Conseil sur la Nutrition et l’Alimentation: SECTION V « Physiologie de la digestion »

Par Ellen G. White

La récompense de l’obéissance aux lois de la nature

Lettre 274, 1908

  1. Les soins apportés au bon fonctionnement de l’estomac sont récompensés par une pensée claire et un esprit vigoureux. Vos organes digestifs ne seront pas prématurément usés pour porter témoignage contre vous. Nous devons prouver que nous apprécions l’intelligence que Dieu nous a donnée, en mangeant, en étudiant et en agissant avec sagesse. C’est pour nous un devoir sacré de maintenir notre corps dans un état de santé tel que nous aurons une haleine pure et agréable. Nous devons montrer que nous estimons la lumière que Dieu nous a donnée relativement à la réforme sanitaire, en projetant cette clarté, par la parole et par l’action, pour le bien d’autrui.

Effets corporels de la suralimentation

(1870) Testimonies for the Church 2 :364

  1. Quelle influence la suralimentation peut-elle exercer sur l’estomac ? Celui-ci est affaibli, les organes digestifs s’étiolent, et la maladie, avec son cortège de maux, en est la conséquence. Si les personnes étaient déjà malades auparavant, elles voient leurs difficultés s’accroître, et leur vitalité diminue chaque Elles sont obligées de mobiliser leurs énergies vitales inutilement pour essayer d’assimiler l’excédent de nourriture qu’elles entassent dans l’estomac.

Lettre 73a, 1896

  1. Il arrive fréquemment que l’intempérance se traduise subitement sous la forme de maux de tête, d’indigestion, de Un poids a été placé sur l’estomac que celui-ci ne peut porter, et il en résulte une sensation d’oppression. La tête est troublée, et l’estomac se révolte. Mais la suralimentation ne provoque pas toujours de tels effets. Dans certains cas, l’estomac est comme paralysé. On ne souffre pas, mais les organes digestifs perdent leur énergie vitale. Les éléments de la machine humaine sont sapés à la base et l’existence en est rendue déplaisante.

Lettre 142, 1900

  1. Je vous recommande la sobriété dans votre régime. Assurez-vous que, telle une sentinelle chrétienne intelligente, vous gardez l’entrée de votre estomac, empêchant qu’aucun élément nocif à la santé et à la vie ne franchisse les lèvres. Dieu vous confie la responsabilité de marcher dans la lumière qu’il vous a donnée sur la réforme Le courant sanguin qui afflue vers la tête doit être freiné. De nombreux vaisseaux sanguins sont chargés de distribuer dans toutes les parties de l’organisme le courant sanguin vital. Le feu que vous allumez dans votre estomac fait de votre cerveau une fournaise ardente. Mangez beaucoup plus sobrement, prenez des aliments simples, qui ne demandent pas un assaissonnement relevé. Vos passions charnelles doivent être réduites par la faim, et non dorlotées et nourries. L’afflux du sang au cerveau fortifie les instincts animaux et affaiblit les facultés spirituelles. …

Vous avez besoin d’une quantité moindre de nourriture matérielle et d’une quantité beaucoup plus importante de nourriture spirituelle, de pain de vie. Plus simple sera votre régime, meilleur il sera pour vous.

La suralimentation entrave le mécanisme

(1870) Testimonies for the Church 2 :412, 413

  1. Mon frère, vous avez beaucoup à apprendre. Vous cédez à la gourmandise en prenant un excédent de nourriture que l’organisme ne peut transformer en sang de qualité. C’est un péché que de céder à l’intempérance dans la quantité de nourriture absorbée, même lorsque la qualité en est irréprochable. Beaucoup de gens s’imaginent que dès l’instant où ils renoncent à la viande et aux aliments lourds en général, ils peuvent absorber des aliments simples jusqu’à ce qu’ils n’en puissent C’est une erreur. De nombreux réformateurs ne sont rien moins que des gloutons. Ils imposent à leurs organes digestifs un fardeau tel que la vitalité de leur organisme est épuisée par l’effort accompli pour en disposer. Cette surcharge exerce une influence déprimante sur les facultés mentales, car la capacité nerveuse du cerveau est mobilisée pour assister l’estomac dans son travail. La suralimentation, même dans la nourriture simple, engourdit les nerfs sensitifs du cerveau et affaiblit la vitalité. La suralimentation a un effet plus nuisible sur l’organisme que le surmenage ; les énergies spirituelles sont davantage entamées par l’intempérance dans l’alimentation que par l’intempérance dans le travail.

Les organes digestifs ne devraient jamais être chargés quantitativement ou qualitativement d’une nourriture qui les soumettra à une rude épreuve en vue       de son assimilation. Tout excédent de nourriture introduit dans l’estomac et que l’organisme ne peut assimiler pour le transformer en sang de qualité, entrave le mécanisme ; il ne peut être converti ni en muscle ni en sang, et sa présence encrasse le foie, et crée un état morbide dans l’organisme. L’estomac se surmène dans ses efforts pour disposer de cet excédent, et il en résulte une sensation de langueur, que l’on confond avec la faim ; sans laisser aux organes digestifs le temps de se reposer de leur travail fatigant et de retrouver leurs énergies, on impose à l’estomac une nouvelle surcharge d’aliments, ce qui oblige le mécanisme affaibli à se remettre en mouvement.

UN EXERCICE MODERE AIDE LA DIGESTION

Mon frère, votre cerveau est engourdi. Un homme qui absorberait une quantité de nourriture égale à celle que vous prenez devrait être un travailleur de force. L’exercice favorise la digestion, et constitue une des conditions de la santé du corps et de l’esprit. Vous avez besoin d’exercice physique. Vous vous mouvez et vous agissez comme un morceau de bois, comme si vous manquiez totalement d’élasticité. Ce qu’il vous faut, c’est de l’exercice sain et intense. Votre esprit s’en trouverait revigoré. Après un repas complet, il ne faut pas se remettre immédiatement à étudier ou à faire des exercices violents ; ce serait contraire aux lois qui régissent l’organisme. Dès la fin du repas, il se produit un mouvement considérable dans le système nerveux. L’énergie cérébrale est vivement sollicitée pour assister l’estomac ; par conséquent, lorsque l’esprit ou le corps est surchargé après le repas, la digestion s’en trouve retardée. La vitalité de l’organisme, qui   est utilisée pour accomplir un travail dans un certain domaine, est détournée et mobilisée en faveur d’un autre domaine.

(1890) Christian Temperance and Bible Hygiene, 101

  1. L’exercice soulage les dyspeptiques en tonifiant les organes digestifs. Le fait de s’adonner sérieusement à l’étude ou à un exercice violent aussitôt après  le repas, entrave la digestion ; car la vitalité de l’organisme, qui est nécessaire pour poursuivre la digestion, est employée ailleurs. Mais une courte promenade après le repas, suivant un rythme modéré, la tête haute et les épaules en arrière,  est d’une grande efficacité. L’attention se détourne de soi pour se reporter sur la beauté de la nature. Moins on pense à son estomac, mieux cela vaut. Si vous craignez constamment que vos repas vous fassent mal, vos craintes se réaliseront certainement. Oubliez vos maux pour penser à des sujets agréables.

[La suralimentation provoque un afflux de sang excessif vers le cerveau—276] [L’exercice spécialement nécessaire aux indolents—225]

[Un sommeil agité, conséquence des dîners tardifs—270]

[Origine de la sensation de langueur—213, 218, 245, 269, 270, 561, 705, 707] [La gourmandise affaiblit les organes digestifs et diminue le pouvoir d’assimilation—202]

[L’estomac a besoin de se reposer dans le calme—267]

L’air pur, un puissant auxiliaire

(1868) Testimonies for the Church 1 :702

  1. L’air pur et frais favorise la circulation du sang à travers tout l’organisme. Il rafraîchit le corps, l’assainit et le fortifie, et, en même temps, exerce une influence très nette sur l’esprit, lui transmettant une grande mesure de sang-froid et de sérénité. Il excite l’appétit, améliore considérablement la digestion et entraîne un sommeil doux et profond

(1905) R.S., 66, 67

  1. On devrait laisser aux poumons la plus grande liberté possible. Lorsqu’ils fonctionnent normalement, leur capacité s’accroît ; elle diminue s’ils sont gênés ou comprimés. De là les mauvais effets de la pratique si courante, surtout dans les travaux sédentaires, de se tenir penché sur son ouvrage. Dans cette position il est impossible de respirer profondément. La respiration superficielle devient bientôt une habitude, et les poumons perdent leur élasticité. La compression de la taille produit le même effet. La quantité d’oxygène reçue de cette manière est insuffisante, les déchets toxiques qu’il faut éliminer par les expirations sont retenus, le sang circule lentement et devient impur. Et ce ne sont pas les poumons seuls qui souffrent de cet état de choses, mais encore l’estomac, le foie et le cerveau. La peau devient  jaune, la digestion se ralentit, le cœur s’affaiblit, le cerveau s’obscurcit : les pensées deviennent confuses, et l’esprit est envahi par des idées noires. L’organisme tout entier est déprimé et devient particulièrement sujet à la maladie.

Digestion retardée par une alimentation trop liquide

(1872) Testimonies for the Church 3 :74

  1. Si votre santé physique était demeurée intacte, vous auriez pu devenir une femme très efficiente. Vous avez été longtemps malade, ce qui a affecté   votre imagination, vous incitant à concentrer vos pensées sur vous-même, et l’imagination, à son tour, a influencé votre corps. Dans plusieurs domaines, vous avez formé de mauvaises habitudes. Votre régime n’a pas été rationnel, en quantité et en qualité. Vous avez mangé trop, et des aliments de mauvaise qualité, qui ne pouvaient fournir un sang Vous avez habitué votre estomac à ce régime. Selon votre jugement, c’est ce qu’il convenait de faire, du moment que cette solution vous incommodait le moins. Mais cette expérience ne s’est pas révélée profitable. Votre alimentation n’a pas apporté à l’estomac la vigueur qu’il en attendait. Prise sous forme de liquides, votre nourriture n’a pas fortifié ni tonifié votre organisme. Mais dès que vous renoncez à votre habitude, en consommant davantage d’aliments solides et moins de liquides, votre estomac s’en trouve incommodé. Cependant, vous ne devez pas céder sur ce point : rééduquez votre estomac jusqu’à ce qu’il accepte une alimentation plus solide.

Lettre 9, 1887

  1. Je leur ai dit qu’ils commettaient une lourde erreur dans la préparation de leur nourriture, et que se contenter principalement de potages, de café et de pain n’était pas conforme à la réforme sanitaire ; que ce n’était pas sain d’introduire de telles quantités de liquides dans l’estomac, qui s’en trouvait affaibli, et qu’un tel régime imposait une lourde charge aux reins.

Je fus entièrement convaincue du fait que plusieurs personnes dans l’établissement souffraient d’indigestions fréquentes parce qu’elles consommaient ce genre de nourriture. Les organes digestifs étaient affaiblis et le sang appauvri. Leur petit déjeuner consistait en café et en pain, avec une compote de prunes. Ce n’était pas sain. L’estomac, reposé et dispos, était mieux en mesure de digérer un repas substantiel qu’après s’être déjà fatigué au travail. Le déjeuner était généralement composé d’un potage, parfois de viande. L’estomac est petit, mais l’appétit, insatisfait, se jette sur cette alimentation liquide ; il en résulte que l’estomac se trouve surchargé.

[Les fruits peuvent calmer l’irritation provoquée par de telles quantités de liquides aux repas—475]

Les aliments doivent être chauds, mais non bouillants

(1870) Testimonies for the Church 2 :603

  1. Je recommande à tous d’absorber quelque chose de chaud, en tout cas le Cela ne vous coûtera pas beaucoup de travail.

Lettre 14, 1901

  1. Les boissons très chaudes ne sont pas recommandées, excepté comme médicaments. L’estomac est gravement lésé par une abondance d’aliments et de boissons très La gorge et les organes digestifs, et par leur intermédiaire, les autres organes du corps, sont affaiblis.

L’énergie vitale amoindrie par les aliments froids

(1905) R.S., 94

  1. Les aliments ne devraient jamais être pris très chauds ou très froids. Pris froids, ils fatiguent l’estomac, qui doit les réchauffer avant que la digestion puisse avoir lieu. Les boissons froides sont également mauvaises pour la même raison, tandis que l’usage habituel de boissons chaudes est débilitant.

[Les forces vitales utilisées à réchauffer les aliments froids absorbés—124]

Christian Temperance and Bible Hygiene, 51 (1890) Counsels on Health, 119, 120

  1. Beaucoup de gens commettent l’erreur de boire de l’eau froide au cours du repas. L’eau ne doit pas servir de véhicule aux aliments. Prise aux repas, elle diminue la sécrétion de la salive ; et plus elle est froide, plus l’estomac en souffre. L’eau ou la limonade glacée absorbée aux repas, arrête la digestion jusqu’au moment où le sang a suffisamment réchauffé l’estomac pour lui permettre de reprendre sa fonction. Mastiquez lentement afin de bien insaliver vos

Plus vous prenez de liquide aux repas, plus la digestion sera laborieuse ; car il faut que les liquides soient d’abord absorbés.

[Boire de l’eau aux repas—731]

Avertissement aux gens pressés

Lettre 274, 1908

  1. Je suis chargée de dire à ceux qui travaillent dans nos institutions médicales et aux maîtres et élèves de nos écoles qu’il est nécessaire que nous soyons vigilants quant à la satisfaction de notre appétit. Nous courons le danger de nous relâcher sur ce point, et aussi de permettre à nos soucis personnels et à nos responsabilités de nous absorber à tel point que nous ne disposons plus du temps nécessaire pour nous nourrir comme nous le devons. Voici mon message : Prenez le temps de manger et ne vous bourrez pas l’estomac d’une grande quantité d’aliments à la fois. C’est une grave erreur de manger précipitamment plusieurs sortes d’aliments au cours d’un même

Mangez lentement, mastiquez soigneusement

Christian Temperance and Bible Hygiene, 51, 52 (1890) Counsels on Health, 120

  1. Pour digérer normalement, il faut manger lentement. Ceux qui cherchent à éviter la dyspepsie, de même que ceux qui comprennent qu’ils doivent conserver leurs énergies pour les mettre au service de Dieu, doivent se rappeler ces conseils. Si vous êtes pressé, n’avalez pas vos aliments, mais mangez moins et mastiquez lentement. Le profit que l’on tire de la nourriture ne dépend pas tant de sa quantité que de son assimilation ; les aliments apportent une satisfaction gustative non pas en raison des quantités avalées rapidement, mais en raison du temps qu’ils restent dans la bouche. Ceux qui sont énervés, anxieux ou pressés, feraient mieux de ne pas manger avant de s’être reposés ; car leurs énergies vitales, déjà éprouvées, ne peuvent pas fournir les sucs digestifs nécessaires.

(1905) R.S., 94

  1. Il faut manger lentement et bien mastiquer, afin que la salive pénètre les aliments et que les sucs digestifs puissent entrer en action.

Une leçon à rappeler

Lettre 27, 1905

  1. Si nous voulons travailler en faveur de la restauration de la santé, il est nécessaire que nous restreignions l’appétit, que nous mangions lentement, et seulement un petit nombre de plats à chaque repas. Ces conseils demandent à être rappelés Il n’est pas conforme aux principes de la réforme sanitaire d’avoir de nombreux plats à un même repas.

MS, 3, 1897

  1. Lorsque l’on passe de l’alimentation carnée au régime végétarien, il faut prendre soin de mettre sur la table des plats préparés et cuisinés avec sagesse. Trop de porridge représente une erreur. Une nourriture consistante qui demande à être bien mastiquée est nettement préférable. A cet égard, les préparations d’aliments sains sont Un bon pain complet, ainsi que des biscuits roulés, simplement et soigneusement préparés, sont très sains. Le pain ne doit jamais avoir le moindre goût aigre. Il doit être parfaitement cuit, ce qui l’empêchera d’être mou et visqueux.

Pour ceux qui peuvent en user, les légumes sains, bien préparés, sont préférables aux bouillies et au porridge. Les fruits, consommés avec un pain bien cuit, de deux à trois jours, sont beaucoup plus sains qu’avec du pain frais. Longuement mastiqués, de tels aliments fournissent à l’organisme tout ce dont il a besoin.

The Review and Herald, 8 mai 1883

  1. Pour faire des biscuits roulés, prendre de l’eau douce et du lait ou de la crème ; faire une pâte ferme et la pétrir comme pour des biscuits. Cuire au   C’est un aliment délicieux, qui demande une mastication complète, ce qui est bénéfique à la fois pour les dents et pour l’estomac. Ils fournissent un sang pur et sont générateurs d’énergie.

Eviter une anxiété excessive

Lettre 142, 1900

  1. Il est impossible de prescrire au poids la quantité d’aliments à Il n’est d’ailleurs pas recommandé de recourir à un tel procédé, car l’esprit se concentre sur lui-même, et le manger et le boire deviennent bientôt un problème mental.  Beaucoup de gens ont cru devoir assumer de lourdes responsabilités au sujet de la quantité et de la qualité de la nourriture qui s’impose pour entretenir l’organisme. Certains, en particulier les dyspeptiques, se sont tellement inquiétés de leur menu qu’ils en ont oublié d’absorber suffisamment de nourriture pour l’entretien de leur organisme. Ils ont porté un grave préjudice à la maison qu’ils habitent, et nous craignons qu’ils aient détruit leur santé pour le reste de leurs jours.

(1905) R.S., 107

  1. D’aucuns vivent sans cesse dans l’appréhension que leurs aliments, quelque simples et sains qu’ils soient, ne leur fassent mal. Je leur dirai : N’ayez pas cette crainte ; détournez vos pensées de ce sujet. Après avoir demandé à Dieu de bénir votre nourriture, croyez qu’il a entendu votre prière.

[Les extrêmes dans la prescription du nombre et de la quantité d’aliments—317]

(1905) R.S., 94, 95

  1. C’est une grave erreur de manger après un exercice violent, lorsqu’on est épuisé ou en transpiration. Dès que l’on mange, les énergies nerveuses sont fortement mises à réquisition, de sorte que si l’esprit ou le corps est surmené immédiatement avant ou après le repas, la digestion est entravée. Lorsqu’on est excité, inquiet ou pressé, il vaut mieux ne pas manger avant d’avoir retrouvé le calme et le repos

L’estomac  est étroitement relié au cerveau. Lorsqu’il est malade, il appelle      à son aide la force nerveuse de celui-ci. Si ses appels sont trop nombreux, le cerveau se congestionne. C’est pourquoi les travailleurs intellectuels qui manquent d’exercices physiques devraient veiller à n’user qu’avec sobriété même des aliments les meilleurs. Pendant les repas, oubliez les soucis et les anxiétés ; ne soyez pas pressés, mangez tranquillement, avec joie et gratitude envers Dieu pour tous ses bienfaits.

Des combinaisons alimentaires

Lettre 213, 1902

  1. La connaissance relative aux combinaisons alimentaires exactes est d’une grande valeur, elle doit être acceptée comme un élément de la sagesse de Dieu.

The Review and Herald, 29 juillet 1884

  1. Ne servez pas une trop grande variété d’aliments au même repas. Trois ou quatre plats sont plus que suffisants. Au repas suivant, vous pouvez   La cuisinière doit mettre son imagination à contribution pour varier ses menus, et l’estomac ne devrait pas être contraint à prendre le même genre d’aliments à chaque repas.

(1868) Témoignages pour l’Église 1 :219

  1. Il ne devrait pas y avoir une grande variété d’aliments au même repas, mais il ne faudrait pas que tous les repas soient composés des mêmes sortes d’aliments. Enfin, si la nourriture doit être préparée avec simplicité, il faut néanmoins qu’elle soit appétissante.

Lettre 73a, 1896

  1. Il vaudrait beaucoup mieux ne consommer au même repas que deux ou trois sortes d’aliments plutôt que de charger l’estomac d’une grande variété de plats.

MS, 86, 1897

  1. Beaucoup sont malades parce qu’ils cèdent à leur appétit….. L’ingestion d’une telle variété d’aliments produit de la fermentation dans l’estomac. Il en résulte des maladies graves, souvent mortelles.

Lettre 54, 1896

  1. Une grande variété d’aliments au même repas cause du désagrément, et supprime le bien que chacun des aliments, consommé seul, aurait pu faire à l’organisme. Cette coutume cause une souffrance constante, et fréquemment la mort.

Lettre 73a, 1896

  1. Si vous faites un travail sédentaire, prenez chaque jour de l’exercice, et que dans chacun de vos repas vous ne consommiez pas plus de deux ou trois sortes d’aliments simples, en veillant que soient satisfaites les exigences de l’appétit.

[Autres suggestions aux sédentaires—225]

(1902) Témoignages pour l’Église 3 :230, 231

  1. [Un] malaise est dû également à la mauvaise combinaison d’aliments qui produisent de la fermentation. Le sang est contaminé, et les pensées sont embrouillées.

L’habitude de trop manger ou de prendre une grande variété d’aliments au même repas cause fréquemment la dyspepsie. Un tort grave est ainsi fait aux organes délicats de la digestion. L’estomac proteste en vain, et demande au cerveau de raisonner de cause à effet. La quantité excessive d’aliments absorbés ou les mauvaises combinaisons accomplissent leur œuvre  néfaste.  C’est  en  vain  que les symptômes désagréables donnent le signal d’alarme. La souffrance fait son apparition, et la maladie remplace la santé.

La guerre dans l’estomac

(1892) Gospel Workers, 174 (ancienne édition)

  1. Une autre cause de condition maladive et d’inefficacité dans le travail, est une mauvaise digestion. Il est impossible que le cerveau donne toute sa mesure quand on abuse des organes digestifs. Il en est beaucoup qui mangent à la hâte des aliments variés qui entrent en guerre dans l’estomac, et troublent ainsi le cerveau.

MS, 3, 1897

  1. Il n’est pas bon de prendre une grande variété d’aliments au même repas. Lorsque les fruits et le pain sont associés à une variété d’autres aliments qui ne sont pas compatibles entre eux, et qu’ils s’entassent dans l’estomac au cours du même repas, que peut-il en résulter d’autre qu’un trouble réel ?

MS, 93, 1901

  1. Beaucoup de gens mangent trop rapidement. D’autres consomment au même repas des aliments qui sont incompatibles entre eux. Si hommes et femmes voulaient seulement se rappeler combien gravement ils affligent leur âme en affligeant leur estomac, et combien profondément le Christ est déshonoré lorsqu’ils maltraitent leur estomac, ils seraient courageux et portés au renoncement, et ils fourniraient à l’estomac l’occasion de retrouver son activité bienfaisante. A table, tout en mangeant et en buvant à la gloire de Dieu, nous accomplissons une œuvre médicale missionnaire.

Estomacs apaisés et dispositions pacifiques

MS, 41, 1908

  1. Nous devons prendre soin des organes digestifs, et ne pas leur imposer une grande variété d’aliments. Celui qui se bourre de plusieurs sortes d’aliments au même repas se fait du tort à lui-même. Il est plus important que nous consommions ce qui nous convient plutôt que de goûter à tous les plats qui peuvent nous être présentés. L’estomac ne possède pas de porte par laquelle nous puissions voir ce qui s’y passe ; c’est pourquoi nous devons nous servir de notre intelligence et faire la relation de cause à Lorsque vous êtes énervé et que tout paraît aller de travers, c’est peut-être que vous souffrez des conséquences d’avoir consommé une grande variété d’aliments.

Les organes digestifs ont un rôle important à jouer dans le bonheur de la       vie. Dieu nous a donné une intelligence, qui doit nous permettre de choisir notre nourriture. En tant qu’hommes et femmes doués de bon sens, ne voulons-nous    pas chercher à discerner si les aliments que nous consommons sont compatibles entre eux, ou s’ils nous seront néfastes ? Les gens qui souffrent d’acidité dans l’estomac montrent souvent de l’amertume dans leurs dispositions psychologiques. Tout semble vouloir s’opposer à eux, et ils sont tentés de devenir grincheux et irritables. Si nous voulons jouir de la paix entre nous, nous devons nous appliquer plus que nous ne le faisons à apaiser notre estomac.

[Effets nocifs d’une trop grande variété d’aliments et de combinaisons erronées—141, 225, 226, 227, 264, 387, 546, 551, 722]

[Des combinaisons alimentaires dans nos restaurants—415]

[Soins à apporter dans les combinaisons alimentaires chez les malades—441, 467]

[E. G. White était très prudente dans ses combinaisons alimentaires—Appendice 1 :19, 23, 25]

Fruits et légumes

(1905) R.S., 90, 91

  1. Une grande variété d’aliments au même repas incite à manger trop et expose à l’indigestion.

Il n’est pas bon de manger des fruits et des légumes au même repas. Pour ceux qui ont une digestion laborieuse, l’emploi de ces deux catégories d’aliments à la fois peut provoquer un embarras gastrique et rendre difficile tout effort cérébral. Il vaut mieux prendre les fruits à un repas et les légumes à un autre.

Variez vos menus. Que l’on ne voie pas sur votre table, repas après repas, et jour après jour, les mêmes plats, préparés de la même manière. L’organisme est mieux nourri si l’alimentation est variée.

Desserts plantureux et légumes

Lettre 142, 1900

  1. Puddings, crèmes, gâteaux sucrés et légume servis au cours d’un même repas causeront un trouble réel dans l’estomac.

Lettre 312, 1908

  1. Pour la préparation de votre alimentation, vous devez vous procurer, dans votre maison, l’aide la plus qualifiée. Au cours de l’hiver il paraît que le pasteur N est tombé malade, et un médecin expérimenté vous a dit : “J’ai pris note de votre régime. Vous mangez une trop grande variété d’aliments au même repas. Les fruits et les légumes associés au même repas produisent de l’acidité dans l’estomac ; il en résulte de l’impureté dans le sang, et la pensée n’est pas claire du fait que la digestion est perturbée.” Vous devez comprendre que chaque organe du corps doit être traité avec respect. En matière d’alimentation, vous devez établir une relation de cause à effet.

Sucre et lait

(1905) R.S., 92

 

  1. On emploie généralement trop de sucre dans l’alimentation. Les gâteaux, les pâtisseries, les gelées, les confitures sont des causes fréquentes d’indigestion. Les crèmes composées d’œufs, de lait et de sucre sont particulièrement nuisibles. Il faut éviter l’usage du lait et du sucre pris ensemble.

Christian Temperance and Bible Hygiene, 57 (1890) Counsels on Health, 154

  1. Certaines personnes utilisent du lait et une grande quantité de sucre dans des bouillies, s’imaginant ainsi se conformer à la réforme sanitaire. Or, le lait et  le sucre pris ensemble provoquent de la fermentation dans l’estomac et deviennent nuisibles.

[Au sujet du lait et du sucre, voir 533-536]

Mélanges plantureux et compliqués

Lettre 72, 1896

  1. Moins il y aura de condiments et de desserts sur nos tables, mieux cela vaudra pour ceux qui partageront le repas. Tous les aliments compliqués et les mélanges sont nocifs pour la santé des êtres humains. Même les animaux qui ne sont pas doués de la parole ne voudraient toucher aux mélanges qui sont souvent introduits dans un estomac humain. …

Les aliments plantureux et les mélanges compliqués détruisent la santé.

[Les aliments riches et une grande variété d’aliments ne conviennent pas pour un camp-meeting—74]

[Sur le mélange de viandes épicées, de gâteaux onctueux et de tartes—673] [Voir section XIX : “Desserts”]

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