ETUDE DE DANIEL CHAPITRE 3 : DES PAS DANS LA FOURNAISE ARDENTE

Introduction

Jacques Doukhan dit dans son livre « Le soupir de la terre », page 61, qu’encore une histoire de statue. Mais cette fois ce n’est pas un rêve imposé à Nebucadnetsar. C’est un rêve caressé par Nebucadnetsar. Le roi avait compris par le rêve de la statue qu’il n’irait pas plus loin que la tête. Car la tête seule était en or. Nebucadnetsar décide alors d’exorciser l’histoire. Il fait dresser la statue d’homme qu’il avait rêvée – le même terme çelem pour statue est utilisé (3 : 1 ; cf. 2 : 31) – et qui était censée lui rappeler ses limites ; il la reproduit, mais cette fois-ci toute en or, comme pour narguer l’oracle. Il veut un royaume qui touche jusqu’aux pieds, jusqu’à la fin. Il va même plus loin. Par un jeu d’écho entre les chapitres 2 et 3, le texte suggère que Nebucadnetsar veut non seulement couvrir tout le temps de la statue, mais qu’il veut également un royaume de la même nature que le royaume suscité par Dieu et représenté dans son rêve au chapitre 2 par la pierre : un royaume éternel. D’une manière significative dans le texte araméen, le même mot heqim (chap. 2 : 44) qui décrit l’établissement du royaume de Dieu devient au chapitre 3 un mot clé qui résonne comme un refrain – il y apparait huit fois (vv. 1, 2, 3, 5, 7, 12, 14, 18) – pour décrire l’établissement de la statue. Le royaume de Nebucadnetsar remplace le royaume de Dieu.

Nous sommes donc en l’an 593. Daniel a 30 ans. Il s’est passé neuf (9) ans depuis le songe de Daniel 2. Nebucadnetsar a 35 ans et les compagnons de Daniel sont au service du roi.

Daniel 3 : 1 « Le roi Nebucadnetsar fit une statue d’or, haute de soixante coudées et large de six coudées. Il la dressa dans la vallée de Dura, dans la province de Babylone.

L’or de la statue provenait des trésors de guerre. C’est la même statue qu’il avait vue en rêve. Les sages de Babylone ont pris avantage de cette vision et au retour du roi à l’idolâtrie, lui ont proposé d’ériger une statue semblable à celle qu’il avait vue en vision et de l’ériger là où tout le monde puisse voir la tête d’or représentant son royaume. La suggestion des sages a plu au roi, et il fut déterminé d’aller plus loin : de construire une statue toute en or.  Cette statue ne se détériorera pas en valeur.  C’est le symbole que son royaume sera éternel, indestructible et que son royaume ne sera pas suivi d’un autre inférieur à lui. Le roi défit Dieu et désire que son royaume soit universel.  Les quelques années de prospérités ont rempli le cœur du roi d’orgueil et il oublia sa reconnaissance envers le Dieu vivant.

Soixante coudées = 33 m = 108 pieds

1 coudée = 55 cm

Babylone calculait avec un système sexagésimal (60 min = 1 heure). 60 signifie un tour complet = Eternel, complet et unifié. Cette hauteur devait inclure le piédestal.

Six coudées = 3. 3 m = 11 pieds

La vallée de Dura ou la Tour de Babel, rappelle la construction de la tour de Babel (Gen. 11) dans la même plaine !  Dans le but de défier Dieu dans ses prédictions du futur de ne plus faire de déluge.

Genèse 11:1-4 “Toute la terre avait une seule langue et les mêmes mots.  2 Comme ils étaient partis de l’orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear, et ils y habitèrent.  3 Ils se dirent l’un à l’autre: Allons ! faisons des briques, et cuisons -les au feu. Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment.  4 Ils dirent encore: Allons ! bâtissons -nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons -nous un nom, afin que nous ne soyons pas dispersés sur la face de toute la terre.”

Le décret de mort : Daniel 3 : 2-7

Ordre donné par Jérémie, le prophète, à Seraja, fils de Nérija, fils de Machséja, lorsqu’il se rendit à Babylone avec Sédécias, roi de Juda, la quatrième année du règne de Sédécias. Or, Seraja était premier chambellan.

Les satrapes, les intendants et les gouverneurs, les grands juges, les trésoriers, les jurisconsultes, les juges, et tous les magistrats. Par ordre hiérarchique, tous les dirigeants clefs du royaume étaient invités.  L’histoire nous dit qu’il avait eu récemment une rébellion dans Babylone et le roi se questionnait sur la loyauté de ses sujets. C’est l’année 593 av. J.-C. où Sédécias a fait un voyage à Babylone (Jérémie 51 : 59).

La Dédicace : C’est une cérémonie d’adoration. Ce mot implique une adoration et il est toujours utilisé en rapport avec le temple.

Ceci impliquait de se prosterner et d’adorer la statue. Si l’on ne se pliait pas à ce geste, les conséquences étaient connues : être envoyé dans la fournaise ardente.  Les trois juifs devaient s’attendre à cette éventualité et s’y étaient sans doute préparés à donner une réponse ferme.

Peuples, nations, hommes de toutes langues, il s’agit de toute la terre. Tous ses fonctionnaires et tout le peuple doivent adorer la srtatue ! Il désire unir tous les peuples sous une seule adoration. On adore par peur ou parce que tout le monde le fait. Une puissance politico-religieuse exigera les mêmes choses de nos jours.

Apocalypse 13 : 12 : « Puis je vis monter de la terre une autre bête, qui avait deux cornes semblables à celles d’un agneau, et qui parlait comme un dragon.  Elle exerçait toute l’autorité de la première bête en sa présence, et elle faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête, dont la blessure mortelle avait été guérie. »

Quand vous entendrez le son : Rempli de musique enrolante. Le vide spirituel est rempli par une émotivité musicale, on se laisse porter par la musique.

La trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse : La corne, la flûte et la musette, le sitar, la lyre et la harpe sont respectivement trois instruments à cordes et trois instruments à vent.

Vous adorerez la statue d’or : cela est imposé comme au temps de la fin. Au temps de la fin, une image de la bête sera dressée.  Tous devront l’adorer et se prosterner devant elle. Ici, la statue représente l’image de la bête à la fin des temps. L’image de la bête est l’exaltation du faux sabbat. L’hommage envers le faux sabbat prouverait la soumission au pape et démontrerait la reconnaissance que la papauté est au-dessus de Dieu.

Apocalypse 13 : 14-15 : « Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l’épée et qui vivait.  Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués.

Sera jeté : C’est-à-dire sera tué, brûler les récalcitrants était courant au Moyen-Orient à cette époque. Deux faux prophètes avaient été brûlés par Nabucadnetsar, il y avait beaucoup de fournaises près de la statue pour cuire les briques de construction.

Jér. 29 :21-22 : « Ainsi parle l’Éternel des armées, le Dieu d’Israël, sur Achab, fils de Kolaja, et sur Sédécias, fils de Maaséja, qui vous prophétisent le mensonge en mon nom : Voici, je les livre entre les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone; et il les fera mourir sous vos yeux.  22 On se servira d’eux comme d’un sujet de malédiction, parmi tous les captifs de Juda qui sont à Babylone; on dira: Que l’Éternel te traite comme Sédécias et comme Achab, que le roi de Babylone a fait rôtir au feu!

Ce décret de mort préfigure le décret de mort que recevront tous les hommes qui refuseront d’accomplir une oeuvre qui profanerait le sabbat. Ce sera le dernier test qui va précéder le retour du Christ. L’Église et l’État vont s’unir pour imposer une adoration fausse avec la peine de mort comme punition pour le refus de se conformer.

Apo 13 : 15 : « Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués.

Le formalisme exprime une religion de formalisme où règnent la hiérarchie et la dictature.  C’est le piège où tombent toutes les grandes organisations d’Église. La religion de Jésus nous enseigne autre chose.

Mat 20:25-28 : « 5 Jésus les appela, et dit: Vous savez que les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les asservissent.  26 Il n’en sera pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur;  27 et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave.  28 C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs.

Les hommes de toutes langues se prosternèrent et adorèrent : Oui, Satan semblera victorieux. Tout le monde fera une œuvre qui profanera le sabbat.  Il semblera que la puissance des ténèbres sera victorieuse.  Le but de Satan sera de défaire la raison de l’existence des Adventistes du septième jour qui sont une lumière pour toutes les nations de la terre.

Apo 13 : 8 : « Et tous les habitants de la terre l ‘adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie de l’agneau qui a été immolé.

Calomnie des Chaldéens

Daniel 3:8-12 8 À cette occasion, et dans le même temps, quelques Chaldéens s’approchèrent et accusèrent les Juifs. 9 Ils prirent la parole et dirent au roi Nebucadnetsar: O roi, vis éternellement!  10 Tu as donné un ordre d’après lequel tous ceux qui entendraient le son de la trompette, du chalumeau, de la guitare, de la sambuque, du psaltérion, de la cornemuse, et de toutes sortes d’instruments, devraient se prosterner et adorer la statue d’or, 11 et d’après lequel quiconque ne se prosternerait pas et n’adorerait pas serait jeté au milieu d’une fournaise ardente. 12 Or, il y a des Juifs à qui tu as remis l’intendance de la province de Babylone, Schadrac, Méschac et Abed-Nego, hommes qui ne tiennent aucun compte de toi, ô roi; ils ne servent pas tes dieux, et ils n’adorent point la statue d’or que tu as élevée.

Les Chaldéens: Les accusateurs étaient membres du même groupe de magiciens que les Juifs loyaux appartenaient.  De même, ce sera des Adventistes qui accuseront les fidèles.

Mat. 10:35,36 : « Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. »

Accusèrent : rapporter pour faire peur. Les Chaldéens ne désiraient pas la mort des Juifs, mais leur conversion. L’adoration de la statue fut proposée par les sages de Babylone afin de faire de ces jeunes Hébreux des adorateurs de leurs dieux. Un des mobiles d’action du salut par les oeuvres est la peur.

Schadrac, Méschac et Abed-Nego : Daniel ne faisait pas partie. Le grade de Daniel était presque au niveau du roi et cela pouvait le dispenser de sa présence. De ses contacts avec Daniel, le roi pouvait avoir eu connaissance qu’un Juif fidèle refuserait de se prosterner devant une statue et qu’un tel refus ne peut être interprété comme un signe de déloyauté.

L’épreuve du feu

Daniel 3 : 13-27

Quel est le dieu qui vous délivrera de ma main (v. 15): Il pressent une force chez ces Juifs. Le roi était convaincu que ces hommes possédaient quelque chose que les sages de son royaume n’avaient pas. Aujourd’hui bien qu’innocent, de nombreux serviteurs de Dieu auront encore à souffrir des humiliations et des outrages de la part des hommes qui, sous l’inspiration de Satan, seront animés par l’envie et le fanatisme religieux.  Leur colère se manifestera tout particulièrement contre les observateurs du quatrième commandement.  Finalement, un décret universel les dénoncera comme passible de mort.

Sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux (v. 18) :  sache ô roi que nous resterons fidèles. Le monarque orgueilleux était entouré par ses grands hommes, les officiers du gouvernement et l’armée qui a conquis toutes les nations et tous applaudissaient comme ayant la sagesse et la puissance des dieux.  Au milieu de ce déploiement imposant se tenaient debout les trois jeunes Hébreux persistant à désobéir à l’ordre du roi.

Opposition de deux mentalités religieuses inconciliables. Un tel comportement dépasse l’entendement du roi qui comprend tout à coup que les Juifs échappent à son pouvoir. À l’argument des conséquences immédiates, ils répondent par l’espérance d’un futur.  À l’argument de l’échec, ils répondent par le service désintéressé.  L’impact de la fidélité des jeunes Hébreux, en rendant honneur à Dieu, a servi à la conversion du roi et possiblement à la conversion de milliers d’autres personnes.  L’amour des autres et leur salut étaient plus importants que leur propre vie.

Exode 20 :3-5 : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.  Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.  Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me haïssent. »

Le problème de l’adoration est un problème majeur qui est illustré très clairement dans les faits historiques du livre de Daniel.  Cela démontre avec force que l’adoration est un problème majeur dans le conflit final entre le bien et le mal.

Le temps de détresse, par lequel passera le peuple de Dieu, exigera une foi inébranlable.  Il devra montrer que seul le Seigneur est l’objet de son adoration, et que nulle considération humaine, pas même sa propre vie, ne saurait l’amener à la moindre concession à un faux culte.  Pour un coeur loyal, les ordres donnés par des hommes pécheurs, aux vues limitées, ne seront d’aucune importance en regard de la Parole de Dieu.  Il faut suivre la vérité, qu’il en coûte l’emprisonnement, l’exil ou même la mort.

Prov 1 : 7 : « La crainte de l’Éternel est le commencement de la science. »
Psaume 119:165 : « Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, Et il ne leur arrive aucun malheur. »

Changea de visage, face de démon (v.19) : Lorsque le roi vit que sa volonté n’était pas reçue comme la volonté de Dieu, il « fut rempli de fureur », et l’expression de son visage changea en tournant ses regards contre ces hommes.  Des attributs sataniques firent que son faciès ressembla à celui d’un démon, et commandant avec toute la force qu’il pût, il exigea que la fournaise soit chauffée sept fois plus qu’à l’ordinaire.

À la fin des temps, notre fermeté dans l’adoration du Créateur rendra les infidèles furieux de rage envers ceux qui gardent le quatrième commandement.

Vigoureux soldats (v. 20): C’est la peur d’une intervention. Nebucadnetsar avait la conviction que quelque chose d’insolite s’interposerait en leur faveur, et il exigea que ses hommes les plus forts s’occupassent d’eux.  On déplaça son trône près des fournaises afin qu’il puisse observer les victimes de près.

Fut effrayé v. 24): le roi était pâle de peur. L’imposante statue d’or, élevée avec tant de faste, était oubliée.  En présence du Dieu vivant, les hommes ont peur et tremblent.

Apoc. 6:16 : « Et ils disaient aux montagnes et aux rochers: Tombez sur nous, et cachez -nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l’agneau;

Sans liens (v.25) : ils étaient libérés par le feu. Le feu, qui avait pour but de les tuer, est maintenant utilisé pour les libérer.  Le génie de Dieu se plaît à utiliser pour sa gloire ce que Satan met en place pour détruire le peuple de Dieu.

La figure du . . . (v. 25) : ce quatrième homme est le Fils de Dieu. Comment ce roi païen pouvait-il savoir à qui ressemble la figure du quatrième homme ? A celle d’un Fils de Dieu.

En s’acquittant des missions qui leur avaient celle d’un fils des dieux été confiées à Babylone, les jeunes Hébreux révélèrent la vérité au roi par la conduite et leur caractère.  Questionnés au sujet de leur religion, ils avaient répondu sans hésiter et présenté avec clarté et simplicité les principes de justice de cette religion.  Ils avaient ainsi appris à ceux qui les entouraient quel était le Dieu qu’ils adoraient.  Ils avaient parlé du Christ, le Rédempteur, qui devait venir ici-bas.  C’est ce qui explique que le roi reconnut au milieu de la fournaise, sous les traits du quatrième homme, le Fils de Dieu.

Ces trois Juifs avaient lu le prophète Esaïe (700 av. J.C.) et leur foi était basée sur les promesses de Dieu. Avoir la foi ce n’est pas être convaincu que ce que l’on demande à Dieu, il le réalisera, mais plutôt, c’est être convaincu que ce que Dieu nous demande, il le réalisera !

Esaïe 43:1-2 : « Ainsi parle maintenant l’Éternel, qui t’a créé, ô Jacob ! Celui qui t’a formé, ô Israël ! Ne crains rien, car je te rachète, Je t’appelle par ton nom: tu es à moi!  2 Si tu traverses les eaux, je serai avec toi; Et les fleuves, ils ne te submergeront point; Si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, Et la flamme ne t’embrasera pas.

Il n’y a pas de magie dans la religion des Juifs, mais un Dieu qui agit par l’entremise de son fils Jésus Christ. C’est Jésus qui nous sauve.  Un Dieu qui descend vers l’homme et marche avec lui ! Jésus ne les a pas libérés du feu de l’ennemi, mais il marcha avec eux dans le feu.  Ce feu représente les attaques de Satan.  À la fin des temps, la dernière épreuve sera terrible, mais soyons assurés que Jésus sera là à côté de nous pour nous soutenir.

Le Seigneur agira avec puissance, vers la fin des temps, en faveur de ceux qui prennent résolument le parti de la justice.  Celui qui soutint les courageux Hébreux dans la fournaise ardente, marchera à leur côté où qu’ils se trouvent.  Le sentiment de sa présence sera pour eux une consolation et un soutien.  Au plus fort de la persécution — telle qu’il n’y en jamais eut — les élus demeureront inébranlables.  Satan, avec toutes ses armées, ne parviendra pas à détruire le plus faible des saints. Des anges puissants les protégeront, et le Seigneur se révélera à eux comme le « Dieu des dieux », capable de sauver parfaitement tous ceux qui ont mis leur confiance en lui.

Esaïe 41:10 : « Ne crains rien, car je suis avec toi; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante.

S’assemblèrent (v. 27): ils oublient la statue. Ce miracle produisit un changement frappant dans l’esprit des gens. La statue qu’on avait mise en évidence par un grand déploiement, fut oubliée.

La revanche

Daniel 3 : 28-29 : « Nebucadnetsar prit la parole et dit: Béni soit le Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed-Nego, lequel a envoyé son ange et délivré ses serviteurs qui ont eu confiance en lui, et qui ont violé l’ordre du roi et livré leurs corps plutôt que de servir et d’adorer aucun autre dieu que leur Dieu! Voici maintenant l’ordre que je donne: tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu’il appartienne, qui parlera mal du Dieu de Schadrac, de Méschac et d’Abed-Nego, sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d’immondices, parce qu’il n’y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme lui [un Dieu supérieur aux autres]. »

Parce qu’il n’y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme lui (v. 29): Un dieu supérieur aux autres, c’est le Dieu des dieux. Par ces paroles et d’autres semblables, le roi de Babylone s’efforçait de faire connaître à tous les peuples de la terre sa conviction que le Dieu des Hébreux était digne de l’adoration suprême.  Et le Seigneur accueillait avec satisfaction ce désir du monarque qui cherchait à lui témoigner de la révérence, et à propager sa confession royale de fidélité, jusque dans les points les plus reculés de son vaste royaume.

Dieu n’impose jamais l’obéissance d’un être humain.  La foi de ces jeunes gens avait été magnifiée aux yeux de tous d’une façon merveilleuse.  Les représentants des divers pays invités par Nébucadnetsar à la dédicace de la statue publièrent la nouvelle de cette magnifique délivrance.  Dieu fut glorifié sur toute la terre par la fidélité de ses enfants.

Au temps de la fin, quand un décret universel sera passé obligeant une adoration qui sera en opposition avec les lois de Dieu, Jésus se manifestera et nous délivrera !

Mat. 16 :25 : « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera.

La réussite des Hébreux

Daniel 3 : 30 : « Après cela, le roi fit prospérer [meilleure situation] Schadrac, Méschac et Abed-Nego, dans la province de Babylone. »

Fit prospérer : une meilleure situation fut accordée aux trois hébreux. La situation des Juifs est supérieure à celle du début ! Toute épreuve surmontée avec victoire apporte un renforcement de notre position en Jésus.

Psaume 23 : 5 : « Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires ; Tu oins d’huile ma tête, Et ma coupe déborde. »

Mat. 6:33 : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. »

Au temps de la fin, ceux qui resteront fidèles à Dieu hériteront des promesses de Jésus.

Apo. 15 :2 : « Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et le nombre de son nom, debout sur la mer de verre, ayant des harpes de Dieu. »

Laissez un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.