La sexualité

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  1. Peut on en tant que Chrétiens, faire l\’amour avec sa femme par différentes positions ? C’est possible, pour satisfaire son partenaire en couple, faire de la fellation ou pipette ?

Le but, c\’est satisfaire son partenaire. Merci

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Francis AKOUETE Réponses sélectionnée comme la meilleure 21 août 2019
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Ah! que ta bouche me couvre de baisers, car ton amour est plus exaltant que le vin…
(Cantique des cantiques 1:1a)

Beaucoup de jeunes chrétiens, et de moins jeunes probablement, se débattent avec la question du sens et de la place de la sexualité dans leur vie de couple, et peut être plus encore avec des questions tout à fait concrètes à ce sujet.
Glorifier Dieu
Si j’avais à donner un éclairage rapide sur ce qui me semble biblique dans ce domaine, je dirais qu’en matière de sexualité dans le couple chrétien, la règle est ici comme ailleurs, de chercher à glorifier Dieu.

Voilà un grand principe spirituel n’est ce pas ? Mais une fois qu’on a dit ça …

La particularité ici c’est que les seuls à être témoins de ce qui se passe dans le lit conjugal ce sont les époux eux-mêmes et Dieu. Qu’est ce que cela signifie alors glorifier Dieu dans sa sexualité maritale ?

Je crois que cela consiste à tout mettre en œuvre pour approfondir l’unité dans la diversité ou, l’union dans la différenciation, qui est une représentation du Dieu Trinitaire.

Comment fait-on cela ? Et bien justement, entre autre…en faisant l’amour ! Voilà, une expression populaire, assez imprécise certes mais qui est simple et correspondant dans le fond assez bien à la raison d’être de la sexualité.

“Faire l’amour”, cela consiste en la rencontre de deux êtres sexuellement différents qui cherchent à se connaître intimement et dont l’interaction les unis l’un à l’autre dans un don de soi mutuel.

En se donnant l’un à l’autre physiquement avec joie et générosité mais aussi dans le respect de leur diversité sexuelle – homme ou femme – les époux cultivent une unité dans la diversité qui est une expression particulière de la Gloire de Dieu.
S’aimer
Cela suppose donc d’apprendre à connaître l’autre dans ce qui fait sa spécificité sexuelle pour en combler les besoins particulier.

Et de manière concrète, cela exclut à mon sens une pratique où par exemple la femme chercherait à tenir le rôle sexuel de l’homme ou vice versa -et je ne parle pas ici de position géographique l’un par rapport à l’autre.

Le premier principe qui devrait nous guider me paraît donc être le suivant : l‘obligation absolue de s’aimer l’un et l’autre dans l’acceptation de ses différences naturelles

Mais plus concrètement qu’est ce que cela implique ? Pardonnez ma liberté de langage mais je ne crois pas que l’on puisse faire une liste du style telle ou telle position du kamasutra glorifie Dieu, telles ou telles autre non.

Par contre 2 autres principes peuvent être mis en avant :
1- Le respect de l’intégrité du conjoint
Ainsi, tout ce qui porte atteinte à l’intégrité physique ou mentale du conjoint est évidemment à proscrire. En effet comment pourrait-on dire que l’on aime l’autre en détériorant ou en avilissant son corps, par exemple par une pratique sado-masochiste, ou en asservissant l’autre dans le but de satisfaire des “fantaisies” qu’il juge dégradantes.

2- L’hygiène

De même, tout ce qui va à l’encontre d’une hygiène élémentaire, dans le sens médical du terme, devrait également être évité à tout prix.

Par exemple tout acte qui mettrait l’un des époux en contact avec des substances porteuses de germes me semble clairement hors de la limite de ce qui est approprié.

Par contre il faut savoir que les sécrétions génitales ne sont pas en soi “sales”, “impures” et porteuses d’infections, la précision est utile parce qu’une éducation mal informée à pu inculquer un dégoût infondé de tout ce qui touche aux parties génitales -si c’est votre cas, une prescription s’impose : relire attentivement le cantique des cantiques.

Il est également certainement raisonnable de respecter la destination naturelle des différents parties du corps, sans qu’on en tire une conclusion trop restrictive, par exemple, la bouche est naturellement faite pour manger, parler mais aussi …embrasser !

Une fois ces principes simples et ces garde-fous concrets intégrés, il y à un grand espace de liberté où  la règle d’or est que chacun s’efforce de répondre aux attentes, envies, goûts et imagination de l’autre, en y prenant plaisir mais toujours au service de l’unité du couple, dans l’amour et le respect, sans oublier l’action de grâce à Dieu pour ce don merveilleux qu’est la sexualité.
Une dernière chose
Dans une société adonnée à la recherche sinon exclusive du moins prioritaire du plaisir, le couple chrétien devrait veiller à ne pas dériver vers une sorte d’hédonisme à deux en donnant trop d’importance à ce domaine au détriment d’autres, comme la prière et la méditation de l’écriture à deux, ou le service qu’il est appelé à rendre dans l’Église et dans le monde.

UDSM
Références bibliques :
– Cantique des cantiques.

– Génèse 1:27 : “Dieu créa les hommes pour qu’ils soient son image, oui, il les créa pour qu’ils soient l’image de Dieu. Il les créa homme et femme.”

– 1 Corinthiens 13:4-7 : “L’amour est patient, il est plein de bonté, l’amour. Il n’est pas envieux, il ne cherche pas à se faire valoir, il ne s’enfle pas d’orgueil.Il ne fait rien d’inconvenant. Il ne cherche pas son propre intérêt, il ne s’aigrit pas contre les autres, il ne trame pas le mal L’injustice l’attriste, la vérité le réjouit.En toute occasion, il pardonne, il fait confiance, il espère, il persévère.

– Galates 5:1 : “Le Christ nous a rendus libres pour que nous connaissions la vraie liberté. C’est pourquoi tenez bon et ne vous laissez pas réduire à nouveau en esclavage.

Source: http://leboncombat.fr/le-chretien-et-les-pratiques-sexuelles-y-a-t-il-des-limites/

Francis AKOUETE Réponses sélectionnée comme la meilleure 21 août 2019
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En science, certaines pratiques sexuelles sont fortement associées à une augmentation du risque d’infections sexuellement transmissibles telles que le HIV, la Syphilis, la Chlamydia, la Gonococcie. La fellation et la sodomie constituent ces pratiques sexuelles associées à ce sur risque. Par contre ce risque est significativement réduit chez les couples hétérosexuels ayant des rapports sexuels par voie vaginale.

Références :

1/ PLoS One. 2015; 10(9): e0138315., doi: 10.1371/journal.pone.0138315

2/ AIDS Patient Care STDS. 2017 Jun;31(6):261-267. doi: 10.1089/apc.2017.0027

GNINKOUN Jules Question répondue 10 juillet 2019

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