
Par Ellen G. White
Frères et sœurs dans la foi, la question: “Suis-je le gardien de mon frère?” se pose-t-elle à votre cœur? Si vous prétendez être des enfants de Dieu, vous êtes les gardiens de votre frère. Le Seigneur tient l’Eglise pour responsable des âmes pour le salut desquelles elle peut être l’instrument. — Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh Day Adventist, 291. ISCE 18.4
Le Sauveur a donné sa vie précieuse en vue de fonder une Eglise capable d’aider ceux qui souffrent, qui sont affligés et qui sont tentés. Un groupe de croyants peut être pauvre, peu instruit et inconnu; cependant, grâce au Christ, il peut accomplir une œuvre dans les foyers, dans la communauté et même dans les “régions lointaines” dont les résultats se verront jusque dans l’éternité. — The Ministry of Healing, 106. ISCE 18.5
Quelque faible et imparfaite qu’elle puisse paraître, [l’Eglise] est néanmoins l’unique objet sur lequel Dieu jette, d’une manière toute spéciale, un suprême regard. Elle est le théâtre de sa grâce, l’endroit où il se plaît à révéler sa puissance qui transforme les cœurs. — Conquérants pacifiques, 13, 14. ISCE 19.1
Il faut un instrument pour remplir le mandat que le Christ veut transmettre, pour continuer l’œuvre qu’il a commencée sur la terre, et c’est à l’Eglise qu’échoit ce privilège. Elle a été établie dans ce but. Pourquoi alors les membres n’ont-ils pas accepté leurs responsabilités? — Testimonies for the Church 6:295. ISCE 19.2
Il invite l’Eglise à veiller sur ces différentes activités (évangélisation et œuvre médicale) et à maintenir l’étendard de la véritable réforme dans son propre territoire, afin de permettre aux ouvriers instruits et expérimentés d’aller dans des champs nouveaux. — Testimonies for the Church 6:292. ISCE 19.3
Les chrétiens de Thessalonique étaient de vrais missionnaires. … Les cœurs étaient gagnés à l’Evangile, et de nombreuses âmes s’ajoutaient aux croyants. — Conquérants pacifiques, 226. ISCE 19.4
C’est à la consécration des Douze que furent prises les premières mesures en vue de l’organisation de l’Eglise, qui, après le départ du Christ, devait poursuivre son œuvre icibas. — Conquérants pacifiques, 20. ISCE 19.5
L’Eglise de Dieu est le siège de la vie sainte; elle jouit de nombreuses prérogatives; elle est remplie du Saint-Esprit. Ses membres trouvent leur bonheur dans le bonheur de ceux pour lesquels ils se dévouent. Merveilleuse est l’œuvre que le Seigneur se propose d’accomplir par son Eglise, afin que son nom soit glorifié! — Conquérants pacifiques, 14. ISCE 19.6
Notre travail est clairement défini dans la Parole de Dieu. Un chrétien doit s’unir à un autre chrétien, une église à une autre église, les instruments humains coopérant avec le divin, chacun d’eux étant subordonné au Saint-Esprit et tous se groupant étroitement pour apporter au monde la bonne nouvelle de la grâce de Dieu. — General Conference Daily Bulletin, 28 février 1893. ISCE 20.1
Nos églises doivent collaborer dans le travail de labourage spirituel, dans l’espoir de moissonner. … Le sol est réfractaire, mais cette terre inculte doit être remuée, la semence de la justice doit être jetée. Ne vous relâchez pas, vous qu’un Dieu aimant a appelés à enseigner, comme si vous doutiez que le travail accompli ne connaisse pas les développements attendus. — Testimonies for the Church 6:420. ISCE 20.2
L’Eglise est le moyen que Dieu a choisi pour faire connaître le salut aux hommes. Etablie pour servir, elle a pour mission de proclamer l’Evangile. Dès le commencement, Dieu a formé le dessein de révéler par elle sa puissance et sa plénitude. Les hommes qui la composent, ceux qu’il a appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière, doivent refléter sa gloire. — Conquérants pacifiques, 11. ISCE 20.3
Qu’aucune église ne pense qu’elle est trop petite pour exercer une influence et pour servir dans la grande œuvre pour notre temps. ISCE 20.4
Mes frères, mettez-vous au travail. La faveur spéciale de Dieu ne repose pas uniquement sur les grandes réunions et les conventions; la manifestation la plus humble de l’amour désintéressé recevra ses bénédictions et aura sa récompense. Faites ce que vous pouvez, et Dieu multipliera vos possibilités. — The Review and Herald, 13 mars 1888.
Témoins
Nous sommes les témoins du Christ, et nous ne devons pas tolérer que des intérêts et des projets terrestres absorbent notre temps et notre attention. — Testimonies for the Church 9:53, 54. ISCE 20.6
“Vous êtes mes témoins, dit l’Eternel. … C’est moi qui ai annoncé, sauvé, prédit, ce n’est point parmi vous un dieu étranger; vous êtes mes témoins, dit l’Eternel. … Moi, l’Eternel, je t’ai appelé pour le salut, et je te prendrai par la main, je te garderai, et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple, pour être la lumière des nations, pour ouvrir les yeux des aveugles, pour faire sortir de prison le captif, et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres.” — Conquérants pacifiques, 12. ISCE 21.1
Les peuples de la terre adorent des faux dieux. Il faut les en détourner, non en les stigmatisant, mais en leur faisant contempler quelque chose de meilleur. Il faut leur faire connaître la bonté de Dieu. “Vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, c’est moi qui suis Dieu.” — Les paraboles de Jésus, 305. ISCE 21.2
Tous ceux qui désirent entrer dans la cité céleste doivent manifester dans leurs actes l’amour du Sauveur. C’est ainsi qu’ils seront ses messagers, ses témoins. Ils rendront un témoignage clair et décisif contre toute habitude mauvaise, et montreront aux pécheurs “l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde”. — Témoignages pour l’Église 3:348. ISCE 21.3
Les disciples devaient aller, comme témoins du Christ, proclamer au monde ce qu’ils avaient vu et entendu. Leur rôle était le plus important qui fût jamais confié à des êtres humains, inférieur seulement à celui du Christ lui-même. Ils seraient les collaborateurs de Dieu pour le salut des hommes. — Conquérants pacifiques, 20, 21. ISCE 21.4
Le divin Docteur dit: Seul mon Esprit peut enseigner et convaincre de péché. Les apparences extérieures ne produisent qu’une impression temporaire sur les esprits. Je ferai pénétrer la vérité dans les consciences, et ceux qu’elle aura éclairés iront à travers le monde pour faire connaître les droits que j’ai sur les hommes concernant leur temps, leur argent et leur intelligence. — Témoignages pour l’Église 3:184. ISCE 21.5
Le moyen choisi du ciel pour révéler le Christ au monde, c’est que nous confessions sa fidélité. Il nous faut, bien sûr, reconnaître sa grâce comme elle s’est manifestée chez les saints hommes d’autrefois; mais ce qui aura plus d’effet, c’est le témoignage de notre expérience personnelle. Nous sommes les témoins de Dieu quand l’action d’une puissance divine se manifeste en nous. Chaque individu a une vie distincte de toute autre, et une expérience essentiellement différente de celle des autres. Dieu désire que notre louange monte vers lui sous le signe de notre individualité. Ces actes de reconnaissance à la louange de la gloire de sa grâce, confirmés par une vie chrétienne, agissent avec une puissance irrésistible pour le salut des âmes. — L’Espoir de l’humanité, 365. ISCE 21.6
Dieu ne peut pas manifester la connaissance de sa volonté et les miracles de sa grâce parmi les incrédules à moins de disposer de témoins disséminés sur la terre entière. Son dessein est que ceux qui bénéficient de ce grand salut en Jésus-Christ soient ses missionnaires, des faisceaux de lumière à travers le monde, appelés à devenir des signaux pour les populations, des lettres vivantes, connues et lues de tous les hommes, leur foi et leurs œuvres témoignant de la proximité du retour du Sauveur et prouvant qu’ils n’ont pas reçu la grâce de Dieu en vain. Les gens doivent être exhortés à se préparer pour le jugement à venir. — Testimonies for the Church 2:631, 632. ISCE 22.1
Comme [les disciples] méditaient sur [la] vie pure et sainte [du Christ], ils sentaient que pour eux nulle peine ne serait trop dure, nul sacrifice trop grand, si leur vie rendait témoinage de la beauté de son caractère. Oh, si seulement il leur était donné de revivre les trois années écoulées, comme ils agiraient différemment! S’ils pouvaient seulement revoir le Maître, avec quelle ferveur ils s’efforceraient de lui montrer la profondeur de leur amour et la sincérité de leur douleur de l’avoir peiné par une parole ou un acte d’incrédulité! Mais ils se réconfortaient en pensant qu’ils étaient pardonnés. Et ils résolurent, dans la mesure de leurs forces, d’expier cette incrédulité en confessant courageusement le Christ devant le monde. — Conquérants pacifiques, 34. ISCE 22.2
Les deux démoniaques guéris furent les premiers missionnaires que le Christ envoya prêcher l’Evangile dans la région de la Décapole. Ces hommes avaient eu pendant peu d’instants l’avantage d’entendre les enseignements du Christ. Ils n’avaient jamais eu l’occasion d’écouter un de ses sermons. Ils n’étaient pas aussi bien préparés à instruire le peuple que les disciples, ceux-ci ayant vécu tous les jours avec le Christ. Mais ils portaient, en eux-mêmes, la preuve que Jésus était le Messie. Ils pouvaient dire ce qu’ils savaient, ce qu’ils avaient vu, entendu, éprouvé, de la puissance du Christ. Tout cœur qui a été touché par la grâce de Dieu peut en faire autant. Jean, l’apôtre bien-aimé, a écrit: “Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, … ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi.” En tant que témoins du Christ, nous devons dire ce que nous savons, ce que nous avons vu, entendu et ressenti. Si nous avons suivi Jésus pas à pas, nous aurons quelque chose d’approprié à dire concernant la manière dont il nous a conduits. Nous pouvons dire comment nous avons mis sa promesse à l’épreuve et l’avons trouvée fidèle. Nous pouvons témoigner de ce que nous avons appris touchant la grâce du Christ. Voilà le témoignage demandé par le Seigneur, le témoignage dont l’absence laisse le monde en perdition. — L’Espoir de l’humanité, 358.
Source: Extrait du Livre « Instructions pour un Service Chrétien Effectif » de Ellen G. White.