
Exemples convaincants
L’amour de Dieu s’est ému jusque dans ses profondeurs insondables pour le bien des hommes, et les anges s’étonnent de trouver si peu de gratitude chez ceux qui ont été les objets d’un si grand amour, de voir combien peu l’amour de Dieu est apprécié par les hommes. Le ciel s’indigne de voir les âmes humaines négligées. Voulons-nous savoir ce qu’en pense le Christ? Quels seraient les sentiments d’un père ou d’une mère dont on aurait laissé périr l’enfant, dans le froid et la neige, alors qu’on eût pu le sauver? Quelle douleur, quelle indignation! Ne flétriraient-ils pas ces meurtriers? Les souffrances d’un homme sont celles d’un enfant de Dieu, et ceux qui ne tendent pas une main secourable à leurs semblables en péril, s’attirent la juste colère de l’Agneau. — L’Espoir de l’humanité, 891, 892. ISCE 114.2
J’ai lu l’histoire d’un homme qui, un jour d’hiver, se frayait un chemin à travers la neige épaisse, lorsqu’il fut saisi par le froid qui progressivement le vidait de ses forces. Il était sur le point d’abandonner la lutte pour survivre, engourdi à mort par le froid glacial, lorsqu’il perçut les gémissements d’un voyageur en train de mourir sous l’emprise du froid. Il rassembla ses forces pour le secourir. Il se mit à réchauffer les membres glacés de l’infortuné et, par de rudes efforts, réussit à le relever; comme son compagnon ne pouvait pas se tenir debout, il l’empoigna et le porta à travers les couches de neige qu’il n’aurait jamais pu franchir tout seul. Et lorsqu’il eut réussi à mettre son semblable en lieu sûr, il devint aussitôt conscient du fait qu’en sauvant son prochain il s’était sauvé lui-même. Ses efforts violents destinés à secourir autrui avaient ranimé la circulation de son sang et introduit une salutaire chaleur dans tous ses membres. De telles leçons doivent être présentées sans cesse aux jeunes croyants, non seulement en théorie, mais aussi dans la pratique, pour qu’à leur tour ils puissent enregistrer des résultats identiques dans leur expérience chrétienne. — Testimonies for the Church 4:319, 320. ISCE 114.3
Vous ne devez pas vous refermer sur vous-mêmes, et vous contenter d’avoir reçu la bénédiction de la connaissance de la vérité. Qui vous a apporté la vérité? Qui vous a montré la lumière de la Parole de Dieu? Dieu ne vous a pas donné cette lumière pour que vous la placiez sous un boisseau. J’ai lu l’histoire de l’expédition lancée à la recherche de Sir John Franklin. Des hommes courageux avaient quitté leur foyer et erré sur l’océan Arctique, endurant les privations, la faim, le froid et l’adversité. Et pourquoi tout cela? — Simplement pour l’honneur de découvrir les cadavres des explorateurs, ou, si c’était encore possible, de sauver une partie d’entre eux de la mort terrible qui les menaçait si les secours ne leur parvenaient pas à temps. S’ils avaient pu ne sauver qu’un seul homme du danger, ils auraient considéré toutes leurs souffrances comme largement payées. Et ils faisaient tout cela au détriment de leur confort et de leur bonheur. ISCE 115.1
Pensez à cela et considérez le peu de chose que nous sommes prêts à sacrifier pour le salut des âmes précieuses qui nous entourent. On ne nous oblige pas à quitter notre maison et à entreprendre un voyage long et fatigant, pour sauver la vie d’un homme en danger. A notre porte, tout autour de nous, de tous côtés, il y a des âmes en péril — des hommes et des femmes mourant sans espérance et sans Dieu — , et cependant nous ne nous en préoccupons pas, disant virtuellement, par nos actions sinon par nos propos: “Suis-je le gardien de mon frère?” Ceux qui perdent leur vie en s’efforçant de sauver les autres sont honorés dans le monde comme des héros et des martyrs. Comment nous sentirons-nous, nous qui avons la perspective de la vie éternelle devant nous, si nous ne consentons pas aux petits sacrifices que Dieu demande de nous pour le salut des âmes? — The Review and Herald, 14 août 1888. ISCE 116.1
Dans une ville de la Nouvelle-Angleterre, on creusait un puits. Alors que le travail était presque terminé et que seul un homme restait au fond, la terre s’affaissa et l’ensevelit. Aussitôt on donna l’alarme et tous, ouvriers, paysans ou commerçants, accoururent pour le sauver. On apporta des cordes, des échelles, des bêches, des pelles. “Sauvez-le, oh, sauvez-le!” criait-on de toutes parts. ISCE 116.2
Les sauveteurs travaillèrent avec l’énergie du désespoir. La sueur coulait sur leurs visages et leurs bras tremblaient sous leurs efforts. Ils réussirent enfin à passer à travers la terre éboulée un tuyau, par lequel ils purent demander au malheureux s’il était encore en vie. “Oui, mais faites vite, car ma position est critique!” répondit-il. Avec des cris de joie et redoublant d’efforts, les sauveteurs purent enfin arriver jusqu’à lui. Des ovations s’élevèrent alors de la foule jusqu’au ciel. “Il est sauvé”, se répétait-on de rue en rue. ISCE 116.3
Est-ce que la vie d’un seul homme méritait vraiment tant d’empressement et d’intérêt? Oui, certes, mais que valent quelques années ici-bas en comparaison de l’éternité? Si la crainte de la perte d’une vie humaine soulève dans les cœurs des sentiments aussi intenses, avec quelle sollicitude ceux qui prétendent se rendre compte du danger ne devraient-ils pas entourer les âmes qui se perdent loin du Christ? Ne faut-il pas que les serviteurs de Dieu montrent pour le salut de leurs semblables un intérêt et un zèle au moins aussi grands que les sauveteurs de cet homme enseveli dans un puits? — Ministère évangélique, 27, 28. ISCE 116.4
Profession opposée à expression
Toute vérité importante reçue dans le cœur devrait trouver son expression dans la vie. C’est dans la proportion où ils ont reçu l’amour du Christ que les hommes désirent proclamer sa puissance aux autres; et le fait de la proclamer approfondit et intensifie sa valeur dans leurs propres âmes. — The Review and Herald, 19 février 1889. ISCE 117.1
Notre foi doit produire d’abondantes œuvres, car la foi sans les œuvres est morte. — Testimonies for the Church 4:145. ISCE 117.2
Tous ceux qui reçoivent l’Evangile dans leur cœur auront le désir de le proclamer. L’amour du Christ doit se manifester. — Les paraboles de Jésus, 120. ISCE 117.3
Il faut raconter les louanges du Seigneur en faisant tout ce qui dépend de nous pour contribuer à la gloire de son nom. — Les paraboles de Jésus, 307. ISCE 117.4
A notre époque, la foi ne doit pas être une simple adhésion à la théorie du message du troisième ange; il nous faut l’huile de la grâce du Christ pour que nos lampes puissent faire resplendir la lumière de la vie, indiquant la route à ceux qui sont dans les ténèbres. — Témoignages pour l’Église 3:423. ISCE 117.5
Votre force spirituelle et votre influence seront proportionnées au service d’amour accompli et aux bonnes œuvres réalisées. — Testimonies for the Church 3:526. ISCE 117.6
On pourrait faire beaucoup plus pour le Christ si tous ceux qui possèdent la lumière de la vérité s’y conformaient. — Testimonies for the Church 9:40. ISCE 117.7
Il m’a été montré que nous sommes faibles en tant que peuple. Nos œuvres ne correspondent pas à notre foi. Celle-ci rend témoignage que nous sommes engagés dans la proclamation du message le plus important et le plus solennel qui ait jamais été donné à des êtres mortels. Cependant, il faut reconnaître que nos efforts, notre zèle, notre esprit de sacrifice ne sont pas au niveau du caractère de cette œuvre. Nous devons nous réveiller d’entre les morts, et le Christ nous donnera la vie. — Testimonies for the Church 2:114. ISCE 118.1
Allez de l’avant et proclamez la vérité avec foi, avec conviction. Que ceux en faveur desquels vous travaillez se rendent compte qu’elle est pour vous une vivante réalité. — Testimonies for the Church 9:42. ISCE 118.2
Une vie imitant celle du Christ, ne l’oublions pas, est le plus fort argument qui puisse être avancé en faveur du christianisme. — Témoignages pour l’Église 3:346. ISCE 118.3
Il y en a beaucoup qui professent croire au nom du Christ et dont les cœurs ne sont pas engagés à son service. Ils font simplement preuve d’une certaine piété et, en agissant ainsi, ils ont rendu plus lourde leur condamnation et sont devenus des agents de Satan, plus trompeurs et plus efficaces, pour la ruine des âmes. — The Review and Herald, 27 mars 1888. ISCE 118.4
Ceux qui attendent avec vigilance la venue du Seigneur ne restent pas oisifs. L’attente de la venue du Christ leur inspire la crainte du Seigneur, la crainte des jugements qui frapperont la transgression, et leur fait comprendre quel grand péché il y a à rejeter les offres de la grâce. Ceux qui attendent le Seigneur avec vigilance purifient leurs âmes en obéissant à la vérité et joignent à cette attente une activité intense. Ils savent que le Seigneur est à la porte: aussi désirent-ils vivement collaborer avec les intelligences divines en vue du salut des âmes. Tels sont les économes fidèles et prudents qui donnent aux domestiques du Seigneur “leur ration de blé au moment convenable”. Ils annoncent la vérité qui s’applique particulièrement à notre temps. Tout comme Enoch, Noé, Abraham, Moïse qui ont donné la vérité pour leur temps respectif, les serviteurs du Christ donnent actuellement l’avertissement particulier dont leur génération a besoin. — L’Espoir de l’humanité, 686. ISCE 118.5
Notre position devant Dieu dépend moins des lumières reçues que de l’usage que nous en faisons. Ainsi les païens qui suivent ce qui est droit dans la mesure où ils peuvent le discerner, sont dans une condition plus favorable que les hommes possédant plus de lumière et faisant profession de servir Dieu mais qui méprisent la lumière et se conduisent de manière à démentir leur profession de foi. — L’Espoir de l’humanité, 236. ISCE 119.1
Le privilège de chaque chrétien n’est pas seulement d’attendre le retour du Sauveur, mais de le hâter. Si tous ceux qui se disent chrétiens portaient du fruit à la gloire de Dieu, avec quelle rapidité le monde serait ensemencé de la semence évangélique, et le Christ reviendrait pour recueillir le précieux grain. — Les paraboles de Jésus, 60, 61. ISCE 119.2
Les chrétiens doivent se réveiller et s’acquitter des devoirs qu’ils ont négligés; car le salut de leur âme dépend de leurs efforts individuels. — The Review and Herald, 23 août 1881. ISCE 119.3
Le culte véritable consiste à travailler en collaboration avec le Christ. Les prières, les exhortations et les conversations sont des fruits à bon marché souvent liés en gerbes; mais les fruits qui se sont manifestés en bonnes œuvres telle l’assistance à ceux qui sont dans le besoin, aux veuves et aux orphelins, ceux-là sont de vrais fruits, et ils poussent tout naturellement sur un bon arbre. — The Review and Herald, 16 août 1881. ISCE 119.4
Que tous les membres d’église s’acquittent de la tâche qui leur a été confiée et qui consiste à répandre la lumière ser dans la vigne du Seigneur. — The Review and Herald, 19 février 1889. ISCE 119.5
Le principe de l’action est le fruit que le Christ nous enjoint de porter; pratiquer la bienfaisance, prodiguer de bonnes paroles et considérer avec tendresse le pauvre, le nécessiteux et l’affligé. — The Review and Herald, 16 août 1881. ISCE 120.1
Dès qu’elle eut parlé à Jésus au puits de Jacob et qu’elle eut trouvé un Sauveur, la Samaritaine s’empressa d’en envoyer d’autres à lui. Elle donnait ainsi la preuve qu’elle était un missionnaire plus efficient que les propres disciples du Christ. Ceux-ci n’avaient découvert aucun signe en Samarie leur indiquant qu’il s’agissait d’un champ fertile. Leurs pensées se portaient plutôt sur une grande œuvre à réaliser dans l’avenir. Ils ne s’apercevaient pas que tout autour d’eux se trouvait une moisson prête à être recueillie. Mais grâce à cette femme qu’ils méprisaient, une ville entière fut amenée à écouter Jésus. Elle porta d’emblée la lumière à ses concitoyens. Cette femme est un symbole de la manifestation d’une foi pratique au Sauveur. — The Ministry of Healing, 102. ISCE 120.2
Les Adventistes du Septième Jour font des progrès, doublent leur nombre, établissent des missions, déploient la bannière de la vérité dans les endroits enténébrés de la terre; et cependant l’œuvre se développe beaucoup plus lentement que Dieu ne l’aurait souhaité. [Pourquoi?] Les membres d’église ne sont pas individuellement éveillés pour produire l’effort sérieux qu’ils sont capables de faire, et chaque branche de l’œuvre est paralysée par le manque de piété fervente et d’ouvriers dévoués, humbles et craignant Dieu. Où sont les soldats de la croix du Christ? Que ceux qui craignent Dieu, qui sont honnêtes, ont le cœur pur et prennent un soin jaloux de la gloire de Dieu, se préparent en vue de la bataille contre l’erreur. Il y a trop de cœurs craintifs et lâches à cette heure de conflit spirituel. Oh! que de faibles ils puissent devenir forts, et vaillants au combat, afin de mettre en fuite les armées ennemies. — Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh Day Adventist, 290. ISCE 120.3
Un principe universel veut que lorsqu’on ne fait pas usage des dons reçus de Dieu, ceux-ci périclitent et finissent par disparaître. La foi qui n’est pas vécue, qui n’est pas communiquée, perd de sa puissance vivifiante, de sa vertu salutaire. — Conquérants pacifiques, 184. ISCE 121.1
Rien ne donne des os et des nerfs à votre piété comme de travailler à l’avancement de la cause que vous professez aimer, au lieu de la garrotter. — Testimonies for the Church 4:236. ISCE 121.2
Ceux qui prétendent maintenir leur vie chrétienne en se bornant à accepter passivement les grâces d’en haut sans rien faire pour le Christ, essaient simplement de manger sans travailler. Or, dans le monde spirituel, comme dans le monde matériel, ce système aboutit fatalement à la dégénérescence et à la mort. — Vers Jésus, 123.
Danger qui menace l’activité missionnaire
N’oublions pas que si nos activités augmentent et si nous remportons quelque succès dans l’accomplissement du travail qui nous incombe, nous courons le danger de nous fier aux plans et aux méthodes des hommes. Une tendance à prier moins et à faire preuve de moins de foi peut se manifester. Nous serons en danger de perdre le sens de notre dépendance envers Dieu qui seul peut rendre notre travail fructueux; mais bien que ce soit la tendance générale, que personne ne pense que l’instrument humain doive faire moins. Non, il ne doit pas faire moins, mais faire plus, en acceptant le don céleste du Saint-Esprit. — The Review and Herald, 4 juillet 1893. ISCE 121.4
Des temps viendront où l’Eglise sera animée par la puissance divine, et une activité plus intense en sera le résultat; car la puissance régénératrice du Saint-Esprit inspirera ses membres pour aller de l’avant et amener des âmes au Christ. Mais lorsque cette activité se manifestera, les ouvriers les plus zélés ne seront en sécurité que s’ils dépendent de Dieu par une prière constante et fervente. Ils devront adresser de vives supplications afin que la grâce du Christ les préserve de s’enorgueillir de leur travail et de considérer leurs activités comme un moyen de salut. Ils doivent constamment regarder à Jésus, afin d’être conscients du fait que c’est sa puissance qui accomplit tout le travail et afin d’en attribuer la gloire à Dieu. Nous serons appelés à faire des efforts toujours plus conséquents pour étendre l’œuvre de Dieu, et la prière à notre Père céleste sera de plus en plus importante. Il sera nécessaire de se consacrer à la prière dans le secret, dans la famille et dans l’église. — The Review and Herald, 4 juillet 1893. ISCE 121.5
Les rabbins estimaient une activité tumultueuse comme la plus haute expression de la piété. Celle-ci devait se montrer par des actes extérieurs. Ils s’éloignaient donc de Dieu et se drapaient dans leur propre suffisance. Les mêmes dangers existent aujourd’hui. Dans la mesure où l’activité s’accroît et où l’on réussit dans ce que l’on fait pour Dieu, on risque de mettre sa confiance dans des méthodes et des plans humains. On est enclin à prier moins, à avoir moins de foi. On risque, ainsi que les disciples, de ne plus sentir sa dépendance à l’égard de Dieu et de chercher un moyen de salut dans sa propre activité. Il nous faut toujours regarder à Jésus et comprendre que c’est sa puissance qui agit. Tout en travaillant avec zèle en vue de sauver ceux qui sont perdus, prenons le temps de prier, de méditer la Parole de Dieu. Seuls les efforts accompagnés de beaucoup de prières et sanctifiés par les mérites du Christ serviront, d’une manière durable, la bonne cause. — L’Espoir de l’humanité, 382, 383.
Encouragements à ceux qui entrent dans le service chrétien
Les ouvriers qui ont le plus de succès sont ceux qui accomplissent joyeusement leur tâche en servant Dieu dans les petits choses. Chaque être humain doit arriver à reproduire le divin modèle. — Témoignages pour l’Église 2:468. ISCE 122.2
Nous devons nous efforcer de rendre nos actes journaliers de dévotion de plus en plus utiles, du fait que nous voyons notre œuvre à travers la lumière de l’éternité. — Testimonies for the Church 9:150. ISCE 123.1
Dans son vaste plan, le Seigneur a une place pour chacun. Aucun talent n’est inutile. — Témoignages pour l’Église 3:362. ISCE 123.2
A chacun il donna sa tâche, car chacun est appelé à collaborer avec lui au salut des âmes. Notre champ d’activité ici-bas est tout aussi certain que la place que le Seigneur est allé nous préparer dans les parvis célestes. — Les paraboles de Jésus, 333. ISCE 123.3
Dieu a les yeux fixés sur ses enfants et il a un plan bien défini pour chacun d’eux. — Témoignages pour l’Église 2:426. ISCE 123.4
Tous peuvent se rendre utiles à l’œuvre. A moins d’avoir travaillé sincèrement et d’une manière désintéressée en faveur du salut des âmes, personne ne pourra se disculper devant Dieu. — Testimonies for the Church 5:395. ISCE 123.5
Votre devoir ne peut être accompli par quelqu’un d’autre. Nul autre que vous ne peut remplir votre tâche. Si vous ne faites pas briller la lumière que vous possédez, quelqu’un, par votre faute, sera laissé dans les ténèbres. — Testimonies for the Church 5:464. ISCE 123.6
Celui qui obéit avec humilité aux appels de Dieu peut être assuré de son assistance. Accepter une responsabilité aussi grave et aussi sacrée nous garantit la perfection du caractère, met à réquisition nos facultés mentales et spirituelles les plus nobles, fortifie et affine l’esprit et le cœur. On est surpris parfois de voir combien, avec la force d’en haut, un être faible peut produire d’efforts puissants et productifs. Celui qui débute avec un minimum de savoir, se contentant de dire ce qu’il sait, tout en travaillant à acquérir d’autres connaissances, s’apercevra bien vite que tous les trésors du ciel seront mis à sa disposition. Plus il s’efforcera d’expliquer à d’autres la Parole de Dieu, plus elle deviendra claire à ses propres yeux. L’usage de nos connaissances et de nos forces conditionnera nos progrès et notre puissance. — Les paraboles de Jésus, 363. ISCE 123.7
Que chacun travaille pour Dieu et pour les âmes; que chacun fasse preuve de sagesse, et qu’il n’attende pas, dans la paresse, que quelqu’un l’invite à se mettre au travail. Ce “quelqu’un” qui pourrait vous inviter à travailler est surchargé de responsabilités, et vous perdez votre temps à attendre son intervention. Dieu vous donnera la sagesse pour changer d’un seul coup votre façon de voir, car son appel se fait toujours entendre: “Mon enfant, va travailler aujourd’hui dans ma vigne.” “Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs.” Le Seigneur introduit son invitation par le mot affectueux d’“enfant”, si plein de tendresse, de compassion, et cependant si urgent. Son invitation est en même temps un ordre. — Counsels to Parents, Teachers, and Students, 419. ISCE 124.1
C’est en travaillant avec zèle au service de Dieu qu’on acquiert le plus de force pour résister au mal. — Conquérants pacifiques, 93. ISCE 124.2
Chaque geste, chaque acte de justice, de miséricorde et de bienfaisance rejaillit au ciel sous forme de musique. — The Review and Herald, 16 août 1881. ISCE 124.3
L’esprit de Jésus-Christ est un esprit missionnaire. Le premier désir d’un cœur régénéré est d’amener d’autres âmes au Sauveur. — La tragédie des siècles, 72, 73. ISCE 124.4
Le seul moyen de croître en grâce est d’accomplir avec désintéressement l’œuvre même que le Christ nous demande de réaliser. — The Review and Herald, 7 juin 1887. ISCE 124.5
N’attendez pas de grandes occasions, ni des dons remarquables avant de commencer à travailler pour Dieu. — Vers Jésus, 127. ISCE 124.6
L’homme bénéfique à la société et dont la vie est une vraie réussite est celui qui ayant reçu ou non une formation intellectuelle, met toutes ses facultés au service de Dieu et de ses semblables. — The Southern Watchman, 2 avril 1903. ISCE 124.7
Bien des personnes, que Dieu a douées de telle manière qu’elles pourraient faire un excellent travail pour lui, ne font que peu de chose parce qu’elles ne tentent pas beaucoup. — Les paraboles de Jésus, 337. ISCE 125.1
Si vous échouez quatre-vingt-dix-neuf fois sur cent, mais réussissez à sauver une âme, vous avez accompli une noble action pour la cause du Maître. — Testimonies for the Church 4:132. ISCE 125.2
Les rapports entre chaque âme et Dieu sont aussi distincts, aussi suivis, que s’il n’y avait que cette seule âme pour laquelle il ait donné son Fils bien-aimé. — Vers Jésus, 152. ISCE 125.3
Le Seigneur vous voit et vous comprend; il vous emploiera, malgré votre faiblesse, si vous consacrez à son service les talents qu’il vous a confiés; car le faible devient fort s’il se livre à un service actif, désintéressé; il jouit de la précieuse approbation de Dieu. La joie du Seigneur est un élément de force. Si vous êtes fidèles, la paix qui surpasse toute intelligence sera votre récompense en cette vie; et dans la vie future, vous entrerez dans la joie de votre Seigneur. — Témoignages pour l’Église 3:257. ISCE 125.4
Des personnes qui ont reçu peu de talents peuvent gagner beaucoup d’âmes au Christ, si elles s’attachent à maintenir leur cœur dans l’amour de Dieu. Harlan Page était un modeste mécanicien de peu d’habileté et d’une instruction limitée mais il décida de faire de l’avancement de la cause de Dieu sa préoccupation principale, et ses efforts furent couronnés de succès remarquables. Par des entretiens individuels et des prières sincères, il travailla au salut de ses semblables. Il organisa des réunions de prières, des écoles du dimanche et distribua des brochures et autres publications. Et sur son lit de mort, lorsque le voile de l’éternité s’éten- dait sur son visage, il prononça ces mots : “Je sais quec’est uniquement à la grâce de Dieu et non pas à mes mérites personnels que je dois d’avoir pu accomplir quelque chose; mais je puis être assuré que plus d’une centaine de personnes ont pu être conduites à Dieu par mon intermédiaire.” — Testimonies for the Church 5:307, 308. ISCE 125.5
Ce monde n’est pas un paradis pour le chrétien, mais plutôt l’atelier de Dieu où nous faisons notre apprentissage pour pouvoir vivre au ciel en compagnie des saints anges. — Testimonies for the Church 2:187. ISCE 126.1
Le plus humble et le plus pauvre des disciples de Jésus peut être en bénédiction à d’autres. Il peut ignorer le bien qu’il fait, mais, par son influence inconsciente, il provoquera des vagues de bénédictions qui augmenteront en étendue et en profondeur, et dont il ne connaîtra les résultats qu’au jour de la récompense finale. Il peut n’avoir pas l’impression de faire de grandes choses et il n’a pas à se préoccuper du succès. Il n’a qu’à aller tranquillement de l’avant, s’acquittant fidèlement de la tâche que la providence de Dieu lui a assignée, et sa vie ne sera pas inutile. Son âme réfléchira de plus en plus fidèlement l’image de Jésus-Christ. Il sera ouvrier avec Dieu dans cette vie, et se préparera ainsi pour l’œuvre plus grande et la joie sans mélange de la vie à venir. — Vers Jésus, 127. ISCE 126.2
Nombreux sont ceux qui se sont donnés au Christ et qui, néanmoins, ne trouvent aucune occasion de faire de grandes choses pour son service. Qu’ils se consolent à l’idée que ce n’est pas nécessairement le sort du martyr qui est le plus agréable à Dieu. Il se peut que ce ne soit pas le missionnaire qui affronte tous les jours le danger et la mort qui occupe la première place dans les livres du ciel. Celui qui est réellement chrétien dans sa vie privée, dans ses luttes quotidiennes contre le moi, et qui en témoigne par la sincérité et la noblesse de ses pensées, par sa douceur sous la menace, par sa fidélité dans les petites choses, par sa foi et sa piété; celui qui, dans sa vie de famille, représente le caractère du Christ, celui-là peut être plus précieux aux yeux de Dieu que le missionnaire ou le martyr dont le nom est porté sur les ailes de la renommée. — Les paraboles de Jésus, 354. ISCE 126.3
Ce qui fait la valeur de notre service aux yeux de Dieu, ce n’est pas la somme de travail que nous faisons ni les résultats visibles de notre effort, mais l’esprit avec lequel nous besognons. — Les paraboles de Jésus, 349. ISCE 127.1
L’approbation du Maître n’est pas accentuée du fait de l’étendue de l’œuvre accomplie ou du nombre de gains, mais du fait de la fidélité manifestée jusque dans les plus petites choses. Ce qui compte devant Dieu, ce ne sont pas les résultats importants obtenus, mais les mobiles qui sont à la base de nos actes. Il apprécie davantage la bonté et la fidélité apportées dans l’œuvre accomplie que l’étendue même de cette œuvre. — Testimonies for the Church 2:510, 511. ISCE 127.2
Ne négligez pas les petites choses dans l’espoir de faire une œuvre plus importante. Il se peut que vous réussissiez un petit travail alors qu’en voulant en entreprendre un plus grand, vous échouiez lamentablement et tombiez ainsi dans le découragement. Faites ce qui se présente à vous. Que vous soyez riches ou pauvres, grands ou petits, Dieu vous appelle à le servir d’une manière active. C’est en accomplissant ce que votre main trouve à faire que vous développerez vos talents et vos aptitudes, et c’est en négligeant les occasions qui se présentent à vous chaque jour que vous deviendrez stériles. C’est ce qui explique qu’il y ait tant d’arbres improductifs dans le jardin du Seigneur. — Témoignages pour l’Église 3:414, 415. ISCE 127.3
Le Seigneur désire que nous fassions usage de tous les dons que nous possédons. Dès que nous le ferons, nous en recevrons de plus grands. Il ne fera pas un miracle pour nous accorder les talents qui nous font défaut, mais si nous faisons usage de ceux que nous possédons, il collaborera avec nous pour augmenter et fortifier chacune de nos facultés. Tout effort énergique et désintéressé au service du Maître contribuera au développement de nos talents. — Les paraboles de Jésus, 362, 363. ISCE 127.4
Il est des hommes qui se sentent pauvres dans tous les sens du terme; d’autres au corps usé par la maladie, mais humbles de cœur; d’autres qui sont avides de justice; d’autres enfin dont les premiers pas, à l’aube d’une vie nouvelle, sont malhabiles. Cet état de choses découragerait bien des serviteurs de Dieu, mais le Christ accueille avec joie les âmes qui viennent à lui. — Ministère évangélique, 33. ISCE 128.1
Nul n’est besoin, si nous voulons travailler pour Jésus-Christ, de nous rendre dans les pays de mission, ni même peut-être de quitter le cercle étroit du foyer, si notre devoir nous y retient. Ce travail, nous pouvons l’accomplir dans notre famille, dans notre église, parmi ceux avec lesquels nous entrons en contact ou en relations commerciales. — Vers Jésus, 124. ISCE 128.2
Si nous faisons de la vie et des enseignements du Christ notre étude principale, chaque événement nous fournira l’occasion d’un discours impressionnant. — Témoignages pour l’Église 3:375. ISCE 128.3
La vie ici-bas est le commencement de la vie dans le ciel; l’éducation est une initiation aux principes du ciel. L’œuvre de notre vie est une éducation pour l’œuvre de la vie à venir. Ce que nous sommes quant à notre caractère et notre service envers Dieu est un sûr indice de ce que nous serons dans la vie à venir. — Education, 307. ISCE 128.4
Ceux qui rejettent le privilège de collaborer avec le Christ repoussent la seule éducation qui permette de participer à sa gloire; ils méprisent l’éducation qui donne la force et la noblesse de caractère. — Education, 264. ISCE 128.5
Que nul ne pense pouvoir vivre dans l’égoïsme, ne s’occuper que de ses intérêts, et entrer quand même dans la joie de son Seigneur. Il ne trouverait alors aucune saveur au contact de l’amour désintéressé; il ne serait pas qualifié pour le ciel, et ne pourrait pas apprécier la pure atmosphère de l’amour qui le remplit. Les voix angéliques et le son des harpes ne le satisferaient pas, et la science du ciel serait une énigme pour lui. — Les paraboles de Jésus, 318. ISCE 128.6
Le Seigneur nous appelle à un labeur patient et persévérant en faveur des milliers d’âmes, dispersées en tous pays, qui meurent dans leurs péchés, semblables à des épaves sur une plage déserte. Ceux qui désirent participer à la gloire du Christ doivent aussi prendre part à son ministère, en venant au secours des faibles, des malheureux, des découragés. — Témoignages pour l’Église 3:357. ISCE 129.1
Les gens du peuple vont entrer dans les rangs des messagers de l’Evangile. Partageant les peines de leur prochain, comme le Sauveur partageait celles de l’humanité, ils le verront, par les yeux de la foi, à l’œuvre avec eux. — Testimonies for the Church 7:272. ISCE 129.2
Le Christ pose pour que son portrait soit reproduit en chacun de ses disciples. Dieu les a prédestinés “à être semblables à l’image de son Fils”. Ils doivent manifester au monde l’amour persévérant du Christ, sa sainteté, sa douceur, sa miséricorde et sa vérité. — L’Espoir de l’humanité, 893. ISCE 129.3
Cet appel qui nous invite à tout placer sur l’autel du service s’adresse à chacun de nous. Il ne nous est pas demandé de servir comme Elisée, ni de vendre tous nos biens, mais d’offrir au Seigneur la première place dans nos vies, et par conséquent de ne laisser passer aucune journée sans faire quelque chose pour l’avancement de son règne. Nous ne sommes pas tous appelés au même travail. L’un devra peut-être partir en pays étranger, l’autre sera appelé à soutenir financièrement l’œuvre évangélique. Mais le Seigneur accepte le don de chacun. Ce qui compte, c’est la consécration de nos vies et de tout ce qui s’y rattache. Ceux qui y parviennent entendront l’appel divin et lui obéiront. — Prophètes et rois, 166, 167. ISCE 129.4
L’homme du monde avisé, qui réfléchit, fait des projets et ne pense qu’à ses affaires, devrait s’efforcer d’employer sa sagesse pour les choses qui ont une portée éternelle. S’il mettait autant d’énergie à rechercher les trésors célestes et la vraie vie qui découle de la vie même de Dieu, qu’il n’en déploie à amasser des trésors terrestres, que n’arriverait-il pas à accomplir? — Testimonies for the Church 6:297. ISCE 129.5
Dieu amènera des hommes occupant des positions modestes à proclamer le message de la vérité présente. On en verra beaucoup, allant de lieu en lieu, poussés par l’Esprit de Dieu, apportant la lumière à ceux qui sont dans les ténèbres. La vérité est comme un feu consumant leurs os, les remplissant d’un brûlant désir d’éclairer ceux qui croupissent dans la nuit. Ils sont nombreux ceux qui, même parmi les gens qui n’ont pas beaucoup d’instruction, proclameront la Parole du Seigneur. Jusqu’à des enfants qui seront contraints par le Saint-Esprit à sortir pour porter le message du ciel. L’Esprit sera répandu sur ceux qui veulent s’abandonner à ses impulsions. Se séparant des lois humaines contraignantes et abandonnant toute manifestation d’excessive prudence, ils rallieront l’armée du Seigneur. — Testimonies for the Church 7:26, 27.
La vie chrétienne comparée à un cours d’eau
Le cœur qui reçoit la Parole de Dieu n’est pas comme un étang qui se dessèche, ni comme une citerne crevassée qui laisse échapper ses eaux précieuses. Il est comme un cours d’eau qui descend de la montagne, alimenté par des sources intarissables, et dont les flots rafraîchissants roulent en cascade de rocher en rocher, désaltérant ceux qui ont soif, ceux qui sont fatigués et chargés. Il est comme un fleuve qui coule sans cesse, s’élargit et s’approfondit à mesure qu’il avance, jusqu’à fertiliser la terre de ses eaux vivifiantes. Le ruisseau qui serpente en gazouillant laisse derrière lui la fraîcheur et la fertilité. Sur ses rives l’herbe est d’un vert plus éclatant, les arbres d’un feuillage plus luxuriant, et les fleurs abondent. Quand le soleil brûlant de l’été dessèche et parchemine le sol, une ligne de verdure marque le cours des eaux. ISCE 130.2
Ainsi en est-il avec l’enfant de Dieu. La religion du Christ agit comme un principe vivifiant et pénétrant; c’est une force spirituelle active, réelle. Lorsque le cœur s’ouvre à l’influence divine de la vérité et de l’amour, ce principe s’affirme, comme des ruisseaux dans le désert, fertilisant les lieux arides et désolés. — Prophètes et rois, 176, 177.
Les mots d’ordre du chrétien
Il y a trois mots d’ordre dans la vie chrétienne, et il faut s’en souvenir si l’on ne veut pas que Satan nous circonvienne. Ces trois mots d’ordre sont: Veiller, prier, travailler. — Témoignages pour l’Église 1:285. ISCE 131.2
Quiconque fait profession de christianisme s’engage à se développer au maximum comme ouvrier spirituel, à se montrer actif, zélé et capable au service du Maître. Le Christ s’attend à ce que chaque homme fasse son devoir; que ceci soit le mot d’ordre dans tous les rangs de ses disciples. — Témoignages pour l’Église 2:191.
Paralysie spirituelle
Les forces sont décuplées par l’exercice. Tous ceux qui emploient les capacités que Dieu leur a données les verront croître pour son service. Ceux qui ne font rien dans la cause de Dieu ne peuvent grandir en grâce et en connaissance de la vérité. Un homme qui se coucherait et refuserait d’exercer ses membres en perdrait rapidement l’usage. Ainsi, le chrétien qui n’exerce pas les facultés que Dieu lui a données, non seulement ne grandira pas dans le Christ, mais encore perdra les facultés qu’il possède déjà; il deviendra spirituellement un paralytique. Seuls ceux qui, par amour pour Dieu et pour leurs semblables, s’efforcent d’aider les autres, s’affermissent et se fortifient dans la vérité. Le vrai chrétien travaille pour Dieu non par impulsion mais par principe, non pour un jour ou un mois, mais durant la vie entière. — Testimonies for the Church 5:393.
Le remède efficace
Il existe un remède infaillible pour ceux qui ont le cœur abattu: la foi, la prière, le travail. La foi et l’activité donnent une assurance et une satisfaction sans cesse accrues. Etes-vous tentés de vous laisser aller à de sombres pressentiments ou à un profond découragement? Aux jours les plus ténébreux, alors que les apparences semblent être contre vous, ne craignez rien. Ayez foi en Dieu; il connaît vos besoins. Il est tout-puissant: son amour et sa compassion infinis ne se lassent jamais. Ne craignez pas qu’il manque à sa promesse; il est la vérité éternelle; il ne rompra jamais le pacte contracté avec ceux qui l’aiment. Il accordera à ses fidèles serviteurs ce dont ils ont besoin. — Prophètes et rois, 120. ISCE 132.1
Pour guérir la paresse spirituelle, il n’existe qu’une thérapeutique agissante, c’est l’activité en faveur des âmes qui ont besoin de votre aide. — Testimonies for the Church 4:236. ISCE 132.2
Tel est le remède que le Christ a prescrit pour toute âme craintive, sujette au doute, tremblante. Que ceux qui sont affligés, qui marchent avec tristesse devant le Seigneur, se lèvent et viennent en aide à ceux qui ont besoin d’être secourus. — Témoignages pour l’Église 2:587. ISCE 132.3
Les chrétiens qui ne cessent de croître en ardeur, en zèle, en ferveur et en amour — de tels chrétiens n’apostasient jamais. — The Review and Herald, 7 juin 1887. ISCE 132.4
Ce sont ceux qui ne sont pas engagés dans ce travail désintéressé qui ont une faible expérience, et qui s’épuisent à lutter, douter, murmurer, pécher et se repentir jusqu’à ce qu’ils perdent le sens même de ce qu’est la véritable religion. Ils sentent qu’ils ne peuvent retourner dans le monde et ils s’accrochent donc aux basques de Sion, manifestant de mesquines jalousies, de l’envie, du désappointement et du remords. Ils sont remplis d’un esprit de critique et se repaissent des fautes et des erreurs de leurs frères. Ils n’ont qu’une expérience dépourvue d’espérance, de foi et de lumière dans leur vie religieuse. — The Review and Herald, 2 septembre 1890. ISCE 132.5
Des excuses inacceptables
Lorsque Jésus s’en alla, il distribua à chaque homme sa tâche. “Rien à faire” est une excuse inacceptable. “Rien à faire” est la raison de l’épreuve qui sévit parmi les frères; car Satan remplira les esprits des paresseux de ses propres plans, et les mettra au travail. … “Rien à faire” porte un mauvais témoignage parmi les frères, et la dissension dans l’Eglise du Christ. Jésus dit: “Celui qui n’assemble pas avec moi disperse.” — The Review and Herald, 13 mars 1888. ISCE 133.1
Frères et sœurs, beaucoup parmi vous se récusent sous le prétexte qu’ils sont incapables de travailler pour autrui. Dieu vous a-t-il donc fait si incompétents? Cette incapacité n’est-elle pas le résultat de votre inaction? Ne se prolonge-t-elle pas par votre propre choix? Dieu ne vous a-t-il pas donné au moins un talent à faire valoir, non pour votre convenance ou pour votre profit, mais pour son service? Vous êtes-vous rendu compte, en tant que serviteurs à ses gages, de votre obligation de lui apporter un revenu par l’emploi judicieux et sage de ce capital qu’il vous a confié? N’avez-vous pas négligé les occasions de perfectionner vos facultés à cet égard? Il est trop exact que bien peu ont vraiment compris leur responsabilité envers Dieu. — Témoignages pour l’Église 2:187, 188. ISCE 133.2
Beaucoup de gens s’imaginent que le fait d’être engagés dans les affaires les empêche de faire quelque chose en faveur du salut des âmes et de l’avancement de la cause de leur Rédempteur. Ils disent qu’ils ne peuvent se contenter de faire les choses à moitié et, par conséquent, ils s’écartent de leurs devoirs religieux et se plongent dans le monde. Leurs affaires deviennent leur principale préoccupation et ils oublient Dieu, qui en est affligé. Ceux qui sont engagés dans des affaires qui ne leur laissent pas la possibilité de progresser dans la vie spirituelle et de se sanctifier dans la crainte de Dieu, feraient bien de choisir une autre occupation où ils pourraient bénéficier à chaque instant de la présence de Jésus. — Testimonies for the Church 2:233, 234.
Viser la couronne incrustée d’étoiles
Nous ne devons être ni fatigués, ni timorés. Ce serait une perte terrible que d’échanger une gloire éternelle contre des aises, des commodités, des satisfactions ou des plaisirs charnels. Un don direct de Dieu attend celui qui vaincra. Aucun de nous ne le mérite; c’est un don gratuit de sa part. Et ce don sera merveilleux et glorieux, mais souvenons-nous que “même une étoile diffère en éclat d’une autre étoile”. Tandis que l’on nous presse de nous disputer la supériorité, visons, par la force de Jésus, la couronne incrustée d’étoiles. “Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité.” — The Review and Herald, 25 octobre 1881. ISCE 134.1
Rachetés en vue du service
A sa venue, le Christ redemandera chaque talent qu’il nous a confié, et il en exigera les intérêts. Par son humiliation et son agonie, par sa vie de souffrances et sa mort ignominieuse, il a payé les services de ceux qui se réclament de son nom et se disent ses disciples. — Témoignages pour l’Église 3:404, 405. ISCE 134.2
Tous ont le devoir impérieux de mettre à contribution leurs facultés pour lui gagner des âmes. “Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes, dit saint Paul. Car vous avez été rachetés à un grand prix.” Glorifiez donc Dieu par une vie de service qui fera passer hommes et femmes du péché à la justice. Nous avons été rachetés au prix de la vie du Christ, et, par un fidèle service, nous devons rendre au Seigneur ce qui lui revient. — Témoignages pour l’Église 3:405. ISCE 134.3
Dieu m’a donné un message pour son peuple. Il doit se réveiller, élargir l’espace de ses tentes et étendre ses frontières. Mes frères et sœurs, vous avez été rachetés à un grand prix, et tout ce que vous êtes et ce que vous avez doit être employé à la gloire de Dieu et pour le bien de vos semblables. Le Christ est mort sur la croix pour sauver le monde de la perdition. Il demande votre coopération dans cette œuvre de salut. Vous devez être ses collaborateurs. Par des efforts sincères et permanents, vous devez chercher à sauver ceux qui sont perdus. Souvenez-vous que la croix a été rendue nécessaire par vos péchés. — Testimonies for the Church 7:9. ISCE 135.1
Les disciples du Christ ont été rachetés en vue du service. Ils doivent se dépenser pour Dieu et pour leurs semblables. Notre Seigneur enseigne que le véritable but de la vie, c’est l’utilité commune. Le Christ lui-même fut un ouvrier, et il a fait du travail une loi pour tous. … La loi du service est l’anneau qui nous relie à Dieu et à nos semblables. — Les paraboles de Jésus, 332, 333.
Allez de l’avant
La vie chrétienne est souvent entourée de dangers, et le devoir semble difficile. L’imagination dépeint une ruine imminente suivie de l’esclavage et de la mort. Néanmoins la voix de Dieu dit clairement: Allez de l’avant. Obéissons à ce commandement, même quand nos regards ne peuvent pas pénétrer les ténèbres. Les obstacles qui retardent nos progrès ne disparaîtront jamais devant un esprit qui hésite et doute. Ceux qui diffèrent leur obéissance jusqu’à ce que toutes les incertitudes aient disparu et qu’ils ne courent aucun risque d’échec, n’obéiront jamais. La foi regarde au-delà des obstacles, et elle s’empare de l’invisible, de la toute-puissance; aussi ne sera-t-elle jamais confuse. Elle consiste à saisir la main du Christ lorsque surviennent les difficultés. — Ministère évangélique, 256. ISCE 135.3
Nos idées sont beaucoup trop étroites. Dieu demande un continuel progrès de l’œuvre qui consiste à diffuser la lumière. Il faut étudier les différents moyens d’atteindre les gens. Nous devons écouter avec les oreilles de la foi le puissant Capitaine des armées du Seigneur, lorsqu’il dit: “En avant.” Nous devons agir, et Dieu ne nous abandonnera pas. Il fera sa part si nous faisons la nôtre par la foi. Frères et sœurs qui êtes depuis longtemps dans la vérité, vous n’avez pas accompli la tâche que Dieu vous avait appelés à faire. Où est votre amour pour les âmes? — Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh Day Adventist, 289, 290. ISCE 136.1
C’était une joie pour le Christ que de sauver des âmes. Que ce soit aussi votre œuvre et votre joie. Acquittez-vous de tous les devoirs et consentez à tous les sacrifices pour la cause du Christ, et il sera votre constant soutien. Allez de l’avant, là où la voix du devoir vous appelle; qu’aucune difficulté ne vous retienne. Endossez les responsabilités que Dieu vous confie, et tandis que vous portez votre fardeau quelquefois bien lourd, ne demandez pas: “Pourquoi mon frère se complaît-il dans la paresse; pourquoi aucun joug ne lui est-il imposé?” Accomplissez la tâche qui vous est la plus proche, et faites-la soigneusement et consciencieusement, sans en rechercher de louange, mais travaillant pour le Maître parce que vous lui appartenez. — The Southern Watchman, 2 avril 1903. ISCE 136.2
La marche du peuple de Dieu doit être orientée vers la victoire: en avant et toujours plus haut. Les armées d’Israël sont conduites par quelqu’un qui est plus grand que Josué. Le Capitaine de notre salut est au milieu de nous et, pour nous encourager, il nous dit: “Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.” “Prenez courage, j’ai vaincu le monde.” Il nous mènera à une victoire certaine. Ce que Dieu promet, il le réalise à n’importe quel moment. Et l’œuvre qu’il donne à accomplir à son peuple, il peut l’accomplir pour lui. — Testimonies for the Church 2:122. ISCE 136.3
Pourquoi l’Esprit du Christ ne s’empare-t-il pas de nous avec enthousiasme? Pourquoi les pitoyables appels d’un monde qui souffre nous émeuvent-ils si peu? Apprécions-nous à sa juste valeur l’exaltant privilège de pouvoir ajouter une étoile à la couronne du Christ — une âme dégagée des chaînes auxquelles Satan l’avait liée, une âme introduite dans le royaume de Dieu? L’Eglise doit prendre conscience de son devoir de porter l’Evangile de la vérité présente à toute créature. Je vous demande instamment de lire les chapitres 3 et 4 du livre de Zacharie. Si ces chapitres sont compris et reçus, une œuvre s’accomplira en faveur de ceux qui ont faim et soif de justice, une œuvre qui signifie pour l’Eglise: “Va, en avant et toujours plus haut!” — Testimonies for the Church 6:296. ISCE 137.1
La grande majorité des habitants de cette terre s’est soumise à l’ennemi. Mais nous n’avons pas été trompés: malgré l’apparent triomphe de l’adversaire, le Christ poursuit son œuvre sur cette terre comme dans le sanctuaire céleste. La Parole de Dieu décrit la méchanceté et la corruption des hommes telles qu’elles existeront dans les derniers jours. L’accomplissement des prophéties devrait fortifier notre foi dans le triomphe final du Christ et renouveler notre courage pour poursuivre la tâche qui nous a été dévolue. — Ministère évangélique, 22.
Une scène impressionnante
Une scène fort impressionnante a passé devant moi dans les visions de la nuit. J’ai vu une immense boule de feu tomber au milieu d’un groupe de belles maisons, et les détruire instantanément. Quelqu’un dit alors: “Nous savions que les jugements divins allaient visiter la terre, mais nous ne pensions pas que ce serait si tôt.” D’autres, épouvantés, disaient: “Vous saviez ces choses, et vous ne nous en avez rien dit! Nous les ignorions, nous.” De tous côtés j’entendais de semblables reproches. ISCE 137.3
Je me réveillai dans une grande détresse. M’étant rendormie, il me semblait être dans une vaste assemblée. Un homme influent parlait devant elle, en se servant d’une mappemonde. Ce globe, disait-il, représente la vigne du Seigneur, qu’il faut cultiver. La lumière céleste brille sur chacun de nous, et nous devons la transmettre à d’autres. Il faut créer des foyers lumineux en maints endroits pour qu’ils se multiplient. ISCE 138.1
Ces paroles se firent entendre à nouveau: “Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on? Il ne sert plus qu’à être jeté dehors, et foulé aux pieds par les hommes. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et glorifient votre Père qui est dans les cieux.” Matthieu 5:13-16. ISCE 138.2
J’ai vu des jets de lumière provenant de villes et de villages, de la montagne et de la plaine. La Parole était suivie, et dans ces villes et ces villages se dressaient des monuments à la gloire de Dieu. La vérité était proclamée dans le monde entier. — Témoignages pour l’Église 3:353, 354.
Source: Extrait du Livre « Instructions pour un Service Chrétien Effectif » de Ellen White.