La prière pour les malades

Chapitre 22 — La prière pour les malades

Par Ellen G. White

La prière doit être offerte pour les malades avec une foi calme – Il m’a été montré qu’en cas de maladie, lorsque la voie est libre pour l’offrande de la prière pour les malades, le cas doit être confié au Seigneur avec une foi calme, pas avec un tempête d’excitation. Lui seul connaît la vie passée de l’individu et sait ce que sera son avenir. Celui qui connaît le cœur de tous les hommes sait si la personne, si elle était relevée, glorifierait son nom ou le déshonorerait par la rétrogradation et l’apostasie. Tout ce que nous sommes tenus de faire est de demander à Dieu de relever les malades si cela est conforme à sa volonté, croyant qu’il entend les raisons que nous présentons et les prières ferventes offertes. Si le Seigneur voit que cela l’honorera le mieux, il répondra à nos prières. Mais il n’est pas juste d’exhorter au rétablissement sans se soumettre à sa volonté.Témoignages pour l’Église 2:147, 148 .) Pr 228.1

Avec tous nos traitements donnés aux malades, une simple prière fervente devrait être offerte pour la bénédiction de la guérison. Nous devons orienter les malades vers le Sauveur compatissant et son pouvoir de pardonner et de guérir.—( Messages sélectionnés 3:296 ). Pr 228.2

Ceux qui s’engagent dans le travail de maison en maison trouveront des opportunités de ministère dans de nombreux domaines. Ils devraient prier pour les malades et faire tout ce qui est en leur pouvoir pour les soulager de la souffrance. — ( Testimonies for the Church 6:83, 84 ). Pr 229.1

Le Sauveur veut que nous encouragions les malades, les désespérés, les affligés à saisir sa force. Par la foi et la prière, la chambre de malade peut être transformée en Béthel.—( The Ministry of Healing, 226 .) Pr 229.2

Si nous sommes sous des infirmités de corps, il est certainement cohérent de faire confiance au Seigneur, en suppliant notre Dieu dans notre propre cas, et si nous nous sentons enclins à demander à d’autres en qui nous avons confiance de s’unir à nous dans la prière à Jésus qui est le Puissant Guérisseur, l’aide viendra sûrement si nous le demandons avec foi.—( Medical Ministry, 16 .) Pr 229.3

Nous avons envoyé nos humbles pétitions pour le malade et l’affligé, qui perdait son emprise sur cette vie. Alors que nous présentions ce cas devant le Seigneur, nous ressentions l’assurance de l’amour de Dieu même dans cette affliction. — ( The Review and Herald, 11 octobre 1887 .) Pr 229.4

Nous avons oint l’enfant et avons prié dessus, croyant que le Seigneur donnerait la paix à la mère et à l’enfant. C’était fait. Les cris de l’enfant ont cessé, et nous les avons laissés bien portants.—( Dons spirituels 2:110, 111 .) Pr 229.5

Les malades seront conduits au Christ par l’attention patiente d’infirmières qui anticipent leurs besoins, qui s’inclinent dans la prière et demandent au grand missionnaire médical de regarder avec compassion le malade et de laisser sentir l’influence apaisante de sa grâce et de son rétablissement. pouvoir être exercé.—( Ministère médical, 191, 192 .) Pr 229.6

Alors que les infirmières missionnaires soignent les malades et soulagent la détresse des pauvres, elles trouveront de nombreuses occasions de prier avec eux, de leur lire la parole de Dieu, de parler du Sauveur….Ils peuvent apporter une lueur d’espoir dans la vie des vaincus et des découragés.—( Medical Ministry, 246, 247 .) Pr 229.7

If more prayer were offered in our sanitariums for the healing of the sick, the mighty power of the Healer would be seen. Many more would be strengthened and blessed, and many more acute sicknesses would be healed.—(Selected Messages 3:295.) Pr 230.1

I would come before the Lord with this petition: “Lord, we cannot read the heart of this sick one, but thou knowest whether it is for the good of his soul and for the glory of thy name to raise him to health. In thy great goodness, compassionate this case, and let healthy action take place in the system. The work must be entirely thine own.”(Healthful Living, 239). Pr 230.2

Que la voix de la prière soit entendue dans nos institutions en faveur des malades afin qu’ils puissent se placer là où ils peuvent coopérer avec Celui qui peut sauver à la fois l’âme et le corps.—( Manuscript Releases 6:379 ). Pr 230.3

Avant d’avoir la chance d’avoir des institutions où les malades pouvaient être soulagés de la souffrance, par un traitement diligent et une prière fervente dans la foi à Dieu, nous avons mené à bien les cas les plus apparemment désespérés. Aujourd’hui, le Seigneur invite ceux qui souffrent à avoir foi en Lui. La nécessité de l’homme est l’opportunité de Dieu.—( Selected Messages 3:295, 296 ). Pr 230.4

Tout ce que l’on peut faire en priant pour les malades, c’est d’importuner sincèrement Dieu en leur faveur, et en toute confiance de remettre l’affaire entre ses mains. Si nous considérons l’iniquité dans nos cœurs, le Seigneur ne nous entendra pas. Il peut faire ce qu’il veut des siens.—( Testimonies for the Church 2:148 .) Pr 230.5

J’ai souvent eu le privilège de prier avec les malades. Nous devrions le faire beaucoup plus souvent que nous ne le faisons.—( Messages choisis 3:295 .) Pr 230.6

C’est notre travail de présenter les malades et les souffrants au Christ dans les bras de notre foi… Nous devrions saisir sa promesse et prier pour la manifestation de sa puissance. L’essence même de l’Évangile est la restauration, et le Sauveur voudrait que nous demandions aux malades, aux désespérés et aux affligés de saisir sa force.—( Jésus-Christ, 824, 825 .) Pr 231.1

La prière pour les malades est trop importante pour être traitée avec insouciance —Quant à la prière pour les malades, c’est une question trop importante pour être traitée avec insouciance. Je crois que nous devons tout rapporter au Seigneur, faire connaître à Dieu toutes nos faiblesses et préciser toutes nos perplexités. — ( Ministère médical, 16 .) Pr 231.2

La prière pour les malades est aussi efficace aujourd’hui qu’aux temps bibliques — Le divin Guérisseur est présent dans la chambre du malade ; Il entend chaque mot des prières qui lui sont offertes dans la simplicité de la vraie foi. Ses disciples d’aujourd’hui doivent prier pour les malades, aussi en vérité que les disciples d’autrefois. Et il y aura des récupérations; car « la prière de la foi sauvera les malades. » ( Evangile Workers, 215. ) Pr 231.3

Dieu est tout aussi désireux de rendre la santé aux malades maintenant que lorsque le Saint-Esprit a prononcé ces paroles par l’intermédiaire du psalmiste. Et Christ est le même médecin compatissant maintenant qu’Il l’était pendant Son ministère terrestre. En Lui, il y a un baume guérissant pour chaque maladie, un pouvoir de restauration pour chaque infirmité. Ses disciples d’aujourd’hui doivent prier pour les malades aussi en vérité que les disciples d’autrefois priaient. Et les récupérations suivront ; car « la prière de la foi sauvera le malade ». Nous avons la puissance du Saint-Esprit, la calme assurance de la foi, qui peut revendiquer les promesses de Dieu. La promesse du Seigneur, « Ils imposeront les mains aux malades, et ils seront guéris » ( Marc 16:18), est tout aussi fiable aujourd’hui qu’au temps des apôtres. Elle présente le privilège des enfants de Dieu, et notre foi devrait s’emparer de tout ce qu’elle embrasse. Les serviteurs de Christ sont le canal de son action et, à travers eux, il désire exercer son pouvoir de guérison. C’est notre travail de présenter les malades et les souffrants à Dieu dans les bras de notre foi. Nous devons leur apprendre à croire au Grand Guérisseur. — ( Le ministère de la guérison, 226. ) Pr 231.4

La prière pour les malades doit tenir compte de la volonté de Dieu — Dans la prière pour les malades, il ne faut pas oublier que  » nous ne savons pas pourquoi nous devons prier comme il se doit « . Romains 8:26 . Nous ne savons pas si la bénédiction que nous désirons sera la meilleure ou non. Par conséquent, nos prières devraient inclure cette pensée : « Seigneur, tu connais tous les secrets de l’âme. Tu connais ces personnes. Jésus, leur avocat, a donné sa vie pour eux. Son amour pour eux est plus grand que le nôtre ne peut l’être. Si donc c’est pour ta gloire et le bien des affligés, nous demandons, au nom de Jésus, qu’ils retrouvent la santé. Si ce n’est pas ta volonté qu’ils soient rétablis, nous demandons que ta grâce les console et que ta présence les soutienne dans leurs souffrances. Pr 232.1

Dieu connaît la fin depuis le début. Il connaît le cœur de tous les hommes. Il lit tous les secrets de l’âme. Il sait si ceux pour qui la prière est offerte seraient capables ou non d’endurer les épreuves qui viendraient sur eux s’ils vivaient. Il sait si leur vie serait une bénédiction ou une malédiction pour eux-mêmes et pour le monde. C’est l’une des raisons pour lesquelles, tout en présentant nos requêtes avec ferveur, nous devrions dire : « Néanmoins, que ma volonté ne soit pas faite, mais la tienne. Luc 22:42 .—( Ministère de la Guérison, 229, 230 .) Pr 232.2

En priant pour les malades, nous devons prier pour que, si c’est la volonté de Dieu, ils soient ramenés à la santé ; mais sinon qu’il leur donnera sa grâce pour les consoler, sa présence pour les soutenir dans leurs souffrances. Beaucoup de ceux qui devraient mettre de l’ordre dans leur maison négligent de le faire alors qu’ils espèrent retrouver la santé en réponse à la prière. Portés par une fausse espérance, ils n’éprouvent pas le besoin de donner des paroles d’exhortation et de conseil à leurs enfants, parents ou amis, et c’est un grand malheur. Acceptant l’assurance qu’ils seraient guéris s’ils priaient pour eux, ils n’osent pas faire référence à la manière dont leurs biens seront disposés, comment leur famille doit être prise en charge, ni exprimer le moindre souhait concernant des questions dont ils parleraient s’ils pensaient qu’ils seraient enlevés par la mort. De cette façon, les désastres sont amenés sur la famille et les amis ; car beaucoup de choses qu’il faut comprendre, sontpassé sous silence, car ils craignent que l’expression sur ces points soit un reniement de leur foi. Croyant qu’ils seront ramenés à la santé par la prière, ils n’utilisent pas les mesures d’hygiène qui sont en leur pouvoir, craignant que ce ne soit un reniement de leur foi.—( General Conference Daily Bulletin, 26 février 1897. ) Pr 232.3

Nous nous sommes unis dans une prière fervente autour du lit de malade d’hommes, de femmes et d’enfants, et nous avons senti qu’ils nous avaient été rendus d’entre les morts en réponse à nos prières ferventes. Dans ces prières, nous pensions que nous devions être positifs, et si nous faisions preuve de foi, nous ne devions demander rien de moins que la vie. Nous n’osions pas dire : « Si cela glorifie Dieu », craignant que cela n’admette un semblant de doute. Nous avons observé avec anxiété ceux qui ont été rendus, pour ainsi dire, d’entre les morts. Nous avons vu certains d’entre eux, en particulier des jeunes, ressuscités, et ils ont oublié Dieu, sont devenus dissolus dans la vie, causant chagrin et angoisse à leurs parents et amis, et sont devenus une honte pour ceux qui craignaient de prier. Ils ne vivaient pas pour honorer et glorifier Dieu, mais pour le maudire avec leur vie de vice. Pr 233.1

Nous ne traçons plus un chemin, nous ne cherchons plus à amener le Seigneur à nos désirs. Si la vie des malades peut le glorifier, nous prions pour qu’ils vivent, néanmoins, non pas comme nous, mais comme lui. Notre foi peut être tout aussi ferme, et plus fiable, en confiant le désir au Dieu tout-sage et, sans inquiétude fiévreuse, en toute confiance en Lui confiant tout. Nous avons la promesse. Nous savons qu’il nous entend si nous demandons selon sa volonté. — ( Conseils de santé, 378, 379 .) Pr 233.2

Dieu répond aux prières pour les malades — Aucune puissance humaine ne peut sauver les malades, mais, par la prière de la foi, le Puissant Guérisseur a tenu sa promesse envers ceux qui ont invoqué son nom. — ( Messages sélectionnés 3:295 ). Pr 233.3

Faisons comme les apôtres du Christ; offrons la prière pour les malades, car il y en a beaucoup qui ne peuvent pas avoir les avantages de nos sanatoriums. Le Seigneur enlèvera les infirmités en réponse à la prière.—( Medical Ministry, 242 .) Pr 233.4

La persévérance dans la prière est nécessaire quand on prie pour les malades — En priant pour les malades, il est essentiel d’avoir la foi ; car cela est conforme à la parole de Dieu. « La prière efficace et fervente d’un homme juste est très utile. » Jacques 5:16. Nous ne pouvons donc pas renoncer à prier pour les malades, et nous serions très tristes si nous ne pouvions pas avoir le privilège de nous approcher de Dieu, de lui exposer toutes nos faiblesses et nos infirmités, de tout dire au Sauveur compatissant sur ces choses, croyant qu’il entend nos requêtes. Parfois, les réponses à nos prières viennent immédiatement ; parfois nous devons attendre patiemment et continuer avec ferveur à plaider pour les choses dont nous avons besoin, nos cas étant illustrés par le cas de l’importun solliciteur de pain. « Lequel de vous aura un ami et ira vers lui à minuit », etc. Cette leçon signifie plus que nous ne pouvons l’imaginer. Nous devons continuer à demander, même si nous ne réalisons pas la réponse immédiate à nos prières. « Je vous dis : Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez et vous trouverez; frappez, et on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit; et celui qui cherche trouve; et à celui qui frappe, on lui ouvrira.Luc 11:9, 10 . Pr 234.1

Nous avons besoin de la grâce, nous avons besoin de l’illumination divine, afin que, par l’Esprit, nous sachions comment demander les choses dont nous avons besoin. Si nos requêtes sont rédigées par le Seigneur, elles seront exaucées.—( Conseils sur la santé, 380. ) Pr 234.2

Le péché doit être écarté si la prière pour la guérison doit être exaucée — A ceux qui désirent prier pour leur rétablissement à la santé, il devrait être clair que la violation de la loi de Dieu, qu’elle soit naturelle ou spirituelle, est un péché, et que, pour pour recevoir sa bénédiction, le péché doit être confessé et abandonné. Pr 234.3

L’Écriture nous ordonne : « Confessez vos fautes les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. Jacques 5:16 . À celui qui demande la prière, que des pensées comme celles-ci soient présentées : « Nous ne pouvons pas lire dans le cœur ni connaître les secrets de votre vie. Ceux-ci ne sont connus que de vous-même et de Dieu. Si vous vous repentez de vos péchés, il est de votre devoir de les confesser. » ( Le ministère de la guérison, 228. ) Pr 234.4

La présomption est proche de la foi dans la prière pour les malades – J’ai vu tellement de choses pousser les choses à l’extrême, dans la prière pour les malades, que j’ai senti que cette partie de notre expérience exige une réflexion solide et sanctifiée, de peur que nous ne fassions des mouvements que nous pouvons appeler la foi, mais qui ne sont en réalité rien de moins que la présomption. Les personnes épuisées par l’affliction ont besoin d’être conseillées avec sagesse, afin qu’elles puissent se déplacer discrètement ; et tandis qu’ils se placent devant Dieu pour qu’on prie pour eux afin qu’ils puissent être guéris, ils ne doivent pas prendre la position que les méthodes de restauration de la santé en accord avec les lois de la nature doivent être négligées. Pr 235.1

S’ils adoptent la position qu’en priant pour la guérison, ils ne doivent pas utiliser les remèdes simples fournis par Dieu pour soulager la douleur et aider la nature dans son travail, de peur que ce soit un déni de foi, ils prennent une position imprudente. Ce n’est pas un reniement de la foi; elle est en stricte harmonie avec les plans de Dieu. Quand Ézéchias était malade, le prophète de Dieu lui a apporté le message qu’il devait mourir. Il a crié au Seigneur, et le Seigneur a entendu son serviteur et a fait un miracle en sa faveur, lui envoyant un message que quinze ans devraient être ajoutés à sa vie. Maintenant, un mot de Dieu, une touche du doigt divin, aurait guéri Ézéchias instantanément, mais des instructions spéciales ont été données pour prendre une figue et la déposer sur la partie affectée, et Ézéchias a été ressuscité. En tout, nous devons suivre la ligne de la providence de Dieu. Pr 235.2

L’agent humain doit avoir la foi et coopérer avec la puissance divine, usant de toutes les facilités, profitant de tout ce qui, selon son intelligence, est bénéfique, travaillant en harmonie avec les lois naturelles ; et ce faisant, il ne nie ni n’entrave la foi. — ( Conseils sur la santé, 381, 382 .) Pr 235.3

Dans la parole de Dieu, nous avons des instructions relatives à la prière spéciale pour la guérison des malades. Mais l’offrande d’une telle prière est un acte des plus solennels et ne doit pas être entreprise sans mûre réflexion. Dans de nombreux cas de prière pour la guérison des malades, ce qu’on appelle la foi n’est rien de moins que la présomption. Pr 235.4

Beaucoup de personnes s’attirent la maladie par leur auto-indulgence. Ils n’ont pas vécu conformément à la loi naturelle oules principes de la stricte pureté. D’autres ont ignoré les lois de la santé dans leurs habitudes de manger et de boire, de s’habiller ou de travailler. Souvent, une certaine forme de vice est la cause de la faiblesse de l’esprit ou du corps. Si ces personnes obtenaient la bénédiction de la santé, beaucoup d’entre elles continueraient à poursuivre la même voie de transgression insouciante des lois naturelles et spirituelles de Dieu, pensant que si Dieu les guérit en réponse à la prière, elles sont libres de continuer leurs pratiques malsaines et pour assouvir sans retenue les appétits pervers. Si Dieu devait accomplir un miracle en rétablissant la santé de ces personnes, il encouragerait le péché. Pr 235,5

C’est un travail perdu que d’enseigner aux gens à se tourner vers Dieu comme un guérisseur de leurs infirmités, à moins qu’on ne leur apprenne aussi à mettre de côté les pratiques malsaines. Afin de recevoir sa bénédiction en réponse à la prière, ils doivent cesser de faire le mal et apprendre à bien faire. Leur environnement doit être sanitaire, leurs habitudes de vie correctes. Ils doivent vivre en harmonie avec la loi de Dieu, à la fois naturelle et spirituelle. — ( Le ministère de la guérison, 227, 228. ) Pr 236.1

La prière pour une guérison miraculeuse peut conduire au fanatisme — « Pourquoi », se demandent les uns et les autres, « n’offre-t-on pas de prière pour la guérison miraculeuse des malades, au lieu d’établir tant de sanatoriums ? » Si cela devait être fait, un grand fanatisme surgirait dans nos rangs. Ceux qui ont beaucoup de confiance en soi commenceraient à agir.—( Évangélisation, 594, 595 .) Pr 236.2

Prendre les bonnes mesures n’est pas un reniement de la foi dans la prière de guérison —Beaucoup de ceux qui recherchent la miséricorde du Seigneur pour la guérison pensent qu’ils doivent avoir une réponse directe et immédiate à leurs prières, sinon leur foi est défectueuse. Pour cette raison, ceux qui sont affaiblis par la maladie ont besoin d’être conseillés avec sagesse, afin qu’ils puissent agir avec discrétion. Ils ne doivent pas négliger leur devoir envers les amis qui peuvent leur survivre, ou négliger d’employer les agents de la nature pour la restauration de la santé. Pr 236.3

Il y a souvent un risque d’erreur ici. Croyant qu’ils seront guéris en réponse à la prière, certains craignent de faire quoi que ce soit qui puisse sembler indiquer un manque de foi. Mais ils ne doivent pas négliger de fixerleurs affaires dans l’ordre qu’ils voudraient faire s’ils s’attendaient à être enlevés par la mort. Ils ne devraient pas non plus craindre de prononcer des paroles d’encouragement ou de conseil qu’ils souhaitent adresser à leurs proches à l’heure de la séparation. — ( Le ministère de la guérison, 231. ) Pr 236.4

Mais après avoir prié avec ferveur pour les malades, que faire alors ? Est-ce que je cesse de faire tout ce que je peux pour leur rétablissement ? — Non, je travaille d’autant plus sérieusement, avec beaucoup de prières que le Seigneur bénisse les moyens que sa propre main a fournis ; afin qu’il puisse donner la sagesse sanctifiée pour coopérer avec lui dans la guérison des malades.—( Healthful Living, 240 , [1897, 1898]). Pr 237.1

Traitements médicaux à utiliser avec la prière de guérison—Ceux qui recherchent la guérison par la prière ne devraient pas négliger de faire usage des agences de guérison à leur portée. Ce n’est pas un reniement de la foi que d’utiliser les remèdes que Dieu a fournis pour soulager la douleur et aider la nature dans son œuvre de restauration. Ce n’est pas un reniement de la foi que de coopérer avec Dieu et de se placer dans la condition la plus favorable à la guérison. Dieu a mis en notre pouvoir d’acquérir une connaissance des lois de la vie. Ces connaissances ont été mises à notre portée pour être utilisées. Nous devrions employer toutes les facilités pour la restauration de la santé, en tirant tous les avantages possibles, en travaillant en harmonie avec les lois naturelles. Quand nous avons prié pour la guérison des malades, nous pouvons travailler avec d’autant plus d’énergie, en remerciant Dieu que nous avons le privilège de coopérer avec lui, et en demandant sa bénédiction sur les moyens qu’il a lui-même fournis.Le ministère de la guérison, 231, 232. ) Pr 237.2

Faites confiance à Dieu quelle que soit l’issue de la prière — Lorsque nous avons prié pour le rétablissement du malade, quelle que soit l’issue du cas, ne perdons pas foi en Dieu. Si nous sommes appelés à affronter le deuil, acceptons la coupe amère, en nous rappelant que la main d’un Père la tient à nos lèvres. Mais si la santé est restaurée, il ne faut pas oublier que le bénéficiaire de la miséricorde guérissante est placé sous une obligation renouvelée envers le Créateur.—( Le ministère de la guérison, 233 .) Pr 237.3

Source: Extrait du livre Priere de Ellen G. White

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