Chapitre 10 — Methodes
De maison en maison
Le travail qui se fait de maison en maison a autant d’importance que celui qui se fait en public. Dans les villes d’une certaine importance, il y a des classes de personnes que les réunions publiques ne peuvent atteindre. Il faut les chercher comme le berger cherche sa brebis perdue. Il faut déployer en leur faveur des efforts personnels et diligents. Lorsque ce travail personnel est négligé, bien des occasions précieuses sont perdues qui, si elles avaient été saisies, auraient fait faire à l’œuvre des progrès décisifs. — Testimonies for the Church 9:111. ISCE 139.1
Les actes charitables sont aussi nécessaires que les paroles de sympathie. Le Christ introduisait la proclamation de son message par des actes d’amour et de bienfaisance. Que ces ouvriers aillent de maison en maison, aidant ceux qui ont besoin d’être secourus et, lorsque l’occasion se présente, racontant l’histoire de la croix. Le Christ doit être la base de leur activité. Ils ne doivent pas s’attarder sur des sujets de doctrine; qu’ils parlent de l’œuvre et du sacrifice du Christ, qu’ils exaltent sa justice et l’action de sa pureté dans leur vie. — Testimonies for the Church 7:228. ISCE 139.2
Dieu ne fait acception de personne; il se servira de chrétiens humbles et dévoués, même s’ils n’ont pas reçu une éducation solide. Qu’ils entrent donc à son service, et aillent de maison en maison. En s’asseyant au foyer de leurs hôtes, ils pourront, s’ils sont discrets et pieux, répondre aux besoins de ceux qui les écoutent mieux qu’un prédicateur consacré. — Témoignages pour l’Église 3:95, 96. ISCE 139.3
Il devrait y avoir dans nos églises davantage de membres qui fassent du travail de maison en maison: donner des études bibliques et distribuer des imprimés. — Témoignages pour l’Église 3:412. ISCE 140.1
Ceux qui s’engagent à faire du travail de maison en maison y trouveront des occasions d’agir dans différents domaines. Ils doivent prier en faveur des malades et faire tout leur possible pour les soulager de leurs souffrances. Ils doivent travailler en faveur des humbles, des pauvres et des opprimés. Nous devons prier en faveur des faibles qui n’ont pas la force de volonté de contrôler leurs appétits dégradés par la passion. Des efforts sincères et soutenus doivent être tentés pour sauver ceux dans le cœur desquels un intérêt a été suscité. Beaucoup de gens ne peuvent être touchés que par des actes d’amabilité désintéressée. Il faut d’abord répondre à leurs besoins physiques. Lorsqu’ils voient des preuves de notre amour désintéressé, il leur est plus facile de croire à l’amour du Christ. — Testimonies for the Church 6:83, 84. ISCE 140.2
Que les ouvriers aillent de maison en maison, expliquant la Bible, distribuant nos publications, parlant de la lumière dont ils ont reçu eux-mêmes les bienfaits. — Testimonies for the Church 9:123. ISCE 140.3
Notre Sauveur allait de maison en maison, guérissant les malades, réconfortant les malheureux, apaisant les affligés, parlant de paix aux inconsolables. Il prenait les petits enfants dans ses bras et les bénissait, et il disait des mots d’espoir et de réconfort aux mères fatiguées. Avec une constante tendresse, il abordait toutes les formes de la misère et de la douleur humaines. Ce n’est pas pour lui, mais pour les autres qu’il se dépensait. Il était le serviteur de tous. Sa nourriture et son breuvage, c’était d’apporter l’espoir et la force à tous ceux qu’il rencontrait. — Ministère évangélique, 182. ISCE 140.4
La présentation de la vérité de maison en maison, faite avec amour et simplicité, s’harmonise avec les instructions que le Christ donna à ses disciples quand il les envoya en tournée missionnaire pour la première fois. Beaucoup de gens seront touchés par des chants de louange et par des prières humbles et ferventes. Le divin Ouvrier sera présent pour persuader les cœurs. “Je suis avec vous tous les jours”: telle est sa promesse. Avec le sentiment de la présence constante d’un tel auxiliaire, nous pourrons travailler avec foi, espérance et courage. — Testimonies for the Church 9:34. ISCE 141.1
Des ouvriers préparés à travailler de maison en maison sont nécessaires. Le Seigneur demande que des efforts déterminés soient tentés dans les endroits dont les habitants ignorent tout des vérités bibliques. Les foyers ont besoin qu’on leur fasse entendre des chants, des prières, des études bibliques. Maintenant, oui maintenant est le moment d’obéir à l’ordre: “Et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit.” Ceux qui s’adonnent à ce travail doivent posséder une connaissance approfondie des Ecritures. “Il est écrit” représente leur arme défensive. — Counsels to Parents, Teachers, and Students, 540. ISCE 141.2
Frères et sœurs, rendez visite aux gens de votre entourage; efforcez-vous de gagner leur cœur par la sympathie et l’amabilité. Appliquez-vous à dissiper les préjugés plutôt qu’à les créer. Rappelez-vous que ceux qui possèdent la connaissance de la vérité pour notre époque et qui, néanmoins, se bornent à travailler dans leurs églises, se refusant à se dépenser en faveur de leurs voisins inconvertis, auront à répondre d’un devoir non accompli. — Testimonies for the Church 9:34. ISCE 141.3
Les disciples devaient effectuer ce premier tour uniquement dans les endroits visités par Jésus et dans les milieux où il s’était fait des amis. Leurs préparatifs de voyage devaient être très sommaires. Rien ne devait distraire leur esprit d’une œuvre aussi importante, ou provoquer une opposition qui pourrait les gêner au cours de leurs travaux. Ils ne devaient pas adopter les vêtements des docteurs de la religion, et rien dans leur apparence ne devait dissimuler leur humble origine. Ils ne devaient pas convoquer des assemblées dans les synagogues; leur travail devait se faire de maison en maison. Ils ne devaient pas perdre leur temps dans d’inutiles salutations ou dans des réceptions. En chaque endroit ils devaient accepter l’hospitalité de ceux qu’ils jugeraient dignes et qui, en les recevant avec cordialité, croiraient recevoir le Christ lui-même. En entrant dans une demeure, ils devaient prononcer cette belle salutation: “La paix soit sur cette maison!” Ce foyer serait rendu heureux par leurs prières, leurs chants de louanges, et l’étude de l’Ecriture faite en famille. — L’Espoir de l’humanité, 370. ISCE 141.4
Rendez visite à vos voisins d’une façon amicale et faites connaissance avec eux. … Ceux qui ne prennent pas à cœur cette tâche, ceux qui agissent avec l’indifférence manifestée par certains, perdront bientôt leur premier amour, et commenceront à censurer, critiquer et condamner leurs propres frères. — The Review and Herald, 13 mai 1902. ISCE 142.1
Les efforts de l’apôtre [Paul] ne se limitèrent pas à la prédication publique. De nombreuses âmes n’auraient pu être atteintes de cette manière. Il passa donc beaucoup de temps à aller de maison en maison, profitant ainsi des conversations familières du foyer. Il rendait visite aux malades et aux affligés, relevait les esprits abattus et réconfortait les opprimés. Et dans tout ce qu’il faisait et disait, il glorifiait le nom de Jésus. Ainsi, il travaillait “rempli de faiblesse, de crainte, et de grand tremblement”. Il craignait que sa prédication ne révélât l’empreinte de l’humain plutôt que celle du divin. — Conquérants pacifiques, 221. ISCE 142.2
Allez vers vos voisins, un par un, et approchez-vous d’eux afin que leur cœur soit réchauffé par l’intérêt et l’amour que vous leur manifestez. Sympathisez avec eux, priez avec eux, recherchez les occasions de leur venir en aide, et quand vous le pouvez, rassemblez-en quelques-uns et dévoilez la Parole de Dieu à leurs esprits enténébrés. Restez vigilants, comme quelqu’un qui doit rendre compte de l’âme des hommes, et tirez le meilleur parti des privilèges que le Seigneur vous accorde en vous permettant de travailler avec lui dans sa vigne. Ne négligez pas de parler à vos voisins et de leur rendre tous les services que vous pouvez, afin “d’en sauver de toute manière quelques-uns”. Il est nécessaire que nous recherchions l’esprit qui contraignait l’apôtre Paul à aller de maison en maison pour intercéder avec larmes et annoncer “la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ”. — The Review and Herald, 13 mars 1888. ISCE 142.3
Le Seigneur m’a présenté l’œuvre qui doit s’accomplir dans nos villes. Que les croyants qui s’y trouvent travaillent pour le Seigneur dans le voisinage de leurs demeures. Qu’ils le fassent tranquillement, humblement, répandant partout l’atmosphère des cieux. — Témoignages pour l’Église 3:413. ISCE 143.1
L’entretien particulier
L’œuvre du Christ comprenait de nombreux entretiens particuliers. Le Sauveur affectionnait les tête-à-tête. Ce qu’une âme avait reçu passait ensuite à des milliers d’autres. — Témoignages pour l’Église 2:468. ISCE 143.2
[Jésus] se sentait las; néanmoins il ne négligea pas l’occasion qui s’offrait de parler à une femme pécheresse et étrangère. — L’Espoir de l’humanité, 189. ISCE 143.3
Le Sauveur n’attendait pas qu’un vaste auditoire fût rassemblé. Souvent il commençait à enseigner quelques personnes réunies autour de lui; les passants s’arrêtaient alors, l’un après l’autre, pour écouter, si bien qu’une multitude ne tardait pas à entendre avec étonnement et révérence les paroles divines prononcées par le Maître envoyé du ciel. Celui qui travaille pour le Christ ne doit pas éprouver moins de ferveur en parlant à un petit nombre d’auditeurs. Il se peut qu’une seule personne se trouve présente pour écouter le message; mais qui peut dire jusqu’où s’étendra son influence? Même aux yeux des disciples, l’entretien du Sauveur avec une femme de Samarie paraissait chose insignifiante. Mais il argumenta avec elle avec plus de zèle et d’éloquence que s’il s’était trouvé en présence de rois, de magistrats, ou de grands prêtres. Les leçons qu’il donna à cette femme ont été répétées jusqu’aux extrêmes limites de la terre. — L’Espoir de l’humanité, 189, 190.
Contacts personnels étroits
Par des efforts personnels, il faut entrer en rapport intime avec les gens. On obtiendrait de meilleurs résultats si l’on passait moins de temps à prêcher et davantage à visiter les familles. — Rayons de Santé, 316. ISCE 144.1
Le Seigneur désire que la parole de grâce soit présentée à toute âme. Le travail personnel entre pour une grande part dans cette œuvre. C’était la méthode du Sauveur. — Les paraboles de Jésus, 229. ISCE 144.2
Ceux qui ont eu le plus de succès dans leur travail en faveur des âmes étaient des hommes et des femmes qui ne s’enorgueillissaient pas de leurs talents, mais qui, avec foi et humilité, cherchaient à venir en aide à leur entourage. C’est ce que Jésus a précisément fait. Il s’est approché de ceux qu’il désirait atteindre. — Ministère évangélique, 188. ISCE 144.3
Animés d’une sympathie chrétienne, nous devrions nous adresser aux âmes individuellement et nous efforcer de les intéresser aux grandes vérités de la vie éternelle. Leur cœur peut être aussi dur que les sentiers battus et il peut nous sembler dès l’abord que nos efforts sont inutiles, mais là où la logique et les arguments échouent, l’amour de Jésus-Christ, révélé dans notre apostolat, peut attendrir le cœur de pierre et permettre à la semence de la vérité d’y prendre racine. — Les paraboles de Jésus, 48. ISCE 144.4
Par un effort personnel, approchez-vous de ceux qui vous entourent. Faites connaissance avec eux. La prédication n’accomplira pas toute l’œuvre qui doit être faite. Des anges de Dieu vous accompagneront dans les maisons où vous entrez. C’est une œuvre qui ne peut être faite par procuration. Des sermons ne l’accompliront pas, ni de l’argent prêté ou donné. C’est en rendant visite aux gens, en parlant, en priant et en sympathisant avec eux, que les cœurs seront gagnés. C’est le travail missionnaire le plus noble que vous puissiez accomplir. Mais pour cela, il faut une foi ferme et persévérante, une patience inlassable, un grand amour pour les âmes. — Testimonies for the Church 9:41. ISCE 145.1
Les premières bases de la fondation de l’Eglise chrétienne furent jetées par l’appel de Jean, d’André, de Simon, de Philippe et de Nathanaël. Jean donna deux de ses disciples au Christ. L’un de ceux-ci, André, amena son frère au Sauveur. Ensuite Philippe fut invité, et à son tour il se mit à la recherche de Nathanaël. Ceci devrait nous montrer combien il est nécessaire que nous fassions des efforts personnels pour attirer d’une manière directe nos parents, nos amis, nos voisins. Il en est qui, pendant toute leur vie, ont fait profession de connaître le Christ, et qui cependant n’ont jamais tenté un effort personnel pour amener qui que ce soit au Sauveur. Ils laissent ce travail entièrement à la charge du prédicateur. Mais ce dernier ne peut, quelles que soient ses capacités, accomplir seul la tâche que Dieu a confiée à tous les membres de l’église. ISCE 145.2
Ils sont nombreux ceux qui ont besoin des services de cœurs chrétiens et aimants. Beaucoup de ceux qui ont été précipités dans la ruine auraient été sauvés, si leurs voisins, des hommes et des femmes ordinaires, avaient tenté quelque effort personnel en leur faveur. Bien des personnes attendent qu’on s’adresse à elles, personnellement. Dans notre propre famille, dans le voisinage, dans la ville où nous habitons, nous avons un travail à accomplir, en tant que missionnaires du Christ. Si nous sommes vraiment chrétiens, ce travail fera nos délices. Dès qu’un être est converti, un désir naît dans son cœur: celui de faire connaître l’ami précieux qu’il a trouvé en Jésus. Il ne peut renfermer en lui-même la vérité salutaire et sanctifiante. — L’Espoir de l’humanité, 134, 135. ISCE 145.3
L’un des moyens les plus efficaces pour communiquer la lumière à ses semblables, c’est le travail personnel. Dans le cercle de votre famille, au coin du feu chez votre voisin, au chevet d’un malade, ou ailleurs, vous pouvez lire les Ecritures et parler de Jésus et de la vérité. Ainsi, vous jetterez la précieuse semence qui germera et portera du fruit. — Témoignages pour l’Église 3:69. ISCE 146.1
Le sel doit être mélangé à la substance à laquelle on l’ajoute; il faut qu’il la pénètre pour pouvoir la conserver. C’est grâce à notre contact personnel et notre affection que le monde peut être touché par la puissance de l’Evangile. Les hommes ne sont pas sauvés par groupes, mais individuellement. L’influence personnelle est une puissance. Il faut que nous nous approchions tout près de ceux auxquels nous désirons faire du bien. — Heureux ceux qui, 36. ISCE 146.2
Jésus voyait en tout homme une âme appelée à son royaume. Il atteignait les cœurs en se mêlant à la foule comme un bienfaiteur. Il s’approchait d’eux alors qu’ils étaient occupés à leurs tâches quotidiennes et s’intéressait à leurs affaires. Il entrait dans les maisons pour y enseigner et plaçait les familles, dans leurs propres foyers, sous l’influence de sa divine présence. La sympathie personnelle qu’il savait manifester intensément lui gagnait les cœurs. — L’Espoir de l’humanité, 146. ISCE 146.3
La méthode du Sauveur pour sauver les âmes est la seule qui réussisse. Il se mêlait aux hommes pour leur faire du bien, leur témoignant sa sympathie, les soulageant et gagnant leur confiance. Puis il leur disait: “Suivez-moi.” — Rayons de Santé, 316. ISCE 146.4
Agissons comme [le Christ]. Les choses qui concernent la vie éternelle faisaient en tous lieux l’objet de ses conversations: à la synagogue, le long du chemin, dans une barque à quelque distance du rivage, à la table du pharisien ou à celle du publicain. Partout, il parlait de la vie d’en haut: il associait toujours la nature aux événements de la vie courante par des paroles de vérité. Il gagnait les cœurs de ses auditeurs, guérissait les malades, soulageait les souffrances, et prenait les petits enfants dans ses bras pour les bénir. Dès qu’il ouvrait la bouche, il captivait l’attention de ses auditeurs, et chacune de ses paroles était pour quelque âme une odeur de vie qui donne la vie. ISCE 146.5
Il devrait en être ainsi de nous. Où que nous nous trouvions, saisissons toutes les occasions de parler de notre Sauveur. Si nous faisons le bien, à son exemple, comme lui nous parviendrons à ouvrir la porte des cœurs. Faisons connaître celui qui “se distingue entre dix mille”, et dont “toute [la] personne est pleine de charme”, non pas d’une manière abrupte, mais en usant du tact et de l’amour divins. C’est à cela que doit contribuer le don de la parole, qui nous a été accordé pour exalter le Christ comme un Sauveur qui pardonne les péchés. — Les paraboles de Jésus, 346. ISCE 147.1
Sa présence créait une atmosphère plus pure au foyer; sa vie agissait comme un levain au sein de la société. Inoffensif et sans souillure, il marchait au milieu des insouciants, des êtres grossiers et impolis; parmi les publicains injustes, les prodigues téméraires, les paysans grossiers, les Samaritains, les soldats païens et la multitude disparate. Ici et là il faisait entendre un mot de sympathie quand il voyait des hommes épuisés de fatigue, contraints de porter de lourds fardeaux. Il partageait ces fardeaux et répétait les leçons apprises au sein de la nature, concernant l’amour, la sollicitude, la bonté de Dieu. ISCE 147.2
Il enseignait à tous qu’ils devaient se considérer comme doués de talents précieux, dont un emploi judicieux pouvait leur assurer d’éternelles richesses. Il extirpait toute vanité de la vie, et par son exemple il montrait que tout moment est gros de conséquences éternelles; qu’il doit être chéri comme un trésor et employé dans de saintes entreprises. Aucun être humain n’était jugé méprisable; à chaque âme il cherchait à appliquer un remède salutaire. Dans quelque milieu qu’il se trouvât, il présentait une leçon appropriée au moment et aux circonstances. Il s’efforçait de communiquer de l’espoir aux personnes les plus rudes et dont on attendait le moins, les assurant qu’il leur était donné de devenir irréprochables et inoffensives, et d’acquérir un caractère attestant leur qualité d’enfants de Dieu. Il rencontrait souvent ceux qui avaient glissé sous le pouvoir de Satan et qui se voyaient incapables d’échapper à ses pièges. A de telles âmes, découragées, malades, tentées, déchues, Jésus adressait des paroles chargées de tendre pitié, paroles nécessaires et qui pouvaient être comprises. Il en rencontrait d’autres qui luttaient corps à corps avec l’ennemi des âmes. Il les encourageait à persévérer, étant donné que des anges se tenaient à leurs côtés pour leur faire remporter la victoire. — L’Espoir de l’humanité, 83, 84.
L’association du réveil spirituel et du travail personnel
Lorsque des églises connaissent un réveil, c’est parce que l’un de leurs membres recherche avidement la bénédiction de Dieu. Il a faim et soif de Dieu; il demande avec foi et est exaucé dans la mesure où il a demandé. Il se met à l’œuvre avec diligence, conscient de sa dépendance envers Dieu, et les âmes sont amenées à rechercher une bénédiction semblable, et un temps de rafraîchissement survient dans le cœur des hommes. Le programme d’extension ne sera pas négligé. De très vastes plans seront dressés au moment opportun; mais l’effort et l’intérêt personnels manifestés pour nos amis et nos voisins pourront accomplir bien plus que ce que l’on pense généralement. C’est à cause de la carence de cette sorte de travail que les âmes pour lesquelles le Christ est mort périssent. ISCE 148.1
Une seule âme a une valeur infinie; car le Calvaire lui a donné son prix. Une seule âme, gagnée à la vérité, sera un instrument pour en gagner d’autres, et deviendra une source croissante de bénédictions et un moyen de salut. Votre travail peut accomplir plus de bien que les réunions les plus importantes si l’effort personnel leur fait défaut. Lorsque les deux sont associés, avec la bénédiction de Dieu, une œuvre plus parfaite et plus complète peut être accomplie; mais si nous ne pouvons en assurer qu’une seule part, que ce soit le travail personnel qui consiste à présenter les Ecritures dans les foyers, faire des appels individuels, et parler librement avec les membres de la famille, non de choses futiles, mais des grands thèmes de la rédemption. Qu’ils puissent voir que votre cœur est préoccupé par le salut des âmes. — The Review and Herald, 13 mars 1888.
Source: Extrait du livre « Instructions pour un Service Chrétien Effectif » de Ellen G. White.