Quel est le concept de la sexualité selon la Bible?

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Quel est le concept de la sexualité selon la Bible?

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Staff AdventDesk Réponses sélectionnée comme la meilleure 3 juin 2019
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Ekkehardt Müller

Le récit biblique de la création, du mariage et de la famille enseigne clairement que la sexualité humaine est un don de Dieu aux êtres humains, et que son caractère sacré doit être pleinement cultivé.

En Éden, Dieu accorda de merveilleux dons à l’humanité. Deux survécurent au paradis : le sabbat et le mariage. L’humanité est censée jouir de ces dons et les célébrer : le premier pour nous permettre de reconnaître Dieu en tant que Créateur de l’univers, et de l’adorer, lui qui donne à notre vie une signification absolue et son identité ; le second pour nous permettre d’apprécier que la vie se vit dans la compagnie et l’amitié de l’autre, soit un homme et une femme unis dans les liens de l’amour, offrant ensemble le témoignage que notre Dieu est un Dieu d’amour et de relation.

Le mariage est donc compagnie, amour, et soutien mutuel. C’est aussi l’espace où s’exerce le don de l’intimité sexuelle. Quand on parle de la bonne gestion de notre corps, ce don sacré y figure. Dans cet article, nous allons brièvement réviser ce que la Bible dit sur ce deuxième don du Créateur accordé avant la chute.

Le mariage dans l’Ancien Testament

Institution et signification du mariage. Le mariage se différencie des relations sexuelles extraconjugales par sa reconnaissance publique et légale. Il puise ses saintes racines dans le plan divin pour les humains. Dieu l’institua après avoir créé le premier couple humain. Par conséquent, il nous faut remonter au récit de la création lorsque nous abordons le sujet du mariage. Lisez les passages suivants pour découvrir l’approche biblique envers l’institution et la signification du mariage et de la sexualité.

Genèse 1:26-27 « Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme ». Bien que de sexe différent, l’homme et la femme furent créés à l’image de Dieu.

Genèse 1:28 « Dieu les bénit, et Dieu leur dit: Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre ». Le premier mandat divin ordonnant d’être fécond, de se multiplier et de dominer sur la création est exprimé au pluriel. C’est donc dire que dans toute la création, Adam et Ève, l’homme et la femme, jouissaient d’un statut égal et spécial. Ce concept, unique à la Parole de Dieu, ne se retrouve nulle part dans les autres religions de l’ancien Proche-Orient.

Genèse 2:18 « L’Éternel Dieu dit: Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui ». Genèse 2:23 « Et l’homme dit: Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme ». L’homme et la femme furent créés l’un pour l’autre. Parfaitement égaux, ils partageaient une identité commune et une même valeur. Dieu prit Ève, l’amena à Adam (Gn 2.22), et célébra le premier mariage.

Genèse 2:24 « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ». Ce texte présente cinq caractéristiques distinctives du mariage tel que conçu par Dieu :

1) Il a un début précis. Le mari quitte son père et sa mère pour devenir indépendant et prêt, en quelque sorte, à entrer dans une union intime avec sa femme.

2) En instituant le mariage, Dieu établit la monogamie hétérosexuelle, c’est-à-dire, l’union d’un homme et d’une femme, union qui engendre une unité unique qui sera vécue, aimée et appréciée par un homme et une femme.

3) Le mariage forme une unité complète. Il permet de devenir un en pensée et en sentiment, en volonté et en action, et atteint son apogée quand le couple devient « une seule chair » : une unité d’amour.

4) Dans son caractère, le mariage est indissoluble. Cette union est qualifiée par la confiance, la fidélité, et un amour indéfectible.

5) Le mariage est le cadre légitime de l’intimité sexuelle. Dieu a créé le mariage. Ce n’est pas une invention humaine commode ou conventionnelle sur le plan sociologique ou anthropologique, mais le résultat de la disposition divine à créer « une seule chair » à partir de deux êtres.

La noce. Dans l’Ancien Testament, on célébrait la noce après les étapes suivantes :

1) Les fréquentations. Typiquement, les parents choisissaient les époux de leurs enfants [Genèse 21:18-21 Lève-toi, prends l’enfant (Ismael), saisis-le de ta main; car je ferai de lui une grande nation. Et Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits d’eau; elle alla remplir d’eau l’outre, et donna à boire à l’enfant. Dieu fut avec l’enfant, qui grandit, habita dans le désert, et devint tireur d’arc. Il habita dans le désert de Paran, et sa mère lui prit une femme du pays d’Égypte]. Cependant, on trouve aussi des cas où des jeunes pouvaient choisir leur conjoint – ou du moins où on leur demandait leur avis (1 Samuel 18:20-21 Mical, fille de Saül, aima David. On en informa Saül, et la chose lui convint. Il se disait: Je la lui donnerai, afin qu’elle soit un piège pour lui, et qu’il tombe sous la main des Philistins. Et Saül dit à David pour la seconde fois: Tu vas aujourd’hui devenir mon gendre.; Genèse 24:56-58 Il leur répondit: Ne me retardez pas, puisque l’Éternel a fait réussir mon voyage; laissez-moi partir, et que j’aille vers mon seigneur. Alors ils répondirent: Appelons la jeune fille et consultons-la. Ils appelèrent donc Rebecca, et lui dirent: Veux-tu aller avec cet homme? Elle répondit: J’irai.).

2) L’engagement, le contrat de mariage, et la dot. Plusieurs passages, tels que Genèse 34:12 Exigez de moi une forte dot et beaucoup de présents, et je donnerai ce que vous me direz; mais accordez-moi pour femme la jeune fille. Exode 22:16 Si un homme séduit une vierge qui n’est point fiancée, et qu’il couche avec elle, il paiera sa dot et la prendra pour femme., et 1 Samuel 18:25 « Saül dit: Vous parlerez ainsi à David: Le roi ne demande point de dot; mais il désire cent prépuces de Philistins, pour être vengé de ses ennemis. Saül avait le dessein de faire tomber David entre les mains des Philistins » confirment le paiement de la dot.

3) La noce. La noce se composait de trois éléments :

  • le cortège nuptial (Juges 14:11 Dès qu’on le vit, on invita trente compagnons qui se tinrent avec lui. Psaumes 45:15-17 (45:16) On les introduit au milieu des réjouissances et de l’allégresse, Elles entrent dans le palais du roi. (45:17) Tes enfants prendront la place de tes pères; Tu les établiras princes dans tout le pays. (45:18) Je rappellerai ton nom dans tous les âges: Aussi les peuples te loueront éternellement et à jamais.),
  • le banquet de noce (Genèse 29:22 Laban réunit tous les gens du lieu, et fit un festin. ; Juges 14:12 Samson leur dit: Je vais vous proposer une énigme. Si vous me l’expliquez pendant les sept jours du festin, et si vous la découvrez, je vous donnerai trente chemises et trente vêtements de rechange. Juges 14:17  Elle pleura auprès de lui pendant les sept jours que dura leur festin; et le septième jour, il la lui expliqua, car elle le tourmentait. Et elle donna l’explication de l’énigme aux enfants de son peuple.),
  • et la nuit de noce (Genèse 29:22-23 Laban réunit tous les gens du lieu, et fit un festin. Le soir, il prit Léa, sa fille, et l’amena vers Jacob, qui s’approcha d’elle. Deutéronome 22:13-21 Si un homme, qui a pris une femme et est allé vers elle, éprouve ensuite de l’aversion pour sa personne, s’il lui impute des choses criminelles et porte atteinte à sa réputation, en disant: J’ai pris cette femme, je me suis approché d’elle, et je ne l’ai pas trouvée vierge, – alors le père et la mère de la jeune femme prendront les signes de sa virginité et les produiront devant les anciens de la ville, à la porte. Le père de la jeune femme dira aux anciens: J’ai donné ma fille pour femme à cet homme, et il l’a prise en aversion; il lui impute des choses criminelles, en disant: Je n’ai pas trouvé ta fille vierge. Or voici les signes de virginité de ma fille. Et ils déploieront son vêtement devant les anciens de la ville. Les anciens de la ville saisiront alors cet homme et le châtieront; et, parce qu’il a porté atteinte à la réputation d’une vierge d’Israël, ils le condamneront à une amende de cent sicles d’argent, qu’ils donneront au père de la jeune femme. Elle restera sa femme, et il ne pourra pas la renvoyer, tant qu’il vivra. Mais si le fait est vrai, si la jeune femme ne s’est point trouvée vierge, on fera sortir la jeune femme à l’entrée de la maison de son père; elle sera lapidée par les gens de la ville, et elle mourra, parce qu’elle a commis une infamie en Israël, en se prostituant dans la maison de son père. Tu ôteras ainsi le mal du milieu de toi.).

Dans l’Ancien Testament, le mariage n’est pas une affaire privée entre un homme et une femme, ni une forme de concubinage, mais un événement public impliquant les familles et la collectivité. Il comporte également des implications légales. L’intimité sexuelle n’est pas le mariage proprement dit, mais plutôt la consommation du mariage après le passage des autres étapes.

Le mariage dans le Nouveau Testament

 Les enseignements du Nouveau Testament sur le mariage se conforment à ceux de l’Ancien Testament. Il ne s’agit pas d’une exception, puisque d’autres enseignements et institutions de l’Ancien Testament sont aussi présupposés et perpétués dans le Nouveau Testament – la création, le décalogue, et le sabbat, par exemple. Voici un résumé des enseignements de Jésus, de Paul, et de passages scripturaires importants.

Jésus. Au tout début de son ministère, Jésus participe à un mariage (Jn 2), donnant ainsi à l’institution du mariage son approbation et sa bénédiction. En outre, il se réfère au mariage de plusieurs manières. Il l’associe au récit de la création, raconte des paraboles qui en illustrent divers aspects, souligne la gravité de l’adultère et du divorce, et établit les dispositions du célibat (Mt 22.1-14 ; 25.1-13 ; 5.27-32 ; 19.1-12).

Paul. L’apôtre Paul traite du mariage et de ses différents aspects à maintes reprises. Aux Corinthiens, il parle des responsabilités inhérentes au mariage, de la fidélité aux vœux de mariage, du mariage et de la foi, de la chasteté, de la discipline ecclésiastique et de l’immoralité, etc. (1 Co 7 et 5). L’apôtre met aussi l’emphase sur le caractère sacré du mariage en comparant la relation d’un homme et d’une femme dans le mariage à celle de Jésus et de son Église (Ephésiens 5:22-23 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Église, qui est son corps, et dont il est le Sauveur.). Dans l’histoire chrétienne, cette comparaison de l’apôtre a profondément influencé l’appréciation du mariage.

Matthieu 1.18-20. Marie et Joseph sont fiancés, mais ils n’ont pas encore exercé le privilège de l’intimité sexuelle. Leur exemple laisse à la postérité un important principe chrétien : pas de relations sexuelles avant le mariage.

Matthieu 19.4, 5. Jésus se réfère à Genèse 2.24 et souligne la permanence du mariage. Par conséquent, les chrétiens doivent s’engager publiquement, exclusivement, et en permanence envers leur époux/épouse. Ce faisant, ils cherchent la bénédiction divine au sein de la communauté des croyants.

Le jour où la sexualité a mal tourné

Le récit biblique de la création, du mariage et de la famille enseigne clairement que la sexualité humaine est un don de Dieu aux êtres humains, et que son caractère sacré doit être pleinement cultivé, préservé, et défini à l’intérieur des paramètres du mariage. La Parole inspirée, incluant le décalogue, enseigne clairement que le modèle divin de la sexualité humaine s’exerce entre un homme et une femme mariés, que le mariage est saint, monogame, et dirigé par un amour profond et un soin constant. Cependant, l’image du mariage qui a prévalu au cours de l’histoire de la race humaine est loin de refléter l’idéal biblique. Que s’est-il passé ? Comme tous les idéaux établis par le Créateur pour la race humaine, l’idéal du mariage a été, lui aussi, entaché par le péché. Les questions suivantes, soulevées dans 1 Corinthiens 6.9-11, et ailleurs dans les Écritures, nous en donnent un aperçu.

Quels péchés sexuels la Bible condamne-t-elle ?

La fornication. Dans les Écritures, la fornication constitue un large concept. Elle inclut typiquement tous les péchés de nature sexuelle – relations sexuelles avant le mariage, adultère, inceste, homosexualité, sodomie, entre autres. Cependant, si ce terme accompagne d’autres termes relatifs aux péchés d’ordre sexuel, il peut signifier l’intimité sexuelle avant le mariage (voir Hébreux 13:4 Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les impudiques et les adultères.).

L’adultère. L’adultère, c’est, par définition, la liaison volontaire d’une personne mariée avec une personne autre que son conjoint (Jean 8:3-11  Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; (8:4) et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre. Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée? Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus. » ;

1 Corinthiens 6:15-20 Ne savez-vous pas que vos corps sont des membres de Christ? Prendrai-je donc les membres de Christ, pour en faire les membres d’une prostituée? (6:16) Loin de là! Ne savez-vous pas que celui qui s’attache à la prostituée est un seul corps avec elle? Car, est-il dit, les deux deviendront une seule chair. Mais celui qui s’attache au Seigneur est avec lui un seul esprit. Fuyez l’impudicité. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps; mais celui qui se livre à l’impudicité pèche contre son propre corps. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes? Car vous avez été rachetés à un grand prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu).

L’homosexualité. Dans 1 Corinthiens 6.9, l’efféminé semble jouer le rôle de la femme au sein d’une relation homoérotique, tandis que le second terme grec, asemokoit’s (l’homme qui couche avec un homme), décrit manifestement celui qui tient le rôle masculin dans une telle relation. Voir aussi Lévitique 18.22 et Romains 1.26, 27.

L’inceste. L’inceste consiste en une relation sexuelle avec un proche parent. Les Écritures l’interdisent formellement (1 Corinthiens 5:1-2 On entend dire généralement qu’il y a parmi vous de l’impudicité, et une impudicité telle qu’elle ne se rencontre pas même chez les païens; c’est au point que l’un de vous a la femme de son père. Et vous êtes enflés d’orgueil! Et vous n’avez pas été plutôt dans l’affliction, afin que celui qui a commis cet acte fût ôté du milieu de vous!;  Lévitique 18:6-18  Nul de vous ne s’approchera de sa parente, pour découvrir sa nudité. Je suis l’Éternel. Tu ne découvriras point la nudité de ton père, ni la nudité de ta mère. C’est ta mère: tu ne découvriras point sa nudité. Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton père. C’est la nudité de ton père. Tu ne découvriras point la nudité de ta soeur, fille de ton père ou fille de ta mère, née dans la maison ou née hors de la maison. Tu ne découvriras point la nudité de la fille de ton fils ou de la fille de ta fille. Car c’est ta nudité. Tu ne découvriras point la nudité de la fille de la femme de ton père, née de ton père. C’est ta soeur. Tu ne découvriras point la nudité de la soeur de ton père. C’est la proche parente de ton père. Tu ne découvriras point la nudité de la soeur de ta mère. Car c’est la proche parente de ta mère. Tu ne découvriras point la nudité du frère de ton père. Tu ne t’approcheras point de sa femme. C’est ta tante. Tu ne découvriras point la nudité de ta belle-fille. C’est la femme de ton fils: tu ne découvriras point sa nudité. Tu ne découvriras point la nudité de la femme de ton frère. C’est la nudité de ton frère. Tu ne découvriras point la nudité d’une femme et de sa fille. Tu ne prendras point la fille de son fils, ni la fille de sa fille, pour découvrir leur nudité. Ce sont tes proches parentes: c’est un crime. Tu ne prendras point la soeur de ta femme, pour exciter une rivalité, en découvrant sa nudité à côté de ta femme pendant sa vie.).

Le divorce. Le divorce, c’est la rupture d’un mariage. Il n’est scripturaire qu’en cas d’adultère (Mt 19.1-10 ; Mc 10.1-10 ; 1 Co 7.10-16).

Mariage intentionnel avec des incroyants. Le mariage, tel que prévu dans les Écritures, doit se faire « dans le Seigneur » (1 Co 7.39), c’est-à-dire, dans les limites de la foi qui soutient la vie spirituelle de la communauté de la foi. Les avertissements de 1 Corinthiens 5-7 à l’égard du mariage concernent le mariage avec un incroyant. Amos donne un conseil judicieux qui s’applique certainement au mariage : « Deux hommes marchent-ils ensemble, sans en être convenus ? » (Am 3.3) Voir aussi Deutéronome 7.3 et Néhémie 13.23-25.

Pourquoi les chrétiens doivent-ils se garder des péchés d’ordre sexuel ?

Parce qu’il y a un royaume à gagner. Une mauvaise utilisation du don de la sexualité ne cadre pas avec la loi et le royaume de Dieu (1 Corinthiens 6:9-10 Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu? Ne vous y trompez pas: ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, (6:10) ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu.).

L’immoralité est nuisible. Elle blesse ou détruit les relations de couple, de famille, d’amitié, et de voisinage (1 Corinthiens 7:10-14 A ceux qui sont mariés, j’ordonne, non pas moi, mais le Seigneur, que la femme ne se sépare point de son mari (si elle est séparée, qu’elle demeure sans se marier ou qu’elle se réconcilie avec son mari), et que le mari ne répudie point sa femme. Aux autres, ce n’est pas le Seigneur, c’est moi qui dis: Si un frère a une femme non-croyante, et qu’elle consente à habiter avec lui, qu’il ne la répudie point; et si une femme a un mari non-croyant, et qu’il consente à habiter avec elle, qu’elle ne répudie point son mari. Car le mari non-croyant est sanctifié par la femme, et la femme non-croyante est sanctifiée par le frère; autrement, vos enfants seraient impurs, tandis que maintenant ils sont saints.).

Elle compromet notre relation avec Dieu (1 Co 6.15 ; 7.35) et nous fait du tort – émotionnellement, psychologiquement, physiquement (1 Co 6.18).

Or, ce que Dieu veut, c’est que nous ayons la vie en abondance (Jn 10.10).

De l’espoir pour le pécheur

Si j’ai commis un péché d’ordre sexuel, y a-t-il de l’espoir pour moi ? Oui, car l’Évangile est avant tout porteur d’espérance. Il n’existe aucun péché que Dieu ne puisse pardonner et ne pardonne. L’apôtre Paul nous fournit la charpente même de cette espérance : « Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns de vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu. » (1 Co 6.11) Si nous avons chuté et péché, Dieu, dans sa grâce, nous pardonne. Nous pouvons repartir à zéro ! Jésus nous encourage en nous disant : « Va, et ne pèche plus. » (Jn 8.11)

Dieu a fait don à l’humanité du mariage et de l’intimité sexuelle. Ce don d’amour authentique – symbole de notre relation avec le Seigneur – doit être chéri, conservé pur, et protégé de toute maltraitance.

Ekkehardt Müller (titulaire d’un doctorat en théologie et d’un doctorat en pastorat de l’Université Andrews) est directeur adjoint de l’Institut de recherche biblique de la Conférence générale des adventistes du 7e jour, à Silver Spring, au Maryland (États-Unis).

© Comité pour les étudiants et diplômés universitaires adventistes (CEDUA), 2014 – 2019   |   Confidentialité

Source: « Dialogue Universitaire« 

Staff AdventDesk Réponses sélectionnée comme la meilleure 3 juin 2019

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