Conseil à l’Econome: SECTION XV « La récompense de l’économe fidèle »

Par Ellen G. White

1. PLACE QUE TIENT LA PROMESSE D’UNE RECOMPENSE DANS LES RAISONS DE SERVIR

A plusieurs reprises le Sauveur a dit : “Les derniers seront les premiers,  et les premiers seront les derniers.” Matthieu 19 :30. Jésus voudrait que ceux qui se sont engagés à son service ne soient pas âpres au gain et qu’ils ne        se considèrent pas comme méritant une compensation pour chaque service rendu. Le Seigneur voudrait que nos esprits fussent orientés dans un sens tout différent ; car il n’envisage pas les choses de la même manière que les hommes ne le font. Il ne juge pas selon les apparences, mais il estime un homme selon la sincérité de son cœur.

Ceux qui ont apporté à son service un esprit de véritable sacrifice, d’oubli de soi, sont ceux qui, au dernier jour, s’avanceront les premiers. Les ouvriers de la première heure représentent ceux qui ont un esprit envieux et de propre justice, et qui proclament que, pour leurs services, la préférence doit leur    être donnée plutôt qu’à d’autres. Le maître de maison a répondu à celui qui  le questionnait sur le droit qu’il s’arrogeait de donner aux autres plus qu’à lui-même : “Mon ami, je ne te fais pas tort ; n’es-tu pas convenu avec moi d’un denier ?” Matthieu 20 :13. J’ai donc tenu ma part de l’engagement.

D’un autre côté, nous devrions tous avoir du respect pour les récompenses ou les rémunérations. Tandis que nous apprécions la promesse d’une bénédiction, nous devrions manifester une parfaite confiance en Jésus-Christ, croyant qu’il agira pour le mieux et nous accordera la juste rémunération des œuvres que nous aurons accomplies. Le don de Dieu est la vie éternelle ; cependant Jésus ne voudrait pas que nous soyons dans l’inquiétude quant à la récompense, mais que nous accomplissions la volonté de Dieu parce qu’il est juste que nous agissions ainsi, indépendamment de tout gain.

Paul avait en vue la couronne de vie qui lui était réservée, et pas seulement à lui mais à tous ceux qui aiment l’avènement du Seigneur. C’est la victoire remportée par la foi en Christ qui rend la couronne si désirable. Elle glorifie Jésus. Toute ostentation au sujet d’un talent, ou d’une victoire remportée par nous-mêmes, est déplacée. “Que le sage ne se glorifie pas de sa sagesse, que le fort ne se glorifie pas de sa force, que le riche ne se glorifie pas de sa richesse. Mais que celui qui veut se glorifier se glorifie d’avoir de l’intelligence et de me connaître, de savoir que je suis l’Eternel, qui exerce la bonté, le droit et la justice sur la terre ; car c’est à cela que je prends plaisir, dit l’Eternel.” Jérémie 9 :23, 24.

Ceux qui recevront la plus haute récompense seront ceux qui se seront  confondus avec leur activité et leur zèle, leur compassion désintéressée et tendre pour le pauvre, l’orphelin, l’opprimé et l’affligé. Mais ceux qui passent outre, qui sont trop occupés pour prêter attention à ceux qui ont été rachetés par le sang du Christ, ceux qui ne se soucient que d’accomplir de grandes choses, ceux-là se retrouveront les plus petits et les derniers.

Les hommes agissent selon la véritable nature de leur cœur. Il y a parmi nous des gens qui ont un esprit humble et doux, l’esprit du Christ, qui font beaucoup de petites choses pour venir en aide à leur entourage, et qui n’en tirent aucune gloire ; ils seront tout étonnés, au dernier jour, de voir que le Christ aura tenu compte d’un mot gentil adressé à quelqu’un qui était découragé, du don le plus modeste destiné au secours d’un pauvre, mais qui a coûté un sacrifice à celui qui l’a consenti. Le Seigneur considère l’état d’esprit et y adapte la récompense ; l’amour pur et humble comme celui d’un enfant rend l’offrande précieuse à ses yeux.—The Review and Herald, 3 juillet 1894.

Un don et non un droit

Pierre demanda un jour : “Voici, nous avons tout quitté, et nous t’avons suivi ; qu’en sera-t-il pour nous ?” Matthieu 19 :27. Cette question, de la part de Pierre, montrait qu’il pensait qu’une certaine somme de travail accomplie par les apôtres serait récompensée par une rémunération équivalente. Parmi les disciples existait un esprit de complaisance, de contentement de soi, et ils faisaient des comparaisons entre eux. Si l’un d’entre eux faillissait en quoi que ce soit, les autres s’en ressentaient immédiatement supérieurs. Jésus vit que cet esprit devait être réprimé. Il pouvait lire dans le cœur des hommes, et il distingua une tendance à l’égoïsme dans cette question : “Qu’en sera-t-il pour nous ?” Il devait corriger cette mauvaise tendance avant qu’elle ne prît de trop larges proportions.

Les disciples couraient le danger de perdre de vue les véritables principes de l’Evangile. Par cette parabole [des ouvriers engagés dans la vigne] il leur enseigne que la récompense ne vient pas des œuvres dont tout homme pourrait s’enorgueillir, mais est accordée par grâce uniquement. L’ouvrier appelé à travailler dans la vigne au début de la journée reçut sa rémunération dans la grâce qui lui fut accordée. Mais celui à qui fut adressé le dernier appel reçut  la même grâce que le premier. Le travail tout entier était en lui-même une pure grâce et personne n’avait à s’en glorifier plus qu’un autre. Il ne devait pas y avoir d’envieux. Aucun n’avait de privilège par rapport à l’autre, et personne ne pouvait réclamer sa rémunération comme un dû. Pierre exprimait les sentiments d’un mercenaire.—The Review and Herald, 10 juillet 1894.

2. UN TRESOR DANS LE CIEL

Le Christ supplie : “Amassez-vous des trésors dans le ciel.” Ce transfert de nos possessions du monde vers le ciel mérite que nous y consacrions toutes nos énergies. Il est de la plus haute importance et met en cause nos intérêts éternels. Ce que vous investissez dans la cause de Dieu n’est pas perdu. Tout ce qui est consacré au salut des âmes et à la gloire de Dieu est investi dans l’entreprise la plus prospère, pour cette vie et la vie à venir. Vos talents d’or et d’argent, s’ils sont confiés aux agents de change, prennent de plus en plus de valeur, valeur qui sera comptabilisée sur votre registre dans le royaume des cieux. Vous devez être les bénéficiaires de la richesse éternelle qui s’accroît entre les mains des banquiers. En donnant à l’œuvre de Dieu, vous vous constituez pour vous-mêmes un trésor dans le ciel. Tout ce que vous y investissez est assuré contre toute calamité et perte, et augmente jusqu’à devenir un capital éternel.

UN PROFIT POUR AUJOURD’HUI ET POUR L’ETERNITE

Ce devrait être votre but bien déterminé que de consacrer toutes les forces de votre être au service du Christ car ce service est utile pour la vie actuelle aussi bien que pour celle à venir “L’œil est la lampe du corps. Si ton œil est

en bon état, tout ton corps sera éclairé.” Matthieu 6 :22. Si l’œil est en bon état, s’il est dirigé vers le ciel, la lumière des cieux inondera l’âme et les choses de la terre paraîtront insignifiantes et insipides. Les desseins du cœur seront changés, et l’exhortation de Jésus sera prise en considération. Vous vous constituerez un trésor dans le ciel. Vos pensées seront fixées sur la grande rémunération de l’éternité. Tous vos plans seront faits par rapport à la vie future et éternelle. Vous serez attirés vers votre trésor. Vous ne vous préoccuperez plus de vos intérêts temporels ; mais dans tout ce que vous entreprendrez vous vous poserez cette question : “Seigneur, que veux-tu que je fasse ?” La religion de la Bible se manifestera dans votre vie quotidienne.

Le véritable chrétien ne permet à aucune considération d’aucune sorte de s’interposer entre son âme et Dieu. Les commandements de Dieu exercent leur autorité sur ses affections et sur ses actions. Si tous ceux qui recherchent le royaume de Dieu et sa justice étaient toujours prêts à accomplir les œuvres du Christ, le chemin vers les cieux en serait rendu plus facile. …

Si l’œil est uniquement fixé sur la gloire de Dieu, le trésor sera constitué dans le ciel, à l’abri de toute corruption et de toute perte, “car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur”. Matthieu 6 :21. Jésus sera le modèle que vous vous efforcerez d’imiter. La loi de Dieu fera vos délices, et, au jour de la rémunération, vous entendrez ces douces paroles : “C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.” Matthieu 25 :21.—The Review and Herald, 24 janvier 1888.

Renforcer les liens de l’unité

Dieu a fait de nous ses économes. Il a placé ses dons entre nos mains afin que nous les partagions avec ceux qui sont dans le besoin, et ce partage est pour nous la panacée la plus sûre contre tout égoïsme. Par cet amour agissant envers ceux qui ont besoin d’aide, vous encouragerez le cœur de celui qui est dans   le besoin à manifester sa reconnaissance envers Dieu parce qu’il a répandu la grâce de la bienfaisance parmi les frères et qu’il les a poussés à soulager la misère des nécessiteux.

C’est par la mise en pratique de cet amour que les églises se rapprochent les unes des autres dans l’unité chrétienne. Au travers de l’amour envers les frères, l’amour pour Dieu est renforcé, parce qu’il n’a pas oublié ceux qui sont dans la détresse, et des actions de grâces montent donc vers lui pour ses bienfaits. “Le secours de cette assistance non seulement pourvoit aux besoins des saints, mais il est encore une source abondante de nombreuses actions de grâces envers Dieu.” 2 Corinthiens 9 :12. La foi des frères est accrue en Dieu, et ils sont amenés à livrer leurs âmes et leurs corps à Dieu comme à un Créateur fidèle. “En considération de ce secours dont ils font l’expérience, ils glorifient Dieu de votre obéissance dans la profession de l’Evangile de Christ, et de la libéralité de vos dons envers eux et envers tous.” 2 Corinthiens 9 :13.—The Review and Herald, 21 août 1894.

Gravés sur les mains du Christ

Le Christ gardera les noms de tous ceux qui ne considèrent aucun sacrifice comme étant trop coûteux pour lui être offert sur l’autel de la foi et de l’amour. Il a lui-même tout sacrifié à l’humanité déchue. Les noms de ceux qui obéissent, qui se sacrifient et qui demeurent fidèles seront gravés sur les paumes de ses mains ; ils ne seront pas vomis de sa bouche, mais gardés sur ses lèvres, et il plaidera tout spécialement pour eux devant le Père. Tandis  que l’égoïste et l’orgueilleux seront oubliés, on se souviendra d’eux ; leurs noms seront immortalisés. Si nous voulons être nous-mêmes heureux, nous devons faire le bonheur des autres. C’est un bien pour nous que de consacrer au Christ, avec gratitude, ce que nous possédons, nos talents et nos affections, et par ce moyen de trouver le bonheur ici-bas et une gloire immortelle dans l’éternité.—Testimonies for the Church 3 :250, 251.

3.       BENEDICTIONS TEMPORELLES ACCORDEES A CEUX QUI PRATIQUENT LA BIENFAISANCE

Lorsque la sympathie se pénètre d’amour et de générosité, et qu’elle est sanctifiée par l’esprit de Jésus, elle constitue un élément capable de produire beaucoup de bien. Ceux qui pratiquent la bienfaisance non seulement font beaucoup de bien aux autres, qui en reçoivent de réelles bénédictions, mais  ils en retirent eux-mêmes des avantages, car leurs cœurs s’ouvrent ainsi à l’heureuse influence de la vraie bienfaisance.

Chaque rayon de lumière projeté sur autrui se réfléchit sur nos propres cœurs. Chaque parole aimable et de sympathie adressée à ceux qui sont tristes, chaque acte accompli en faveur de ceux qui sont opprimés, et chaque don destiné à répondre aux besoins de nos semblables, avec le dessein de glorifier Dieu, procure des bénédictions au donateur. Ceux qui agissent de     la sorte obéissent à une loi céleste, et reçoivent l’approbation de Dieu. Le plaisir de faire du bien à autrui apporte aux sentiments une  chaleur  qui tonifie les nerfs, ranime la circulation sanguine et favorise la santé mentale   et physique.—Testimonies for the Church 4 :56.

Une action curative

L’esprit et le corps sont unis par des rapports très étroits. Ce qui affecte l’un se répercute aussitôt sur l’autre. La condition de l’esprit est largement influencée par l’état de santé du corps. Lorsque l’esprit est libre et heureux, conscient de faire le bien et satisfait de pouvoir contribuer au bonheur d’autrui, il en résulte une joie qui agit sur le corps tout entier, favorisant la circulation du sang et tonifiant tout l’organisme. La bénédiction de Dieu exerce une action curative ; et ceux qui se dépensent au service de leurs semblables éprouvent dans leur cœur et dans leur vie les bienfaits de cette grâce.—Testimonies for the Church 4 :60, 61.

La double influence heureuse de la bienfaisance

La sagesse divine, dans  le  plan du  salut,  a introduit  la  loi de  l’action et de la réaction, qui permet à l’œuvre de la bienfaisance, dans toutes ses manifestations, d’exercer une double influence. Dieu aurait pu réaliser son dessein de sauver les pécheurs sans le secours des hommes, mais il savait   que l’homme ne serait pas heureux s’il ne  pouvait  avoir  une  part  dans  cette œuvre de rédemption. Pour que l’homme ne perdît pas les heureux résultats de la bienfaisance, notre Rédempteur forma le plan d’en faire son collaborateur.—The Review and Herald, 23 mars 1897.

Le pouvoir du monde est brisé

Le Christ est venu pour apporter aux hommes les richesses de l’éternité ; nous devons les recevoir et, grâce à notre communion avec lui, nous devons les distribuer. Non seulement aux prédicateurs, mais à chaque chrétien, le Christ a dit : Le monde est enveloppé de ténèbres. Que votre lumière luise devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. Tout homme qui aime vraiment Dieu sera une lumière dans le monde.

Le citoyen du royaume des cieux regardera toujours vers les choses invisibles. Le pouvoir du monde sur l’esprit et sur le caractère est brisé. Il possède la présence constante de l’Hôte divin, selon la promesse : “Je l’aimerai, et je me ferai connaître à     lui.” Jean 14 :21. Comme Hénoc, il marche avec Dieu, dans une communion constante.—The Review and Herald, 10 novembre 1910.

La vie terrestre enrichie

Aucune entreprise, aucun plan n’a de valeur ou ne peut être parfait s’il n’embrasse que les brèves années de la vie présente et ne tient aucun compte de l’éternité. Qu’on apprenne donc aux jeunes à mettre l’au-delà dans leurs calculs. Qu’on leur enseigne à choisir les principes qui demeurent et les biens qui durent, à s’amasser “un trésor inépuisable dans les cieux, où le voleur n’approche point, et où la teigne ne détruit point” (Luc 12 :33), à se faire des amis “avec les richesses injustes, afin que lorsqu’elles viendront à manquer, ils les reçoivent dans les tabernacles éternels”. Luc 16 :9.

C’est en agissant ainsi que l’on obtient la meilleure préparation pour la vie en ce monde, car personne ne peut s’amasser un trésor dans le ciel sans que sa vie ici-bas ne s’en trouve enrichie et ennoblie.

“La piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir.” 1 Timothée 4 :8.—Education, 144.

Le cœur du donateur élargi

Les offrandes du pauvre, faites dans un esprit de renoncement en vue de soutenir la diffusion de la précieuse lumière de la vérité salvatrice, ne seront pas seulement des parfums de bonne odeur pour Dieu, et qu’il agréera comme des offrandes de consécration, mais en vertu du geste qui les présente, elles élargiront le cœur du donateur et l’uniront plus complètement au Rédempteur du monde.—The Review and Herald, 31 octobre 1878.

La promesse permanente de Dieu

Chaque fois que le peuple de Dieu, à quelque période que ce soit de l’histoire du monde, a joyeusement et volontiers appliqué ce plan de générosité dans les dons et les offrandes, il a bénéficié de la promesse selon laquelle   ses travaux seraient couronnés par la prospérité, dans la mesure même de son obéissance. Lorsque les chrétiens ont ainsi reconnu les exigences de Dieu et s’y sont soumis, leurs greniers ont été abondamment remplis.—Témoignages pour l’Église 1 :431.

4.       PARTAGER LA JOIE DES RACHETES

Une récompense attend les ouvriers dévoués et désintéressés qui travaillent dans la vigne, ainsi que ceux qui volontairement contribuent à leur entretien. Ceux qui sont engagés tout entiers dans le champ de travail, et ceux qui donnent leur argent pour les soutenir recevront la rémunération promise au serviteur fidèle.

Tout économe qui gère avec sagesse les biens qui lui ont été confiés participera à la joie de son Seigneur. Et quelle est cette joie ?—“De même,    je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.” Luc 15 :10. Ceux qui fidèlement ont travaillé à gagner des âmes seront gratifiés d’un éloge vibrant, d’une sainte bénédiction. Ils se joindront aux heureux rachetés du ciel, ceux qui célèbrent la fête de la moisson.

Quelle immense joie se manifestera lorsque les rachetés du Seigneur s’assembleront réunis dans les demeures qui leur ont été préparées ! Oh, quelles réjouissances pour tous ceux qui, dans la justice et le renoncement, ont collaboré avec Dieu dans l’accomplissement de son œuvre sur la terre ! Quelle satisfaction pour chaque moissonneur d’entendre Jésus lui dire, d’une voix claire et mélodieuse : “Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.” Matthieu 25 :34. “Entre dans la joie de ton maître.”

Le Rédempteur est glorifié parce qu’il n’est pas mort en vain. Réjouis et heureux, ceux qui ont travaillé avec Dieu constatent le résultat de leurs efforts en faveur des pécheurs voués à la mort, et ils en éprouvent de la satisfaction. Les heures d’angoisse qu’ils ont vécues, les circonstances embarrassantes qu’ils ont dû traverser, les tristesses qu’ils ont subies du fait que certains refusèrent de reconnaître et d’accepter ce qui leur aurait apporté la paix, tout cela est oublié. Ils ne se souviennent pas davantage des actes de renoncement consentis en vue de soutenir l’œuvre. Tandis qu’ils contemplent les âmes qu’ils ont réussi à amener à Jésus, et qu’ils les voient sauvées à jamais—comme des témoins de la miséricorde de Dieu et de l’amour du Rédempteur—ils font éclater leurs chants de louange et de reconnaissance sous les voûtes célestes.—The Review and Herald, 10 octobre 1907.

Des réalités qui dépassent l’imagination

Le Christ a revêtu la nature humaine et a mené sur cette terre une existence pure et sainte. Pour cette raison, il a été nommé juge. Par conséquent, celui qui exerce les fonctions de juge est le Dieu incarné. Quelle joie de pouvoir reconnaître en lui notre Maître et notre Rédempteur, portant encore les stigmates de la crucifixion, qui rayonne de gloire et ajoute ainsi à la valeur des couronnes que les rachetés reçoivent de ses mains,—les mains qu’il étendit sur ses disciples au moment de monter au ciel, pour les bénir ! La voix même qui leur dit : “Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde” (Matthieu 28 :20), est celle qui souhaite à ses rachetés la bienvenue en sa présence.

Celui qui livra sa vie précieuse pour eux, dont la grâce inclina leurs cœurs vers la repentance, qui les rendit conscients de leur besoin de repentance, les fait entrer maintenant dans sa joie. Oh ! combien ils l’aiment ! Les réalités   de leur espérance dépassent infiniment leur imagination. Leur joie est totale, et ils saisissent leurs couronnes étincelantes pour les jeter aux pieds de leur Rédempteur.—The Review and Herald, 18 juin 1901.

Une promesse certaine

Depuis longtemps nous attendons le retour de notre Sauveur, mais la promesse de ce retour n’en est pas moins certaine. Bientôt nous serons dans les demeures qui nous ont été promises. Là, Jésus nous conduira le long du fleuve de l’eau de la vie qui sort du trône de Dieu, et nous parlera des épreuves par lesquelles il nous a fait passer en vue de parfaire nos caractères. Nous admirerons les arbres magnifiques du paradis, disséminés çà et là avec, au milieu d’eux, l’arbre de vie. Nous contemplerons, avec des regards épurés,  les beautés de l’Eden restauré. Nous jetterons aux pieds de notre Rédempteur les couronnes qu’il avait placées sur nos têtes et, nous accompagnant de harpes d’or, nous offrirons des chants de louange et de reconnaissance à celui qui est assis sur le trône.—The Review and Herald, 3 septembre 1903.

Encore un peu, très peu de temps

Encore un peu, très peu de temps, doit s’écouler avant que Jésus revienne pour sauver ses  enfants  et  leur  apporter  l’immortalité.  “Car  il  faut  que  ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité.” 1 Corinthiens 15 :53. Les sépulcres s’ouvriront, et les morts  en sortiront victorieux, en s’écriant : “O mort, où est ta victoire ? O mort, où est ton aiguillon ?” 1 Corinthiens 15 :55. Nos bien-aimés qui se sont endormis en Jésus ressusciteront revêtus d’immortalité.

Et tandis que les rachetés monteront vers le ciel, les portes de la cité de Dieu s’ouvriront, et ceux qui sont restés fidèles à la vérité y entreront. Une voix, plus mélodieuse qu’aucune musique jamais entendue par une oreille humaine, se fera entendre : “Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde.” Matthieu 25 :34. Alors, les rachetés recevront leur récompense. Leur vie s’écoulera en même temps que celle de l’Eternel. Ils jetteront leurs couronnes aux pieds du Rédempteur, et rempliront les cieux d’une musique grandiose, en s’accompagnant de leurs harpes d’or.—The Signs of the Times, 15 avril 1889.

Pour une étude complémentaire

Ceux qui pratiquent la bienfaisance contribuent à leur propre bonheur et en reçoivent d’abondantes bénédictions physiques, Testimonies for the Church   4 :59-61.

Chaque don apporte une bénédiction au donateur, Testimonies for the Church 4 :56.

Investissement sûr, Témoignages pour l’Église 1 :536, 537. Valeurs inestimables, J.B. 139-141.

Nous devons nous contenter de recevoir du ciel des bienfaits proportionnés à nos placements dans la banque céleste, Testimonies for the Church 4 :119.

La prospérité spirituelle est étroitement liée à la libéralité du chrétien, Conquérants pacifiques, 304-306.

Les sommes retenues ne produisent pas d’intérêts à la banque céleste, Témoignages pour l’Église 3 :417.

Les trésors terrestres seront bientôt détruits dans la grande conflagration ; seuls les trésors célestes seront en sécurité, Testimonies for the Church 4 :49.

La mise à profit de chaque occasion de faire du bien contribue à augmenter les trésors du ciel, Testimonies for the Church 3 :249, 250.

L’assistance divine promise pour les temps de disette, Testimonies for the Church 1 :173, 174.

Tout sacrifice récompensé selon “la richesse surabondante de sa grâce”, E.H. 247.

Au centuple, dès maintenant, Témoignages pour l’Église 2 :163.

Et la joie de voir des âmes sauvées, Testimonies for the Church 9 :59.

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