Qualifications pour un Service Chretien efficient-1ere Partie

Chapitre 24 — Qualifications pour un Service Chretien efficient

Efficience

La nonchalance et l’inefficacité ne sont pas incluses dans la piété. Quand nous comprenons que nous travaillons pour Dieu, nous avons plus que jamais la notion de la sainteté du service spirituel, ce qui nous permet d’accomplir chacun de nos devoirs d’une manière plus vivante, plus vigilante et plus persévérante. — Testimonies for the Church 9:150.

Notre époque réclame plus d’efficience et une plus grande consécration. Je suis si pénétrée de cette pensée que je crie à Dieu: “Suscite et envoie des messagers qui aient conscience de leurs responsabilités, des messagers en qui l’idolâtrie du moi, source de tous les péchés, ait été crucifiée.” — Témoignages pour l’Église 3:353.

L’œuvre confiée aux disciples réclamait une grande puissance, car la marée du mal déferlait sur eux, forte et profonde. — Conquérants pacifiques, 30.

Don de la parole

La culture et l’usage de la parole ont leur importance dans toutes les branches de l’activité chrétienne. … Il faut s’habituer à avoir des intonations de voix qui plaisent, à ne se servir que d’expressions choisies et correctes, à être toujours aimable et courtois. — Les paraboles de Jésus, 343.

Le prédicateur et le professeur devraient se rappeler qu’ils ont été appelés à délivrer un message qui aura d’éternelles conséquences. Au grand jour du règlement des comptes, c’est la parole qui a été annoncée qui jugera les âmes pour la vie ou pour la mort. Certaines accepteront ou rejetteront la vérité selon la manière dont elle aura été exposée devant elles. C’est pourquoi, veillons à présenter la Parole de telle manière qu’elle fasse impression sur les cœurs. Il faut parler lentement, distinctement, avec solennité, tout en conservant la ferveur indispensable. — Les paraboles de Jésus, 343.

En cherchant à attirer les âmes dans le cercle de cet amour, que votre langage élevé, votre vie désintéressée et votre joie soient un témoignage rendu à l’efficacité de sa grâce. — Rayons de Santé, 329.

Chaque chrétien est appelé à faire connaître à d’autres les insondables richesses du Sauveur; c’est pourquoi il devrait s’efforcer de cultiver le don de la parole afin de présenter l’Ecriture de manière à la faire aimer de son auditoire. Il n’entre pas dans les desseins de Dieu que la grâce qui doit se répandre sur le monde soit contaminée par l’agent dont il se sert. — Les paraboles de Jésus, 342, 343.

Ils prendront des leçons de patience, de bonté, d’amabilité, de dévouement. Ils mettront en pratique la véritable courtoisie chrétienne, ayant bien dans l’esprit que le Christ, leur compagnon de route, ne peut approuver les paroles acerbes ou les sentiments malveillants. Leurs paroles seront purifiées. Ils considéreront comme un talent précieux, confié par Dieu pour accomplir une œuvre grande et sainte, la faculté qu’ils auront acquise de parler en public. — Ministère évangélique, 92.

Culture mentale

En tant que communauté, nous avons besoin de culture mentale afin de pouvoir faire face aux exigences de notre temps. — Testimonies for the Church 4:414.

Nous ne devons pas nous attendre au succès si nous nous engageons dans la bataille au hasard. Le Seigneur a besoin d’hommes qui réfléchissent. Il désire des collaborateurs et non des écervelés. Il a besoin d’hommes intelligents pour accomplir la grande œuvre du salut des âmes. — Témoignages pour l’Église 1:520, 521.

D’aucuns doivent exercer leur esprit à la discipline. Ils doivent l’obliger à penser. En dépendant des autres pour réfléchir à leur place, pour résoudre leurs problèmes, et en se refusant de penser par eux-mêmes, ils seront incapables de maintenir leurs facultés de mémorisation, de prévoyance et de discernement. Chacun doit s’efforcer de cultiver son esprit. — Testimonies for the Church 2:188.

Dieu ne souhaite pas que nous nous contentions d’un esprit paresseux et indiscipliné, d’une pensée terne et d’une mémoire émoussée. — Counsels to Parents, Teachers, and Students, 506.

Les hommes de Dieu doivent être empressés à l’étude, appliqués dans l’acquisition des connaissances et ne jamais gaspiller ne fût-ce qu’une heure. Par un entraînement persévérant, ils peuvent accéder, en tant que chrétiens, aux niveaux les plus élevés de la culture pour devenir des hommes forts et influents. — Testimonies for the Church 4:411.

Appliquons-nous simplement à bien employer tous les instants dont nous disposons. Ceux que nous serions tentés de dissiper en conversations futiles ou au lit, le matin; le temps passé dans le tramway ou le train, à la gare, avant de se mettre à table ou en attendant des gens qui ne sont pas exacts aux rendez-vous, devraient être employés à la lecture ou à la méditation pieuse. — Les paraboles de Jésus, 352.

Une énergique résolution, une application soutenue, une économie stricte de tous les instants nous mettront à même de nous préparer à occuper n’importe quel poste de confiance. — Les paraboles de Jésus, 352.

Ceux qui occupent des postes de confiance ne devraient pas cesser de se développer. Qu’ils ne croient pas que les expériences du passé soient définitives et qu’ils ne considèrent pas comme inutile d’augmenter leur bagage intellectuel. L’homme, bien qu’il soit, à sa naissance, la plus faible des créatures de Dieu, et par nature la plus pervertie, est néanmoins susceptible de développements continuels. Il peut être éclairé par la science, ennobli par la vertu, et progresser mentalement et moralement jusqu’à ce qu’il atteigne à la perfection de l’intelligence et à la pureté du caractère qui n’est qu’un peu au-dessous de la perfection et de la pureté des anges. — Témoignages pour l’Église 1:550.

Il faut que ceux qui veulent être ouvriers avec Dieu cherchent à perfectionner toutes les facultés de leur intelligence et à entretenir leur corps en santé. La véritable éducation, c’est l’épanouissement de nos facultés physiques, mentales et morales en vue de l’accomplissement de nos devoirs, du développement de notre corps, de la formation de notre âme et de notre esprit pour le service de Dieu. C’est la seule éducation qui subsistera jusque dans la vie éternelle. — Les paraboles de Jésus, 336.

Des techniciens, des avocats, des commerçants, bref, des hommes de toutes professions acquièrent des connaissances qui leur permettent d’être des experts en leur matière. Les disciples du Christ devraient-ils être moins intelligents et s’engager au service de Dieu en ignorant tout des voies et des moyens? Obtenir la vie éternelle est une affaire plus importante que toute autre chose ici-bas. Afin d’amener les âmes à Jésus, il faut connaître la nature humaine. Il faut réfléchir sérieusement, prier avec ferveur pour savoir de quelle façon aborder les hommes et leur présenter la vérité contenue dans les Ecritures. — Témoignages pour l’Église 1:521.

Dignité et politesse chrétiennes

L’absence de vraie dignité et de raffinement chrétien chez les observateurs du sabbat nous dessert en tant que communauté et enlève de la saveur à la vérité que nous professons. L’éducation de la pensée et des mœurs est une œuvre qui doit être orientée vers la perfection. Si ceux qui professent la vérité ne s’efforcent pas dès maintenant d’user de leurs privilèges et de profiter des occasions qui se présentent pour croître jusqu’à la parfaite stature de Jésus-Christ, ils n’honoreront ni la cause de la vérité, ni la personne du Christ. — Testimonies for the Church 4:358, 359.

Efforcez-vous de maintenir la dignité de votre travail par une vie bien ordonnée et une conversation pieuse. Ne craignez pas d’élever trop haut votre idéal. … Nous devons éliminer toute grossièreté et toute rudesse, et cultiver la courtoisie, la distinction et la politesse chrétienne. Gardez-vous de la brusquerie et de la brutalité. Dieu ne tient pas ces particularités pour des vertus, inspirez-vous de son jugement à cet égard. Conduisez-vous de manière à éviter d’offenser qui que ce soit, à moins que cela ne devienne nécessaire. — The Review and Herald, 25 novembre 1890.

Il est grandement nécessaire que les hommes et les femmes qui connaissent la volonté de Dieu apprennent à devenir des ouvriers efficients dans sa cause. Ils doivent être pénétrés du sens de la politesse et avoir du discernement, loin de tout vernis trompeur et de toute affectation minaudière, empreints de mondanité. Ils doivent posséder le raffinement et la courtoisie authentique d’inspiration céleste, qui caractérisent tout chrétien participant à la nature divine. — Testimonies for the Church 4:358.

Nous possédons la vérité, l’espérance et la foi les plus grandes qui aient jamais été données au monde, et nous désirons les présenter à l’humanité dans leur caractère exaltant. Nous ne voulons pas prendre l’attitude des gens qui implorent le pardon du monde parce que nous osons croire en ces vérités sacrées et précieuses, mais nous voulons marcher humblement devant Dieu et mener une existence digne de notre condition d’enfants du Dieu Très-Haut et, bien qu’étant de faibles instruments, nous comporter comme nous occupant de choses à la fois intéressantes et importantes, plus élevées et plus exaltantes que n’importe quelle affaire temporelle appartenant au monde. — The Review and Herald, 26 juillet 1887.

Le travail en faveur des âmes nécessite de la consécration, de l’intégrité, de l’intelligence, de l’application, de l’énergie et du tact. Si l’on possède ces qualités, on ne sera jamais inférieur à sa tâche; au contraire on exercera pour le bien une influence déterminante. — Ministère évangélique, 105.

On doit choisir comme ouvriers évangéliques des hommes disposés à apprendre les meilleurs moyens d’entrer en contact avec les individus et les familles. Ils doivent porter des vêtements propres mais non extravagants, et avoir des manières qui ne détournent pas d’eux les gens. En tant que communauté, nous avons grandement besoin de vraie politesse. Celle-ci doit être recherchée par tous ceux qui font du travail missionnaire. — Testimonies for the Church 4:391, 392.

Sincérité

La vie de ceux qui ont à proclamer un message aussi solennel, aussi sacré, ne doit contenir aucune infatuation. Le monde a les yeux sur les Adventistes du Septième Jour, parce qu’il connaît leur profession de foi et leur idéal élevé. S’il constate que leur conduite n’est pas conforme à cette profession, il les regarde avec mépris. — Testimonies for the Church 9:23.

Des hommes peuvent posséder des dons éminents, de grandes capacités, de hautes qualités; mais s’ils tolèrent un grave défaut, un péché secret, ils constateront qu’un madrier rongé de vers peut entraîner pour un bateau un désastre plus ou moins rapide suivi d’une ruine totale. — Testimonies for the Church 4:90.

Paul apportait avec lui l’atmosphère du ciel. Tous ceux qui l’approchaient ressentaient l’influence de sa communion avec le Christ. Le fait que sa propre vie illustrait la vérité qu’il proclamait, donnait à sa prédication une grande force de persuasion. Là réside la puissance de la vérité. L’influence dépourvue d’artifice et inconsciente d’une vie sainte est le sermon le plus convaincant qui puisse être prêché en faveur du christianisme. Un argument, même irréfutable, peut ne provoquer que de l’opposition; mais l’exemple de la piété vécue a un pouvoir auquel il est impossible de résister entièrement. — Ministère évangélique, 55.

Le caractère n’est pas un manteau dont on peut se revêtir; c’est quelque chose qui rayonne de l’intérieur. Si nous voulons conduire d’autres âmes dans la voie de la justice, il faut que le principe de la justice soit enchâssé dans nos cœurs. On peut, par une simple profession de foi, proclamer la théorie de la religion, mais il faut une piété pratique pour placer la parole de vérité devant les yeux. Une vie conséquente, une conversation sainte, une intégrité inébranlable, un esprit actif, bienfaisant, un exemple de piété, voilà les moyens par lesquels la lumière est apportée au monde. — L’Espoir de l’humanité, 320.

Les prières, l’exhortation et la conversation sont des fruits courants facilement réunis; mais les fruits que représentent les bonnes œuvres accomplies en secourant les nécessiteux, les orphelins et les veuves sont des fruits de valeur qui n’apparaissent tout naturellement que sur les bons arbres. — Testimonies for the Church 2:24.

Hardiesse

Dieu n’a pas l’habitude d’accomplir des miracles pour faire progresser la vérité. Si l’agriculteur montre de la négligence dans la culture de la terre, Dieu n’intervient pas pour en empêcher les conséquences. Il agit en conformité avec les grands principes qu’il nous a fait connaître, et la part qui nous incombe est d’élaborer des plans sages et d’utiliser les moyens grâce auxquels Dieu produira certains résultats. Ceux qui refusent tout effort déterminé et se contentent d’attendre que le Saint-Esprit les oblige à l’action sont voués à périr dans les ténèbres. Vous ne devez pas vous asseoir et refuser toute activité dans l’œuvre de Dieu. — The Southern Watchman, 1 décembre 1903.

Certains de ceux qui sont engagés dans le service missionnaire sont faibles, sans nerf, sans vigueur, sans courage. Ils manquent d’élan. Ils n’ont pas les solides traits de caractère qui permettent d’entreprendre, l’esprit et l’énergie qui inspirent l’enthousiasme. Ceux qui veulent vaincre doivent être pleins de courage et d’espoir. Il ne leur faut pas seulement des qualités passives, mais actives. — Ministère évangélique, 285.

Le Seigneur a besoin d’ouvriers capables de provoquer le triomphe de la croix du Christ. — The Review and Herald, 6 mai 1890.

Le message doit être proclamé avec clarté, hardiesse et vigueur, et non d’une manière terne, dépourvue de vie. — Testimonies for the Church 8:16.

La proclamation de ce message ne demande pas des orateurs brillants. La vérité doit être annoncée dans toute sa rigueur. Il faut des hommes d’action — des hommes capables de travailler avec une énergie sincère et constante à la proclamation du message d’avertissement au monde et à la purification de l’Eglise. — Testimonies for the Church 5:187.

Dans sa cause, Dieu n’a pas de place pour les paresseux; il veut avoir des ouvriers réfléchis, aimables, aimants et sincères. — Testimonies for the Church 4:411.

Détermination

Que ceux qui sont au service de Dieu montrent leur zèle dans l’œuvre du salut des âmes. Souvenons-nous qu’elles périront si nous ne sommes pas décidés à travailler sans nous décourager jamais. — Témoignages pour l’Église 3:56.

Ils nous a confié une grande œuvre; accomplissons-la avec fidélité. Manifestons dans nos vies ce que la vérité a fait pour nous. — Témoignages pour l’Église 3:57.

Zèle

Ce qu’il nous faut, c’est un zèle chrétien, un zèle qui se manifeste par des œuvres. … Si nous avons le Christ en nous, nous ne pourrons pas plus nous empêcher de le confesser que les chutes du Niagara ne pourraient s’empêcher de couler. — Témoignages pour l’Église 1:267.

Tous ceux qui acceptent le Christ comme leur Sauveur personnel voudront le servir. En contemplant ce que le ciel a fait pour eux, leur cœur sera rempli d’amour et d’adoration reconnaissante. Ils s’empresseront de manifester leur gratitude en consacrant leurs talents au service de Dieu. Ils désireront montrer leur amour pour le Christ et pour ceux qu’il a rachetés. Toute leur vie sera faite de labeurs pour lui, de privations et de sacrifices. — Rayons de Santé, 376.

Un vaste champ d’activité s’ouvre devant les Marthe zélées pour l’œuvre religieuse. Mais il faut d’abord qu’elles s’asseyent, avec Marie, aux pieds de Jésus. Il faut que la diligence, la promptitude et l’énergie soient sanctifiées par la grâce du Christ, pour que la vie devienne une puissance invincible au service du bien. — L’Espoir de l’humanité, 558, 559.

Au nom du Seigneur et en nous inspirant de l’infatigable persévérance et du zèle constant qu’il a lui-même déployés, nous devons poursuivre son œuvre. — Testimonies for the Church 9:25.

Il faut briser la monotonie de nos travaux religieux. Nous accomplissons une œuvre dans le monde, mais nous ne sommes pas suffisamment actifs et zélés. Si nous étions plus fervents, les hommes seraient convaincus de la véracité de notre message. La mollesse et la monotonie de notre service pour Dieu repoussent de nombreuses âmes d’une classe élevée de la société, qui s’attendent à voir en nous un zèle plus ardent, plus profond, plus sanctifié. — Témoignages pour l’Église 3:56.

Patience

Pour devenir les collaborateurs de Jésus, vous devez user de beaucoup de patience à l’égard de ceux pour lesquels vous travaillez, en agissant avec simplicité et en ayant en vue les heureux résultats qui en découleront. Lorsque ces personnes ne partagent pas exactement votre point de vue, vous êtes enclins à dire: “Qu’elles s’en aillent! Elles ne méritent pas d’être sauvées!” Que serait-il advenu si le Christ avait traité de cette manière les gens appartenant au niveau le plus bas de la société? Il est mort pour le salut de tous les pauvres pécheurs, et si vous vous inspiriez du même esprit et agissiez suivant l’exemple qu’il a donné, vous qui êtes ses disciples, en laissant à Dieu le soin des résultats, vous ne pourriez pas vous imaginer la somme de bien que vous auriez accomplie dans cette vie. — Testimonies for the Church 4:132.

Travaillez avec désintéressement, amour et patience en faveur de tous ceux avec qui vous entrez en contact. Ne manifestez pas d’irritation. Ne prononcez aucune parole impatiente. Que l’amour du Christ demeure dans votre cœur et que des paroles aimables sortent de vos lèvres. — Testimonies for the Church 9:41.

Tact

Ceux qui s’abandonnent entièrement à Dieu mettront dans leurs travaux beaucoup de réflexion, de prière et un tact diligent et consacré. — The Signs of the Times, 29 mai 1893.

Lorsqu’un homme possède du tact, du savoir-faire et de l’enthousiasme, il réussit dans sa carrière, et s’il utilise ces mêmes qualités au service de Dieu, les résultats seront deux fois supérieurs, car la puissance divine s’ajoutera aux efforts humains. — Testimonies for the Church 5:276.

Dans l’œuvre du salut, il faut beaucoup de tact et de sagesse. Le Sauveur n’a jamais dissimulé la vérité, mais il l’a toujours dite avec amour. Dans ses rapports avec autrui, il faisait preuve du plus grand tact et il était toujours bon et plein de sollicitude. Jamais rude, ce n’était pas sans nécessité qu’il disait une parole sévère, et il ne faisait jamais inutilement de la peine à une âme sensible. Il ne condamnait pas la faiblesse humaine. S’il dénonçait sans peur l’hypocrisie, l’incrédulité, l’iniquité, il avait des larmes dans la voix tandis qu’il faisait ces graves reproches. Il ne disait jamais la vérité cruellement, mais manifestait toujours une profonde tendresse pour l’humanité. Chaque âme était précieuse à ses yeux. Il portait sur lui la majesté divine, mais il se penchait avec compassion et respect sur chaque membre de la famille de Dieu. Il voyait dans tout homme une âme qu’il avait mission de sauver. — Ministère évangélique, 111.

Certaines personnes sincères, mais irréfléchies et impulsives, après une conférence sur un sujet donné, aborderont d’une manière brusque ceux qui ne sont pas encore avec nous et leur rendront la vérité peu attrayante. “Les enfants de ce siècle sont plus prudents à l’égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière.” Les hommes d’affaires et les politiciens s’efforcent d’être courtois, afin d’avoir un abord aussi attrayant que possible. Ils cherchent à parler et à se présenter de telle sorte qu’ils puissent avoir la plus grande influence possible sur l’esprit de ceux qui les entourent. Ils emploient leurs connaissances et leurs talents aussi judicieusement que possible pour arriver à leurs fins. — Témoignages pour l’Église 1:521.

Ce message doit être proclamé; mais en l’annonçant, nous devons nous abstenir d’attaquer, de dominer et de condamner ceux qui n’ont pas la lumière que nous possédons. Nous ne devons pas nous livrer à des attaques virulentes contre les catholiques. Il y a parmi eux des chrétiens très consciencieux, qui marchent dans toute la lumière qui les éclaire, et Dieu agira en leur faveur. — Testimonies for the Church 9:243.

Constance

Le vrai chrétien travaille pour Dieu, non pas sous l’effet d’une impulsion, mais en obéissant à un principe; et non pas un jour ou un mois, mais sa vie entière. — Counsels to Parents, Teachers, and Students, 518.

Le Sauveur travaillait sans relâche. Il ne comptait pas ses heures. Son temps, son cœur, ses forces étaient voués au service de l’humanité. Ses journées entières étaient consacrées au travail, puis il passait des nuits entières en prière, en vue de pouvoir résister à toutes les ruses de l’ennemi, et d’avoir la force pour accomplir son œuvre de relèvement en faveur de l’humanité. Celui qui aime Dieu n’adopte pas la journée de huit heures. Il travaille à toute heure, et ne prend jamais congé du devoir. Chaque fois que l’occasion s’en présente, il fait du bien. Partout et toujours, il trouve le moyen de travailler pour Dieu. Où qu’il aille, il dégage un parfum sur son passage. — Testimonies for the Church 9:45.

Celui qui, par quelque acte inconsidéré, expose la cause du Seigneur à l’opprobre ou affaiblit les mains de ses compagnons de travail, fait rejaillir sur son propre caractère une tache qui ne s’enlève pas facilement. Il dresse un obstacle sérieux sur le chemin qu’il doit suivre pour être utile. — Prophètes et rois, 501.

“Prenez mon joug sur vous”, dit Jésus. Le joug est un instrument de service. Le bétail est soumis au joug afin de fournir un travail effectif. Cette image est employée par le Christ pour montrer que nous sommes appelés au service aussi longtemps que dure notre vie. Il nous faut nous charger de son joug et devenir ainsi ses collaborateurs. — L’Espoir de l’humanité, 346.

Sympathie et sociabilité

Dans chaque domaine de l’œuvre de Dieu, il faut des hommes et des femmes qui savent compatir aux maux de l’humanité; mais une telle sympathie est rare. — The Review and Herald, 6 mai 1890.

Nous avons besoin d’éprouver plus de sympathie chrétienne; il nous en faudrait non seulement envers ceux qui nous paraissent irréprochables, mais encore envers les pauvres âmes qui souffrent et qui luttent, qui pèchent et se repentent, qui sont vaincues par la tentation et se sentent découragées. Comme notre miséricordieux Souverain Sacrificateur, nous devons nous approcher de nos semblables, émus de compassion pour leurs faiblesses. — Ministère évangélique, 135.

En tant que peuple, nous perdons beaucoup par manque de sympathie et de sociabilité. Celui qui parle d’indépendance et qui se replie sur lui-même n’accomplit pas la tâche que Dieu lui a désignée. Nous sommes enfants de Dieu et pour notre bonheur nous dépendons les uns des autres. Dieu et l’humanité ont besoin de nous. Il nous faut jouer tout notre rôle dans cette vie. C’est la culture des éléments sociaux de notre nature qui nous amène à sympathiser avec nos frères, nous apportant ainsi le bonheur par les efforts mêmes que nous faisons pour le bien de nos semblables. — Témoignages pour l’Église 1:526.

Un jour, le Sauveur fut invité à un festin donné par un pharisien. Il acceptait d’aller chez les riches aussi bien que chez les pauvres, et selon son habitude, il illustrait ses enseignements par les scènes qu’il avait sous les yeux. — Les paraboles de Jésus, 219.

Simplicité

Lorsque le Christ dit à ses disciples: “Allez en mon nom rassembler tous ceux qui croient”, il plaça nettement devant eux la nécessité de maintenir la simplicité. Moins ils manifesteraient d’ostentation et de déploiement extérieur, plus grande serait leur influence pour le bien. Les disciples devaient parler avec la simplicité dont le Christ lui-même avait fait preuve. — Conquérants pacifiques, 28.

Des milliers de personnes peuvent être touchées de la façon la plus humble. Les plus intellectuels, les mieux doués, reçoivent souvent le plus grand bien des simples paroles d’une âme qui aime Dieu et qui peut parler de cet amour aussi naturellement que l’homme du monde s’entretient des intérêts qui lui sont les plus chers. Souvent, les discours les mieux préparés et les plus soigneusement étudiés ne produisent que peu d’effet, mais le témoignage loyal et sincère d’un fils ou d’une fille de Dieu, énoncé avec une simplicité naturelle, a la puissance d’ouvrir des portes longtemps fermées au Christ et à son amour. — Les paraboles de Jésus, 231, 232.

Foi

Les ouvriers du Seigneur ont besoin d’avoir foi en lui. Il s’occupe de leurs travaux et en connaît la valeur. Des instruments divins sont désignés pour coopérer avec ceux qui collaborent avec Dieu. Lorsque nous croyons que Dieu ne tiendra pas ses promesses et qu’il ne prend pas de temps pour s’occuper de ses ouvriers, nous le déshonorons en tant que notre Créateur. — The Southern Watchman, 2 août 1904.

Il faut à l’ouvrier de Dieu une foi puissante. Les circonstances peuvent sembler défavorables, mais dans les heures les plus sombres, la lumière n’en existe pas moins. La force de ceux qui, par la foi, aiment et servent Dieu, se renouvelle de jour en jour. — Ministère évangélique, 256.

Il y a dans la foi véritable une vie, une fermeté de principe, une détermination qui ne peuvent être affaiblies ni par le temps ni par le travail. — Les paraboles de Jésus, 142.

[La vie du chrétien] est souvent traversée de dangers, et le devoir semble parfois dur à accomplir. Son imagination dresse devant lui une ruine inévitable et derrière lui l’esclavage ou la mort. Et cependant, la voix de Dieu est claire, qui lui dit: “Marche!” A nous d’obéir à la consigne reçue. Peu importe si nos yeux ne peuvent pénétrer les ténèbres qui nous enveloppent, et si les ondes froides baignent déjà nos pieds. Les obstacles qui nous arrêtent ne disparaîtront jamais devant un esprit indécis et incrédule. Ceux qui renvoient le moment d’obéir jusqu’à ce qu’ait disparu toute ombre d’incertitude et jusqu’à ce qu’il ne reste plus aucune possibilité de défaite, n’obéiront jamais. Le doute murmure: “Attends que soient tombées les entraves, et que tu voies clairement ta voie.” Mais la foi qui “espère tout” et qui “croit tout”, dit courageusement: “En avant!” — Patriarches et prophètes, 293, 294.

Courage

Une grande œuvre doit être accomplie, des plans plus étendus doivent être établis; une voix doit s’élever pour réveiller les nations. Les hommes dont la foi est faible et chancelante ne peuvent être désignés pour faire progresser l’œuvre à une époque de crise. Ce qu’il faut, c’est le courage des héros et la foi des martyrs. — Testimonies for the Church 5:187.

Lorsque, par la foi, nous nous emparons de sa puissance, il transforme radicalement une situation, quelque décourageante et désespérée qu’elle soit. Il le fait pour la gloire de son nom. Dieu invite ses fidèles, qui croient en lui, à encourager ceux qui doutent et qui ont perdu l’espoir. Que le Seigneur nous aide à nous soutenir les uns les autres et à témoigner de lui par une foi vivante. — Testimonies for the Church 8:12.

L’espoir et le courage sont essentiels dans un service agréable à Dieu. Ce sont les fruits de la foi. Le découragement est coupable et déraisonnable. — Prophètes et rois, 120.

[Aux disciples de Jésus, il] faut du courage, de l’énergie et de la persévérance. Bien que des obstacles en apparence insurmontables obstruent la route, les ministres de l’Evangile peuvent aller de l’avant, soutenus par la grâce. Au lieu de se plaindre des difficultés, ils s’efforceront de les surmonter. Ils ne doivent désespérer de rien, mais tout espérer. Avec la chaîne d’or de son incomparable amour, Jésus les a reliés au trône de Dieu. Son dessein est que la plus haute influence de l’univers, émanant de la source de la toute-puissance, soit la leur. Ils résisteront au mal, avec cette force que ni le monde, ni la mort, ni l’enfer ne peuvent maîtriser, et qui les rendra capables de vaincre comme le Christ lui-même a vaincu. — Ministère évangélique, 35.

Consécration

La véritable sainteté est une consécration totale au service de Dieu; sans une telle consécration, il ne saurait y avoir de vie chrétienne véritable. Le Christ exige de nous une consécration sans réserve. Il réclame notre cœur, notre âme, notre esprit, nos forces à son service. Celui qui ne vit que pour lui-même n’est pas chrétien. — Les paraboles de Jésus, 39.

La première chose que doit faire celui qui veut devenir ouvrier avec Dieu, c’est d’apprendre à se défier de lui-même; ainsi seulement on peut devenir participant du caractère du Christ. Ce résultat ne s’obtient pas par la science des écoles, mais par la sagesse apprise, uniquement, auprès du divin Maître. — L’Espoir de l’humanité, 248.

Le fait qu’une personne manifeste une extase spirituelle dans des circonstances exceptionnelles ne prouve pas d’une manière évidente qu’elle est chrétienne. La sainteté n’est pas une extase, c’est un abandon total à la volonté de Dieu. C’est vivre chaque parole qui sort de sa bouche, accomplir sa volonté, se réfugier en lui dans l’épreuve, dans les ténèbres aussi bien que dans la lumière; c’est marcher par la foi et non par la vue, s’attendre à Dieu en toute confiance et se reposer sur son amour. — Conquérants pacifiques, 46.

Source: Extrait du Livre « Instructions pour un Service Chrétien Effectif » d’Ellen G. White.

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