Lorsque certains États ont légalisé le bingo, les gens se demandent : « Qu’est-ce qui ne va pas avec un peu de jeux de hasard ? Tout d’abord, gardez à l’esprit que la légalité et la moralité sont souvent à des kilomètres l’une de l’autre. La consommation d’alcool et la prostitution sont légales dans certains pays, mais qui dirait qu’elles sont morales ?
Que pouvons-nous alors dire du bingo, des loteries religieuses, des tirages au sort, des paris et de toutes les formes de jeux de cartes pour de l’argent ? Sous quelque forme qu’il se révèle, les jeux de hasard sont mauvais, moralement mauvais, pour les raisons suivantes :
- Les jeux de hasard sont motivés par le désir d’acquérir le bien d’autrui sans le payer. Sur le marché libre, un acheteur obtient un rendement de 100 % pour l’argent investi. Le voleur qui vole votre sac à main obtient quelque chose pour rien à 100 pour cent. Lorsque vous payez 1 $ pour avoir une chance de gagner 100 $, vous êtes motivé par le même désir que le voleur, sinon vous ne joueriez pas. Ce désir est une violation des commandements « Tu ne voleras pas » et « Tu ne convoiteras pas ».
- Les jeux de hasard détruisent le caractère et l’incitation au travail honnête. Prenez l’employé de banque à 80 $ par semaine qui gagne 200 $ sur un pari de 2 $. Il a retiré 198 $ de la société et n’y a remis que peu ou rien. La cupidité entre en scène et il se considère comme un imbécile pour avoir travaillé si dur pour si peu. Pour continuer son raccourci vers la richesse, il détourne. S’ensuit la découverte, la honte, la prison ou le suicide. Les jeux de hasard font quelque chose à la personnalité et au caractère d’un individu, et ce qu’ils font n’est pas bon.
- Il est immoral de soutenir tout ce qui vole et corrompt les autres. Les jeux de hasard sont liés au racket, au vice, aux stupéfiants, au crime et à toutes les formes d’illégalité et d’immoralité. L’American Gaming Association (AGA), affirme que le pari sportif illégal aux États-Unis s’élevait annuellement à 150 milliards USD, des sommes transitant essentiellement par les sites extraterritoriaux de paris ou par des teneurs au livre illégaux. L’AGA estime que pour la saison 2019 de la National Football League (NFL), la ligue de sport professionnel générant le plus de revenus sur Terre (environ 16 milliards USD en 2019), 38 millions d’Américains, soit un Américain adulte sur quatre, ont parié sur l’un des matchs du circuit.[1] Pensez à ce que cet argent pourrait faire pour l’industrie, les églises, les écoles et les hôpitaux !
- Le joueur de jeux de hasard est un fraudeur. Il développe des compétences dans le seul but de battre un autre homme de son argent. Il est expert à prendre ce qui ne lui appartient pas. Les truands du jeu de hasard avec leurs machines à sous, leurs flippers et leurs machines à sous ne prétendent pas non plus à une bonne affaire. Le joueur de jeux de hasard est un fraudeur en premier, en dernier et toujours. Jésus avait beaucoup à dire sur l’honnêteté, la sincérité et l’intégrité, et le joueur de jeux de hasard est étranger aux trois.
- La fin ne justifie pas les moyens. Certains prétendent que dans la mesure où les bénéfices du bingo et des loteries reviennent à des œuvres caritatives, il ne peut y avoir trop de mal avec cette forme de jeu « légère ». Regardez attentivement, et vous constaterez que les motifs antisociaux et anti-chrétiens mentionnés précédemment sont impliqués même dans le jeu dit doux. Étant vrai, cela fait que la charité ne reçoit pas un don sacrificiel, une dîme ou une offrande, mais un sous-produit entaché de l’égoïsme personnel. Dieu n’a pas besoin des miettes qui tombent des tables du diable de la chance, du hasard et de la superstition du pied de lapin pour soutenir l’église chrétienne. Dieu a un plan pur et droit, à savoir la dîme.
Quel est le problème avec un peu de jeux de hasard? Eh bien, la même chose qui ne va pas avec un petit meurtre, un petit vol, un peu de mensonge et un peu d’adultère. La petitesse d’un mal est aussi mauvaise que sa grandeur. Le peuple de Dieu n’est pas seulement appelé à s’abstenir du mal du jeu de hasard, mais aussi de son apparence même ( 1 Thess. 5:22 ).
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[1] « Le pari sportif en Amérique : les jeux sont faits!«
Source: Ministry Magazine
Auteur: Adapté de l’article original de THEODORE CARCICH, président de la Fédération de l’Union Centrale au moment de la rédaction par AdventDesk.