Conseil à l’Économe: SECTION IX

Par Ellen White

1.        LE DANGER DE LA CONVOITISE

Beaucoup de gens, parmi le peuple de Dieu, sont intoxiqués par l’esprit du monde et renient leur foi par leurs actes. L’amour qu’ils cultivent pour la possession de l’argent, de maisons et de terres, s’est à tel point développé qu’il finit par absorber toutes les facultés de l’esprit et du corps, éliminant ainsi  l’amour pour le Créateur et pour les âmes en faveur desquelles le Christ est mort. Le dieu de ce monde a aveuglé leurs yeux ; les intérêts éternels sont devenus secondaires pour eux, et ils surmènent au maximum leur esprit et  leur corps pour accroître leurs possessions terrestres. Or, cette multiplication de soucis et d’efforts se fait en violation directe de la recommandation du Christ : “Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent.” Matthieu 6 :19.

Ils oublient que Jésus a dit aussi : “Mais amassez-vous [pour vous-mêmes] des trésors dans le ciel”, et qu’en se comportant de la sorte ils agiraient dans leur propre intérêt. Un trésor amassé dans le ciel est un placement sûr ; nul voleur ne peut l’approcher, et la teigne ne peut le détruire. Mais leur trésor se constitue sur la terre, et ils lui ont voué leurs affections.

LA VICTOIRE DU CHRIST

Dans le désert, le Christ a affronté les principaux types de tentations     qui peuvent assaillir l’homme. Là, tout seul, il se trouva face à l’adversaire subtil et rusé et le vainquit. La première grande tentation concernait l’appétit ; la deuxième, l’orgueil ; la troisième, l’amour du monde. Les trônes et les royaumes de ce monde dans toute leur gloire furent offerts au Christ. Satan vint présenter les honneurs, les richesses et les plaisirs de la vie sous leurs aspects les plus attrayants en vue de séduire et  de tromper. “Je te donnerai toutes ces choses, dit-il au Christ, si tu te prosternes et m’adores.” Mais le Christ repoussa l’astucieux adversaire et remporta la victoire.

Jamais l’homme n’aura à affronter de tentations aussi fortes que celles  qui assaillirent le Christ ; cependant, Satan réussit beaucoup mieux auprès de l’homme. “Je te donne tout cet argent, tous ces biens, toute cette puissance, tous ces honneurs”—en échange de quoi ? Le prix à payer est rarement aussi clairement indiqué qu’il le fut pour le Christ : “Si tu te prosternes et m’adores.” Satan se contente de réclamer l’abandon de l’intégrité et l’oblitération de la conscience. Tout l’hommage qu’il demande est la dévotion aux intérêts du monde. Par le moyen d’une existence vouée à l’impatience, à l’amour de soi, à l’orgueil, à l’avarice et à la malhonnêteté, il s’ouvre une porte par laquelle il peut entrer comme il lui plaît. L’homme est subjugué et traîtreusement orienté vers la ruine.

L’exemple du Christ est devant nous. Il vainquit Satan, nous montrant ainsi que nous pouvons également obtenir la victoire. C’est en se servant de l’Ecriture que le Christ résista à Satan. Il aurait pu recourir à sa puissance divine et employer ses propres paroles, mais il dit : “Il est écrit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.” Matthieu 4 :4. Si les saintes Ecritures étaient étudiées et mises en pratique, le chrétien serait assez fort pour affronter l’astucieux adversaire ; mais la Parole de Dieu est négligée, et le malheur et la défaite en sont la conséquence.

LE JEUNE HOMME RICHE

Un jeune homme s’approcha du Christ pour lui dire : “Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ?”

Jésus lui répondit qu’il devait observer les commandements. Il reprit : “J’ai observé toutes ces choses dès ma jeunesse ; que me manque-t-il encore ?” Jésus le regarda avec beaucoup de sympathie et lui indiqua avec précision ses négligences dans l’observation de la loi divine : il n’aimait pas son prochain comme lui-même. Son amour égoïste des richesses était un défaut qui, s’il n’y portait pas remède, finirait par le priver du ciel. “Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi.” Luc 18 :18-22.

Le Christ voulait que le jeune homme comprît qu’il n’exigeait de lui que de suivre l’exemple qu’il donnait lui-même, en sa qualité de Seigneur du ciel. Il abandonna richesse et gloire pour devenir pauvre, afin que, par sa pauvreté, nous fussions enrichis. Pour que l’homme ait accès à ces vraies richesses, le Christ lui demande de délaisser les biens, les honneurs et les plaisirs de la terre. Il sait que l’homme demeure éloigné de Dieu tant que ses affections se fixent dans les choses du monde, c’est pourquoi il dit au jeune homme : “Va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi.” Comment reçut-il les paroles du Christ ? Fut-il réjoui à la pensée de pouvoir accéder aux trésors du ciel ? Hélas non ; il “s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens”. A ses yeux, les richesses signifiaient honneur et pouvoir ; et il lui paraissait impossible de pouvoir se séparer d’une fortune aussi considérable.

Bien qu’il aimât le monde, cet homme aspirait aux choses célestes ; mais il voulait garder ses richesses, et il renonça à la vie éternelle par amour        de l’argent et du pouvoir. Oh ! quelle misérable compensation ! Pourtant, nombreux sont ceux qui, professant observer les commandements de Dieu, imitent cet exemple.

Un danger similaire guette l’avare ; plus il gagne et plus il lui est difficile d’être généreux. Diminuer sa fortune équivaut pour lui à perdre la vie ; et il s’écarte des attraits d’une éternelle récompense pour s’efforcer de garder et d’accroître ses possessions terrestres. S’il avait réellement observé les commandements, ses biens terrestres n’eussent pas été aussi abondants. Tandis qu’il intriguait et luttait à des fins égoïstes, comment aurait-il pu aimer Dieu de tout son cœur, de tout son esprit et de toute sa force, et son prochain comme lui-même ? S’il avait cherché à répondre aux besoins des pauvres en se montrant généreux, il aurait été beaucoup plus heureux et aurait augmenté son trésor dans le ciel tout en réduisant les biens de la terre susceptibles de retenir ses affections. …

RESPONSABLES DEVANT DIEU

L’apôtre Paul écrit : “Je me dois aux Grecs et aux barbares, aux savants et aux ignorants.” Romains 1 :14. Dieu avait révélé sa vérité à Paul, et de ce fait l’avait rendu débiteur à l’égard de ceux qui étaient dans les ténèbres pour les éclairer. Beaucoup de gens ne se rendent pas compte qu’ils sont responsables devant Dieu. Ils s’occupent de talents qui appartiennent au Seigneur ; ils possèdent des facultés mentales qui, correctement utilisées, peuvent en faire les collaborateurs du Christ et de ses anges. Bien des âmes pourraient être sauvées par leurs efforts, et figurer ainsi comme des étoiles sur leur couronne de joie. Mais ils se montrent indifférents à ces réalités. Satan a cherché, par les attraits de ce monde, à les enchaîner et à paralyser leurs facultés morales, et il n’a que trop bien réussi.

LA DESTINEE FUTURE EN JEU

Comment des maisons et des terres pourraient-elles se comparer, en valeur, à des âmes précieuses en faveur desquelles le Christ est mort ? Par votre intermédiaire, chers frères et sœurs, ces âmes peuvent être sauvées avec vous dans le royaume de gloire ; mais vous ne pouvez pas y amener avec vous la moindre parcelle de votre trésor terrestre. Faites toutes les acquisitions possibles, préservez-les avec tout le soin jaloux dont vous êtes capables, et cependant, si le Seigneur en donne l’ordre, en quelques heures un incendie qu’aucune intervention ne parviendra à éteindre peut détruire tout ce que vous avez accumulé pendant votre vie entière et le réduire en une masse de ruines fumantes. Vous pouvez utiliser tout votre talent et toute votre énergie à vous constituer des trésors sur la terre ; mais quels avantages en tirerez-vous lorsque votre vie se terminera ou que Jésus apparaîtra ? Autant vous avez été élevés et honorés ici-bas par les honneurs et les richesses terrestres en négligeant la vie spirituelle, autant allez-vous être dépréciés en valeur morale devant le tribunal du grand Juge. “Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ?” Marc 8 :36.

La colère divine fondra sur ceux qui auront servi Mamon au lieu de leur Créateur. Mais ceux qui vivent pour Dieu et les choses du ciel, en indiquant à leurs semblables le chemin de la vie, découvriront que le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour. Et ils entendront bientôt cette parole de bienvenue : “C’est bien, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître.” Matthieu 25 :21. La joie du Christ éclate quand il voit des âmes sauvées dans son royaume glorieux ; car, en vue de cette joie, il “a souffert la croix, méprisé l’ignominie”. Hébreux 12 :2. Mais bientôt, “à cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards”. Ésaïe 53 :11. Comme ils seront heureux ceux qui, ayant pris part à son œuvre, auront la permission de partager sa joie !—The Review and Herald, 23 juin 1885.

La puissance séductrice de Satan

Le dessein de Satan est de rendre le monde très attrayant. Il possède un pouvoir séducteur qu’il déploie pour s’attirer les affections même de ceux qui prétendent suivre le Christ. Il y a beaucoup de chrétiens de profession qui consentent à tous les sacrifices pour gagner de l’argent, et mieux ils réussissent dans leurs efforts pour obtenir l’objet de leurs désirs, moins ils s’inquiètent de la vérité précieuse et de son avancement dans le monde. Ils perdent leur amour pour Dieu, et ils agissent comme des êtres qui déraisonnent. Plus ils prospèrent dans l’acquisition de richesses, moins ils donnent pour la cause de Dieu.

Les actes de ceux qui cultivent un amour insensé pour les richesses montrent à l’évidence qu’il est impossible de servir deux maîtres, Dieu et Mamon. Ils témoignent devant le monde que l’argent est leur dieu. Ils apportent leurs hommages à son pouvoir, et dans tous leurs projets et intentions, ils servent le monde. L’amour de l’argent devient une puissance dominante, et pour le satisfaire, ils transgressent la loi de Dieu. Ils peuvent professer la religion du Christ, mais ils n’aiment pas ses principes, ni n’écoutent ses exhortations. Ils accordent leurs meilleures énergies à servir le monde, et ils se prosternent devant Mamon.

Il est alarmant de constater que tant de gens se laissent duper par Satan.   Il excite l’imagination par de brillants projets d’acquisitions terrestres, et les hommes cèdent à l’engouement et croient que devant eux s’ouvre la route du bonheur parfait. Ils sont leurrés par la perspective d’obtenir honneurs, richesses et situation. Satan s’adresse à l’âme en lui disant : “Je te donnerai toutes     ces choses, toute cette puissance et toutes ces richesses pour faire du bien       à tes semblables” ; mais lorsque l’objet tant désiré est obtenu, les hommes  s’aperçoivent qu’ils n’entretiennent plus de rapport avec le Rédempteur qui, pour eux, a renoncé à tout ; ils ne participent plus à la nature divine. Ils s’attachent aux trésors terrestres, et méprisent les exigences du renoncement  à soi, du sacrifice et de l’humiliation pour la cause de la vérité. Ils n’ont aucune envie de se séparer du cher trésor terrestre qui s’est emparé de leur cœur. Ils ont changé de maître et accepté de servir Mamon au lieu de servir le Christ. Satan s’est assuré l’adoration de ces âmes qu’il a trompées, à cause de leur attachement aux biens terrestres.

On constate fréquemment que le passage de la piété à la mondanité s’est opéré d’une façon imperceptible, par suite des astucieuses insinuations du malin ; l’âme trompée n’est pas consciente du fait qu’elle s’est séparée du Christ et qu’elle ne le sert plus qu’en apparence.—The Review and Herald, 23 septembre 1890.

Loin de l’esprit de renoncement des pionniers

Il fut un temps où il y avait très peu de gens pour entendre et accepter la vérité, et ils n’étaient pas riches en biens de ce monde. Il fut même nécessaire, pour certains d’entre eux, de vendre leurs maisons et leurs terres à bon compte, et d’en prêter, sans intérêt, le montant au Seigneur en vue de publier la   vérité et, en plus, par d’autres moyens, d’aider l’œuvre de Dieu à progresser. Ces personnes désintéressées supportèrent des privations ; mais, grâce à leur persévérance, elles recevront une grande récompense.

Dieu a touché bien des cœurs. La vérité en faveur de laquelle quelques hommes ont consenti de grands sacrifices, à triomphé, et des multitudes l’ont acceptée. Conformément au plan divin, ceux qui disposent de biens ont été gagnés à cette vérité pour que, à mesure du développement de l’œuvre, il puisse être répondu à ses besoins. Maintenant, Dieu ne demande plus que   son peuple se sépare des maisons qu’il doit habiter ; mais si ceux qui sont dans l’abondance n’écoutent pas sa voix, ne s’écartent pas du monde et ne consentent pas de sacrifices pour Dieu, il se passera de leur collaboration et s’adressera à ceux qui sont disposés à faire quelque chose pour Jésus, et même à vendre leurs maisons pour subvenir aux besoins de sa cause. Dieu demande des offrandes volontaires. Ceux qui donnent doivent considérer que c’est une faveur de pouvoir le faire.—The Review and Herald, 16 septembre 1884.

Le peuple de Dieu est mis à l’épreuve devant l’univers céleste ; mais l’insuffisance de ses dons et offrandes, et la faiblesse de ses efforts au service de Dieu, donnent la mesure de son infidélité. Si le peu qu’il accomplit représentait le maximum de ce qu’il peut faire, il ne serait pas condamnable ; mais ses ressources lui permettraient de faire beaucoup mieux. Il sait, et même le monde le sait, qu’il a perdu dans une large mesure l’esprit de renoncement et de sacrifice.—Testimonies for the Church 6 :445, 446.

Chacun est mis à l’épreuve

Un riche, Matthieu, et deux pauvres, André et Pierre, furent soumis à la même épreuve et donnèrent l’exemple du même dévouement. Au moment du succès, quand les filets étaient remplis de poissons et l’appel du passé était   le plus fort, Jésus demanda aux disciples qui se trouvaient au bord de la mer de tout quitter pour se vouer à l’œuvre de l’Evangile. Chaque âme est mise à l’épreuve de la même manière et doit montrer si elle préfère la communion du Christ aux biens temporels.

Les principes ont toujours leurs exigences. On ne peut réussir au service de Dieu si l’on ne met pas son cœur tout entier à l’ouvrage, si toutes choses ne sont pas considérées comme une perte en comparaison de l’excellence de la connaissance du Christ. Celui qui fait des réserves ne saurait devenir un disciple du Christ, encore moins l’un de ses collaborateurs. Le même esprit de sacrifice qui animait le Christ se retrouvera chez les hommes qui apprécient le grand salut. Ils seront prêts à le suivre où qu’il les conduise.—E.H. 275.

2.        CHERCHER A SERVIR DIEU ET MAMON

En recherchant les gains terrestres, on court le danger de tout perdre, car en entretenant un zèle fébrile dans la poursuite des biens de ce monde, on oublie les intérêts nobles et élevés. Les soins et les soucis qu’implique l’acquisition des trésors terrestres ne laissent ni le temps ni même le désir de chercher à évaluer les richesses éternelles. “Car là où est ton trésor, là aussi sera ton

cœur.” Matthieu 6 :21. Vos pensées, vos plans, vos motivations seront calqués sur le modèle mondain, et votre âme se laissera souiller par la convoitise et l’égoïsme. “Que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perdait son âme ?” Matthieu 16 :26. …

Le cœur d’un homme peut devenir le temple du Saint-Esprit. La paix du Christ, qui surpasse toute intelligence, peut habiter votre âme, et la puissance transformatrice de sa grâce peut agir dans votre vie, et vous préparer pour   les glorieux parvis du ciel. Mais si le cerveau, les nerfs et les muscles sont tout entiers utilisés au service du moi, vous ne faites pas de Dieu et des  choses célestes la principale préoccupation de votre vie. Il vous est impossible d’introduire les grâces du Christ dans la trame de votre caractère tandis que vous portez toutes vos énergies du côté du monde. Vous pouvez parvenir à accumuler des richesses sur la terre, pour des fins égoïstes ; mais “là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur”. Les choses éternelles deviendront secondaires. Vous pouvez participer aux formes extérieures du culte, mais votre service sera en abomination aux yeux de Dieu. Vous ne pouvez pas servir Dieu et Mamon. Ou vous mettrez votre cœur et votre volonté du côté de Dieu, ou vous donnerez vos énergies au service du monde. Dieu ne peut accepter un service partagé.—The Review and Herald, 1er septembre 1910.

Une réalité qui demeure, ou une ombre qui passe

Le Christ invite les membres de son Eglise à s’attacher à la véritable et authentique espérance de l’Evangile. Il dirige leurs regards vers le ciel et leur donne l’assurance ferme que les richesses qui demeurent sont en haut, et non en bas. Leur espoir est au ciel, et non sur la terre. Il leur dit : “Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses [celles qui sont essentielles pour votre bien] vous seront données par-dessus.” Matthieu 6 :33.

Chez beaucoup de gens, les choses de ce monde obscurcissent la notion glorieuse du poids éternel de gloire qui attend les saints du Très-Haut. Ils n’arrivent pas à distinguer la réalité vraie, authentique et durable, de l’ombre fausse et passagère, qui est une contrefaçon. Le Christ les presse d’écarter   de leurs yeux ce qui obscurcit leur vue des réalités éternelles. Il insiste sur l’abandon de tout ce qui les incite à prendre les fantômes pour des réalités et les réalités pour des fantômes. Dieu supplie son peuple de consacrer les facultés du corps, de l’esprit et de l’âme au service qu’il attend de lui. Il veut que ses membres pris séparément puissent dire que les gains et les avantages de cette vie sont considérés comme une perte en regard des richesses qui sont réservées à ceux qui, diligemment et raisonnablement, recherchent la vie éternelle.—The Review and Herald, 23 juin 1904.

Absorbés par la poursuite des richesses

Aujourd’hui, l’ennemi est tout aussi persévérant dans son œuvre qu’il l’était avant le déluge. En utilisant les multiples réalisations et inventions, il travaille avec diligence à river les esprits des hommes aux choses de ce monde. Il emploie toute son ingéniosité à pousser des hommes à agir comme des insensés, à les absorber dans des entreprises commerciales, et à mettre ainsi en péril leur espérance dans la vie éternelle.  Il recherche les inventions qui exposent la vie humaine au danger. Et sous sa direction, des hommes utilisent ce qu’il a imaginé. Ils deviennent si absorbés par la poursuite des richesses et des pouvoirs du monde qu’ils ne prennent plus garde à l’injonction : “Ainsi parle l’Eternel.”

Satan exulte lorsqu’il voit comment il réussit à éloigner les esprits de la considération à donner aux choses importantes et solennelles qui concernent la vie éternelle. Il cherche à enlever de l’esprit la pensée de Dieu et à lui substituer la mondanité et le mercantilisme. Il se propose de maintenir le monde dans les ténèbres. Son plan, soigneusement élaboré, est d’inciter les hommes à oublier Dieu et les choses célestes, et d’amener le plus d’âmes possible sous sa propre juridiction. Pour parvenir à cette fin, il met en avant des entreprises et des inventions qui vont à tel point absorber l’esprit des gens qu’ils n’auront plus de temps pour penser aux choses du ciel.

Dès maintenant le peuple de Dieu doit se réveiller et accomplir l’œuvre qu’il a négligée. Nous devons mettre toutes les facultés de notre esprit dans   la préparation de cette œuvre. Nous ne devons épargner aucun effort pour présenter la vérité telle qu’elle se trouve en Jésus, avec tant de simplicité et cependant tant de puissance que les esprits en seront vivement impressionnés. Nous devons faire des plans pour travailler de façon à ne pas dépenser beaucoup d’argent ; car cette œuvre doit atteindre les régions lointaines.—The Review and Herald, 15 décembre 1910.

Leçons à tirer de la vie de Judas

Judas possédait de réelles qualités, mais dans son caractère se trouvaient certains traits qui devaient être éliminés avant qu’il pût arriver au salut. Il devait naître à nouveau, non d’une semence corruptible, mais d’une semence incorruptible. Sa tendance héréditaire, qu’il aggravait en la cultivant, était la cupidité. Entretenue, elle devint une habitude qu’il manifesta dans toute sa manière de vivre. Il développa ainsi un esprit  d’avarice qui constituerait bientôt un piège fatal. L’amour du gain formait pour lui la mesure d’une expérience religieuse valable, et il y subordonnait toute notion de vraie justice. Les principes chrétiens d’intégrité et d’honnêteté étaient éliminés des actes de sa vie. …

Sachant que Judas s’enfonçait peu à peu dans la corruption par la cupidité, le Christ lui donna l’occasion de recevoir de nombreuses précieuses leçons. Judas entendit Jésus poser les principes que doivent posséder tous ceux qui veulent entrer dans son royaume. Il eut toutes possibilités de recevoir le Christ comme son Sauveur personnel, mais il refusa ce don. Il ne voulait pas abandonner sa volonté et sa vie au Christ. Il décida de ne pas pratiquer ce qui était contraire à ses propres inclinations ; en conséquence, son esprit d’avarice ne fut pas corrigé. Tout en prenant les apparences extérieures d’un disciple en présence du Christ lui-même, il s’appropriait les fonds qui appartenaient au trésor de l’Eternel. …

Si Judas avait eu le désir de posséder la droiture de cœur, il aurait pu bénéficier de ces leçons ; mais il fut vaincu par sa tendance à thésauriser,      et l’amour de l’argent régna sur lui comme une puissance dominante. En le tolérant, il permit à ce trait de caractère de se développer et de s’enraciner en lui au point d’expulser la bonne semence de la vérité qui avait été jetée dans son cœur.—The Review and Herald, 5 octobre 1897.

Aveuglés par l’amour du monde

La cause de Dieu doit tenir la première place dans nos projets et nos affections. Il est nécessaire de proclamer un message direct au sujet de l’amour du moi alors que la cause de Dieu a besoin de beaucoup de fonds. Certains sont à tel point refroidis et indifférents qu’ils sont inconscients du fait d’avoir fixé leurs affections sur les richesses terrestres, lesquelles seront bientôt balayées pour toujours. L’amour du monde les enveloppe comme un vêtement épais ; et à moins de changer de conduite, ils ne sauront jamais combien il est agréable de pratiquer le renoncement en faveur de la cause du Christ. Toutes nos idoles, la totalité de notre amour pour le monde, doivent être expulsées de notre cœur.

Il y a des prédicateurs et des amis fidèles qui ont conscience du danger qui guette ces âmes garrottées dans leur égoïsme, et qui, sincèrement, leur signalent les erreurs de leur conduite ; mais au lieu d’accepter ces avertissements dans l’esprit où ils sont donnés et, ainsi, en profiter, ceux auxquels ils s’adressent se tournent contre ces amis fidèles qui veulent s’occuper d’eux en toute sincérité. Puissent-ils sortir de leur léthargie spirituelle et apprendre à connaître Dieu d’une manière personnelle ! Le monde a aveuglé leurs yeux pour les empêcher de voir celui qui est invisible. Ils sont devenus incapables de discerner les choses les plus précieuses qui ont une portée éternelle, et ils aperçoivent la vérité divine à travers une lumière si blafarde qu’elle n’a plus pour eux qu’une valeur moindre. Le plus petit détail touchant leurs intérêts temporels prend des proportions exagérées, alors que les choses qui concernent l’éternité sont éliminées de leurs calculs.—The Review and Herald, 31 octobre 1893.

La vraie générosité a disparu

Parmi les humains, ceux qui sont dans une relative pauvreté sont aussi  généralement ceux-là mêmes qui donnent le plus pour soutenir l’œuvre de Dieu. Ils sont généreux avec le peu qu’ils ont. Ils ont fortifié leurs impulsions généreuses par des offrandes fréquentes. Lorsque le revenu dépasse à peine les dépenses, la passion des richesses terrestres n’a pas de terrain où s’enraciner.

Mais il est beaucoup de gens qui, sitôt que leurs affaires commencent à prospérer, se mettent à calculer combien de temps il leur faudra pour être en possession d’une certaine somme d’argent. Dans leur course aux richesses,  ils oublient de devenir riches pour Dieu. Leurs offrandes ne vont pas de pair avec leur prospérité. Au fur et à mesure qu’augmente en eux la passion des richesses, tous leurs intérêts sont centrés sur leur trésor terrestre. Ils en viennent à considérer que la dîme est un impôt sévère et injuste. Le poète inspiré a      dit : “Quand les richesses s’accroissent, n’y attachez pas votre cœur.” Psaumes 62 :11. Beaucoup de chrétiens disent : “Si j’étais aussi riche que tel ou tel, je multiplierais les dons pour la cause de Dieu. Je consacrerais tous mes biens    à son avancement.” Dieu a mis à l’épreuve certaines  de ces personnes en  leur donnant des propriétés, mais avec la richesse est venue une redoutable tentation, si bien que leur libéralité a été moins grande que lorsqu’ils étaient pauvres. Leurs esprits et leurs cœurs sont devenus âpres au gain, et ils se sont rendus coupables d’idolâtrie.—Témoignages pour l’Église 1 :440, 441.

Certains, alors qu’ils sont pauvres, sont généreux avec le peu qu’ils possèdent ; mais à mesure qu’ils s’enrichissent, ils deviennent parcimonieux. La raison pour laquelle ils ont si peu de foi réside dans le fait qu’ils ne continuent pas à être généreux dans la prospérité, et ne donnent pas à la cause de Dieu, fût-ce au prix d’un sacrifice.—Témoignages pour l’Église 1 :534.

3.        VAINES PROFESSIONS DE FOI

Les Ecritures mentionnent une nombreuse classe de gens qui se contentent de professions de foi sans accomplir des actes. Beaucoup prétendent croire en Dieu, mais le renient par leurs œuvres. Leur culte de l’argent, des propriétés et des terres en fait des idolâtres et des apostats. Tout égoïsme est une forme de cupidité, par conséquent une idolâtrie. Beaucoup de ceux dont les noms sont inscrits sur les registres de l’église en tant que croyants en Dieu et en     la Bible, sont des adorateurs des biens que le Seigneur leur a confiés pour qu’ils en soient les économes. Ils ne se prosternent peut-être pas littéralement devant leur trésor terrestre, mais néanmoins ils en ont fait leur dieu. Ce sont des adorateurs de Mamon. Ils offrent aux choses de ce monde l’hommage qui appartient au Créateur. Lui qui voit et connaît toutes choses prend note de la fausseté de leur profession de foi.

Dieu est chassé du temple de l’âme d’un chrétien mondain qui permet ainsi aux choses du monde d’y avoir une large place. L’argent est son dieu. Cet argent appartient à Dieu, mais celui à qui il a été confié refuse de le convertir en actes de bienfaisance. S’il l’utilisait conformément au dessein de Dieu, l’encens de ses bonnes œuvres monterait vers le ciel et, de milliers d’âmes converties, se feraient entendre les chants de louange et de reconnaissance.

Faire progresser le royaume de Dieu, réveiller ceux qui sont morts dans leurs offenses et leurs péchés, parler aux pécheurs du baume guérissant de l’amour du Sauveur,—tels sont les buts pour lesquels notre argent devrait être utilisé. Mais trop souvent il est employé pour la glorification de notre moi. Au lieu d’être un moyen d’amener des âmes à la connaissance de Dieu et du Christ, suscitant ainsi la louange et la gratitude à l’égard du dispensateur de tous biens, les possessions terrestres ont servi à éclipser la gloire divine et à obscurcir    la vue du ciel. Par un mauvais usage de l’argent le monde a été inondé         de mauvaises actions. La porte d’entrée des esprits a été fermée devant le Rédempteur.

Dieu déclare : “Ton argent et ton or sont à moi.” 1 Rois 20 :3. Il tient un compte précis au sujet de chaque fils et de chaque fille d’Adam, pour savoir de quelle manière il utilise ses biens. Les hommes et les femmes du monde peuvent dire : “Mais je ne suis pas chrétien. Je ne fais pas profession de  servir Dieu.” Cela diminue-t-il en quoi que ce soit leur culpabilité quand ils engloutissent leurs biens et leurs revenus dans des entreprises mondaines pour satisfaire leurs intérêts égoïstes ?

Je m’adresse à vous qui ne connaissez pas Dieu, et qui lisez ces lignes, car il est possible que, dans la providence divine, elles tombent sous votre regard. Que faites-vous des biens que le Seigneur vous a confiés ? Que faites-vous des facultés physiques et mentales qu’il vous a données ? Etesvous capable par vous-même de maintenir votre organisme en état de fonctionner ? Si Dieu disait un seul mot déclarant que vous devez mourir, aussitôt vous seriez frappé d’immobilité. Jour après jour, heure après heure, minute après minute, Dieu emploie sa puissance pour vous maintenir en vie. C’est lui qui fournit le souffle qui entretient la vie dans votre organisme. Si Dieu négligeait l’homme comme l’homme le néglige, qu’adviendrait-il de la race humaine ?

Le grand Médecin missionnaire s’intéresse à l’œuvre de ses mains. Il avertit les hommes du danger qu’ils courent en fermant la porte de leur cœur au Sauveur, et leur dit : “Revenez, revenez de votre mauvaise voie ; et pourquoi mourriez-vous ?” Ezéchiel 33 :11.—The Review and Herald, 23 mai 1907.

Un titre aux richesses du ciel

Le jour vient où “les hommes jetteront leurs idoles d’argent et leurs idoles d’or, qu’ils s’étaient faites pour les adorer, aux rats et aux chauves-souris ; et ils entreront dans les fentes des rochers et dans les creux des pierres, pour éviter la terreur de l’Eternel et l’éclat de sa majesté”. Ésaïe 2 :20, 21. Les richesses de la terre ne serviront à rien au jour de la colère ; mais la victoire sera la conséquence de la foi et de l’obéissance.

Nous devrons manifester toute la foi que nous possédons. Il faut que nous nous habituions à nous entretenir sur la foi, car nous devons nous préparer pour la vie future. A quels efforts ardents les hommes ne se livrent-ils pas pour obtenir un titre légal pour leur pièce de terre ? Le propriétaire n’est pleinement satisfait que lorsqu’il est certain qu’il n’y a pas de défaut dans son titre. Oh ! si les hommes étaient aussi empressés à rechercher pour leurs richesses célestes un titre capable de subir l’épreuve de la loi ! L’apôtre exhorte le disciple du Christ à faire diligence pour assurer sa vocation et son élection. Il ne doit y avoir ni erreur, ni défaut dans votre titre à l’immortalité. Le Sauveur dit : “Heureux ceux qui lavent leurs robes [gardent ses commandements],  afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville !” Apocalypse 22 :14.—The Review and Herald, 30 avril 1889.

Les richesses éternelles méprisées

Le Seigneur considère avec pitié ceux qui se laissent accaparer par les soins du ménage et les soucis d’affaires. Ils sont accablés par de nombreuses servitudes et négligent, de ce fait, la chose essentielle. “Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu, a dit le Sauveur ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.” Matthieu 6 :33. Cela veut dire : Détachez vos regards de ce monde pour les porter vers les choses éternelles. Faites vos plus grands efforts pour acquérir ces choses que Dieu considère comme ayant de la valeur. Le Christ a donné sa précieuse vie pour vous permettre de les obtenir. Son sacrifice vous a ouvert toutes grandes les portes du ciel. Amassez-vous  un trésor près du trône de Dieu, en accomplissant avec les biens qu’il vous     a confiés l’œuvre  qu’il  souhaite  vous  voir  réaliser  :  gagner  des  âmes  à  la connaissance de la vérité. Une telle œuvre vous assurera des richesses éternelles. …

Quand nous pensons au don ineffable du ciel pour le salut d’un monde pécheur, et que nous considérons les offrandes que nous pouvons faire, nous n’osons pas risquer de comparaison. Ce que nous pourrions exiger de l’univers entier n’est pas comparable à ce don unique. Un amour incommensurable s’est exprimé lorsque Celui qui était égal avec son Père parut pour acquitter le prix des âmes humaines et les amener à la vie éternelle. Ceux qui professent le nom du Christ n’éprouveraient-ils plus aucune attirance pour le Rédempteur du monde et, en devenant indifférents à l’égard de la possession de la vérité  et de la justice, abandonneraient-ils les trésors célestes pour se tourner vers les trésors terrestres ?

“Et ce jugement c’est que, la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Car quiconque fait le mal hait la lumière, et ne vient point à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dévoilées ; mais celui qui agit selon la vérité vient à la lumière, afin que ses œuvres soient manifestées, parce qu’elles sont faites en Dieu.” Jean 3 :19-21.

Ce message évangélique est l’un des plus précieux du Nouveau Testament. Lorsqu’il est accepté, il produit dans la vie de celui qui le reçoit des bonnes œuvres dont la valeur dépasse de beaucoup celle du diamant et de l’or. Il a le pouvoir de procurer bonheur et consolation dans cette vie, et d’accorder la vie éternelle au croyant. Puisse notre esprit recevoir une telle illumination par la grâce, que nous arrivions à comprendre pleinement ce message ! Le Père nous dit : Je vous accorderai un trésor plus précieux que n’importe quelle possession terrestre, un trésor qui vous enrichira et vous rendra heureux pour toujours.—The Review and Herald, 5 mars 1908.

Combien inconsistants et combien inutiles !

Le Christ déclare : “Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive.” Matthieu 16 :24. Ceux qui ont revêtu l’habit de noces, la robe de justice du Christ, ne mettront pas en question le fait qu’ils doivent se charger de la croix et marcher sur les traces du Sauveur. Volontairement et joyeusement ils obéiront à ses commandements. Des âmes périssent loin du Christ. Combien inconsistants sont tous  les  efforts tentés pour acquérir position et richesses ! Combien misérables sont les perspectives que Satan peut offrir, que l’égoïsme et l’ambition peuvent présenter, en comparaison avec  les  leçons  que  le  Christ  a  données  dans sa Parole ! Combien inutiles les récompenses que le monde peut offrir en comparaison avec celles que nous promet notre Père céleste !—The Review and Herald, 19 septembre 1899.

Dieu pourvoira

Tout en se rendant compte qu’aucune manifestation de la Providence n’est prodiguée inutilement, les hommes doivent savoir que les dispositions à la cupidité et à l’avarice doivent être vaincues. De telles tendances conduisent   à l’accaparement et à l’injustice qui sont en abomination aux yeux de Dieu. Les chrétiens ne devraient pas se permettre d’être troublés par les inquiétudes au sujet des nécessités de la vie. Si les hommes aiment Dieu et lui obéissent, et s’ils font leur part, Dieu pourvoira à tous leurs besoins. Bien que vous deviez gagner votre pain à la sueur de votre front, vous ne devez pas manquer de confiance en Dieu ; car il est conforme au plan de sa providence qu’il soit répondu jour après jour à vos besoins. Ce conseil du Christ constitue un reproche aux pensées anxieuses, aux perplexités et aux doutes d’un cœur qui manque de foi. Personne ne peut ajouter une coudée à sa stature, quelque effort qu’il fasse pour y parvenir. Et il est tout aussi déraisonnable de se laisser troubler au sujet du lendemain et de ses nécessités. Faites votre devoir, et ayez confiance en Dieu, car il sait exactement quelles sont les choses qui vous sont nécessaires.—The Review and Herald, 18 septembre 1888.

Pour une étude complémentaire

L’amour du monde, Témoignages pour l’Église 1 :463-469.

La mondanité dans l’Eglise, Testimonies for the Church 2 :196-199. La vision des deux couronnes, Témoignages pour l’Église 1 :139-146.

De la pensée trompeuse de vouloir amasser des richesses pour aider la cause de Dieu, Testimonies for the Church 1 :476, 477.

Le caractère illusoire des richesses (une expérience personnelle), Témoignages pour l’Église 1 :280-286.

Plus les hommes s’attachent aux richesses terrestres, plus ils s’éloignent de Dieu, Témoignages pour l’Église 1 :463, 464.

Par le moyen de l’amour des richesses, Satan s’assure l’adoration de sa personne, Témoignages pour l’Église 1 :464, 465.

S’enrichir en biens de ce monde, mais non en Dieu, Testimonies for the Church 2 :196.

Il est navrant que tant de gens se laissent tromper par Satan, Témoignages pour l’Église 1 :466.

La recherche des richesses, une forme de folie, Testimonies for the Church 5 :261.

Une conversation révèle le lieu où se constitue un trésor, Testimonies for the Church 2 :59.

Acquisition de richesses par des moyens malhonnêtes, Testimonies for the Church 4 :489-491.

Les anges s’étonnent de l’égoïsme des chrétiens, Testimonies for the Church 4 :475.

Le caractère trompeur des richesses, Testimonies for the Church 1 :476-478. La recherche des richesses par des efforts immodérés, Testimonies for the Church 1 :476.

Beaucoup de gens s’enferment dans l’égoïsme comme dans des liens de fer, Testimonies for the Church 2 :197.

Une des raisons de notre faiblesse en tant que peuple, Testimonies for the Church 2 :199.

La prospérité aveugle les yeux et trompe l’âme, Testimonies for the Church 2 :183, 184.

Les soucis de la vie affectent les hommes comme la boisson le fait pour le buveur, Testimonies for the Church 5 :258, 259.

Les gens avares et cupides devraient s’alarmer sur leur condition, Testimonies for the Church 1 :494.

L’accumulation de biens fait courir un danger extrême, Testimonies for the Church 1 :492.

Les affaires profanes sont nécessaires, mais elles ne doivent pas nous absorber totalement, Témoignages pour l’Église 2 :190.

L’aspiration aux richesses et aux honneurs parmi les membres d’église, Témoignages pour l’Église 2 :186.

La stratégie de Satan pour vaincre l’Eglise, Premier écrits, 266-269.

Anciens avertissements tirés des premiers Témoignages pour l’Eglise, Testimonies for the Church 1 :114, 115.

Manifestation d’un manque de foi en la providence divine, Testimonies for the Church 2 :656-658. *

Laissez un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.