a pourvu aux besoins des habitants de tous les pays du monde. Ceux qui désirent collaborer avec Dieu dans sa vigne doivent veiller avec soin à la manière dont ils enseignent la réforme sanitaire. Ils doivent agir avec discernement en indiquant les aliments qui doivent être consommés et ceux qui ne doivent pas l’être. Le messager humain doit s’unir au Consolateur divin dans la proclamation du message de miséricorde aux multitudes que Dieu veut sauver.

[Pour le contexte, voir 324]

[Soins spéciaux à appliquer dans les pays neufs et les régions où règne la disette en viande, lait et œufs—324]

(1909) Témoignages pour l’Église 3 :427

  1. Nous n’avons pas de régime précis à prescrire. Mais nous disons que dans les pays où abondent les fruits et les céréales, la viande n’est pas l’aliment qui convient au peuple de Dieu.

(1902) Témoignages pour l’Église 3 :154

  1. Le Seigneur désire que ceux qui vivent dans les endroits où l’on peut cueillir des fruits pendant une bonne partie de l’année,  apprécient le privilège   qui leur est donné. Plus nous disposerons de fruits frais, mieux nous pourrons comprendre les bienfaits dont nous jouissons.

[Pour le contexte, voir 397]

L’assurance d’une aide divine

(1902) Témoignages pour l’Église 3 :152, 153

  1. Le Seigneur veut enseigner à de nombreuses personnes, dans tous les pays, la manière de combiner des fruits, des céréales et des légumes qui fourniront une alimentation fortifiante et préserveront de la maladie. Ceux qui n’ont jamais appris comment se préparent les aliments sains qui sont en vente actuellement travailleront intelligemment en faisant des expériences avec  les produits du sol, et il leur sera donné des lumières concernant ces produits.     Le Seigneur leur montrera ce qu’ils doivent faire. Celui qui donne l’habileté et l’intelligence à son peuple dans une partie du monde le fera aussi ailleurs. Sa volonté est que les ressources alimentaires de chaque contrée soient employées dans les pays pour lesquels elles sont destinées. De même que Dieu donna la manne pour nourrir les enfants d’Israël, de même aujourd’hui il communique à son peuple en différents lieux l’habileté et la sagesse pour utiliser les produits de ces pays dans la préparation d’aliments qui remplaceront la viande.

(1902) Témoignages pour l’Église 3 :158

  1. Dieu veut que partout des hommes et des femmes soient encouragés à développer leurs talents en préparant des aliments sains avec les produits naturels du lieu où ils habitent. S’ils regardent au Seigneur, en exerçant leurs capacités et leur ingéniosité sous la direction du Saint-Esprit, ils apprendront à préparer une bonne nourriture avec des produits naturels. C’est ainsi qu’ils pourront enseigner aux pauvres à se procurer eux-mêmes ce qui remplacera la viande, et à leur tour ceux-ci en instruiront d’autres. Il faut cependant, pour accomplir une telle œuvre, de la consécration, du zèle et de l’énergie. Si l’on avait fait cela plus tôt, il y aurait aujourd’hui beaucoup plus de personnes dans l’Eglise qui pourraient instruire ceux qui les entourent. Soyons donc conscients de nos devoirs, puis efforçons-nous de nous en acquitter. Nous ne devons pas attendre que d’autres fassent à notre place l’œuvre que le Seigneur nous a confiée.

[Voir aussi 401, 407]

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