Quels sont les dangers cachés associés aux dépendances comportementales?

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Quels sont les dangers cachés associés aux dépendances comportementales?

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Staff AdventDesk Réponses sélectionnée comme la meilleure 22 mai 2019
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Dépendances comportementales : les dangers cachés

Julián Melgosa

Les dépendances comportementales suivent un chemin neural semblable à celui des dépendances chimiques. Les systèmes de récompense sont tellement puissants qu’une fois qu’on s’y fait prendre, il est difficile de s’en débarrasser. La connaissance et la conscience de la façon dont les dépendances comportementales fonctionnent constituent d’excellentes mesures prophylactiques.

John Locke (1632-1704), dans son livre Essay Concerning Human Understanding1, a forgé l’expression « la poursuite du bonheur ». Plus tard, Thomas Jefferson inclura cette expression – au même titre que la vie et la liberté en tant que droits inaliénables de la personne – dans la Déclaration d’indépendance. L’explication que Locke donne du bonheur en relation avec la liberté soutient que « le véritable bonheur est le fondement essentiel de notre liberté », et que la poursuite du bonheur est notre plus grand bien, car elle nous permet, après avoir examiné toutes les issues possibles, de suspendre, dans certains cas, la satisfaction de nos désirs. « C’est là la charnière sur laquelle tourne la liberté des êtres intellectuels », affirme Locke. En d’autres termes, la liberté, ce n’est pas de céder à une impulsion soudaine, mais la capacité de choisir entre les désirs propres et la poursuite du véritable bonheur.

Vie. Liberté. Poursuite du bonheur. Toutes les trois peuvent être affectées par des dépendances. Les dépendances, même les dépendances comportementales, peuvent nuire directement ou indirectement à la santé physique. Elles peuvent évidemment porter atteinte à la liberté en privant leurs victimes du choix. En outre, elles peuvent constituer une barrière de taille à la poursuite du bonheur, car elles apportent un soulagement immédiat à un besoin perçu, mais non pas un bonheur durable.

Cet article passe en revue le concept de la dépendance comportementale – un phénomène croissant associé au style de vie du 21e siècle. Il se propose de réexaminer un échantillon des dépendances comportementales les plus courantes, particulièrement chez la population étudiante universitaire : le jeu, la nourriture, la pornographie, et l’addiction au sport.

UNE DÉFINITION

Qu’est-ce qu’une dépendance ? C’est une situation dans laquelle une personne initie et maintient un comportement (comme fumer ou jouer) qui exige la répétition et qui devient difficile à briser. Dès qu’un tel comportement devient la force motrice (au lieu du choix personnel), on devient dépendant. Les mots anglais addict et addiction (dépendant et dépendance) nous viennent du nom latin addictus – un individu qui, ayant contracté une dette, est incapable de la rembourser. La peine pour un addictus, c’était l’esclavage. Cependant, sa dette pouvait être rachetée. En effet, la loi permettait au créancier de prononcer le nom du débiteur et la somme due dans un marché public. Cette annonce donnait l’occasion aux amis, à la famille, ou à des partenaires commerciaux de payer sa dette, et ainsi de le soustraire à l’esclavage. Si, après trente jours d’annonce, personne ne rachetait la dette, le créancier devenait propriétaire de l’addictus. Il le prenait alors à son service ou le vendait comme esclave. Chose intéressante, le terme addictus, tout d’abord utilisé pour les problèmes de dette (peut-être en rapport avec la dépendance à la « dépense ») s’est étendu plus tard aux accros à des substances, et plus récemment, est revenu à la description de comportements.

Comme nous l’avons vu plus haut, il existe deux types principaux de dépendance : chimique et comportementale. La première inclut la présence d’une substance psychoactive ; la seconde, elle, ne comporte aucun composant chimique. Une observation attentive, cependant, révèle peu de différence comportementale entre les deux. Dans les deux cas, le sentier menant à la dépendance inclut : 1) l’initiation, soit la première (ou les premières) fois où l’onutilise la substance ou pratique le comportement – un processus où la curiosité, la pression des pairs et la disponibilité jouent un rôle ; 2) la récompense, soit un sentiment de plaisir/de satisfaction – physique, psychologique, ou sociale – résultant d’un comportement entraînant la dépendance ; 3) la répétition, soit la récurrence qui renforce immanquablement la dépendance ; et 4) l’habitude, soit la pratique comportementale systémique qui limite, parfois très gravement, le choix personnel.

Une fois la dépendance installée, de multiples signes révèlent son emprise – plus ils sont nombreux et intenses, plus il est difficile de rompre le cycle. Premièrement, la tolérance s’installe au bout d’un certain temps. Autrement dit, une petite dose de comportement ou de substance ne suffit plus pour obtenir la stimulation souhaitée. Deuxièmement, l’abstinence– on est agité ou irrité dès que le besoin se manifeste sans qu’on puisse l’assouvir par le comportement ou la substance. Troisièmement, l’obsession – on se préoccupe constamment de ce dont on est dépendant. Quatrièmement, la compulsion– la force ou la motivation qui maintient la répétition du comportement de dépendance. Et cinquièmement, l’incapacité de couper court au comportement compulsif, malgré une pleine connaissance de ses conséquences problématiques et une ferme décision de rompre avec l’habitude. Le syndrome peut causer des réactions psychologiques (désespoir, obsession, changements d’humeur, et manque de motivation), une détérioration des relations (on ment à la famille et aux amis, on manque de confiance, etc.), des symptômes physiques et mentaux (problèmes de sommeil, excès d’ordre biologique, manque d’hygiène personnelle, humeurs désagréables, irritabilité), et conséquences spirituelles (relâchement des principes moraux et perte de la foi). Les dépendances comportementales peuvent coûter cher à la société : absentéisme (dans le cadre du travail ou des études), maladie, problèmes judiciaires.

LES JEUX EN LIGNE

Selon l’Entertainment Software Association (Association du logiciel de divertissement), en 2015, 155 millions d’Américains ont joué à des jeux vidéo en utilisant des consoles, des portables, des ordinateurs, et Internet. Les jeux électroniques représentent une industrie de taille – j’en veux pour preuve les ventes nationales, lesquelles dépassent quinze milliards de dollars américains en contenu, plus sept milliards de dollars en matériel et accessoires. La majorité des utilisateurs ne deviennent pas dépendants. Par contre, de nombreux sous-groupes, tels que ceux d’âge scolaire et universitaire, sont davantage à risque de tomber dans le piège de cette forme de dépendance. (Dans la liste des Conditions for Further Study [Conditions favorables pour la poursuite des études], le DSM-52, mis à jour en 2013, incluait les troubles liés aux jeux sur Internet). Cette maladie, ainsi que d’autres d’une signification clinique récente, fait l’objet de recherches supplémentaires à la suite desquelles elle sera éventuellement incluse à la liste des troubles reconnus.

Au nombre des critères diagnostiques des troubles liés aux jeux en ligne, mentionnons une détérioration grave se manifestant par cinq ou plus des symptômes suivants, présents pendant une période de temps significative (12 mois ou plus) : 1) préoccupation pour les jeux sur Internet ; 2) symptômes de sevrage lorsque les jeux sont indisponibles ou retirés ; 3) tolérance ; 4) vaines tentatives de cesser de jouer ou de réduire le temps consacré au jeu ; 5) perte d’intérêt pour des passe-temps auxquels on prenait grand plaisir auparavant ; 6) temps excessif consacré au jeu malgré la reconnaissance de problèmes psychosociaux ; 7) négation de la gravité de la dépendance, au point de mentir aux membres de la famille, aux amis, et aux thérapeutes ; 8) soulagement des sentiments/ des humeurs désagréables par le jeu ; et 9) perte ou endommagement majeur des relations significatives, du rendement au travail, et/ou de l’accomplissement académique à cause du jeu.

Les niveaux les plus élevés de cette pathologie se trouvent en Chine et en Corée du Sud. Par ailleurs, l’ensemble des facteurs de risque inclut : la disponibilité de l’équipement et la connexion à Internet, l’âge (12 à 20 ans), l’initiation précoce, et certains facteurs génétiques et physiologiques prédisposants – par exemple, être de sexe masculin. Les conséquences adverses les plus courantes incluent l’échec scolaire, la détérioration des relations, la perte d’emploi, le manque de responsabilité, les plaintes physiques (inconfort/symptômes dus au manque de sommeil, au manque d’exercice et à des carences nutritionnelles)3, et l’affaiblissement du système immunitaire, ce qui accroît le risque d’infection.

Ces conséquences peuvent être dévastatrices pour les étudiants de n’importe quel niveau. L’alerte la plus évidente sonne lorsque les notes dégringolent à un point tel que les profs et les familles en sont bouleversés. Comme les individus affectés ont tendance à ne pas révéler leur dépendance, il faut du temps pour découvrir la racine du problème, surtout lorsqu’ils résident dans des dortoirs, ou vivent dans des conditions où leur comportement n’est pas facilement observable. Les amis s’inquiètent aussi de la dépendance au jeu. Mais s’ils se sentent impuissants à aider, leur intérêt pour l’individu dépendant a tendance à s’effriter. Des employeurs se mettent à accumuler des preuves en vue du licenciement, et des complications physiques peuvent bientôt se manifester.

LA DÉPENDANCE ALIMENTAIRE

Voici un échantillon des éléments composant les 27 points de l’Échelle de dépendance alimentaire de Yale (Yale Food Addiction Scale) :

« Quand je commence à manger certains aliments, je me retrouve à en manger beaucoup plus que prévu. »

« Je grignote certains aliments toute la journée. »

« Il m’est arrivé d’éviter des événements professionnels ou sociaux où l’on servait certains aliments, de crainte de trop manger. »

« Mon comportement à l’égard de la nourriture et de l’ingestion d’aliments suscite chez moi une grande détresse. »

L’échelle de Yale couvre la plupart des scénarios typiques dans lesquels l’obsession, la compulsion, la tolérance, l’abstinence, l’incapacité de s’arrêter, etc., se manifestent. Des déclarations telles que celles citées ci-dessus nous donnent une idée de la lutte que livrent chaque jour les dépendants à la nourriture.

À l’instar de nombreuses autres dépendances comportementales, la dépendance alimentaire ne fait pas encore partie du DSM-5. Cependant, elle ressemble à un autre trouble alimentaire qui, lui, l’est – soit le trouble d’hyperphagie boulimique (THB). L’individu atteint de cette pathologie avale une quantité excessive de nourriture dansune courte période de temps (moins de deux heures). Le comportement lié au THB s’accompagne d’un manque de contrôle pendant l’épisode. L’individu mange rapidement, a de la difficulté à s’arrêter et continue jusqu’à l’apparition d’une distension abdominale inconfortable. Ces excès se produisent souvent lorsqu’il est tout seul, éprouve de l’anxiété et n’a pas nécessairement faim. Une fois la crise passée, il se sent coupable, dégoûté, et déprimé. Bien que tout ce qui est mentionné plus haut puisse apparaître dans la dépendance alimentaire, cette dépendance va au-delà de la THB ; elle comporte également les caractéristiques principales de la dépendance : tolérance, abstinence, obsession, compulsion, effet négatif sur le fonctionnement régulier.

La grande disponibilité d’aliments riches en calories appétissants à proximité des établissements d’enseignement supérieur et des universités, de même que l’appétit d’ogre de l’adolescent et du jeune adulte, rendent la dépendance alimentaire encore plus susceptible de se produire au niveau tertiaire de l’éducation. Si on ajoute à cela un stress élevé en raison des pressions académiques et des interactions sociales, on peut comprendre à quel point certains jeunes trouvent du réconfort dans la nourriture et finissent par en être obsédés. En plus des effets psychologiques déjà mentionnés, la dépendance alimentaire comporte de nombreuses complications physiques, principalement l’obésité, présente dans la majorité des cas.

LA DÉPENDANCE À LA PORNOGRAPHIE

Par le passé, l’imagerie sexuelle se limitait aux imprimés, ceux-ci n’étant disponibles que dans certaines boutiques éparses. Aujourd’hui, elle est largement accessible grâce à la technologie numérique, d’où un accroissement important de la pornographie4. En outre, grâce à Internet et à un simple appareil, cet accès ne se limite plus à une heure spécifique du jour/soir ou à un endroit. En conséquence, on estime que le premier accès à la pornographie commence aussi tôt qu’à l’âge de 11 ans, et que 42,7 pour cent des utilisateurs d’Internet regardent une forme ou une autre de pornographie5. La fréquence accrue de l’utilisation pornographique ne se produit pas seulement chez la population générale, mais aussi, selon des études, chez les chrétiens6.

On a tendance à commencer à regarder du porno par curiosité. Cette curiosité s’accompagne d’une puissance particulière en raison de l’intense stimulation qu’entraîne tout ce qui est de caractère sexuel. Le visionnage de la pornographie peut procurer du plaisir et faire naître le désir de pousser l’exploration plus loin. La répétition finit par renforcer le cycle comportemental et contribue à forger l’habitude. Chez certains, la répétition entraîne la dépendance et ses caractéristiques fondamentales correspondantes : tolérance, obsession, compulsion, affaiblissement de la maîtrise de soi, symptômes de sevrage.

Le cycle typique inclut 1) le comportement (visionnage, souvent accompagné de masturbation), 2) le malaise/la culpabilité, 3) l’intention d’arrêter (habituellement soldée d’un échec), et 4) la rechute (bouclant ainsi la boucle du cycle).

L’ADDICTION AU SPORT

L’addiction au sport est le besoin compulsif et irrépressible de faire de l’exercice physique, lequel aboutit à l’excès et au manque de maîtrise de soi. Comment ce besoin se manifeste-t-il ? On s’implique à fond dans les sports et l’exercice physique, on se préoccupe constamment de sport, on a de la difficulté à maintenir une vie équilibrée incluant des activités autres que l’exercice physique. Ceux qui souffrent de cette dépendance ressentent de l’impatience dans les moments précédant le sport/l’exercice, se donnent du mal pour battre les records précédents, et consacrent un temps excessif au maintien de leur vitesse, à l’entraînement, à la planification de l’exercice et aux conversations sur ce sujet.

Pourquoi une activité aussi saine se transforme-t-elle en dépendance ? Pour la simple raison que l’exercice intense suscite la sécrétion d’endorphine – un opiacé naturel communiquant une sensation particulière de bien-être7. Une expérience aussi stimulante incite à faire davantage d’exercice. Chez la grande majorité des individus, ceci ne pose pas de problème. Cependant, certains éprouvent trop souvent un besoin impérieux d’une autre session d’exercice. Lorsque leur résistance physique est insuffisante, ils vont jusqu’à prendre de la créatine ou des stéroïdes anabolisants, par exemple, pour se renforcer, histoire de multiplier les sessions d’exercice.

Il semble y avoir de grandes différences individuelles dans la façon dont les gens perçoivent la sécrétion d’endorphine – que ce soit la fatigue éprouvée après une session d’entraînement ou une grande euphorie après cette même activité. Mais il y a davantage que les différences individuelles, comme le cadre dans lequel l’exercice se fait. Par exemple, chez les étudiants universitaires, le risque normal de dépendance au sport atteint 3 pour cent, en moyenne. Par contre, les étudiants en éducation physique (un programme impliquant davantage d’exercice) présentent un risque de 6,7 pour cent8. Dans le cas des triathlètes, on parle de 30,4 pour cent9.

CONCLUSION

Les dépendances comportementales suivent un chemin neuronal semblable aux dépendances chimiques. Les systèmes de récompense sont tellement puissants qu’une fois qu’on se fait piéger, il est difficile de s’en débarrasser. La connaissance et la conscience de la façon dont les dépendances comportementales fonctionnent constituent d’excellentes mesures prophylactiques. Dans n’importe quel processus de dépendance, l’ignorance constitue un piège ; par contre, une bonne compréhension aide l’individu à dire « Non » avant d’être allé trop loin.

Une fois la dépendance établie, il peut être nécessaire de chercher de l’aide professionnelle. En plus de l’aide professionnelle/institutionnelle, il existe deux lignes d’action liées aux deux plus grands secteurs des relations : les interactions sociales et une relation avec Dieu. Le renforcement de chacune d’elles a un impact clair et positif sur n’importe quel type de dépendance. Le fait d’être entouré d’un groupe d’amis mentalement sains et de vivre dans un environnement social chaleureux et inclusif constitue une grande protection contre toute forme de dépendance. À cet égard, une vie de prière significative, une communion entretenue avec Dieu, la lecture des Écritures et l’application des principes bibliques dans la vie quotidienne constituent de solides soutiens.

Tout comme le philosophe John Locke a donné à entendre que la liberté s’exerce en choisissant entre nos désirs et ce qui correspond à notre vrai bonheur, l’apôtre Paul, il y a des siècles, a énoncé le grand dilemme du libre arbitre : « Tout m’est permis, mais tout n’est pasutile ; tout m’est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit10. » (1 Co 6.12)

Toutes formes de dépendances, y compris les dépendances comportementales, rentrent dans ce schéma. Mais nous pouvons remercier Dieu de ce qu’il nous a fourni une issue : « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Co 10.13)

Julián Melgosa (titulaire d’un doctorat de l’université Andrews) est directeur adjoint de l’éducation à la Conférence générale des adventistes du septième jour, à Silver Spring, dans le Maryland (États-Unis).

  1. John Locke, An Essay Concerning Human Understanding, Oxford University Press, Londres, Amen Corner, E.C., 1894, vol. 1, p. 348.
  2. DSM-5 – Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, 5e éd. – mise à jour de 2013 de la classification et de l’outil de diagnostic de l’American Psychiatric Association (APA). 
  3. APA, Diagnostic and Statistical Manual e of Mental Disorders, 5e éd., American Psychiatric Publishing, Arlington, Va., 2013.
  4. M. M. Ayres and S. A. Haddock, M. M. Ayres et S. A. Haddock, « Therapists’ Approaches in Working With Heterosexual Couples Struggling With Male Partners’ Online Sexual Behavior », Sexual Addiction and Compulsivity 16, 2009, p. 55–78.
  5. http://internet-filter-review.toptenre views. com/internet-pornography-statis tics.html.
  6. M. A. White et T. G. Kimball, « Attributes of Christian Couples With a Sexual Addiction to Internet Pornography », Journal of Psychology and Christianity 28, 2009, p. 350–359.
  7. J. Adams et R.J. Kirkby, « Excessive Exercise as an Addiction: A Review », Addiction Research and Theory 10, 2002, p. 415-437.
  8. Szabo et Griffiths, « Exercise addiction in British sport science students », International Journal of Mental Health and Addiction, 5, 2007, p. 25-28.
  9. Blaydon et Linder, « Eating Disorders and Exercise Dependence in Triathletes », Eating Disorders 10, 2002, p. 49-60.
  10. Sauf mention contraire, toutes les citations des Écritures sont tirées de la version Segond 1910.

© Comité pour les étudiants et diplômés universitaires adventistes (CEDUA), 2014 – 2019   |   Confidentialité

Publié dans la Revue Adventiste: « Dialogue Universitaire »

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