
Par Ellen G. White
- LES PROMESSES FAITES A DIEU SONT DES ENGAGEMENTS
Dieu agit par des instruments humains ; et tous ceux qui réveillent la conscience des hommes, qui les incitent à produire de bonnes œuvres et à s’intéresser réellement à l’avancement du règne de Dieu, ne le feront pas d’eux-mêmes, mais par l’Esprit qui agit en eux. Les vœux faits dans ces circonstances sont sacrés, étant les fruits de l’œuvre du Saint-Esprit. Lorsqu’ils sont réalisés, le ciel accepte l’offrande, et les auteurs de ces libéralités placent leur argent dans les banques du ciel. Ces chrétiens font un bon placement pour l’avenir et ils hériteront ainsi la vie éternelle.—Témoignages pour l’Église 1 :636.
UN MANQUE D’INTEGRITE
Un des plus grands péchés du monde chrétien d’aujourd’hui est l’hypocrisie doublée de convoitise dans ses rapports avec Dieu. Chez beaucoup, on constate une négligence croissante en ce qui concerne leurs engagements à l’égard des diverses institutions et entreprises religieuses. Beaucoup considèrent un engagement comme n’imposant pas l’obligation de payer. S’ils pensent que leur argent leur vaudra un profit considérable s’il est investi dans une banque ou dans de la marchandise, ou si dans l’institution en faveur de laquelle ils ont pris un engagement il y a des personnes qui n’ont pas leur sympathie, ils se sentent parfaitement libres d’employer cet argent à leur guise. Ce manque d’intégrité prévaut dans une grande mesure parmi ceux qui professent garder les commandements de Dieu, et qui attendent l’imminent avènement de leur Seigneur et Sauveur.—Testimonies for the Church 4 :475.
LA RESPONSABILITE D’UNE EGLISE
Une église est responsable des engagements de ses membres. Si un frère néglige d’accomplir ses vœux, il faut lui parler avec bonté, mais clairement. Si les circonstances ne lui permettent pas de s’en acquitter, et s’il est un membre fidèle, que l’église lui vienne en aide. On pourra ainsi vaincre la difficulté et en recevoir une bénédiction.
Le Seigneur aimerait voir les membres de son Eglise considérer leurs obligations comme ayant la même valeur que celles qu’ils ont contractées envers un créancier quelconque. Que chacun examine sa vie passée, afin de se rendre compte s’il n’a pas négligé de s’acquitter de quelque vœu. Dans ce cas, qu’il fasse tous ses efforts pour payer jusqu’au “quart de sou” ; car nous devons tous comparaître devant un tribunal où, seules, l’intégrité et la vérité nous permettront de subsister.—Témoignages pour l’Église 1 :636, 637.
Une cause d’adversité
Certains d’entre vous ont trébuché sur la question de leurs engagements. L’Esprit du Seigneur s’est manifesté dans l’assemblée de , en réponse aux prières, et pendant que vos cœurs étaient attendris par son influence, vous avez pris des engagements. Tandis que les eaux du salut inondaient vos cœurs, vous avez senti que vous deviez suivre l’exemple de Celui qui allait et venait en faisant du bien et qui, joyeusement, a donné sa vie en rançon pour sauver l’homme du péché et de la dégradation. Sous cette inspiration céleste, vous avez compris que l’égoïsme et l’esprit du monde étaient incompatibles avec un caractère chrétien, et que vous ne pouviez pas vivre pour vous-mêmes tout en étant chrétiens. Mais dès que l’influence du grand amour de Dieu et de sa miséricorde ne se fit plus sentir dans vos cœurs avec la même intensité, vous avez oublié vos promesses d’offrandes, et Dieu, en conséquence, vous a retiré sa bénédiction.
L’adversité s’abattit sur certains d’entre vous. Leurs moissons furent insignifiantes, et il leur fut impossible de tenir leurs engagements ; certains durent même faire face à des circonstances très pénibles. Dans ces conditions, on ne pouvait évidemment pas s’attendre à ce qu’ils accomplissent leur vœu. Mais s’ils n’avaient pas murmuré et détourné leur cœur de leurs engagements, Dieu aurait agi en leur faveur et aurait ouvert des voies qui eussent permis à chacun de s’acquitter de ce qu’il avait promis. Ils ne surent pas attendre par la foi, en ayant confiance en Dieu qui aurait préparé un moyen leur permettant de remplir leurs engagements.
Certains avaient de l’argent à leur disposition ; s’ils avaient conservé la même bonne volonté qu’ils avaient manifestée au moment où ils firent le vœu, et s’ils avaient de tout leur cœur rendu à Dieu, en dîmes et en offrandes, ce qu’il leur avait confié dans ce but, ils auraient été abondamment bénis. Mais Satan vint avec ses tentations et en incita quelques-uns à mettre en doute les mobiles et l’esprit qui avaient inspiré le serviteur de Dieu en présentant son appel pour des fonds. Certains eurent le sentiment qu’ils avaient été trompés et frustrés. En pensée, ils répudièrent leurs vœux, et à partir de ce moment, tout ce qu’ils firent fut accompli à contrecœur, et par conséquent ils ne purent recevoir de bénédictions.—Testimonies for the Church 5 :281, 282.
2. LE PECHE D’ANANIAS
Le Saint-Esprit avait disposé les cœurs d’Ananias et de sa femme, à l’instar de leurs frères, à donner leurs biens à Dieu. Mais après qu’ils eurent fait ce vœu, ils reculèrent et prirent la décision de ne pas le tenir. Tout en prétendant donner l’intégralité des sommes qu’ils avaient perçues, ils en gardèrent une part pour eux. Ils usèrent de fraude envers Dieu, ils mentirent au Saint-Esprit, et leur péché fut puni par une sentence sévère et rapide. Ils perdirent non seulement cette vie, mais aussi la vie éternelle.
Le Seigneur estima que cette manifestation insigne de sa justice était nécessaire pour empêcher d’autres personnes de se rendre coupables de la même manière. Elle prouvait que les hommes ne peuvent tromper Dieu, qu’il découvre le péché secret caché au fond du cœur, et qu’on ne saurait se moquer de lui. Elle était destinée à constituer un avertissement à l’Eglise naissante pour l’inciter à examiner ses propres motivations, à se garder de l’égoïsme et de la vaine gloire, à éviter de tromper Dieu.
Dans le cas d’Ananias, le péché de fraude envers Dieu fut rapidement découvert et puni. Cet exemple du jugement de Dieu devait servir à toutes les générations futures de signal d’alarme. Le même péché se renouvela fréquemment dans l’histoire de l’Eglise, et il est commis aujourd’hui encore par beaucoup de gens ; mais, bien que le déplaisir de Dieu ne se manifeste pas à leur égard d’une façon visible, ce péché n’en est pas moins odieux à ses yeux qu’il ne l’était du temps des apôtres. L’avertissement a été donné, Dieu a clairement manifesté son horreur pour ce péché, et tous ceux qui agissent de la sorte peuvent être certains qu’ils détruisent leur propre âme. …
Ce n’est qu’au moment où les principes chrétiens sont dûment acceptés, où la conscience est éveillée au devoir, où la lumière divine agit sur le cœur et sur le caractère, que l’égoïsme est vaincu et que l’esprit du Christ se concrétise par des exemples. Le Saint-Esprit, exerçant son action sur les cœurs et sur les caractères, va extirper toute tendance à la convoitise, à la tromperie. …
A certaines occasions, le Seigneur a agi d’une façon déterminante sur des hommes égoïstes et mondains. Leurs esprits furent éclairés par le Saint-Esprit, leurs cœurs furent attendris et ressentirent sa puissance de subjugation. Sous l’influence de la profonde miséricorde de Dieu et de son amour, ils comprirent que leur devoir était de promouvoir sa cause, d’édifier son royaume. Ils
éprouvaient le désir d’avoir part au royaume de Dieu, et ils firent le vœu de consacrer leurs biens aux diverses branches de la cause du Seigneur. Ce vœu ne s’adressait pas à l’homme, mais à Dieu en présence de ses anges, qui agissaient sur le cœur de ces personnes égoïstes et cupides.
Au moment de faire le vœu, ils avaient ressenti une grande bénédiction ; mais avec quelle rapidité leurs sentiments changèrent lorsqu’ils revinrent à la réalité quotidienne. Tandis que l’impression laissée par le Saint-Esprit s’estompait, que l’esprit et le cœur étaient de nouveau absorbés par les affaires du monde, il devint très difficile pour eux de maintenir leur consécration personnelle et celle de leurs biens au Seigneur. Satan les assaillit de sa tentation : “Vous avez été insensés en faisant le vœu de donner cet argent ; vous en avez besoin pour l’investir dans vos affaires, et vous encourrez une perte si vous réalisez ce vœu.”
Maintenant ils reculent, ils murmurent, ils critiquent le message du Seigneur et ses messagers. Ils profèrent des mensonges, déclarent qu’ils firent ce vœu sous l’influence d’une excitation, qu’ils n’ont pas pleinement compris de quoi il s’agissait, que la question, présentée avec une certaine exagération, ébranla leurs sentiments et que c’est ce qui les avait amenés à faire ce vœu. Ils insinuent que la précieuse bénédiction reçue a été la conséquence d’une tromperie exercée sur eux par le prédicateur en vue de se procurer de l’argent. Leur état d’esprit change alors, et ils ne se sentent plus dans l’obligation d’accomplir leur vœu envers le Seigneur. Il s’agit ici d’une horrible tentative de tromper Dieu, et l’on trouve des excuses sans consistance pour résister au Saint-Esprit et le renier. Certains prétendent se trouver dans l’embarras ; ils disent qu’ils ont besoin de leur argent—pour quoi faire ? Pour l’investir dans des maisons et des terrains, ou dans une spéculation quelconque. Parce que le vœu a été fait dans un but religieux, ils pensent qu’il n’a pas force de loi, et leur amour de l’argent est si fort qu’ils trompent leurs propres âmes et prennent la liberté de tromper Dieu. Il pourrait être dit à plusieurs d’entre eux : “Vous ne traitez aussi mal aucun autre ami.”
Le nombre de ceux qui commettent le péché d’Ananias et de Saphira est en constante augmentation. Les hommes ne mentent pas à leurs semblables mais à Dieu lorsqu’ils méprisent les vœux qu’ils ont fait sous l’action du Saint-Esprit. Du fait que la sentence contre une action mauvaise n’est pas exécutée rapidement, comme ce fut le cas pour Ananias et Saphira, les cœurs des fils de l’homme sont entièrement tournés vers le mal, poussés à combattre l’action de l’Esprit de Dieu. Comment ces hommes affronteront-ils le jugement ? Osez-vous envisager la réponse finale à cette question ? Comment vous comporterez-vous au cours des scènes décrites dans l’Apocalypse ? “Je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux. Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres.”—The Review and Herald, 23 mai 1893.
3. UN CONTRAT AVEC DIEU
Lorsque, en présence de nos frères, nous avons pris l’engagement verbal ou écrit de donner une certaine somme, ces derniers sont les témoins d’un contrat conclu entre nous et Dieu. Ce n’est pas un vœu fait à l’homme, mais au Seigneur ; c’est comme un billet que l’on signerait à son voisin. Il n’est pas d’engagement légal plus sacré pour le chrétien que le vœu qu’il a fait à Dieu.
Ceux qui signent un engagement envers leurs semblables ne pensent généralement pas à demander à en être déliés. Un vœu fait à Dieu, qui répand sur nous ses bontés, est d’une importance encore plus grande. Pourquoi chercherions-nous à nous en dégager ? L’homme considérerait-il que sa promesse n’est pas obligatoire parce qu’elle est faite à Dieu ? Son vœu est-il moins valable pour n’être pas du ressort des tribunaux ? Celui qui prétend être sauvé par le sacrifice infini du Christ “pillera-t-il Dieu” ? Ses vœux et ses actions ne sont-ils pas pesés dans la balance du tribunal céleste ?
Chacun de nous a un procès pendant à ce tribunal. Notre conduite témoignera-t-elle contre nous ? Le péché d’Ananias et de Saphira avait un caractère d’une gravité exceptionnelle. En retenant une partie du prix de leur champ, ils mentirent au Saint-Esprit. Toute personne qui commet les mêmes fautes se rend également coupable.
Lorsque les hommes sont touchés par l’Esprit de Dieu, ils sont plus sensibles à ses sollicitations et ils prennent la résolution de renoncer à eux-mêmes et de faire quelque sacrifice pour la cause de Dieu. C’est lorsque la lumière divine illumine l’intelligence avec une puissance inusitée que les sentiments du cœur naturel sont refoulés. L’égoïsme a moins d’influence sur le cœur, et il y naît des désirs d’imiter le divin Modèle, Jésus-Christ, en renonçant à soi-même et en faisant du bien. L’égoïsme inné de l’homme se change en pitié envers le pécheur, et il fait des vœux comme Abraham et Jacob. Les anges sont alors présents. L’amour de Dieu et l’amour des âmes triomphent de l’égoïsme et de l’amour du monde. C’est particulièrement le cas lorsque le prédicateur expose, avec le secours de l’Esprit et la puissance de Dieu, le plan de la rédemption formé par la Majesté du ciel et consommé dans le sacrifice de la croix. Les passages suivants nous montrent comment le Seigneur considère les vœux :
“Moïse parla aux chefs des tribus des enfants d’Israël, et dit : Voici ce que l’Eternel ordonne. Lorsqu’un homme fera un vœu à l’Eternel, ou un serment pour se lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche.” Nombres 30 :2, 3.
“Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair, et ne dis pas en présence de l’envoyé que c’est une inadvertance. Pourquoi Dieu s’irriterait-il de tes paroles, et détruirait-il l’ouvrage de tes mains ?” Ecclésiaste 5 :5.
“J’irai dans ta maison avec des holocaustes, j’accomplirai mes vœux envers toi : pour eux mes lèvres se sont ouvertes, et ma bouche les a prononcées dans ma détresse.” Psaumes 66 :13, 14.
“C’est un piège pour l’homme que de prendre à la légère un engagement sacré, et de ne réfléchir qu’après avoir fait un vœu.” Proverbes 20 :25.
“Si tu fais un vœu à l’Eternel, ton Dieu, tu ne tarderas point à l’accomplir ; car l’Eternel, ton Dieu, t’en demanderait compte, et tu te chargerais d’un péché. Si tu t’abstiens de faire un vœu, tu ne commettras pas un péché. Mais tu observeras et tu accompliras ce qui sortira de tes lèvres, par conséquent les vœux que tu feras volontairement à l’Eternel, ton Dieu, et que ta bouche aura prononcés.” Deutéronome 23 :21-23.
“Faites des vœux à l’Eternel, votre Dieu, et accomplissez-les ! Que tous ceux qui l’environnent apportent des dons au Dieu terrible !” Psaumes 76 :12. “Mais vous, vous le profanez, en disant : La table de l’Eternel est souillée,
et ce qu’elle rapporte est un aliment méprisable. Vous dites : Quelle fatigue ! et vous le dédaignez, dit l’Eternel des armées ; et cependant vous amenez ce qui est dérobé, boiteux ou infirme, et ce sont les offrandes que vous faites ! Puis-je les agréer de vos mains ? dit l’Eternel. Maudit soit le trompeur qui a dans son troupeau un mâle, et qui voue et sacrifie au Seigneur une bête chétive ! Car je suis un grand roi, dit l’Eternel des armées, et mon nom est redoutable parmi les nations.” Malachie 1 :12-14.
“Lorsque tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir, car il n’aime pas les insensés : accomplis le vœu que tu as fait. Mieux vaut pour toi ne point faire de vœu, que d’en faire un et de ne pas l’accomplir.” Ecclésiaste 5 :3, 4.—Témoignages pour l’Église 1 :632-634.
Conditions pour bénéficier des promesses divines
Dans de grandes réunions, des occasions spéciales se sont présentées où des appels en faveur de la cause de Dieu ont été adressés à ceux qui professent suivre le Christ ; les cœurs ont été touchés et beaucoup ont fait des vœux pour soutenir l’œuvre. Mais plusieurs d’entre eux n’ont pas agi envers Dieu d’une façon honorable. Ils ont été négligents et ont manqué de tenir leurs engagements à l’égard de leur Créateur. Mais si l’homme se montre si indifférent au sujet de ses promesses envers Dieu, peut-il s’attendre que le Seigneur tienne une promesse faite sur la base de conditions qui n’ont jamais été remplies ? Le mieux est de se comporter honnêtement avec Dieu et avec ses semblables.—The Review and Herald, 17 décembre 1889.
Protestation de la part de Satan
Dieu réclame aux hommes une certaine partie des revenus qu’il leur confie, à savoir, le dixième. Il laisse chacun libre de s’engager à donner plus ou moins. Mais lorsque le cœur est touché par l’influence de son Esprit, et qu’on a fait le vœu de lui offrir une certaine somme, on n’a plus aucun droit sur cet argent. Les hommes se considèrent comme liés par des promesses de ce genre, mais n’est-on pas lié davantage lorsqu’elles sont faites au Seigneur ? Les promesses faites devant le tribunal de la conscience seraient-elles moins sacrées que les engagements écrits par les hommes ?
Quand la lumière divine resplendit dans un cœur, avec une puissance et une clarté exceptionnelles, l’égoïsme habituel du cœur humain relâche son emprise, et alors naît une disposition à donner pour la cause de Dieu. Mais nul ne doit penser qu’il est possible de tenir ses engagements sans protestation de la part de Satan. Celui-ci voit avec déplaisir le royaume du Rédempteur s’établir ici-bas. Il suggère aux hommes que les promesses faites au Seigneur sont trop excessives, qu’elles peuvent les paralyser dans leurs entreprises ou dans l’entretien des leurs.—Conquérants pacifiques, 66, 67.
Nécessité de réveiller la conscience
En tant qu’adventistes nous devons prendre sérieusement à cœur cette question [des vœux]. Il y en a peu qui se sentent repris dans leurs consciences, s’ils ont négligé leur devoir à ce sujet, et qui éprouvent le remords de dérober Dieu chaque jour. Si un chrétien, sciemment ou accidentellement, fait tort à son prochain dans un paiement, ou refuse de régler une dette, sa conscience le lui reprochera, à moins que celle-ci ne soit cautérisée, et il ne trouvera aucun repos, même s’il est seul à connaître la chose. Toutefois, il en est beaucoup qui négligent leurs vœux et ne s’acquittent pas de leurs engagements sans en être troublés le moins du monde. Combien peu se sentent coupables d’avoir manqué à leur devoir ! Il faut que nous soyons à cet égard plus profondément convaincus. Notre conscience doit être réveillée sur ce point. Au dernier jour, il faudra rendre des comptes au Seigneur, car il a des droits sur nous.—Témoignages pour l’Église 1 :629, 630.
Pour une étude complémentaire
Caractère sacré des vœux, Témoignages pour l’Église 1 :623-637.
Faire des vœux et ne pas les accomplir, Testimonies for the Church 5 :281-285. Leçons à tirer de l’histoire d’Ananias et de Saphira, Conquérants pacifiques, 63-68.
Un péché qui prévaut terriblement à notre époque, Témoignages pour l’Église
2 :42, 43.
Fidélité de Jacob dans l’accomplissement de son vœu, Témoignages pour l’Église 1 :626-628.
Responsabilité de l’Eglise pour les engagements individuels, Témoignages pour l’Église 1 :636, 637.
Inviolabilité d’un vœu ou d’un engagement, Patriarches et prophètes, 532.