Peut-on avoir la victoire sur le péché?
Peut-on avoir la victoire sur le péché?
Que dit la Bible???
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LES TROIS ASPECTS DU PÉCHÉ
- SAVOIR CE QUI EST BIEN ET NE PAS LE FAIRE
Jacques 4. 17 « Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. » LSG
« Celui-là donc pèche, qui connaît le bien et qui ne le fait pas. » Osterval.
TOB Jacques 4 :17 Qui donc sait faire le bien et ne le fait pas se charge d’un péché.
DRB Jacques 4 :17 Pour celui donc qui sait faire le bien et qui ne le fait pas, pour lui c’est pécher.
BFC Jacques 4 :17 Si donc quelqu’un sait comment faire le bien et ne le fait pas, il se rend coupable de péché.
- CE QUI N’EST PAS LE FRUIT D’UNE CONVICTION
Ro 14 :23 Mais celui qui a des doutes au sujet de ce qu’il mange est condamné, parce qu’il n’agit pas par conviction. Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché. LSG
TOB Romains 14 :23 Mais celui qui mange, alors qu’il a des doutes, est condamné, parce que son comportement ne procède pas d’une conviction de foi. Or, tout ce qui ne procède pas d’une conviction de foi est péché.
DRB Romans 14 :23 mais celui qui hésite, s’il mange, est condamné, parce qu’il n’agit pas sur un principe de foi. Or tout ce qui n’est pas sur le principe de la foi est péché.
BFC Romans 14 :23 Mais celui qui a mauvaise conscience en consommant un aliment est condamné par Dieu, parce qu’il n’agit pas selon une conviction fondée sur la foi. Et tout acte qui n’est pas fondé sur la foi est péché.
Conviction = intime certitude
Le premier sens de ces termes : amener quelqu’un à admettre une idée, ou bien l’idée ainsi acquise, se trouve entre autres dans Job 32 :12 et 2Co 5 :11 (où le grec peïthetn correspond plutôt à notre : persuader, c.-à-d. gagner surtout le coeur et la volonté).
C’est le second sens : convaincre de…, c.-à-d. fournir la preuve de…, qu’expriment ordinairement le grec élegkheïn et les mots de la même racine. Ce verbe signifie reprendre autrui, non pas injustement ou sans résultat, « mais en maniant les armes de la vérité avec un tel succès qu’on amène le coupable, si ce n’est à confesser son péché, du moins à en être convaincu ; ce qui implique l’aveu de l’accusé, sinon aux hommes du moins à lui-même » (Trench, Syn. N.T., p. 14-16).
Cette distinction éclaire des textes importants : Jésus a été accusé de péché {Jn 9 :24, etc.}, mais il n’a pu être convaincu de péché {Jn 8 :46}. Par contre, le Consolateur « convaincra le monde de péché, de justice et de jugement » {Jn 16 :8}, c.-à-d. qu’il fera la preuve de ces réalités : le péché du monde, la justice de Dieu en Christ, et le jugement de Satan. Dans le même sens profond, la lumière « réprouverait » les œuvres mauvaises, c.-à-d. en prouverait la culpabilité (Jn 3 :20, cf. 1Co 14 :24 s, Jude 1 :15). « En style grec de barreau, le même verbe ne signifie pas simplement répondre à un adversaire, mais le réfuter » ; c’est précisément le sens de Tit 1 :9 et d’autres passages où la Vers. Syn. trad. : reprendre {Tit 1 :13 2 :15,2Ti 4 :2} ou réprimer {2Pi 2 :16}.
Dans 2Ti 3 :16, on peut hésiter entre le sens positif : persuader, qui se rapproche du verbe précéd. : enseigner, et le sens négatif : réfuter, qui se rattache au suiv. : corriger. Dans Heb 11 :1, la trad. A’élegkhos par « démonstration » (Vers. Syn., Sg.) adopte le sens objectif : la foi est la preuve de la réalité des choses invisibles ; la trad. « absolue certitude » (Stapfer) adopte le sens subjectif : la foi est la conviction que cette preuve est faite. Ces différents sens sont confirmés par l’emploi des mêmes termes dans les papyrus grecs des premiers siècles.
- LA TRANSGRESSION DE LA LOI – Ro 2. 20, 23 ; 1 Jn 3. 4
LSG 1 Jean 3 :4 Quiconque pèche transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi.
TOB 1 Jean 3 :4 Quiconque commet le péché commet aussi l’iniquité ; car le péché, c’est l’iniquité.
DRB 1 Jean 3 :4 Quiconque pratique le péché, pratique aussi l’iniquité, et le péché est l’iniquité.
BFC 1 Jean 3 :4 Quiconque pèche s’oppose à la loi de Dieu, car le péché est la révolte contre cette loi.
Action de passer outre, de franchir une limite interdite. Par extension, toute sorte de désobéissances, de péchés.
Violation de la loi divine.
(1) C’est une désobéissance formelle à la volonté de Dieu, Lev 16 :16.
(2) Transgression Pr 12 :13. C’est la révolte contre la volonté connue de Dieu.
Deux catégories de termes pour le mot péché :
1° Le péché, c’est ce qui est contraire à l’ordre. Hébreu : rac. khâtâ, ce qui manque le but ; âvôn, ce qui est tortueux ; chegâgâh, erreur ; ivvèlèt, nebâlâh, folie, aveuglement. Grec : hamartia, erreur ; parabasis, ce qui passe par-dessus la ligne normale ou à côté d’elle ; paraptôma, ce qui tombe à côté.
2° Le péché, c’est aussi la révolte, l’infidélité. Hébreu : râah, mal ; pécha, révolte, défection ; rècha, méchanceté ; bâgad, trahison ; sârah, transgression, révolte. Grec : parakoè, désobéissance ; anomia, injustice ; opheïlêma, dette.)
En conclusion, nous devons savoir que le péché est odieux devant Dieu et il nous mène à la mort. Romains 6:23 « Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus -Christ notre Seigneur. »
LA VICTOIRE SUR LE PÉCHÉ PAR LA PUISSANCE DE L’ESPRIT SAINT
Texte de base : Romains 8. 1-17
I. Versets 1-11 : Le Saint-Esprit donne une vie nouvelle qui nous délivre du pouvoir de la chair.
Verset 1 : Le chrétien est libéré de toute condamnation
Même quand nous succombons au péché de temps en temps, en Jésus-Christ nous ne sommes pas sous la condamnation de l’ancien royaume parce que nous appartenons maintenant à Christ.
Verset 2 : La loi de l’esprit de vie
La loi a été donnée à Moïse dans sa nouvelle fonction de réglementer notre existence dans le nouveau royaume de vie dans l’esprit.
La loi du péché et de la mort est la loi fonctionnant dans l’ancien royaume du péché.
Versets 3-10 : Le croyant est libéré de la chair par l’Esprit
Verset 3 : Le fondement de cette vérité : ce que la loi ne peut pas faire, c’est donner la vie.
Dans la chair : c’est-à-dire à cause de la condition de péché de l’existence humaine.
Dans une chair semblable à celle du péché : c’est la chair qui est susceptible de pécher. Ceci se réfère à la naissance de Jésus dans l’ancien royaume de péché. Le terme « semblable » nie que Jésus fut vraiment pécheur.
A cause du péché : comme une offrande pour le péché. Il s’agit du transfert du péché du pécheur à l’offrande sacrificielle, qui est Jésus.
Condamner le péché dans la chair : Se réfère à la manière cruelle dont Christ est mort.
Verset 4 : Le but
La justice de la loi : les exigences morales et spirituelles de la loi ont été données à Moïse.
Accomplie : dans les termes d’amour.
Selon la chair : selon les désirs pécheurs
Selon l’esprit : selon les nouveaux désirs créés par l’esprit.
Versets 5-10 : La méthode
Verset 5 : Deux sortes d’hommes : Vivre selon la chair et vivre selon l’esprit.
Versets 6-7 : Deux sortes de dispositions
Affection de la chair : l’inimitié contre Dieu refusant de se soumettre à la loi de Dieu. Cette affection de la chair est la mort.
Affection de l’esprit : c’est la vie et la paix
Versets 8-10 : deux sphères de vie
La vie selon la chair : elle ne plait pas à Dieu
La vie selon l’Esprit : L’Esprit est vie à cause de la justice et le corps est spirituellement mort.
Verset 11 : Le chrétien triomphe de la mort.
Si l’Esprit habite en vous : la présence de l’Esprit assujettit les désirs pécheurs de nos corps. Ceci est une expérience initiale de la résurrection.
II. Versets 12-17 : L’Esprit fait de nous des fils et des héritiers de Dieu
Versets 12-13 : L’esprit fait mourir les actions du corps
Verset 14 : Conduit par l’Esprit : L’Esprit devient la force dominante dans la vie, qui maintenant expose le fruit de l’Esprit (Galates 5. 22 « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance. »)
Versets 15-16 : Il témoigne en nous de notre filiation divine
Abba, Père : « Abba » exprime un sens d’attachement et de profond respect et signifie « Papa » en Araméen, la langue de la mère de Jésus. Jésus a utilisé « Abba » dans sa prière pour s’adresser à Dieu (Marc 14. 36 « Abba, Père, toutes choses te sont possibles, éloigne de moi cette coupe ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. »)
Nous sommes enfants de Dieu : l’assurance chrétienne est basée sur ce que l’Esprit a fait pour nous et ce qu’Il a témoigné en nous, comme indiqué dans 1 Jean 5. 10-13 « … Celui qui a le Fils a la vie et celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie… »
Verset 17 : Donc nous sommes aussi héritiers de Dieu
Souffrir avec lui : c’est ne pas le renier même face à la persécution afin d’être aussi glorifié à lui.