Le Saint-Esprit

Par Ellen G. White

Chapitre 25 — Le Saint-Esprit

La promesse

La promesse de l’Esprit est pour nous aujourd’hui aussi bien que pour les premiers disciples. Dieu désire revêtir de la puissance d’en haut des hommes et des femmes, comme il le fit au jour de la Pentecôte. A cet instant même, son Esprit et sa grâce sont à la disposition de tous ceux qui en sentent le besoin et qui acceptent sa Parole. — Témoignages pour l’Église 3:247.

Le témoignage du Saint-Esprit n’est pas limité à une époque ou à une race. Le Christ a promis que cette divine influence serait avec ses disciples jusqu’à la fin du monde. Depuis le jour de la Pentecôte jusqu’aux temps actuels, le consolateur a été envoyé à tous les hommes qui se sont consacrés au service de Dieu. — Conquérants pacifiques, 44.

Dieu désire ranimer son peuple par le don du Saint-Esprit, en le rebaptisant dans son amour. L’Eglise n’a pas besoin d’une carence du Saint-Esprit. Après l’ascension du Christ, le Saint-Esprit est descendu sur les disciples qui attendaient et priaient dans la foi, avec une plénitude et une puissance qui touchèrent tous les cœurs. Dans l’avenir la terre doit être éclairée par la gloire de Dieu. Une divine influence émanant de ceux qui sont sanctifiés par la vérité doit s’exercer sur le monde. La terre doit être enveloppée d’une atmosphère de grâce. Le Saint-Esprit doit agir sur les cœurs pour leur révéler les réalités divines. — The Southern Watchman, 5 septembre 1905.

Il est vrai qu’au temps de la fin, lorsque s’achèvera l’œuvre de Dieu sur la terre, la proclamation de l’Evangile, sous l’égide du Saint-Esprit, sera accompagnée de signes spéciaux de la faveur divine. Par l’image de la pluie de la première et de l’arrière-saison, qui tombe dans les pays orientaux à l’époque des semailles et de la récolte, les prophètes hébreux prédirent une abondante ondée de la grâce sur l’Eglise de Dieu. L’effusion de l’Esprit aux jours des apôtres, c’était la pluie de la première saison dont les résultats furent merveilleux. Ainsi, jusqu’à la fin des temps, la présence de l’Esprit demeurera dans la véritable Eglise. — Conquérants pacifiques, 49.

L’effusion de l’Esprit à la Pentecôte était “la pluie de la première saison”, et les résultats en furent glorieux. Mais “la pluie de l’arrière-saison” sera encore plus abondante. Voici la promesse faite à ceux qui vivront aux derniers jours: “Retournez à la forteresse, captifs pleins d’espérance! Aujourd’hui encore je le déclare, je te rendrai le double. … Demandez à l’Eternel la pluie, la pluie du printemps! L’Eternel produira des éclairs, et il vous enverra une abondante pluie, il donnera à chacun de l’herbe dans son champ.” — Témoignages pour l’Église 3:248.

Dieu désire répandre son Esprit

Le Seigneur est cependant plus disposé à nous [accorder son Esprit] que ne le sont les parents de donner de bonnes choses à leurs enfants. — Conquérants pacifiques, 46.

En tous temps et en tous lieux, dans toutes nos douleurs et dans toutes nos afflictions, quand les perspectives paraissent sombres et l’avenir angoissant, quand nous nous sentons dénués de tout et délaissés, le Consolateur nous est envoyé en réponse à la prière faite avec foi. Les circonstances peuvent nous éloigner de tous nos amis terrestres; mais aucun événement, aucune distance, ne peuvent nous séparer du Consolateur céleste. Où que nous soyons, où que nous allions, il est toujours à notre droite pour nous soutenir et nous encourager. — L’Espoir de l’humanité, 726.

Jour après jour, tandis que les hérauts de l’Evangile se prosternent devant Dieu pour renouveler leur consécration à son service, il leur accorde la présence de son Esprit, cette puissance vivifiante et sanctifiante. Et tandis que ces serviteurs se consacrent à leur tâche quotidienne, ils ont l’assurance que cette influence invisible est capable de faire d’eux des “ouvriers avec Dieu”. — Conquérants pacifiques, 50.

Nous vivons à l’époque où la puissance du Saint-Esprit doit se manifester. Elle cherche à s’exercer à travers des êtres humains, pour accroître encore son influence dans le monde. — The Southern Watchman, 3 novembre 1903.

Les conditions de sa réception

Le Saint-Esprit descendra sur tous ceux qui veulent se procurer le pain de vie pour le donner à leurs voisins. — Testimonies for the Church 6:90.

Lorsque nos cœurs seront unis au Christ, et nos vies en harmonie avec son œuvre, l’Esprit qui descendit sur les disciples au jour de la Pentecôte se répandra aussi sur nous. — Témoignages pour l’Église 3:298.

Ce n’est pas à cause de quelque empêchement de la part de Dieu que les richesses de sa grâce ne sont pas communiquées sans réserve aux hommes. — Les paraboles de Jésus, 367.

Pour descendre en nous, le Saint-Esprit attend que nous l’y invitions et que nous soyons disposés à le recevoir. — Les paraboles de Jésus, 115.

Puisque nous pouvons recevoir la puissance d’en haut, pourquoi n’avons-nous pas faim et soif du don du Saint-Esprit? Pourquoi n’en parlons-nous pas et ne prions-nous pas pour l’obtenir? Pourquoi ne prêchons-nous pas sur ce sujet? — Conquérants pacifiques, 46.

Si l’accomplissement de la promesse n’est pas visible comme il devrait l’être, c’est parce que celle-ci n’est pas appréciée à sa juste valeur. Tous seraient remplis du Saint-Esprit, s’ils le voulaient. — Conquérants pacifiques, 45.

Tout serviteur de Dieu devrait demander au Seigneur de le baptiser chaque jour de l’Esprit. Que des groupes de croyants se forment pour réclamer le secours et la sagesse célestes, afin qu’ils puissent concevoir et exécuter de sages projets. Qu’ils prient surtout pour que Dieu accorde son Esprit dans une riche mesure à ceux qu’il a choisis pour travailler à l’avancement de son règne. — Conquérants pacifiques, 46.

Que les chrétiens mettent de côté toute discussion et se consacrent au salut des âmes. Qu’ils se réclament, par la foi, des bénédictions de la promesse, et ils les recevront. — Testimonies for the Church 8:21.

Les disciples ne demandaient pas une bénédiction pour eux-mêmes. Ils se sentaient chargés du poids des âmes. L’Evangile devait être porté aux extrémités de la terre, et ils réclamaient le don de la puissance que le Christ leur avait promise. Ce fut alors l’effusion du Saint-Esprit, et plusieurs milliers de personnes se convertirent en un jour. — The Southern Watchman, 1 août 1905.

Le Christ a promis à son Eglise de lui accorder le don du Saint-Esprit: cette promesse est pour nous tout aussi bien que pour les premiers disciples. Mais, comme toutes les autres promesses, celle-ci est conditionnelle. Il y en a un grand nombre qui font profession de croire à la promesse du Seigneur; ils parlent du Christ et du Saint-Esprit, mais n’en retirent aucun bien. Ils ne consentent pas à être vidés et dominés par les instruments divins. On ne peut pas se servir du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit doit se servir de nous. C’est par l’Esprit que Dieu opère chez les siens “le vouloir et le faire pour l’accomplissement de son dessein d’amour”. Beaucoup ne consentent pas à se soumettre à cette action parce qu’ils veulent garder leur liberté. C’est pour cela qu’ils ne reçoivent pas le don céleste. L’Esprit n’est donné qu’à ceux qui s’attendent humblement à Dieu et qui recherchent sa direction et sa grâce. La puissance de Dieu attend d’être réclamée et reçue. Cette bénédiction promise, quand elle est demandée avec foi, apporte à sa suite toutes les autres bénédictions. Elle est accordée en proportion des richesses de la grâce du Christ, toujours prêt à approvisionner l’âme dans la mesure où celle-ci est capable de recueillir ses dons. — L’Espoir de l’humanité, 729.

La grande effusion de l’Esprit de Dieu, qui illuminera la terre entière de sa gloire, ne surviendra que lorsque nous aurons un peuple éclairé, sachant par expérience ce que signifie être ouvriers avec Dieu. Lorsque nous nous serons consacrés entièrement, de tout notre cœur, au service du Christ, Dieu le reconnaîtra en répandant son Esprit à profusion; mais cela ne peut se produire tant que la plupart des membres d’église ne sont pas ouvriers avec Dieu. — The Review and Herald, 21 juillet 1896.

Le Saint-Esprit est indispensable pour réussir

La présence du Saint-Esprit chez les serviteurs de Dieu apportera à la proclamation de la vérité une force que tous les honneurs et toute la gloire du monde ne sauraient donner. — Conquérants pacifiques, 46.

Dieu ne nous demande pas d’accomplir par nos propres moyens la tâche qui est devant nous. Il a prévu une assistance divine pour tous les cas où les ressources humaines s’avèrent insuffisantes. Il nous assure l’aide du Saint-Esprit dans chaque cas embarrassant pour raffermir notre espérance et notre assurance, pour éclairer nos intelligences, et purifier nos cœurs. — The Southern Watchman, 1 août 1905.

Après l’effusion du Saint-Esprit, les disciples furent si remplis d’amour à l’égard du Christ et de ceux pour lesquels il mourut, que les cœurs étaient touchés par leurs paroles et leurs prières. Ils parlaient par la puissance de l’Esprit; et sous cette influence, des milliers se convertissaient. — Conquérants pacifiques, 23.

Il n’existe pas de limite à l’efficience de celui qui, mettant son moi de côté, permet au Saint-Esprit d’agir en son cœur, et mène une vie entièrement consacrée à Dieu. — The Southern Watchman, 1 août 1905.

Quel fut le résultat de l’effusion du Saint-Esprit au jour de la Pentecôte? La bonne nouvelle du Sauveur ressuscité fut portée jusqu’aux extrémités du monde alors connu. … Par leur ministère furent ajoutés à l’Eglise des hommes choisis, qui, ayant reçu la parole de vie, consacrèrent leur existence à faire connaître aux autres l’espérance qui avait rempli leur cœur de paix et de joie. Des centaines de personnes proclamaient ce message: “le royaume de Dieu est à la porte”. Aucune menace ne pouvait les retenir ni les intimider. Le Seigneur parlait par leur bouche; et partout où ils passaient, les malades étaient guéris et l’Evangile était prêché aux pauvres. C’est avec cette puissance que Dieu peut agir lorsque les hommes se soumettent à l’influence de son Esprit. — The Southern Watchman, 1 août 1905.

Le Saint-Esprit est le souffle de la vie spirituelle dans une âme. La communication de l’Esprit, c’est la communication de la vie du Christ. Celui qui le reçoit est mis en possession des attributs du Christ. Ceux-là seuls qui sont enseignés de Dieu, ceux en qui l’Esprit opère, et qui manifestent dans leur propre vie la vie du Christ, sont dignes de représenter l’Eglise et d’exercer un ministère en sa faveur. — L’Espoir de l’humanité, 866, 867.

Des changements particuliers et rapides vont bientôt se produire. Le peuple de Dieu devra alors être rempli du Saint-Esprit afin que, grâce à la sagesse céleste, il puisse faire face aux difficultés qui surgiront, et autant que possible s’opposer aux forces démoralisantes du monde. Si l’Eglise n’est pas endormie, si les disciples du Christ veillent et prient, ils recevront la lumière qui leur permettra de découvrir les batteries de l’ennemi. — Témoignages pour l’Église 3:77, 78.

Une promesse qui n’est pas appréciée

Le Christ a déclaré que la divine influence de l’Esprit serait avec ses disciples jusqu’à la fin. Mais cette promesse n’est pas appréciée comme elle le devrait; et par conséquent son accomplissement ne se réalise pas comme il pourrait l’être. Il en résulte une sécheresse, une obscurité, une mort et un déclin spirituels. Des sujets de peu d’importance occupent la pensée, et la puissance divine nécessaire à la croissance et à la prospérité de l’Eglise, entraînant avec elle toutes les autres bénédictions, fait défaut, bien qu’elle soit offerte dans toute sa plénitude. — Témoignages pour l’Église 3:248.

Ceux qui, dans l’inaction, attendent le renouveau spirituel

Il y a ceux qui, au lieu de tirer un sage parti des occasions qui se présentent à eux, attendent en vain que, par une grâce spéciale, s’accroissent les moyens qu’ils possèdent d’éclairer leurs semblables. Ils négligent leurs devoirs et leurs privilèges, et laissent cette lumière en veilleuse. Ils espèrent des temps plus favorables où, sans aucun effort de leur part, ils seront l’objet de bénédictions spéciales qui les transformeront et les rendront aptes à servir le Seigneur. — Conquérants pacifiques, 48, 49.

Le successeur du Christ

Le Saint-Esprit est le représentant du Christ, mais dépouillé de la personnalité humaine et indépendant de celle-ci. Embarrassé d’un corps humain, le Christ ne pouvait pas se trouver partout en personne. Il leur était donc avantageux qu’il s’en allât au Père et leur envoyât l’Esprit pour lui succéder sur la terre. Dès lors personne n’aurait un avantage découlant de sa présence dans un endroit plutôt que dans un autre, ou de son contact personnel avec le Christ. Grâce à l’Esprit, le Sauveur serait accessible à tous; de sorte qu’il serait plus près de ses disciples que s’il n’était pas monté au ciel. — L’Espoir de l’humanité, 725.

Le Saint-Esprit à l’œuvre dès le commencement

Dès les origines, Dieu, par son Esprit, s’est servi d’instruments humains pour accomplir ses desseins en faveur d’un monde perdu. Ce fut manifeste dans la vie des patriarches. Dans le désert, au temps de Moïse, le Seigneur donna aux hommes son “bon esprit pour les rendre sages”. Aux jours des apôtres, il agit puissamment par l’intermédiaire du Saint-Esprit. C’est lui qui anima les patriarches, donna foi et courage à Caleb et à Josué, rendit efficace le travail de l’Eglise apostolique, et soutint les fidèles enfants de Dieu au cours des siècles qui se sont succédé. C’est par cette puissance du Saint-Esprit que les Vaudois, au Moyen Age, contribuèrent à préparer la voie à la Réforme. C’est encore elle qui couronna de succès les efforts de ces hommes et de ces femmes nobles qui jouèrent le rôle de pionniers dans l’établissement des missions modernes, et préparèrent la traduction de la Bible en langues et dialectes de toutes les nations et de tous les peuples. — Conquérants pacifiques, 48.

Source: Extrait du Livre « Instructions pour un Service Chrétien Effectif » de Ellen G. White.

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