Qu’est-ce que le don de langue?

2.71K vuesFoi chrétienne
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Qu’est-ce que le don de langue?

Pasteur Ben Question répondue 24 avril 2019

Salut!
Merci pour cette question importante sur la prière en langue.
Il faudrait noter que la prière en langue entre dans le même registre que le parler en langues sans oublier que la Bible ne parle pas de la prière en langues comme nous le voyons dans les églises aujourd’hui.

Ainsi, qu’est-il du parler en langues ou du don de parler en langues?
Voici un élément de réponse:

Il existe deux sortes de parler en langues :
1. A la Pentecôte, les disciples reçoivent la faculté de parler des langues étrangères sans les avoir apprises, et de façon intelligible pour leurs auteurs : « Chacun les entendait parler dans sa propre langue » (Ac 2. 4, 6, 8-11) ; or, il y avait là des gens de 15 pays différents. Ce miracle unique est un signe du désir de Dieu d’apporter la bonne nouvelle aux hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation.
2. Le parler en langues en usage à Corinthe est un langage extatique, dans lequel l’esprit exprime à Dieu, pour son édification personnelle, son adoration et sa louange (1 Cor 14. 2, 4) ; l’intelligence n’y a pas de part (versets 14-19), de sorte que l’intéressé est incapable de traduire ce qu’il a dit en langage clair, à moins que lui-même (ou quelqu’un d’autre) ne reçoive le don d’interpréter. Sans interprétation, le don des langues demeure sans utilité pour l’Eglise, et il vaut mieux ne pas en faire usage en public (versets 5-6, 9-11). Il est donc compréhensible que, par deux fois, Paul place les langues à la fin de sa liste des dons spirituels (1 Cor 12. 8-10, 28).
Il a soin de préciser deux fois également que les langues ne sont pas pour tous (versets 10, 30), alors que le baptême de l’Esprit est l’apanage de tout croyant (v. 13). Il est par conséquent inexact de prétendre, comme on le fait souvent aujourd’hui, « que le don des langues est le signe nécessaire du baptême du Saint-Esprit. »
Les Actes des apôtres confirment l’enseignement de Paul en ne donnant que trois exemples de parler en langues. Celui du chapitre 2 est exceptionnel, comme nous l’avons vu, ainsi que les langues de feu et le bruit du vent impétueux. Le deuxième est celui de Corneille et ses amis (Ac 10. 44-47), auxquels un signe extérieur était nécessaire pour qu’on ne « refuse pas l’eau du baptême » à ces premiers païens convertis. Le troisième et dernier exemple des Actes est celui des douze disciples Éphèse (19. 6-7). Paul lui-même a parlé en langues, (1 Cor 14. 18) ; Il demande qu’on empêche pas de parler en langues, mais que tout se passe avec bienséance et avec ordre ( 1 Cor 14. 39-40, 33).

Extrait du Nouveau Dictionnaire Biblique, Editions Emmaüs, Saint Léger sur Vevey (Suisse), 1979, pp. 437-438.

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Salut!
Merci pour cette question importante sur la prière en langue.
Il faudrait noter que la prière en langue entre dans le même registre que le parler en langues sans oublier que la Bible ne parle pas de la prière en langues comme nous le voyons dans les églises aujourd’hui.

Ainsi, qu’est-il du parler en langues ou du don de parler en langues?
Voici un élément de réponse:

Il existe deux sortes de parler en langues :
1. A la Pentecôte, les disciples reçoivent la faculté de parler des langues étrangères sans les avoir apprises, et de façon intelligible pour leurs auteurs : « Chacun les entendait parler dans sa propre langue » (Ac 2. 4, 6, 8-11) ; or, il y avait là des gens de 15 pays différents. Ce miracle unique est un signe du désir de Dieu d’apporter la bonne nouvelle aux hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation.
2. Le parler en langues en usage à Corinthe est un langage extatique, dans lequel l’esprit exprime à Dieu, pour son édification personnelle, son adoration et sa louange (1 Cor 14. 2, 4) ; l’intelligence n’y a pas de part (versets 14-19), de sorte que l’intéressé est incapable de traduire ce qu’il a dit en langage clair, à moins que lui-même (ou quelqu’un d’autre) ne reçoive le don d’interpréter. Sans interprétation, le don des langues demeure sans utilité pour l’Eglise, et il vaut mieux ne pas en faire usage en public (versets 5-6, 9-11). Il est donc compréhensible que, par deux fois, Paul place les langues à la fin de sa liste des dons spirituels (1 Cor 12. 8-10, 28).
Il a soin de préciser deux fois également que les langues ne sont pas pour tous (versets 10, 30), alors que le baptême de l’Esprit est l’apanage de tout croyant (v. 13). Il est par conséquent inexact de prétendre, comme on le fait souvent aujourd’hui, « que le don des langues est le signe nécessaire du baptême du Saint-Esprit. »
Les Actes des apôtres confirment l’enseignement de Paul en ne donnant que trois exemples de parler en langues. Celui du chapitre 2 est exceptionnel, comme nous l’avons vu, ainsi que les langues de feu et le bruit du vent impétueux. Le deuxième est celui de Corneille et ses amis (Ac 10. 44-47), auxquels un signe extérieur était nécessaire pour qu’on ne « refuse pas l’eau du baptême » à ces premiers païens convertis. Le troisième et dernier exemple des Actes est celui des douze disciples Éphèse (19. 6-7). Paul lui-même a parlé en langues, (1 Cor 14. 18) ; Il demande qu’on empêche pas de parler en langues, mais que tout se passe avec bienséance et avec ordre ( 1 Cor 14. 39-40, 33).

Extrait du Nouveau Dictionnaire Biblique, Editions Emmaüs, Saint Léger sur Vevey (Suisse), 1979, pp. 437-438.

Pasteur Ben Question répondue 24 avril 2019
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