Citoyens de deux mondes : Les adventistes et la responsabilité Adventistes

Roger L. Dudley et Edwin I. Hernandez

Depuis des siècles, les chrétiens s’interrogent sur le type de relations qu’ils devraient entretenir avec le monde qui les entoure. Nous continuons à évoquer les inoubliables métaphores de Jésus à propos du levain, du sel et de la lumière, et nous cherchons toujours à définir la manière dont elles s’appliquent à nous, citoyens de deux mondes.

Nos valeurs morales devraient-elles aussi influencer, en plus de notre vie spirituelle personnelle, la société dans laquelle nous vivons ? Faut-il séparer les questions religieuses (comme le culte) des questions « séculières » (comme l’engagement socio-politique) ? Devons-nous faire un choix entre l’évangélisation et l’aide à la communauté ?

Nous avons récemment fait une étude sur un échantillon de la population adventiste aux Etats-Unis à propos de l’impact de l’engagement religieux sur les problèmes sociaux. Les résultats de ce sondage, ainsi que notre analyse, seront bientôt publiés dans un livre.

Tout en étant conscients de la complexité et de la subtilité du sujet, nous résumerons dans cet article une partie de nos découvertes et nous les rapprocherons des enseignements bibliques montrant les rapports qui existent entre l’engagement religieux et l’action sociale. Nous pensons que nos propos intéresseront aussi les adventistes vivant dans d’autres pays.

Deux perspectives

Notre étude révèle que l’expérience religieuse de la majorité des adventistes américains a peu d’impact sur leur comportement socio-politique. Comme d’autres groupes évangéliques contemporains, il semble que nous soyons devenus la proie des influences privatisantes de la culture en général et que nous ayons peu de choses à dire en ce qui concerne les problèmes sociaux.1 Notre morale est devenue presque exclusivement personnelle et individualiste.

En général, les chrétiens ont deux façons de considérer les problèmes sociaux. La première, la perspective évangélique, maintient que notre tâche primordiale est de gagner des âmes au Christ. Toutes les activités et les programmes de l’Eglise sont orientés dans ce sens. Dans cette optique, la totalité, ou presque, des problèmes sociaux trouvent leur solution dans la transformation du cœur de l’homme. Pour les chrétiens qui, comme nous, attendent avec ferveur la seconde venue du Christ, les problèmes sociaux font partie du processus de détérioration progressive de la société avant la fin du monde. Cette façon de voir nous incline à accepter les choses comme elles sont, parce que ces évènements prédits depuis longtemps annoncent que Jésus est à la porte.

Le second point de vue, la perspective sociale, critique la branche évangélique de la chrétienté et lui reproche de négliger les exhortations à la justice présentées dans les Ecritures. Les chrétiens fidèles à cette perspective pensent qu’ils ont le devoir de préserver la terre et de retenir les vents de la destruction. Pour eux, le mal se trouve au niveau des structures et des institutions de la société. Donc, un retour à la morale implique un changement des structures qui oppressent les pauvres. L’Eglise ne devrait pas se contenter de soulager la souffrance mais aussi tenter de transformer les institutions qui en sont la cause.

Ces deux points de vue ont une base biblique et se retrouvent dans la tradition chrétienne. L’un comme l’autre, poussés à l’extrême, impliquent que l’on peut séparer les problèmes spirituels des questions matérielles. Ils résultent tous deux d’une compréhension dualiste gréco-platonique de la réalité et des êtres humains. L’étroite conception évangélique donne la priorité à l’âme sur le corps – au céleste sur le terrestre, à l’éternel sur le temporel. La conception strictement sociale préfère l’autre volet du dualisme – la matière à l’esprit, la société à l’individu.

Les adventistes ont une compréhension plus complète de la nature humaine, de sa raison d’être et de sa destinée. En fait, il se pourrait que notre mission prophétique soit d’illustrer et de proclamer une approche holistique de la réalité et du salut. Notre message, alors, maintiendrait une tension dynamique entre les deux conceptions incomplètes présentées plus haut.

Des raisons pour ne pas s’impliquer

Un survol de l’histoire de notre dénomination montre que les premiers adventistes – comme les premiers évangélistes2 – s’impliquaient activement dans les problèmes sociaux. Or, au fur et à mesure qu’un mouvement religieux se développe et s’installe, il tend à faire un tri au niveau des exigences de l’Evangile, à : domestiquer et à spiritualiser son message. Notre étude suggère qu’en fait de nombreux adventistes sont entrés dans le moule du monde qui les entoure (Romains 12 : 2).

Il y a au moins quatre raisons pour lesquelles la majorité des adventistes américains tendent à accepter le statu quo. L’une d’entre elles vient de la stricte application de la notion de séparation de l’Eglise et de l’Etat, qui entraîne un non-engagement sur le plan politique. Pour certains d’entre nous, le gouvernement représente une institution corrompue, un mal nécéssaire, tandis que la mission principale de l’Eglise est la proclamation de l’Evangile. Dans ces conditions, s’engager dans une action séculière ne ferait que nous éloigner de notre mission réelle. Or, cette position est dangereuse parce qu’elle nie le fait que les êtres humains sont essentiellement des créatures sociales. La Bible affirme la condition holistique de l’existence humaine. La personne n’est pas divisée en compartiments distincts, séparés les uns des autres, et sans lien avec l’ensemble.

La seconde raison est une conséquence logique de la première – la position de la neutralité. Il vaut mieux rester « neutre » que risquer de s’engager dans des actions politiques et sociales susceptibles de nuire à notre mission. Nous avons été pragmatiques plutôt que conséquents dans l’application des principes moraux.3 En effet, il est impossible de ne pas prendre parti dans une société démocratique. Une position neutre soutient en réalité le parti qui gagne la lutte pour le pouvoir politique. Il arrive parfois que le parti gagnant adopte une action qui convient à nos valeurs morales ; mais la plupart du temps, ce sont les intérêts de la richesse, du pouvoir et des privilèges sociaux qui l’emportent. De plus, une position neutre suppose que la Bible n’a rien à dire en ce qui concerne les questions sociales et économiques.

La troisième raison s’explique par le fait que beaucoup d’adventistes voient dans l’individualisme une valeur fondamentale. Dans cette perspective, chaque individu est en grande partie responsable de ses problèmes politiques, économiques et sociaux. Ainsi, bien des chrétiens confondent conservatisme politique et orthodoxie religieuse.4 D’après notre étude, la majorité des adventistes américains pensent que le capitalisme est le système économique approuvé de Dieu. Cela sous-entend donc que le socialisme ne l’est pas. Pourtant, les principes de l’individualisme économique – le réductionnisme, la responsabilité individuelle et la recherche de l’intérêt personnel – sont des valeurs séculières. Mettre le capitalisme ou le socialisme sur le même plan que le christianisme, revient à perdre de vue la transcendance idéologique de l’Evangile.

Cette conception de l’individualisme permet aux membres de s’engager personnellement dans diverses actions sociales ou politiques. Pourtant l’Eglise, en tant qu’organisation représentant la communauté de la foi sur un plan mondial, évitera de prendre une position officielle sur ces questions. Une telle attitude fait du tort aux enseignements bibliques et risque de créer de la confusion. Comme l’a déclaré Jan Paulsen :

Les activités dans lesquelles les individus s’engagent sur un plan personnel parce qu’ils les considèrent comme faisant partie de leur devoir de chrétiens, ne peuvent pas être considérées différemment de celles que l’Eglise voit comme faisant partie de sa mission. La situation devient intolérable lorsque des chrétiens s’engagent personnellement dans des actions sociales, éthiques et politiques que l’Eglise refuse de reconnaître et d’accepter. La différentiation rigide entre les devoirs des chrétiens et la mission de l’Eglise semble une illusion difficile à soutenir.5

La quatrième raison, conséquence logique des trois premières, est une conception étroite du mode évangélique. Bien que les adventistes aient une conception holistique de la nature humaine -c’est-à-dire une croyance en l’intégration totale de tous les domaines de la vie – notre croyance eschatologique dans la prochaine venue de Jésus tend à créer un dualisme qui dévalue l’existence terrestre et exalte l’espérance future. Il arrive parfois que la proclamation de la seconde venue devienne « une excuse pour éviter la responsabilité éthique ».6

De plus, l’individualisme nous conduit à oublier notre dépendance à l’égard des autres membres de la communauté chrétienne, notre besoin d’aider nos frères et sœurs plus faibles et notre responsabilité envers la société au sens large.7

Le souci pour autrui est un concept biblique

Pour les adventistes, l’Ecriture joue le rôle de guide en matière d’enseignement et de préceptes moraux. La Bible ne parle pas d’un Dieu lointain, indifférent aux besoins des hommes, mais d’un Dieu profondément concerné par sa création, et désireux d’agir en faveur des membres les plus vulnérables de la société. Dieu est présent dans les expériences humaines les plus désespérées – la souffrance, la douleur et la mort.

Dieu révèle son caractère à travers ses actions. Ses interventions dans l’histoire montrent que les réalités spirituelles sont inséparables des réalités matérielles. Dans l’Ancien Testament, nous le voyons faire de Joseph un personnage politique important pour empêcher une destruction massive par la famine. Dieu a vu les souffrances de son peuple et a pris son parti contre l’oppression de Pharaon. Il enseigna à ses disciples à s’occuper des pauvres et des orphelins. Il mit au cœur de Nathan de révéler à David sa convoitise. Il donna à Amos, le berger du désert, la force de condamner l’exploitation des pauvres par les riches.

Dans un commentaire sur les principes sociaux exposés dans l’Ancien Testament, Ellen White écrivit :

Si les hommes étaient plus attentifs aux enseignements de la Parole de Dieu, ils trouveraient une solution aux problèmes qui les précoccupent. L’Ancien Testament a beaucoup à nous apprendre sur les problèmes du travail et de l’aide aux déshérités. Le plan de Dieu pour Israël prévoyait que chaque famille ait une maison dans le pays et suffisamment de terres à cultiver. Cela fournissait à la fois les moyens et le désir de mener une vie utile, laborieuse et indépendante. Aucune invention humaine n’a jamais pu faire mieux que ce schéma. Une grande partie de la pauvreté et de la misère actuelles est due à l’abandon de ces conseils. Si ces principes étaient mis en pratique aujourd’hui, combien notre monde serait différent !8Lorsque nous nous tournons vers le Nouveau Testament, nous découvrons un Dieu entièrement humain, s’identifiant complètement avec les besoins de l’homme. Jésus enseigne que pour le suivre, il est nécessaire à la fois de soulager la souffrance et d’apporter l’espoir de la vie éternelle. Ceux qui nient la portée sociale et politique de la vie et du message de Jésus refusent l’évidence biblique.9 Dans son premier discours public, Jésus a relié sa mission à l’appel à la justice sociale de l’Ancien Testament, en citant le prophète Esaïe :

« L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour guérir ceux qui ont le cœur brisé ; pour annoncer la bonne nouvelle aux pauvres ; il m’a envoyé pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour proclamer une année de grâce du Seigneur. » (Luc 4 : 18, 19 ; Esaïe 61 : 1, 2.)

En reliant son ministère à la tradition prophétique, Christ a proclamé son intention de restructurer toute la société. Ses disciples devaient faire partie d’un nouvel ordre social fondé sur l’amour agape – qui est à la base de son royaume.

Les actions de Jésus révèlent un ministère d’intégration s’adressant non seulement aux pauvres, aux proscrits de la société et aux femmes, mais aussi aux riches. Jésus n’a jamais accepté le statu quo dans aucune situation. Lorsqu’il visitait les riches, il leur demandait de partager leurs biens. Il répondait aux ambitions de ses disciples par des leçons de service. Au jugement dernier, comme l’a expliqué Jésus dans Matthieu 25, marcher avec Dieu sera considéré comme plus important que parler de Dieu.

Une étude attentive de la vie et du ministère de Jésus révèle une perspective radicale qui met chaque dimension de la vie humaine en contact avec la puissance de l’Evangile. Bien que Jésus n’ait ni accepté ni soutenu aucun des programmes politiques de la Palestine de son temps, son message et ses actions ont représenté une menace pour les structures sociales des pouvoirs politique et religieux.

Un appel à la conversion

La mission de Jésus appelait l’instauration d’un nouvel ordre diamétralement opposé à l’ordre actuel.11 Il appelait aussi les gens à la conversion – un nouveau commencement (Jean 3 : 3-7). Quand la conversion se produit, tous les aspects de la vie – spirituel, intellectuel, émotionnel, social, économique, politique – sont touchés par l’influence régénératrice de l’Esprit.

Les Grecs du premier siècle avaient le souci d’une bonne compréhension intellectuelle ; mais les premiers chrétiens étaient davantage préoccupés par la transformation totale de la personne et du comportement. La conversion n’est jamais un phénomène abstrait, sans lien avec l’histoire. Les gens sont toujours appelés dans des circonstances historiques spécifiques. Ils vivent leur conversion dans l’histoire. Tout en étant profondément personnelle, cette expérience n’est jamais privée. En fait, « toute idée de conversion en dehors du contexte politique ou social de l’époque n’est pas une notion biblique ».12

Le but de la conversion est d’aider à introduire le royaume de Dieu dès à présent dans la vie des gens, en attendant l’instauration de la nouvelle terre. La conversion et l’abandon de l’idolâtrie sont des thèmes qui reviennent très souvent dans la Bible. Les idoles de notre époque ressemblent beaucoup à celles d’antan – la richesse, le pouvoir, l’orgueil et le plaisir. Se tourner vers Dieu signifie tourner le dos à toutes les idoles modernes et lui donner toute notre vie. Cela implique aussi un nouveau commencement : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5 : 17.)

La conversion ne consiste pas seulement à remettre de l’ordre à l’intérieur de soi, c’est aussi un réajustement au niveau de ses relations avec le monde social. L’important dans l’histoire de Zachée (Luc 19 : 1-10) réside dans le fait que tout de suite après sa conversion, il répara ses torts envers ceux qu’il avait trompés. Il s’occupa aussi des pauvres. Zachée reconnut qu’il avait commis un péché social et que sa conversion impliquait une réparation et la réconciliation avec ceux qu’il avait exploités. Il devait y avoir un renversement des rôles, l’oppresseur et voleur devait devenir serviteur et bienfaiteur. Se tourner vers Jésus revient à s’identifier à lui et à son action dans le monde.

Bien que la conversion soit entièrement d’origine divine, sa réalisation demande la coopération de l’homme. Avec l’aide du Saint-Esprit, les chrétiens subissent une transformation qui entraîne un changement au niveau de l’apparence extérieure et des relations. Comme Jésus, ils s’identifient avec les pauvres et les nécessiteux. Et, comme lui, ils cherchent à libérer les hommes de leur pauvreté spirituelle et matérielle. La solidarité avec la souffrance humaine permet aux hommes de mieux connaître Dieu. Ellen White écrit :

Il m’a été montré que les observateurs du sabbat sont en train d’accroître leurs richesses et de devenir égoïstes. Leur amour du Christ et de son peuple diminue. Ils ne voient pas les besoins des nécessiteux et sont insensibles à leurs souffrances et à leurs soucis. Ils ne réalisent pas qu’en négligeant les pauvres et les affligés, ils négligent le Christ, alors qu’en soulageant les besoins et les souffrances des déshérités, ils se rapprochent de Jésus.13 II faut que nous soyons davantage conscients de la manière insidieuse dont le mal en vient à être institutionnalisé et légitimé, même au niveau des valeurs religieuses et des institutions. Ceci nous rendra capables de prendre des décisions sages et d’agir avec prudence, en nous basant sur les principes chrétiens. « L’Eglise qui forme des disciples doit aussi former des citoyens. »14

Au sein d’une société démocratique, le processus politique peut entraîner des changements dans de nombreux domaines sociaux, à la fois sur le plan national et international. En même temps, nous devons regarder au-delà du présent, et nous souvenir que rien dans l’histoire, rien dans la nature humaine, n’est entièrement sûr. Pourquoi ? Parce que l’homme est égoïste et corrompu par nature. Ainsi, lorsque les chrétiens considèrent l’engagement politique, ils doivent étudier avec attention les intentions et les revendications des programmes et personnalités concernés.15

Dans ces conditions, la vraie conversion amène les chrétiens à se considérer comme des citoyens responsables envers deux mondes. Avec l’aide du Saint-Esprit, nous apprendrons à être fidèles à tous les enseignements de la Bible. Nous chercherons un équilibre dynamique entre le présent et le futur. Nous proclamerons ainsi le salut en Christ seul, mais nous aiderons aussi de manière concrète ceux qui sont dans le besoin. Nous attendrons la perfection de la nouvelle terre, mais nous chercherons aussi à rompre les liens de l’injustice sur la terre telle qu’elle est aujourd’hui.

Roger Dudley (Ed.D., Andrews University), auteur de plusieurs livres et articles, dirige l’Institute of Church Ministry et enseigne à Andrews University. Edwin 1. Hernandez (Ph.D., Univ. of Notre Dame) enseigne la sociologie à Andrews University, Berrien Springs, Michigan. Cet article est extrait du livre Citizens of Two Worlds : Religion and Politics Among American Seventh-day Adventists, qu’ils ont écrit ensemble et qui sera publié par Andrews University Press.

Citation recommandée

Roger L. Dudley et Edwin I. Hernandez, « Citoyens de deux mondes : Les adventistes et la responsabilité sociale », Dialogue 3 (1991/3), p. 14-15, 26, 29

NOTES ET RÉFÉRENCES

  1. Robert N. Bellah, Richard Madsen, William M. Sullivan, Ann Swidler et Steven M. Tipton, Habits of the Heart (San Francisco : Harper & Row, 1985), p.231.
  2. Voir David O. Moberg, The Great Reversal (Philadelphia : J. B. Lippincott, 1977).
  3. Michael Pearson, Millenial Dreams and Moral Dilemmas (Cambridge, Angleterre : Cambridge University Press, 1990), p. 51.
  4. Richard Perkins, Looking Both Ways (Grand Rapids, MI : Baker Book House, 1987), p. Ill, 112.
  5. Jan Paulsen, « Is Social Service Our Mission ? » Adventist Review (31 août 1989), p. 17-20; citation p. 20.
  6. John Brunt, Now and Not Yet (Hagerstown, MD : Review and Herald Pub. Assn., 1987), p. 15.
  7. David O. Moberg, Wholistic Christianity (Elgin, IL : Brethren Press, 1985), p.32.
  8. Ellen G. White, Welfare Ministry (Washington, D.C. : Review and Herald Pub. Assn., 1952), p. 195-196.
  9. Voir par exemple John H. Yoder, The Politics of Jesus (Grands Rapids, MI : Eerdmans, 1972) ; et Richard J. Cassidy, Jesus, Politics, and Society (Maryknoll, NY : Orbis Books, 1988).
  10. Voir Frederick Herzog, God-Walk (Maryknoll, NY : Orbis Books, 1988).
  11. Voir Jim Wallis, The Call to Conversion (San Francisco : Harper & Row, 1982).
  12. Wallis, op. cit., p. 5.
  13. White, op. cit., p. 39.
  14. John Coleman, « The Two Pedagogies : Discipleship and Citizenship », p. 35-75, in Mary C. Boys, ed., Education for Citizenship (New York : The Pilgrim Press, 1989), p. 57.
  15. Voir Glenn Tinder, The Political Meaning of Christianity (New York : Harper Collins Publishers, 1991), p. 151- 195.

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