Evénements des Derniers temps: “Dis-nous, quand cela arrivera-t-il?”

Chapitre 3

“Dis-nous, quand cela arrivera-t-il?”

Par Ellen G. White

Les disciples posent des questions au Christ à propos de son retour

Les paroles du Christ (Matthieu 24:2) avaient été prononcées devant un grand nombre de personnes, mais lorsqu’ils le trouvèrent seul, Pierre, Jean, Jacques et André vinrent auprès de lui tandis qu’il était assis dans le Mont des Oliviers. “Dis- nous, lui demandèrent-ils, quand cela arrivera-t-il et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde?”

Jésus ne répondit pas à ses disciples en distinguant entre la destruction de Jérusalem et le grand jour de son retour. Il mêla la description de ces deux  événements.  S’il avait  révélé  à  ses disciples les événements à venir tels qu’il pouvait les  contempler  lui-même,  ils  n’auraient  pu  en supporter l’annonce. Par pitié pour eux, il mêla la description des deux grandes crises, laissant aux disciples le soin d’en discerner la signification par eux-mêmes. — The Desire of Ages, 628 (1898) — Jésus Christ, 627, 628.

Le moment du retour du Christ n’est pas connu

Nombre de personnes qui se disent Adventistes ont  tenté  de  fixer  des  dates.  On  n’a  cessé  de supputer de nouvelles dates de la venue du Christ, mais sans succès. La connaissance du moment précis du retour de notre Seigneur est déclaré hors de la portée des mortels. Même les anges, qui exercent  un  ministère  en  faveur  de  ceux  qui doivent hériter du salut, ne connaissent ni le jour ni l’heure. “Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul.” Matthieu 24:36. — Testimonies for the Church 4:307 (1879) — Testimonies for the Church 1:580, 581.

Nous ne pouvons connaître le moment précis ni de  l’effusion  du  Saint-Esprit,  ni  du  retour  du Christ… Pourquoi Dieu ne nous a-t-il pas donné cette connaissance? — Parce que nous n’en ferions pas un bon usage. Il en résulterait une situation qui retarderait grandement l’œuvre de Dieu dans la préparation de son peuple afin qu’il puisse subsister au jour qui vient bientôt. Nous ne devons pas vivre dans l’excitation que provoque le fait de fixer toujours des dates…

Vous ne sauriez dire s’il viendra dans une, deux ou cinq années, et vous ne pouvez pas non plus repousser sa venue en affirmant qu’il reste encore dix ou vingt ans avant cet événement. — The Review and Herald, 22 mars, 1892.

Nous approchons du grand jour de Dieu. Les signes s’accomplissent. Et cependant, nous ne recevons aucun message qui nous indique le jour et l’heure de l’apparition du Christ. Le Seigneur, dans sa sagesse, nous a caché ce point afin que nous soyons toujours dans une attitude d’attente et de préparation en vue de la seconde venue de notre Seigneur Jésus-Christ sur les nuées des cieux. — Lettre 28, 1897.

Le moment exact de la seconde venue du Fils de l’homme est le mystère de Dieu. — The Desire of Ages, 633 (1898) — Jésus Christ, 633.

Notre message ne consiste pas à fixer des dates

Nous ne prétendons pas définir exactement le temps qui doit encore s’écouler avant le retour de Jésus avec puissance et une grande gloire. Certains ont fixé un moment, puis, lorsqu’il fut écoulé, leurs esprits présomptueux n’ont pas accepté le démenti, mais ils se sont acharnés à fixer encore d’autres moments, et encore d’autres moments. Mais ces échecs répétés les ont signalés comme de faux prophètes.  —  Fundamentals  of  Christian Education, 335 (1895).

Dieu  ne  donne  à  aucun  homme  le  message selon lequel il devrait s’écouler cinq ans, ou dix ans, ou vingt ans avant la fin de l’histoire de cette terre. Il ne donnera jamais à aucun être vivant un prétexte pour retarder sa préparation à son apparition. Il ne confie à personne la mission de dire, comme le serviteur infidèle: “Le Maître tarde à venir”, car cette attitude conduit à négliger imprudemment les occasions et les privilèges qui nous sont accordés en vue de ce grand jour. — The Review and Herald, 27 nov. 1900.

Fixer des dates conduit à l’incrédulité

C’est parce que des dates ont été sans cesse fixées et sont passées en vain que le monde s’est encore plus endurci dans un état d’incroyance en ce qui concerne le prochain retour du Christ. On regarde avec dédain les échecs de ceux qui fixent des dates, et les hommes ont été si déçus qu’ils se détournent de la vérité de la Parole de Dieu selon laquelle la fin de toutes choses est imminente. — Testimonies for the Church 4:307 (1879) — Testimonies for the Church 1:181.

J’estime que Frère [E.P.] Daniels a, d’une certaine façon, fixé une date, en affirmant que le Seigneur   reviendra   dans   les   cinq   prochaines années. Mais j’espère que nous ne donnerons pas à l’extérieur   l’impression   que   nous   sommes   des chrétiens acharnés à fixer des dates. Évitons de telles attitudes. Elles ne font pas de bien. Ne cherchons pas à obtenir un réveil sur une telle base. Usons de prudence en chaque parole afin que les fanatiques n’aient aucune occasion de créer une excitation malsaine qui blesse l’Esprit de Dieu.

Nous ne voulons pas exciter les passions pour créer une émotion quand les sentiments sont sollicités sans le contrôle de la raison. J’estime que nous devons nous garder de tous côtés, car Satan est à l’œuvre et fait tout son possible pour nous tromper et nous séduire par des artifices capables de faire un tort considérable. Méfions-nous de tout ce qui provoque une excitation malsaine, car une réaction ne tardera pas à se faire sentir. — Lettre 34, 1887.

Des mouvements faux et fanatiques se manifesteront toujours du fait de personnes de l’église  qui  se  déclareront  conduites  par  Dieu: celles qui courront avant d’être envoyées pour donner le jour et la date de l’accomplissement des prophéties.  L’Ennemi  se  réjouit  qu’elles  agissent ainsi, car leurs échecs successifs et leurs directives erronées provoquent la confusion et l’incroyance. —  Selected  Messages  2:84  (1897)  —  Messages choisis 2:96.

Il n’y a plus de prophétie au-delà de 1844

Au camp-meeting de Jackson, j’ai clairement affirmé à ces partisans fanatiques qu’ils faisaient le jeu de l’Adversaire des âmes; ils étaient dans les ténèbres. Ils affirmaient qu’ils avaient reçu une grande illumination pour affirmer que le temps d’épreuve se terminerait en octobre 1884. J’ai alors publiquement affirmé que le Seigneur avait pris plaisir à me montrer que le message de Dieu postérieur  à  1844  ne  comporterait  aucune indication chronologique précise. — Selected Messages 2:73 (1885) — Messages choisis 2:83.

Notre attitude a été d’attendre et de veiller, sans annoncer aucune date qui doive intervenir entre la fin  des  périodes  prophétiques  qui  aboutissent à 1844 et le moment de la venue de notre Seigneur. — Manuscript Releases 10:270 (1888).

Nous ne recevrons aucun autre message concernant un moment précis. Après cette période de temps (Apocalypse 10:4-6), qui embrasse les années  de  1842  à  1844,  nul  ne  peut  fixer  de nouvelle date prophétique. Le calcul prophétique le plus long aboutit en automne 1844. — The S.D.A. Bible Commentary 7:971 (1900).

Ellen White attendait le retour du Christ de son temps

L’assemblée présente à la Conférence me fut montrée.  L’ange  me  dit:  “Certains  sont  réservés pour la nourriture des vers, d’autres subiront les sept dernières plaies, d’autres seront vivants et demeureront sur la terre pour être enlevés au retour de Jésus.” — Testimonies for the Church 1:131, 132 (1856).

Parce que ce temps est court, nous devrions travailler avec diligence et avec une énergie redoublée. Nos enfants n’entreront peut-être jamais à l’université. — Testimonies for the Church 3:159 46 (1872).

Il n’est vraiment pas sage de mettre maintenant des enfants au monde. Le temps est court, les périls des derniers jours nous menacent, et les petits enfants périront en grand nombre auparavant. — Lettre 48, 1876.

En ce temps de l’histoire du monde, tandis que les scènes ultimes touchent à leur fin et que nous approchons plus que jamais du temps de trouble, moins il y aura de mariages mieux ce sera, tant pour les hommes que pour les femmes. — Testimonies for the Church 5:366 (1885) — Testimonies for the Church 2:145.

L’heure viendra, et elle n’est pas loin, où quelques-uns d’entre   nous   qui   sont   croyants, verront sur terre, de leur vivant, s’accomplir la prédiction, et entendront la voix de l’archange et la trompette de Dieu éveillant l’écho des montagnes, des plaines et des mers jusqu’aux parties les plus reculées de la terre. — The Review and Herald, 31 juillet, 1888.

Le temps du jugement est sur nous, car le grand cri  du  troisième  ange  a  déjà  retenti  dans  la révélation de la justice du Christ, le Sauveur qui pardonne le péché. — Selected Messages 1:363 (1892) — Messages choisis 1:425.

L’explication du délai prophétique

La longue nuit triste est éprouvante, mais le matin est retardé par la miséricorde divine, car, si le  Maître  revenait  déjà,  nombreux  seraient  ceux qu’il trouverait non préparés. — Testimonies for the Church 2:194 (1868).

Si les adventistes, après la grande déception de 1844, s’étaient fermement accrochés à leur foi et s’ils avaient avancé ensemble sur le chemin ouvert par la providence divine, acceptant le message du troisième ange et s’ils l’avaient proclamé au monde avec la puissance du Saint-Esprit, ils auraient vu le salut de Dieu, le Seigneur aurait travaillé puissamment par eux, l’œuvre aurait été achevée, et le   Christ   serait   déjà   revenu  pour donner sa récompense à son peuple… Ce n’était pas la volonté de Dieu que la venue du Christ soit ainsi retardée.

Pendant  quarante  ans,  l’incrédulité,  les murmures et la rébellion ont éloigné l’ancien Israël de  la  terre  de  Canaan.  Les  mêmes  péchés  ont retardé l’entrée de l’Israël moderne dans la Canaan céleste. Les promesses de Dieu n’ont failli en aucun des deux cas. L’incrédulité, l’esprit du monde, le manque de consécration, et les querelles au sein du peuple qui se réclame de Dieu, nous ont retenus en ce monde de péché, de tristesses, dans cette vallée de larmes. — Evangelism, 695, 696 (1883) — Evangelism, 620, 621.

Si l’Église de Dieu avait accompli le travail qui lui a été assigné selon l’ordre de Dieu, le monde entier aurait déjà été averti et le Seigneur Jésus serait revenu sur notre terre avec puissance et une grande gloire. — The Desire of Ages, 633, 634 (1898) — Jésus Christ, 634.

Les promesses de Dieu sont conditionnelles

Les anges de Dieu, dans leurs messages aux hommes, présentent le temps comme très court. C’est ains i qu’il m’a toujours été présenté. Il est vrai que le temps s’est prolongé plus longtemps que nous ne le pensions aux premiers jours de ce message. Notre Sauveur n’est pas apparu aussi tôt que nous l’avions espéré. Mais la Parole de Dieu a- t-elle failli pour autant? Absolument pas! Nous devons nous souvenir que les promesses tout aussi bien que les menaces de Dieu sont conditionnelles.

Nous devrons peut-être rester sur cette terre à cause de l’insubordination manifestée il y a de nombreuses années, comme les enfants d’Israël, mais, pour l’amour du Christ, son peuple ne devrait pas accumuler péché sur péché en accusant Dieu d’être responsable de sa mauvaise façon d’agir. — Evangelism, 695, 696 (1901) — Evangelism, 619-621.

Ce que Jésus attend

Le Christ languit de voir sa manifestation dans l’Église. Lorsque le caractère du Christ sera parfaitement reproduit dans son peuple, alors il reviendra pour le réclamer comme le sien propre. —  Christ’s  Object  Lessons,  69  (1900)  —  Les paraboles de Jésus, 51, 52.

C’est   le   privilège   de   tout   chrétien   non seulement  d’attendre,  mais  de  hâter  la  venue  de notre  Seigneur  Jésus-Christ.  Si  tous  ceux  qui portent son nom portaient du fruit à sa gloire, comme le monde serait vite ensemencé de la semence de l’Évangile. La dernière moisson serait vite   récoltée,   et   le   Christ   viendrait   réunir   le précieux grain. — The Desire of Ages, 633 (1898) — Jésus Christ, 634.

Il   nous   a   donné   le   pouvoir,   par   notre coopération avec lui, de provoquer la fin de ce monde de misère. — Education, 264 (1903) — Education, 297.

Les limites de la patience divine

Avec une précision sans erreur, Celui qui est infini compte les péchés de toutes les nations. Tandis que sa miséricorde renouvelle les appels à la repentance, ce compte débiteur demeure ouvert, mais  à  partir  d’un  certain  chiffre  fixé  par  Dieu, alors le ministère de sa colère commence. — Testimonies for the Church 5:208 (1882) — Testimonies for the Church 5:208.

Dieu garde le souvenir des péchés des nations. Les chiffres gonflent leur compte débiteur dans les livres du ciel, et lorsque sera établie la loi selon laquelle la transgression du repos du premier jour fera l’objet d’un châtiment, alors leur coupe sera pleine. — The S.D.A. Bible Commentary 7:910 (1886).

Dieu enregistre les péchés des nations… Quand viendra le temps où l’iniquité aura dépassé les bornes de la miséricorde divine fixées d’avance, la patience de Dieu s’épuisera. Lorsque la somme des péchés enregistrés dans les livres du ciel touchera à son comble, alors, la colère de Dieu se déchaînera. — Testimonies for the Church 5:524 (1889).

Bien   que   la   patience   de   Dieu   supporte longtemps le transgresseur, il y a une limite que l’homme pécheur ne saurait dépasser. Lorsque cette limite ultime est atteinte, alors les offres de la grâce sont retirées, et c’est le ministère de la justice qui commence. — Patriarches et prophètes, 162, 165 (1890) — Patriarches et prophètes, 142.

Le temps vient où dans leur fausseté et leur insolence les hommes atteindront un degré de méchanceté que le Seigneur ne leur permettra pas de dépasser, et ils apprendront alors que la patience de Jéhovah a des limites. — Testimonies for the Church 9:13  (1909)  —  Temoinages  pour l’Eglise 3:337.

Il est une limite au-delà de laquelle les jugements de Jéhovah ne peuvent être retardés. — Prophets and Kings, 417 (c. 1914) — Prophètes et rois, 318.

La transgression a presque atteint sa limite extrême

Le temps durera encore un peu jusqu’à ce que les habitants de la terre aient rempli la coupe d’iniquité, et c’est alors que la colère de Dieu, si longtemps retardée, s’éveillera, et ce pays de la lumière boira la coupe sans mélange de sa colère. — Testimonies for the Church 1:363 (1863).

La coupe d’iniquité est presque pleine, et la justice rétributive de Dieu est sur le point de descendre sur les coupables. — Testimonies for the Church 4:489 (1880).

La méchanceté des habitants de la terre a presque atteint le comble de l’iniquité. Cette terre est sur le point d’être abandonnée par Dieu au destructeur. — Testimonies for the Church 7:141 (1902) — Testimonies for the Church 3:165.

La transgression a presque atteint sa limite extrême. La confusion remplit le monde, et une grande  terreur  va  bientôt  s’étendre  sur  les  êtres humains. La fin est très proche. Nous qui connaissons la vérité, nous devrions nous préparer à l’événement terrible qui va surprendre le monde.— Testimonies for the Church 8:28 (1904).

Pensons sans cesse au grand jour de Dieu

Nous devons apprendre à penser sans cesse aux grandes scènes du jugement en sorte que, lorsque tout sera révélé, la pensée du grand jour de Dieu aura un effet sur notre caractère. Un frère m’a dit: “Sœur White, pensez-vous que le Seigneur viendra dans les dix années à venir?” “Mais quelle est la différence pour vous s’il vient dans deux, quatre ou dix ans?” “Eh bien, dit-il, il me semble que j’agirais différemment si je savais que le Seigneur revient dans dix ans.”

“Et que feriez-vous donc?” dis-je. “Eh bien, dit-il, je vendrais ma propriété et je me mettrais à sonder la Parole de Dieu. Puis j’avertirais les gens autour de moi et je les exhorterais à se préparer à sa venue; je supplierais le Seigneur afin d’être prêt à le rencontrer.”

Je lui dis alors: “Si vous saviez que le Seigneur ne viendra pas avant vingt ans, vivriez-vous différemment?”

Il me répondit: “Oui, je pense.”

Quel égoïsme dans l’idée qu’il vivrait différemment s’il savait que son Seigneur revient dans dix ans! Énoch ne marcha pas moins de trois cents ans avec Dieu. Que cela nous serve de leçon et nous montre que nous devons marcher avec Dieu chaque jour. Nous ne sommes pas en sécurité si nous ne l’attendons pas en veillant. — Ms 10, 1886.

L’urgence des temps

Que le Seigneur n’accorde aucun repos, de jour ou de nuit, à ceux qui sont maintenant insouciants et indolents dans la cause et l’œuvre de Dieu. La fin est proche: c’est là ce que Jésus voudrait que nous gardions toujours présent à l’esprit, l’urgence des temps. — Lettre 97, 1886.

Lorsque nous nous tiendrons avec les rachetés sur la mer de verre, munis des harpes d’or et des couronnes   de   gloire,   devant   l’immensité   de l’éternité, alors nous comprendrons combien courte était  la  période  d’attente  et  d’épreuve.  — Manuscript Releases 10:266 (1886).

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