ETUDE SUR DANIEL CHAPITRE 5 : LA MAIN QUI ECRIT SUR LE MUR

Le contexte

De l’humble prière de louanges de Nebucadnetsar, on passe à l’orgueilleuse et arrogante profanation de Belschatsar. A Nebucadnetsar, solitaire et misérable, encore tout empêtré de poussière mais glorifiant Dieu, s’oppose Belschatsar entouré de ses « grands au nombre de mille » (v.1), assis sur son trône et buvant à sa propre gloire. Le contraste entre les deux rois est trop frappant pour ne pas être intentionnel. Tous les deux sont des rois païens orgueilleux qui se refusent à l’idée de la fin de Babylone ; et tous deux vérifient dans leur vie même l’accomplissement d’une prophétie qui les frappe comme un jugement de Dieu. Pourtant l’issue est différente et les deux destins semblent se situer à l’opposé l’un de l’autre. A vrai dire, tout se passe comme si Belschatsar le faisait exprès et prenait volontairement le contre-pied de Nebucadnetsar. Car Belschatsar a bel et bien connu le grand roi qui est mort à l’âge avancé de cents quatre ans, en 562 av. JC. Belschatsar, alors âgé de 26 ans, était déjà commandant de l’armée babylonienne. (Jacques Doukhan, Le Soupir de la Terre, 105)

Nous sommes à la veille de la prise de Babylone par Cyrus, soit en 539 av. J.-C., soit le 12 octobre. Daniel est âgé de 84 ans. Le roi Nebucadnetsar est mort depuis 23 ans à l’âge avancé de 67 ans soit en 562 av. J.-C.  Trois rois lui ont déjà succédé :

  1. Amel Marduk (règne de 2 ans), assassiné par son beau-frère Neriglissar.
  2. Neriglissar (règne de 4 ans), après sa mort, il laisse un fils mineur qui fut assassiné par une conspiration et on nomma au trône Nabonide.
  3. Nabonide (règne de 17 ans)

Six (6) ans après le règne de Nabonide, celui-ci décide de déménager sa famille à une oasis plus à l’ouest nommé Teima.  Il laisse son fils Belschatsar (15 ans) régner à Babylone. Le roi Belschatsar, petit fils de Nebucadnetsar est alors âgé de 25 ans. Il est commandant en chef de l’armée babylonienne. Une des épouses du roi Nebucadnetsar, une reine, est présente et vit encore à l’age exceptionnel de 107 ans !

Le roi Belschatsar connaît bien Daniel, son Dieu et l’histoire de son grand-père Nebucadnetsar. Le père de Belschatsar s’appelle Nabonide et est un grand prêtre babylonien. La destruction de Babylone est une image de la destruction finale du monde.

Le toast ou le banquet du roi : Daniel 5 : 1-4

Le roi donna : Désire stabiliser son royaume.

Belschatsar a le plus contribué à sa ruine lorsque, par des mesures en apparence des plus prudentes, il pensait affermir son autorité.  Dieu contrôle tout malgré tous nos stratagèmes.

Un grand festin : l’indulgence dans l’appétit. Dieu attribut à la chute de Babylone son excès dans le boire et le manger. L’indulgence dans l’appétit et dans les passions était le fondement de tous ses péchés.

Si l’on pouvait enlever le voile qui nous sépare de Christ, nous verrions un Sauveur attristé à la vue d’hommes absorbés dans les plaisirs de la table.

La méchanceté de Babylone est due à sa gloutonnerie et son ivresse. Ceci est un message d’avertissement pour son Église.

Belschatsar fut défait dans une bataille contre Cyrus.  La ville de Babylone était assiégée depuis deux ans.  Il était à l’intérieur d’une forteresse qui semblait imprenable avec ses murs massifs, ses portes d’airain et qui était entourée de la rivière Euphrate.  Il y avait des provisions pour tenir un siège de 20 années.  Le roi se sentant en sécurité, vivait dans l’allégresse et la festivité.

Apoc 18 : 2 « Il cria d’une voix forte, disant : Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! [à cause de son indulgence dans l’appétit] Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux. »

Luc 21 : 34 « Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste. »

S’en servissent pour boire : C’est un affront à Dieu et Belschatsar pensait que rien n’était trop sacré pour être touché par lui. L’intempérance empêche le discernement entre le sacré et le profane.  Il en sera de même à la fin des temps.  Le Sabbat sera profané ouvertement comme on a profané les vases sacrés.

Ils louèrent les dieux d’or, d’argent, d’airain, de fer, de bois et de pierre : Déclin de la spiritualité. La baisse de valeur des métaux démontre un déclin moral,  dans le peuple babylonien.

L’intempérance pousse l’homme à accomplir des actes insensés et à croire à des choses insensées. Exemple : L’eau bénie qui a un pouvoir de guérison.  Le crucifix qui a un pouvoir de chasser les démons.  La médaille qui a un pouvoir de nous protéger du malheur.

Rom 1 : 25 « Eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen ! »

L’écriture ou le graffiti sur la muraille : Daniel 5 : 5-9

Main qui écrivait : Il s’agit du jugement de Dieu. L’idée de la main de Dieu qui écrit se rapporte généralement à l’idée de jugement. Le rideau du temple fut déchiré par la même main morte qui écrivit les mots de calamité sur les murs du palais de Belschatsar (1BC1107).  Lorsque Christ prononça ces paroles « Tout est accompli », le même personnage Saint qui traça ces lettres, déchira le voile en deux (MS 101, 1897).  Tous les deux événements font ressortir la fin d’un système.

Une lumière comme un éclair se produisit après la formation de chaque lettre et restait sur la lettre donnant l’apparence d’une inscription vivante exprimant un mauvais présage à tous ceux qui les regardaient (TM 435-436).  Des mots brûlants suivaient le mouvement de la main.  C’était des lettres de flammes.  Ces lettres étaient peu nombreuses, mais démontraient que la puissance de Dieu était là (YI, may 19, 1898).

Les jointures de ses reins se relâchèrent : Vieille expression exprimant un relâchement des selles. Les lettres luisaient comme du feu et étaient un présage de condamnation.  Devant eux passaient comme une vue panoramique, les fruits de leurs vies mauvaises.  Lorsque Dieu fait peur aux hommes, ils ne peuvent pas cacher l’intensité de leur terreur.  Les grands hommes du royaume furent alarmés.  Leur manque de respect blasphématoire des choses sacrées se transforma en un instant.  Une épouvante délirante surpassa toute maîtrise de soi. Dieu interviendra pour mettre fin à la profanation du caractère sacré de sa loi. À son avènement, les éléments seront ébranlés et les gens reconnaîtront les fruits de leurs mauvaises vies. Ils se sentiront condamnés devant le jugement divin.

Fît venir les astrologues, les Chaldéens et les devins : Daniel et ses amis ne faisaient plus partie de la liste des Chaldéens. Belschatsar ne voulait pas être conseillé par eux.

Aura la troisième place dans le gouvernement du royaume : La première place revenait au père de Belschatsar (Nabonide). Il est clair qu’il ne pouvait pas donner une plus haute position à Daniel.

Ils ne purent pas lire l’écriture : L’écriture était indéchiffrable sans une révélation. Le texte araméen était sans voyelles, selon l’usage dans les anciennes inscriptions. Il fallait d’abord en connaître le sens M N  M N  T K L  PH RS N = MENE MENE TEKEL UPHARSIN

On voit ici une décadence de la sagesse humaine :

  1. Dans le chapitre 2 :11, les sages ne pouvaient pas révéler un rêve oublié.
  2. Dans le chapitre 4 :7, les sages ne pouvaient même pas révéler un rêve raconté.
  3. Dans ce chapitre 5 :8, les sages ne sont même pas capables de LIRE l’écriture sur le mur

Fut très effrayé : Il reconnaît la suprématie du Dieu des juifs. Il s’agit d’un mystère qui échappe au pouvoir de la magie humaine.  Il se voit revivre le même scénario que son grand-père.  Seul Daniel, serviteur du Dieu d’Israël, peut décoder l’énigme.

Cette peur excessive démontre que Belschatsar s’est élevé impétueusement contre le Dieu du ciel et a mis sa confiance sur sa propre puissance ne s’attendant pas à ce que quelqu’un lui dise « Pourquoi fais-tu cela » ?  Mais maintenant, il réalisait qu’il devait rendre compte de l’économie qui lui avait été confiée et de toutes les opportunités perdues, et de l’attitude de défiance au Dieu des Juifs à laquelle il ne pouvait offrir aucune excuse.

La semonce d’une reine : Daniel 5 : 10-12

La reine : Une des épouses du roi, la fameuse Nitocris :

  1. Elle n’a pas craint la mort en se présentant devant le roi sans être convoqué. Elle n’est donc pas une épouse de Belschatsar.
  2. Elle connaît bien l’époque de Nebucadnetsar.
  3. Elle résidente du palais (donc n’est pas la mère de Belschatsar, résidant à Teima loin de Babylone).
  4. Elle n’est pas sa grand-mère (c.-à-d. la mère de son père Nabonide), car elle était déjà morte depuis 547 av. J.-C.

L’esprit des dieux saints : C’est l’esprit du vrai Dieu. La reine appuie sur le fait que le Dieu des Juifs, soit le bon Dieu.

Nebucadnetsar, ton père, le roi ton père : il s’agit d’un reproche du non-respect des valeurs de son grand-père. La reine appuie sur le fait que Belschatsar ne soit que le père, petit-fils du grand roi Nebucadnetsar, qui aimait le Dieu de Daniel.

Belschatsar consulte Beltschatsar : Daniel 5 : 13-16

Daniel était âgé de 85 ans et devrait être bien connu et reconnu comme grand chef des Sages.

Es-tu ce Daniel : Quelle question hypocrite ! Le roi connaît bien Daniel. Il craignait de rencontrer son homonyme Beltschatsar (nom babylonien de Daniel). Il n’ose pas prononcer son propre nom et l’appelle Daniel (son nom hébreu). Beltschatsar faisait un effort pour se tenir ferme et de démontrer son autorité pour ne pas laisser transparaître sa peur.

L’esprit des dieux : il omet volontairement le qualificatif « saint ». Le roi désire corriger les paroles de la reine en précisant que le Dieu de Daniel n’est pas Saint et qu’il a perdu la guerre contre les dieux de Babylone.

Tu seras revêtu de pourpre, tu porteras un collier d’or à ton cou, et tu auras la troisième place dans le gouvernement du royaume : Le roi a peur du Dieu de Daniel.  Il désire apaiser le Dieu qu’il vient d’insulter.

La semonce d’un prophète : Daniel 5 : 17-24

Tu t’es élevé contre le Seigneur des cieux : C’est une transgression consciente et impardonnable.

La réponse de Daniel est dure.  Belschatsar a rejeté le Dieu qu’il connaissait comme étant le Dieu suprême !  Malgré cela, Belschatsar a osé profaner les ustensiles du sanctuaire.  Il est alors devenu inexcusable.  Alors, Babylone est tombée à cause qu’elle a délibérément et volontairement rejeté le Dieu du ciel en la personne de Belschatsar.  Ce sera les événements des derniers jours.

Dans l’histoire de Nebucadnetsar et de Belschatsar, Dieu parle aux nations d’aujourd’hui.  Si Belschatsar avait agi en harmonie avec les instructions données à son grand-père, il aurait retenu non seulement son royaume, mais aussi sa vie.

Belschatsar a vu son grand-père Nebucadnetsar banni de la société des hommes. Il a vu l’intelligence, dans laquelle l’orgueilleux monarque se glorifiait, lui être enlevée par celui qui la lui donna.  Il a vu le roi expulsé de son royaume et devenir le compagnon des bêtes dans les champs.  Mais l’amour des amusements et de la glorification du moi effaça les leçons qu’il ne devait jamais oublier.  C’est le danger des jeunes aujourd’hui.

Tu as loué les dieux d’argent, d’or, d’airain, de fer, de bois et de pierre : ce sont les plaisirs du monde. On reconnaît notre civilisation idolâtre.  L’argent, le plaisir, la télévision, les objets remplacent le Créateur !

Le grand péché de Babylone est son adoration des faux dieux sous la vantardise de croire au Dieu des cieux.  Il en sera de même au temps de la fin où la chrétienté se liera au spiritisme et au paganisme et fera croire qu’ils adorent le vrai Dieu des cieux.

C’est aussi la condition de notre Église qui aime plus les amusements et les apparences.

Dans Apocalypse 17 : 1-6, Dieu désire nous avertir qu’aujourd’hui la Babylone spirituelle moderne, c.-à-d. la chrétienté mondaine, est devenue une habitation de démons, un repaire d’esprits impurs et odieux et qu’elle est au comble de sa décadence. Le vin de Babylone se retrouve aussi dans notre Église.

Quant à Apocalypse 18 : 1-4, nous voyons la chute de cette Babylon la grande. « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux. » Dieu nous invite donc à sortir de cette Babylone « Sortez du milieu d’elle, mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point de part à ses fléaux. »

Le Dieu qui a dans sa main ton souffle et toutes tes voies : Daniel reproche au roi d’avoir délibérément rejeté le vrai Dieu créateur.

Job 12 :7-10 : « Interroge les bêtes, elles t’instruiront, Les oiseaux du ciel, ils te l’apprendront ; Parle à la terre, elle t’instruira ; Et les poissons de la mer te le raconteront.  Qui ne reconnaît chez eux la preuve Que la main de l’Éternel a fait toutes choses ?  Il tient dans sa main l’âme de tout ce qui vit, Le souffle de toute chair d’homme. »

Le sens des écritures ou graffiti : Daniel 5 : 25-28

Compté : MENE vient d’une racine qui signifie « compter ». MENE a une racine qui est utilisée pour désigner la fin d’une destinée. Des hommes peuvent dans leur impertinence dépasser la limite de la patience de Dieu. Jérémie 51 :7-9

Pesé : TEKEL vient d’une racine qui signifie « peser ».

Balance : La pesée et la balance relèvent du langage de la justice divine.

Job 31 :6 : « Que Dieu me pèse dans des balances justes, Et il reconnaîtra mon intégrité ! »

À côté de chaque nom dans le livre du ciel sont écrits chaque mauvaise parole, chaque action égoïste, chaque devoir non accompli et chaque péché secret avec une exactitude terrible.  Les avertissements du ciel ou reproches négligés, moments perdus, opportunités non utilisées, des influences exercées pour le bien ou pour le mal avec ses résultats lointains, tout cela est écrit par l’ange.

Les anges de Dieu se tiennent avec des balances dans le sanctuaire pesant les intérêts et les pensées des enfants de Dieu.  D’un côté, les intérêts et les pensées dirigés vers le ciel et de l’autre celles dirigées vers la terre.

L’œuvre du jugement de l’investigation des derniers temps mettra un sceau sur chaque personne soit pour la vie éternelle ou la mort éternelle.

Apoc. 14 :7 : « Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux. »

Divisé : UPHARSIN vient d’une racine qui signifie « morcelé ».

La mort du roi : Daniel 5 : 29-31

Cette même nuit : La chute de Babylone en un jour. Tandis que Belschatsar se trouvait encore dans la salle du festin, entouré de ceux dont le sort était lié au sien, on vint annoncer que la ville était prise par l’ennemi contre lequel ils se croyaient bien défendus, et que les passages étaient envahis, … et que les hommes de guerres étaient consternés.  Les Mèdes et les Perse, après avoir détourné les eaux de l’Euphrate, pénétrèrent au cœur de la ville privée de défense.  Les armées de Cyrus se trouvaient maintenant sous les murs du palais.  Babylone était envahie par les soldats ennemis, nombreux comme les sauterelles, et leurs cris de triomphe dominaient ceux des convives terrifiés.

Selon, Ésaïe 47 :7-11, Comme aux temps de la fin, la chute de Babylone la grande se fera précipitamment. Les signes des temps proclament que nous sommes arrivés au seuil d’événements grands et solennels. Tout ici-bas est en agitation.  Les prophéties du Sauveur relatives à ce qui va se passer avant son retour s’accomplissent sous nos yeux.  Le monde est à la veille de catastrophes effroyables.

Apo. 18 :7-8 : « Autant elle s’est glorifiée et plongée dans le luxe, autant donnez-lui de tourment et de deuil. Parce qu’elle dit en son cœur : Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil !  A cause de cela, en un même jour, ses fléaux arriveront, la mort, le deuil et la famine, et elle sera consumée par le feu. Car il est puissant, le Seigneur Dieu qui l’a jugée. »

S’empara du royaume : La prophétie se réalise et les Babyloniens savaient que les armées des Mèdes et des Perse étaient au-dehors.  Ils se croyaient en sécurité dans leur ville aux murs imprenables.  Ils avaient beaucoup de vivres leur permettant de tenir un long siège, et l’eau leur était assurée par le fleuve Euphrate qui passait au milieu de la ville.  Cependant, Cyrus, le commandant des armées Médo-Perse, fit un ingénieux stratagème. Lui et ses soldats détournèrent le fleuve Euphrate et le mirent à sec.  Ils purent ainsi entrer dans la ville de Babylone en passant par le lit de la rivière sous les murailles de la ville !  Les gardiens s’adonnaient aux festivités, et la ville était laissée sans défense.  Avant que les dirigeants fussent avertis, l’ennemi était dans toute la ville, rendant leur fuite impossible.  Pendant que certains étaient tués ou capturés dans une partie de la ville, l’autre partie ignorait l’invasion.  Aucune alarme ne put être déclenchée pour avertir le peuple que les forces de Cyrus étaient sur eux.

Daniel 2 :39 : « Après toi, il s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre. »

Darius est l’oncle de Cyrus. Le roi Darius (le Mède) régna à Babylone par la permission du vrai conquérant : Cyrus.  Les Mèdes furent vaincus par Cyrus avant la conquête de Babylone.  Le roi Cyrus avait une déférence envers les Mèdes par le fait qu’il laissa Babylone au roi des Mèdes.

Ésaïe 45 :13 : « C’est moi qui ai suscité Cyrus dans ma justice, Et j’aplanirai toutes ses voies ; Il rebâtira ma ville, et libérera mes captifs, Sans rançon ni présents, Dit l’Éternel des armées. »

Cyrus est le type de Jésus. La même expérience est décrite au temps de la fin.  L’eau fraîche de la vérité sera mise à sec et Jésus, le roi d’Orient, viendra sauver son peuple captif d’une Babylone totalement dégénérée.

Dieu n’abandonnera pas son peuple dans Babylone au moment où elle court le plus grand danger.  Il a promis de la délivrer. Cyrus représente le type de Jésus qui viendra délivrer son peuple lors de sa seconde venue.

Les ennemis du dehors ne sont pas le plus grand péril d’une nation.  La chute d’une nation est causée, sous la providence de Dieu, par des actes réprobateurs et la déchéance morale.  La condamnation qui tombera sur le monde de la fin sera causée par le rejet de la lumière et pour avoir négligé les opportunités de connaître la vérité.

Apo. 16 :12-16 : « Le sixième versa sa coupe sur le grand fleuve, l’Euphrate. Et son eau tarit, afin que le chemin des rois venant de l’Orient fût préparé. Et je vis sortir de la bouche du dragon, et de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant.  15 Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements, afin qu ‘il ne marche pas nu et qu’on ne voie pas sa honte !  16 Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon. »

La cause de la chute de l’humanité est l’indulgence dans l’appétit. Dieu attribut la chute de Babylone à sa gloutonnerie et à son ivresse.  L’indulgence dans l’appétit et les passions était le fondement de tous leurs péchés.  Il en sera de même à la fin des temps.

Luc 21 :34 «  Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste. »

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