
Chapitre 19 — En faveur des etrangers dans nos pays
Une œuvre de même importance que celle des missions étrangères
Réveillez-vous, réveillez-vous, mes frères et mes sœurs, et entrez dans les territoires de l’Amérique où l’on n’a jamais travaillé. Ne croyez pas avoir accompli tout votre devoir lorsque vous avez fait un don en faveur des champs lointains. Certes, il convient de travailler dans les champs étrangers, mais une œuvre tout aussi importante doit se réaliser en Amérique. Dans les villes américaines se trouvent des gens parlant la plupart des langues, et ils ont besoin d’être éclairés par la lumière que Dieu a donnée à son Eglise. — Testimonies for the Church 8:36.
En plus de l’application des plans qui se proposent d’avertir les habitants des divers pays situés dans les territoires lointains, une grande œuvre doit s’accomplir en faveur des étrangers venus s’établir dans notre pays. Les âmes de Chine ne sont pas plus précieuses que celles qui vivent parmi nous. Le peuple de Dieu doit travailler avec fidélité en faveur des pays étrangers, dans la mesure où Dieu y ouvre des portes, mais il doit aussi faire son devoir à l’égard des étrangers de diverses nationalités qui se trouvent dans les localités et les campagnes des environs. — The Review and Herald, 29 octobre 1914.
A New York, à Chicago et dans d’autres grandes villes habitent de nombreux étrangers de différentes nationalités, qui n’ont jamais été contactés et avertis. Chez les Adventistes du Septième Jour se constate un zèle ardent — et je ne dis pas qu’il soit trop grand — à travailler en faveur des pays étrangers, mais il serait agréable pour Dieu d’y découvrir un zèle proportionné manifesté en faveur des populations urbaines des alentours. Son peuple doit agir avec sagesse. Il doit se mettre au travail avec beaucoup d’ardeur dans ces villes. Des hommes consacrés et capables doivent y poursuivre une œuvre. Et de nombreux membres, de toutes conditions, doivent s’unir pour mener ces campagnes d’évangélisation. — The Review and Herald, 29 octobre 1914.
Une occasion venue du ciel
Dans notre propre pays, il y a des milliers de gens de toutes nationalités, de toutes langues et de toutes communautés qui vivent dans la superstition et l’ignorance, qui ne savent rien de la Bible ou de ses enseignements. En permettant leur établissement en Amérique, Dieu avait en vue leur mise en contact avec l’influence éclairante de la vérité révélée dans sa Parole, et leur participation à sa foi salvatrice. — The Review and Herald, 1 mars 1887.
Dans sa providence, Dieu a conduit des gens jusqu’à nos portes et, dans une certaine mesure, nous les a confiés pour que nous leur enseignions la vérité, qui les qualifiera, à leur tour, pour qu’ils accomplissent une œuvre que nous ne pouvons pas faire, à savoir porter la lumière à des hommes parlant des langues étrangères. — The Review and Herald, 29 octobre 1914.
Plusieurs de ces étrangers ont été conduits ici par la providence divine pour qu’ils aient une occasion d’entendre la vérité présente et de recevoir une formation qui leur permette de retourner dans leurs propres pays en tant que porteurs de la précieuse lumière provenant directement du trône de Dieu. — Pacific Union Recorder, 21 avril 1910.
La cause de Dieu dans les pays lointains tirerait de nombreux avantages si l’on tentait des efforts soutenus en faveur des étrangers habitant les villes de notre pays. Parmi ces hommes et ces femmes se trouvent des personnes qui, après avoir accepté la vérité, pourraient être rapidement préparées à travailler en faveur de leurs concitoyens dans ce pays ou ailleurs. Plusieurs d’entre elles pourraient retourner dans les endroits d’où elles viennent, avec l’espoir de gagner leurs amis à cette vérité. Elles pourraient y retrouver leurs voisins et leur famille pour leur transmettre la connaissance du message du troisième ange. — The Review and Herald, 29 octobre 1914.
Négligence indolente
Une négligence indolente et une incrédulité criminelle nous ont empêchés, en tant que membres d’une communauté, d’accomplir l’œuvre que Dieu nous a confiée, à savoir porter la lumière à ceux qui appartiennent à d’autres nations. — Life Sketches of Ellen G. White, 213.
Il m’a été montré qu’en tant que peuple nous n’avons pas pris au sérieux notre devoir de porter la lumière à ceux qui appartiennent à d’autres nations. — Life Sketches of Ellen G. White, 212.
Nous ne nous tenons pas à la hauteur des occasions que nous offre la providence divine. Jésus et ses anges sont au travail. Cette cause avance alors que nous restons immobiles, à l’arrière-garde. Si nous étions à l’affût des ouvertures de la providence divine, nous verrions toutes les occasions qui se présentent, et nous tirerions profit de toutes celles qui sont à notre portée pour faire luire la lumière sur les autres nations. — Life Sketches of Ellen G. White, 212, 213.
Soutenons les bras des ouvriers
Dieu se réjouirait de voir son peuple accomplir une œuvre beaucoup plus importante que par le passé dans la diffusion de la vérité pour notre temps auprès des étrangers qui se trouvent en Amérique. Soutenons les bras du pasteur Olsen et de ses collaborateurs dans leur travail. Ne leur permettons pas de lutter seuls, avec des moyens financiers très insuffisants pour accomplir leur grande tâche. — The Review and Herald, 29 octobre 1914.
Le pasteur Olsen nous a parlé des débuts encourageants parmi les Italiens, les Serbes, les Roumains, les Russes et les groupes appartenant à plusieurs autres nationalités. Nous nous réjouissons avec lui au sujet de ce qui a été accompli, et cependant nos cœurs ont été attristés lorsque nous avons appris qu’en raison du manque de fonds beaucoup de choses qui eussent pu être réalisées ont dû être laissées de côté. Nous espérons que l’offrande spéciale … recueillie dans toutes nos églises d’Amérique permettra à nos frères qui ont la responsabilité de ce Département d’accomplir une œuvre plus percutante dans les grandes villes de ce pays. De cette manière, plusieurs personnes pourront être gagnées et entrer dans nos rangs, et parmi elles certaines pourront devenir des ouvriers capables de proclamer le message à leurs concitoyens dans notre pays et dans les autres pays du globe. — The Review and Herald, 29 octobre 1914.
Chapitre 20 — Atteindre les gens fortunes et influents
Ils ne doivent pas être négligés
Nous devons accomplir une œuvre auprès des riches, puisqu’ils sont les dépositaires des biens que le ciel leur a confiés. En eux doit être éveillé le sentiment que leur fortune leur confère une responsabilité. Il faut leur rappeler qu’ils auront à en rendre compte un jour devant le Dieu qui jugera les vivants et les morts. Les riches ont besoin que vous travailliez pour leur âme dans l’amour et la crainte du Seigneur. Ils se fient la plupart du temps à leurs biens, ne redoutant aucune éventualité pénible. Leurs regards doivent être attirés vers les richesses impérissables. — Les paraboles de Jésus, 230.
On s’adresse rarement, pour prendre à cœur leurs intérêts spirituels, à ceux qui occupent de hautes positions sociales, qui sont réputés pour leur éducation, leur fortune ou leur vocation. Beaucoup de prédicateurs de l’Evangile hésitent à s’approcher des personnes de cette catégorie. Mais il ne devrait pas en être ainsi. Quand un homme tombe à l’eau, nous ne voudrions pas qu’il se noie, fût-il magistrat, marchand ou avocat. Nous n’hésitons pas, dans ce cas, à lui porter secours aussitôt, quel que soit son rang dans la société. Ainsi donc, nous ne devons pas hésiter à avertir les hommes des périls qui guettent leur âme. Nul ne doit être négligé parce que, apparemment, il est absorbé par les choses de la terre. Nombreux sont les grands de ce monde dont le cœur est meurtri et qui sont las des vanités du monde. — Les paraboles de Jésus, 231.
Nous devons nous soucier des intérêts spirituels des personnes occupant de hautes positions sociales; nous devons les inviter à assister gracieusement au festin des noces. — The Southern Watchman, 15 mars 1904.
Le Seigneur désire que des hommes fortunés se convertissent et deviennent ses auxiliaires pour en atteindre d’autres. Il désire que ceux qui sont susceptibles de soutenir l’œuvre de réforme et de relèvement connaissent la précieuse lumière de la vérité, et que leur caractère soit transformé, pour qu’ils soient amenés à employer à son service les capitaux qu’il leur a confiés. Il veut qu’ils placent dans de bonnes œuvres les ressources qu’il leur a prêtées, et que celles-ci servent à préparer la voie à l’Evangile qui doit être proclamé à toutes les classes, au près et au loin. — Testimonies for the Church 9:114.
Ceux qui appartiennent aux plus hauts rangs de l’échelle sociale doivent être invités avec une affection et des égards fraternels. Des hommes lancés dans les affaires, et qui occupent des postes de confiance, des hommes de science et de génie, des prédicateurs de l’Evangile dont l’esprit n’a pas encore été attiré sur les vérités particulières pour notre époque: voilà les premiers qui devraient entendre l’invitation. — Les paraboles de Jésus, 230.
On a commis une faute en ne cherchant pas à présenter la vérité aux pasteurs et à la classe supérieure de la société. On a beaucoup trop évité les gens qui ne sont pas de notre foi. S’il est vrai que nous ne devrions pas les fréquenter au point de recevoir leur empreinte, il y a cependant partout des âmes sincères pour lesquelles nous devrions travailler avec prudence, sagesse, intelligence et amour. Un fonds devrait être créé pour former des hommes et des femmes en vue du travail parmi les classes élevées de la société, ici et dans d’autres pays. — Témoignages pour l’Église 2:267.
Des qualifications spéciales
Certains chrétiens sont particulièrement doués pour ce travail [en faveur des classes élevées]. Qu’ils recherchent la sagesse d’en haut afin de pouvoir atteindre ces personnes. Qu’ils entretiennent avec elles, non seulement des relations occasionnelles, mais cherchent, par un effort particulier, à leur révéler les besoins de leur âme, et les conduisent à la connaissance de la vérité telle qu’elle est en Jésus. — Rayons de Santé, 175.
Que ceux qui évangélisent les classes élevées se comportent avec dignité, et se souviennent que les anges les accompagnent. Qu’ils aient l’esprit et le cœur remplis de l’Ecriture sainte, et que les paroles du Christ, bien plus précieuses que l’or ou l’argent, soient particulièrement présentes à leur mémoire. — Rayons de Santé, 176.
Ceux qui s’efforcent d’atteindre les classes élevées ont besoin d’une foi solide. Si les apparences semblent être contre eux, à l’heure la plus sombre, la lumière resplendira du ciel. — Conquérants pacifiques, 214.
Dieu a besoin d’hommes humbles et consciencieux pour faire connaître l’Evangile aux grands de la terre. — Conquérants pacifiques, 124.
Résultats assurés
De réelles conversions s’opéreront, qui seront de vrais miracles, et qui peuvent nous paraître invraisemblables. Les hommes puissants ne sont pas inaccessibles au pouvoir de celui qui opère des merveilles. Si ceux qui collaborent avec le Seigneur savent saisir les occasions favorables, en s’acquittant de leur tâche avec courage et fidélité, il amènera à la conversion des hommes qui occupent des situations en vue, des hommes savants et influents. Grâce à l’intervention du Saint-Esprit, beaucoup de ces gens accepteront les principes divins; et, une fois convertis, ils deviendront entre les mains du Seigneur des instruments destinés à communiquer la vérité à leurs semblables. Ils se sentiront tout particulièrement poussés à évangéliser les gens de cette classe que l’on néglige, et dont le temps et l’argent seront consacrés à l’œuvre de Dieu; l’Eglise sera ainsi fortifiée et aura de nouvelles possibilités. — Conquérants pacifiques, 124.
Nombreux sont les grands de ce monde dont le cœur est meurtri et qui sont las des vanités du monde. Ils aspirent après une paix qu’ils n’ont pas; ils ont faim et soif de salut. Beaucoup accepteraient le secours d’un messager du Seigneur s’il se présentait à eux directement, d’une manière courtoise, avec un cœur rempli de l’amour de Jésus-Christ. — Les paraboles de Jésus, 231.
Nombreux seront les plus grands savants, les hommes d’Etat les plus éminents, les personnalités les plus en vue qui, aux derniers jours, se détourneront de la vérité parce que la sagesse de ce monde ignore le Seigneur. Les serviteurs de Dieu doivent profiter de toutes les occasions pour leur annoncer l’Evangile. Certains d’entre eux reconnaîtront leur ignorance à cet égard, et, alors, comme d’humbles élèves, ils viendront s’asseoir aux pieds du grand Maître. — Conquérants pacifiques, 214.
Des gens riches d’autrefois
Cet Ethiopien, qui occupait un rang très élevé, exerçait une grande influence. Dieu vit qu’il se convertirait et donnerait alors à ses semblables la lumière qu’il avait reçue, en exerçant cette influence en faveur de l’Evangile. Les anges de Dieu veillaient sur ce chercheur de vérité, qui fut en effet amené au Sauveur. Par l’intermédiaire du Saint-Esprit, le Seigneur le mit en contact avec l’un de ses serviteurs qui pourrait le conduire à la vérité. — Conquérants pacifiques, 94, 95.
Lorsque les Juifs essayèrent d’anéantir l’Eglise naissante, Nicodème se présenta pour la défendre. Finis sa prudence et ses doutes. Il encouragea la foi des disciples, et employa ses biens à secourir l’Eglise de Jérusalem ainsi qu’à faire progresser l’œuvre de Dieu. Ceux qui, autrefois, lui témoignaient de la considération, le méprisaient maintenant et le persécutaient. Il devint pauvre des biens de ce monde, mais ne faiblit jamais dans la défense de sa foi. — Conquérants pacifiques, 92.
Source: Extrait du Livre « Instructions pour un Service Chrétien Effectif » d’Ellen White.