Conseil sur la Nutrition et l’Alimentation: « SECTION XXI Matières grasses »

Par Ellen G. White

I.   BEURRE

Réforme progressive

Matières grasses

(1902) Témoignages pour l’Église 3 :160

  1. Que cette réforme soit Qu’on apprenne aux gens à préparer des aliments sans employer de lait et de beurre. Dites-leur que le temps viendra bientôt où ils seront en danger en consommant des œufs, du lait, de la crème ou du beurre, parce que la maladie chez les animaux augmente à mesure que croît la méchanceté des hommes. Le temps est proche où, à cause de l’iniquité de la race déchue, toute la création animale sera atteinte par la maladie, cette malédiction de notre planète.

Dieu donnera à son peuple des capacités et du savoir-faire pour préparer des aliments sains en dehors de ces choses. Que nos membres d’église s’abstiennent de tout aliment malsain.

[Les efforts de James et Ellen White en matière d’éducation sanitaire où un “témoignage positif” fut porté contre “le thé, le café, les aliments carnés, le beurre, les épices”, etc. en 1871—803]

(1905) R.S., 92

  1. Le beurre n’est pas aussi nuisible en tartines que dans les aliments, mais il vaudrait mieux en principe s’en passer tout à fait.

[Petits pains chauds et beurre—501]

Le remplacer par des olives, de la crème, des oléagineux et des produits de régime

(1902) Témoignages pour l’Église 3 :159

  1. Les olives peuvent être consommées à chaque repas avec de bons résultats. Elles remplacent avantageusement le L’huile d’olive combat la constipation ; et pour les estomacs irrités, elle est bien meilleure qu’un médicament. Elle est supérieure à n’importe quelle huile ou graisse animale.

(1905) R.S., 89

  1. Convenablement préparées, les olives, comme les noix, remplacent avantageusement le beurre et la viande. Elles contiennent une huile bien préférable à la graisse animale. L’huile d’olive est laxative : son emploi est favorable aux tuberculeux et peut guérir les estomacs irrités ou ulcérés.

Rapport de l’Assemblée de l’Union (Australasie), 1er janvier 1900

  1. L’industrie des produits de régime a besoin de moyens et aussi de la collaboration active de nos membres, pour lui permettre d’accomplir l’œuvre qui lui incombe. Son but est de fournir aux gens la nourriture qui doit remplacer les aliments carnés, ainsi que le lait et le beurre qui, en raison de la maladie qui frappe le bétail, deviennent de plus en plus discutables.

[Remplacer par la crème—586, 610]

Ce n’est pas ce qu’il y a de meilleur pour les enfants

(1873) Testimonies for the Church 3 :136

  1. On permet généralement aux enfants de consommer des aliments carnés, des épices, du beurre, du fromage, des pâtisseries substantielles et des condiments. Ils sont également autorisés à prendre de la nourriture malsaine à des heures irrégulières et entre les repas. Ces choses  nuisent à l’estomac, portent les nerfs à commettre des actes irrationnels et affaiblissent les facultés intellectuelles. Les parents ne comprennent pas qu’ils jettent une semence qui produira la maladie et la mort.

[Le beurre est un stimulant—61]

[Le libre usage du beurre par les enfants—288, 356, 364] [Ecarter le beurre par principe—389]

Sa libre utilisation entrave la digestion

Lettre 37, 1901

  1. Le beurre ne devrait jamais figurer sur la table ; car sa présence pourrait inciter certaines personnes à en user trop librement, ce qui entraverait la digestion. Mais vous-même pouvez en consommer occasionnellement un peu sur du pain, si la nourriture pouvait ainsi devenir plus appétissante. Cela vous ferait beaucoup moins de mal que le fait de vous obliger à préparer une nourriture insipide.

Lorsqu’on ne peut obtenir du beurre de qualité

Lettre 45, 1903

  1. Je ne prends que deux repas par jour, me conformant toujours à la lumière qui m’a été donnée il y a quarante-cinq ans. Je ne consomme pas de viande. Pour moi-même, j’ai résolu le problème du beurre. Je n’en prends pas. Cette question devrait être facilement résolue partout où il n’est pas possible de se procurer du beurre de qualité. Nous avons deux vaches, une Jersey et une Holstein. Nous consommons de la crème et chacun s’en trouve bien. *

*. 14-C.N.A.

[Utilisation de crème à la place du beurre dans la maison d’Ellen G. White—Appendice 1 :20, 23]

[Utilisation du beurre dans la maison d’Ellen G. White—Appendice 1 :4]

[Le beurre ne se trouve pas sur la table de la famille White, mais est employé pour cuisiner—Appendice 1 :14]

[Le beurre ne se trouve pas sur la table de la famille White et n’est pas consommé par E. G. White—Appendice 1 :5, 8, 9, 16, 20, 21, 22, 23]

Ne doit pas être classé avec les aliments carnés

(1902) Témoignages pour l’Église 3 :159, 160

  1. Le lait, les œufs et le beurre ne devraient pas être classés avec la viande. Dans certains cas, l’usage des œufs est indiqué. Le moment n’est pas encore venu où le lait et les œufs doivent être tout à fait écartés. Il est des familles pauvres dont le régime consiste en grande partie de pain et de lait. Elles ont peu de fruits et ne peuvent acheter des En enseignant la réforme sanitaire, comme dans tout autre travail évangélique, il faut prendre les gens où ils sont. Jusqu’à ce que nous puissions leur apprendre à préparer des aliments sains, qui soient appétissants, nourrissants, et en même temps peu coûteux, nous ne sommes pas libres de leur présenter les idées les plus avancées concernant la réforme sanitaire.

A chacun le droit d’avoir ses convictions

[Lettre 331, 1904] Medical Ministry, 269

  1. Nous devons nous souvenir qu’il y a dans le monde de multiples façons de penser, et que nous ne devons pas nous attendre à ce que chacun voie les choses exactement comme nous touchant les problèmes d’ordre alimentaire. Les esprits ne suivent pas tous exactement le même chemin. Je ne consomme pas de beurre, mais certains membres de ma famille en prennent.   Je n’en mets pas sur ma table ; mais cela ne me dérange pas que ces personnes    en consomment occasionnellement. Plusieurs de nos frères consciencieux mettent du beurre sur leur table, et je ne me sens pas obligée de les contraindre à agir différemment. On ne devrait jamais permettre que des questions de ce genre créent du désordre parmi les frères. Je ne vois pas la nécessité d’user de beurre lorsqu’on dispose de fruits en abondance et de crème stérilisée.

Ceux qui aiment Dieu et le servent doivent pouvoir agir librement selon leurs convictions. Il est possible que nous ne puissions pas en toute conscience agir comme le font certaines personnes, mais nous ne devons pas permettre à des divergences d’opinion de créer la désunion.

Lettre 104, 1901

  1. Je me rends compte que vous vous efforcez d’appliquer les principes de la réforme sanitaire. Recherchez l’économie en toutes choses, mais ne vous éloignez pas de la diététique capable de répondre aux besoins de l’organisme. Beaucoup de gens n’arrivent pas à consommer des oléagineux. Si votre mari tient au beurre de laiterie, qu’il en consomme jusqu’à ce qu’il soit convaincu du fait que sa santé en subit les inconvénients.

Se garder des extrêmes

Lettre 98, 1901

  1. En présentant les principes de la réforme sanitaire, certains courent le danger de recommander des changements qui risqueraient d’aggraver la situation plutôt que de l’améliorer. La réforme sanitaire ne doit pas être préconisée d’une manière radicale. Dans les circonstances actuelles, nous ne pouvons pas soutenir que le lait, les œufs et le beurre doivent être entièrement éliminés. Nous devons prudemment éviter les innovations qui inciteraient certaines personnes consciencieuses, sous l’influence d’enseignements excessifs, à verser dans les extrêmes. Leur apparence physique constituerait un reproche pour la cause de       la réforme ; car il y a peu de gens qui sachent exactement comment remplacer rationnellement ce qu’ils éliminent.

(1909) Témoignages pour l’Église 3 :430, 431

  1. Bien que des avertissements aient été donnés contre les dangers de l’usage du beurre et d’une grande consommation d’œufs par de petits enfants, il ne faut cependant pas considérer comme une violation de nos principes l’emploi d’œufs de poules qui sont bien soignées et convenablement nourries. Les œufs possèdent des propriétés qui combattent efficacement certains poisons.

D’aucuns, en s’abstenant de lait, d’œufs et de beurre, ont négligé d’assurer à leur organisme une nourriture suffisante. Ils se sont affaiblis au point de ne plus pouvoir travailler et ils ont jeté le discrédit sur la réforme sanitaire. C’est ainsi que l’œuvre que nous nous sommes efforcés d’établir solidement a été compromise par des bizarreries que le Seigneur n’a pas exigées, et les énergies de l’Eglise en ont été paralysées. Mais Dieu interviendra pour prévenir les conséquences de tels excès. L’Evangile doit réconcilier une race pécheresse, amener riches et pauvres ensemble aux pieds de Jésus.

Lettre 37, 1901

  1. Lorsque la réforme leur est présentée, les gens pauvres disent : “Que devons-nous manger ? Nous n’avons pas les moyens de nous procurer des oléagineux.” Quand je présente l’Evangile aux gens pauvres, je suis invitée à leur conseiller de consommer les aliments qui sont les plus nourrissants. Je ne peux pas leur dire : Vous ne devez pas manger d’œufs, de lait, de crème ; vous ne devez pas employer de beurre dans la préparation de vos repas. L’Evangile doit être annoncé aux pauvres, et le temps n’est pas encore venu de leur prescrire un régime plus strict.

DIEU GUIDERA

Mais je tiens à dire que le temps viendra où il ne sera plus sûr de consommer lait, crème, beurre et œufs ; Dieu le révélera. Aucune vue extrême en matière de réforme sanitaire ne doit trouver de défenseurs. Le problème de la consommation de lait, de beurre et d’œufs se résoudra de lui-même. Aujourd’hui, nous n’avons pas de souci à nous faire à ce sujet. Que votre modération soit connue de tous les hommes !

II.   LARD ET GRAISSES *

(1868) Testimonies for the Church 1 :681

  1. Beaucoup de gens n’ont pas conscience qu’il s’agit d’un devoir, ils ne s’efforcent pas de préparer convenablement la Il y a pourtant une manière de s’y prendre, facile, simple et saine, sans avoir à se servir de lard, de beurre et d’aliments carnés. L’habileté doit s’allier à la simplicité. Les femmes doivent se documenter, et patiemment faire passer dans la pratique ce qu’elles ont lu.

[C’est par principe qu’il faut écarter le lard—317]

Christian Temperance and Bible Hygiene, 47 (1890) Counsels on Health, 115

  1. Les fruits, les céréales et les légumes préparés d’une façon simple, sans épices, ni graisse d’aucune sorte, forment avec le lait ou la crème le régime le plus sain.

(1868) Témoignages pour l’Église 1 :219

  1. Si la nourriture doit être préparée avec simplicité, il faut néanmoins qu’elle soit appétissante. En tout cas, laissez de côté la graisse qui diminue la valeur de vos plats. (Le vocable “graisse” désigne toute “substance lipidique onctueuse, d’origine animale ou végétale”. La recommandation expresse, dans les écrits d’Ellen G. White, de l’huile d’olive comme aliment de valeur et comme un remplaçant du beurre et de toute graisse animale, indique que l’auteur reconnaissait que les matières grasses (lipides) font partie intégrante d’une nourriture rationnelle et qu’elle était favorable aux produits végétaux qui, bien préparés, peuvent jouer ce rôle.)

Christian Temperance and Bible Hygiene, 46, 47 (1890) Counsels on Health, 114

  1. Bien des mères offrent un régime qui constitue un piège pour la Jeunes et vieux peuvent se servir librement d’aliments carnés, de beurre, de fromages, de pâtisseries succulentes, de mets épicés et de condiments. Ces choses dérangent l’estomac, excitent les nerfs et affaiblissent l’intelligence. Les organes chargés de fabriquer le sang ne parviennent pas à tirer de tels aliments un sang de qualité. Les aliments cuits dans la graisse sont ainsi rendus indigestes.

Lettre 322, 1905

  1. Nous ne pensons pas que les pommes de terre frites soient saines, car il entre plus ou moins de graisse ou de beurre dans leur préparation. Les pommes de terre cuites au four ou bouillies, servies avec de la crème et une pincée de sel, sont les plus saines. Les restes de pommes de terre ou de patates douces peuvent être préparés avec un peu de crème et de sel et repassés au four, mais non frits ; ils sont excellents.

Lettre 297, 1904

  1. Que tous ceux qui s’assoient à votre table y trouvent une nourriture bien apprêtée, saine et savoureuse. Usez de prudence au sujet de ce que vous mangez et buvez, frère , afin de surmonter votre Mangez à heures régulières, et uniquement des aliments exempts de graisse.

(1868) Testimonies for the Church 2 :45

  1. Une nourriture saine, exempte d’épices, d’aliments carnés et de graisse de toutes sortes, serait pour vous très bienfaisante et épargnerait à votre femme beaucoup de souffrance, de chagrin et de découragement.

(1869) Témoignages pour l’Église 1 :298

  1. Les céréales et les fruits cuits sans graisse animale, ou consommés tels que la nature les produit, devraient constituer l’alimentation de ceux qui se préparent à être transmués.

[Le lard n’était pas employé dans la maison d’Ellen G. White—Appendice 1 :4] [La nourriture au camp-meeting doit être simple et exempte de graisse—124] [On ne consommait pas de mélanges gras à la maison d’Ellen G.

White—Appendice 1 :21]

III.   LAIT ET CREME

Christian Temperance and Bible Hygiene, 47 (1890) Counsels on Health, 114, 115

  1. Dieu a procuré à l’homme de nombreux moyens de satisfaire son appétit naturel. Il a mis devant lui les produits de la terre, une abondante variété d’aliments savoureux et reconstituants. Notre bon Père céleste nous a permis d’en user Les fruits, les céréales et les légumes préparés d’une façon simple, sans épices, ni graisse d’aucune sorte, forment avec le lait ou la crème le régime le plus sain. Ces aliments nourrissent notre corps, et nous assurent une vigueur physique et intellectuelle que ne saurait nous donner une nourriture stimulante.

(1909) Témoignages pour l’Église 3 :430, 431

  1. Les aliments doivent être préparés de telle manière qu’ils soient appétissants en même temps que nourrissants. Il ne faut pas refuser à notre organisme ce dont il a besoin. J’emploie un peu de sel, et je l’ai toujours fait, parce que ce dernier, loin d’être nuisible, est indispensable au Les légumes devraient être rendus appétissants par un peu de crème ou de lait, ou un équivalent. …

D’aucuns, en s’abstenant de lait, d’œufs et de beurre, ont négligé d’assurer à leur organisme une nourriture suffisante.

Ils se sont affaiblis au point de ne plus pouvoir travailler et ils ont jeté le discrédit sur la réforme sanitaire. C’est ainsi que l’œuvre que nous nous sommes efforcés d’établir solidement a été compromise par des bizarreries que le Seigneur n’a pas exigées, et les énergies de l’Eglise en ont été paralysées. Mais Dieu interviendra pour prévenir les conséquences de tels excès. L’Evangile doit réconcilier une race pécheresse, amener riches et pauvres ensemble aux pieds de Jésus.

Le temps viendra où il se peut que nous devions proscrire des aliments dont nous usons aujourd’hui, tels que le lait, la crème et les œufs. Mais il n’est pas nécessaire de nous créer des difficultés par des restrictions prématurées et exagérées. Attendez que les circonstances l’exigent et que le Seigneur ouvre la voie.

Le lait malsain est dangereux

(1902) Témoignages pour l’Église 3 :159, 160

  1. Le lait, les œufs et le beurre ne devraient pas être classés avec la viande. Dans certains cas, l’usage des œufs est indiqué. Le moment n’est pas encore venu où le lait et les œufs doivent être tout à fait écartés. Il est des familles pauvres dont le régime consiste en grande partie de pain et de lait. Elles ont peu de fruits et ne peuvent acheter des En enseignant la réforme sanitaire, comme dans tout autre travail évangélique, il faut prendre les gens où ils sont. Jusqu’à ce que nous puissions leur apprendre à préparer des aliments sains, qui soient appétissants, nourrissants, et en même temps peu coûteux, nous ne sommes pas libres de leur présenter les idées les plus avancées concernant la réforme sanitaire.

Que cette réforme soit progressive. Qu’on apprenne aux gens à préparer des aliments sans employer de lait et de beurre. Disons-leur que le temps viendra bientôt où ils seront en danger en consommant des œufs, du lait, de la crème, ou du beurre, parce que la maladie chez les animaux augmente à mesure que croît la méchanceté des hommes. Le temps est proche où, à cause de l’iniquité de la race déchue, toute la création animale sera atteinte par la maladie, cette malédiction de notre planète.

[A ne pas écarter complètement par ceux qui ont besoin de lait—625]

[Les gens doivent être instruits quant à la manière de cuisiner sans lait—807]

Lettre 1, 1873

  1. Nous avons toujours employé un peu de lait et un peu de sucre. Et nous n’avons jamais critiqué cela, ni dans nos écrits, ni dans nos prédications. Nous pensons que le bétail deviendra un jour tellement malade que nous devrons nous passer de ces choses, mais le temps n’est pas encore venu d’écarter complètement de nos tables le lait et le sucre.

[Sur l’emploi du lait et du sucre ensemble, voir “Lait et sucre” dans la section XIX]

(1870) Testimonies for the Church 2 :369

  1. Les animaux qui fournissent le lait ne sont pas toujours sains. Ils peuvent tomber malades. Une vache peut paraître en santé le matin et mourir avant la Elle était donc malade le matin, au moment de la traite ; mais on l’ignorait. Toute la création animale est soumise à la maladie.

Rapport de l’Assemblée de l’Union (Australasie)

28 juillet 1899

  1. Il m’a été révélé qu’avant bien longtemps nous devrons renoncer à toute nourriture animale. Nous devrons même écarter le lait. La maladie se répand La malédiction divine frappe la terre, provoquée par le péché de l’homme.

Stérilisation du lait

(1905) R.S., 92

  1. Le lait doit être parfaitement stérilisé. Grâce à cette précaution, il offre moins de

Lettre 39, 1901

  1. Le temps viendra où il sera dangereux de consommer du lait. Mais si les vaches sont saines et le lait soigneusement bouilli, il n’est pas nécessaire de se mettre en souci prématurément.

Le lait remplace le beurre

Lettre 45, 1903

  1. Je ne prends que deux repas par jour, me conformant toujours à la lumière qui m’a été donnée il y a quarante-cinq ans. Je ne consomme pas de viande. Pour moi-même, j’ai résolu le problème du beurre. Je n’en prends pas. Cette question devrait être facilement résolue partout où il n’est pas possible de se procurer du beurre de qualité. Nous avons deux vaches, une Jersey et une Holstein. Nous consommons de la crème et chacun s’en trouve

[Lettre 331, 1904] Medical Ministry, 269 610. Je ne vois pas la nécessité d’user de beurre lorsqu’on dispose de fruits en

abondance et de crème stérilisée.

[Pour le contexte, voir 588]

Lettre 5, 1870

  1. Nous ne mettons pas de beurre sur notre table. Nos légumes sont généralement cuits avec du lait ou de la crème, et préparés d’une manière très savoureuse. Nous pensons que l’emploi d’un peu de lait venant d’une vache saine n’est pas discutable.

[Le lait et le beurre utilisés dans la famille White—Appendice 1 :4, 13, 14, 16,

22]

[L’emploi du lait et de la crème dans la préparation de la nourriture—517, 518, 522]

[Recommandés dans le régime des camps-meetings—491]

Le régime le plus strict n’est pas le meilleur

Lettre 37, 1901

  1. Nous devons entrer en contact avec les foules. En enseignant la réforme sanitaire avec des vues extrémistes, nous ferions du mal. Il est bon que nous demandions aux gens de renoncer à la viande, au thé, au café. Mais il y en a qui déclarent que le lait doit aussi être éliminé. Ce point doit être traité avec beaucoup de Il y a des familles pauvres dont le régime se limite au pain et au lait. Si leurs moyens le leur permettent, ils y ajoutent quelques fruits. L’alimentation carnée devrait être écartée, mais les légumes devraient être rendus savoureux à l’aide de lait, de crème ou de quelque autre aliment produisant le même effet. Lorsque la réforme leur est présentée, les gens pauvres disent : “Que devons-nous manger ? Nous n’avons pas les moyens de nous procurer des oléagineux.” Quand je présente l’Evangile aux gens pauvres, je suis invitée à leur conseiller de consommer les aliments qui sont le plus nourrissants. Je ne peux pas leur dire : Vous ne devez   pas manger d’œufs, de lait, de crème ; vous ne devez pas employer de beurre dans la préparation de vos repas. L’Evangile doit être annoncé aux pauvres, et le temps n’est pas encore venu de leur prescrire un régime plus strict.

Le temps viendra où nous pourrons avoir à supprimer certains des aliments que nous utilisons maintenant, comme le lait, la crème et les œufs ; mais je vous demande de ne pas vous placer dans cette époque de troubles avant l’heure, et de ne pas vous affliger à mort. Attendez que le Seigneur prépare le chemin devant vous.

Je puis vous affirmer que vos idées sur la diététique destinée aux malades ne sont pas recommandables. Le changement préconisé est trop radical. Alors que j’écarterais la viande, qui est nocive, j’emploierais des aliments moins discutables, comme les œufs. N’enlevez pas le lait de votre table et ne le bannissez pas de votre cuisine. Le lait utilisé doit provenir de vaches saines et doit être stérilisé.

Le temps viendra où l’on ne pourra plus consommer le lait aussi librement qu’aujourd’hui ; mais ce n’est pas encore le moment de l’écarter. …

Mais je tiens à dire que le temps viendra où il ne sera plus sûr de consommer lait, crème, beurre et œufs ; Dieu le révélera. Aucune vue extrême en matière de réforme sanitaire ne doit trouver de défenseurs. Le problème de la consommation de lait, de beurre et d’œufs se résoudra de lui-même. Aujourd’hui, nous n’avons pas de souci à nous faire à ce sujet. Que votre modération soit connue de tous les hommes.

[Les produits de régime doivent remplacer le lait et le beurre—583]

Dieu pourvoira

Lettre 151, 1901

  1. Nous constatons que le bétail devient de plus en plus malade, que la terre est corrompue, et nous savons que le temps viendra où la consommation de lait  et d’œufs ne constituera plus une chose à recommander. Mais ce temps n’est pas encore arrivé. Lorsqu’il sera là, le Seigneur De tous ceux que le problème concerne viendra la question : Dieu dressera-t-il une table dans le désert ? Je pense qu’il y peut être répondu : Oui, le Seigneur pourvoira aux besoins de son peuple.

Dans toutes les parties du monde, on trouvera la nourriture destinée à remplacer le lait et les œufs. Et le Seigneur nous fera connaître le moment propice pour écarter ces aliments. Il veut que tous aient le sentiment qu’ils ont un Père miséricordieux dans les cieux qui veut les instruire en toutes choses. Le Seigneur donnera habileté et savoir-faire en matière culinaire à son peuple dans le monde entier, lui indiquant les moyens d’employer les produits de la terre pour sa propre subsistance.

[L’emploi du lait pour faire du pain—496]

[L’emploi du lait dans la fabrication des petits pains complets—503]

IV. OLIVES ET HUILE D’OLIVE

(1905) R.S., 89

  1. Convenablement préparées, les olives, comme les noix, remplacent avantageusement le beurre et la viande. Elles contiennent une huile bien préférable à la graisse animale. L’huile d’olive est laxative : son emploi est favorable aux tuberculeux et peut guérir les estomacs irrités ou ulcérés.

(1902) Témoignages pour l’Église 3 :159

  1. Les olives peuvent être consommées à chaque repas avec de bons résultats. Elles remplacent avantageusement le L’huile d’olive combat la constipation ; et pour les estomacs irrités, elle est bien meilleure qu’un médicament. Elle est supérieure à n’importe quelle huile ou graisse animale.

Lettre 14, 1901

  1. L’huile contenue dans les olives est un remède contre la constipation et les maladies des reins.

Source: « Conseil sur la Nutrition et l’Alimentation d’Ellen G. White »

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